L'oeil de chat
L'oeil de chat
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Parmi les pierres précieuses qui affichent des phénomènes optiques spéciaux, les [size=16]pierres précieuses d'oeil de chat sont particulièrement intéressantes, en partie parce que l'effet est trouvé dans tant de différentes variétés de pierre précieuse. Le terme technique pour l'effet d'oeil du chat est la chatoyance, dérivé du français pour les yeux du chat ( "Oeil de chat").[/size]
L'effet chatoyant ressemble, comme il se doit, à l'œil fendu d'un chat. L'effet est causé par la réflexion de la lumière par fibres parallèles, d'aiguilles ou de canaux dans la pierre. Généralement, la gemme doit être coupé en [size=16]cabochon avec la base en parallèle avec les fibres pour que cet effet soit affiché. Quand le bijou est mis en rotation, l'œil du chat semble glisser à la surface. L'effet chatoyant est similaire à l'astérisme ou l'effet d'étoile, sauf qu'il y a un rayon droit au lieu de quatre ou six. De temps en temps on trouvera l'oeil de chat avec deux rayons parallèles.[/size]
La plus célèbre et précieuse [size=16]gemme oeil de chat est le chrysobéryl d'œil de chat. En fait, quand le terme œil de chat est utilisé seul dans le commerce des pierres précieuses, il se réfère toujours au chrysobéryl œil de chat. Tous les autres types des pierres précieuses d'oeil de chat exigent une désignation variétale supplémentaires, telles que l'apatite œil de chat.[/size]
L'œil de chat de chrysobéryl appartient à la même famille que la rare alexandrite. Comme le [size=16]chrysobéryl est une pierre très dure (8,5 sur l'échelle de Mohs), il est adapté pour toutes sortes de bijoux. Le Chrysobéryl œil de chat se trouve au Sri Lanka et au Brésil, avec des gisements additionnels en Inde, en Chine et au Zimbabwe.[/size]
L'Effet d'oeil de chat se trouve dans un certain nombre d'autres variétés de pierres précieuses, quoique dans certains cas, l'effet soit assez rare. Parmi les pierres précieuses, fines, les [size=16]tourmalines oeil de chat peuvent souvent être trouvées en vert et en rose, et des tailles plus grandes ne sont pas rares. Avec une dureté de 7 à 7,5 sur l'échelle de Mohs, la tourmaline oeil de chat est suffisamment durable pour en faire des anneaux.[/size]
Plusieurs variétés de [size=16]quartz sont bien connus pour leurs effets chatoyants. Le plus célèbre est celui qu'on appelle l'oeil de tigre. Trouvé en or jaune et or brun, il est d'abord formé comme le minéral bleu fibreux appelé crocidolite, qui est composé de fer et de sodium. La crocidolite a été progressivement transformé en quartz tout en maintenant ses formations fibreuses.[/size]
Parmi les pierres précieuses plus douces, l'effet d'oeil de chat est souvent trouvés dans la pierre précieuse [size=16]apatite, dans une couleur dorée qui rappelle quelque peu lechrysobéryl. Il peut aussi être trouvée en incolore, rose, jaune, vert, bleu et violet. Mais avec une dureté de seulement 5 sur l'échelle de Mohs, l'apatite œil de chat est le plus adapté pour faire des pendentifs, broches et boucles d'oreilles.[/size]
Le rubis
Le rubis
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rubis brut
Rubis taillés de différentes formes ..
Parure boucles d'oreilles "1900"
Le rubis est la variété rouge de la famille minérale [size=16]corindon. Sa couleur est causée principalement par la présence d'oxyde de chrome (les autres variétés de corindon sont appelées saphirs). Le rubis est classé comme pierre gemme en joaillerie, où il est utilisé. Il a une dureté de 9 sur l'échelle de Mohs : parmi les minéraux, seuls lediamant, la lonsdaléite et la moissanite ont une dureté supérieure, qui est de 10 sur l'échelle de Mohs.[/size]
La valeur marchande des rubis dépend de plusieurs facteurs : la taille (le « volume »), la couleur, la pureté et la taille (la « découpe »). Tous les rubis naturels possèdent des inclusions ; seuls les rubis synthétiques artificiels peuvent donner l'impression d'être parfaits. Plus ces inclusions sont rares et infimes, plus la pierre a de valeur. C'est, avec les diamants de couleur, la pierre précieuse qui peut atteindre les valeurs les plus élevées..
Extraction
Les rubis sont extraits dans des mines, en [size=16]Afrique, en Asie, en Australie, et dans certains États américains tels que le Montana et la Caroline du Sud. Les principaux gisements se trouvent en Birmanie (90 % de la production mondiale), au Sri Lanka et en Thaïlande.[/size]
Le plus grand gisement se trouvait à Mong Hsu, au nord-est de la Birmanie. Les cristaux issus de Mong Hsu sont bicolores à l’état naturel : un centre noirâtre et des parois externes d’un rouge vif. Leur utilisation en joaillerie resta limitée jusqu'à la découverte d'un traitement thermique permettant l'effacement de la couleur noire du centre, laissant uniquement le rouge de la périphérie.
Les rubis balais (d'un rose clair), mentionnés par [size=16]Marco Polo, sont originaires duBadakhchan, province montagneuse de l'extrême nord-est de l'Afghanistan.[/size]
Le rubis tient une place particulière en Inde. Le terme de « corindon » est dérivé du mot sanscrit « kuruvinda ». En langue sanscrite, le rubis est appelé « ratnaraj » dont la traduction serait « Roi des Pierres Précieuses ».
Le rubis se distingue du [size=16]spinelle, qui est parfois présent dans les mêmes formations géologiques.
Symbole de Victoire
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C'est la plus précieuse et la plus rare des pierres précieuses. Il est aussi symbole d'amour, de bonheur et de passion. Les hommes de pouvoir tels que les rois ou les sultants en possédaient.
La couleur est le premier critère de valeur du rubis. Le rouge vif appelé aussi "rouge sang de pigeon" est la couleur la plus appréciée. Il y a ensuite la grosseur, la pureté et la taille qui sont les autres critères de valeur. En général, il est taillé de forme ovale pour une meilleure transparence.
Horlogerie
Il est largement utilisé dans l'horlogerie, pour la fabrication des paliers, qui supportent les pivots des axes du rouage en acier, à cause des frottements extrêmement réduits du métal sur la pierre. D'autre part, vues les pressions relatives très élevées (si l'on compare le couple transmis par les engrenages en rapport avec la surface extrêmement réduite des pivots : 15/100e de mm de diamètre pour les plus fins), la platine de montre étant elle-même en métal, le frottement métal sur métal induirait inévitablement, à court terme, un grippement du palier après que les huiles auront perdu de leur efficacité (état inéluctable pour une montre fonctionnant plusieurs années consécutives).
Le grenat de Perpignan
Grenats et autres richesses de perpignan
(source Institut du grenat)
Du fait de sa localisation à l’extrême sud ou peut-être par manque de publicité sur la présence de minéraux « nobles », on a trop oublié que Perpignan et sa région ont livré des richesses minéralogiques intéressantes.
La preuve en est que l’argent, l’or et les grenats ont bien été exploités dans les Pyrénées-Orientales; ces minéraux constituent de fidèles alliés qui ont fait la réputation des argenters (orfèvres) et des bijoutiers-joailliers de Perpignan . Aujourd’hui l’exploitation des deux métaux précieux et la fabrication des pièces d’orfèvrerie religieuse ont cessé; Il ne reste plus qu’une activité de bijouterie autour de la gemme bien qu’il ne fasse aucun doute que cette dernière soit issue de pays tels Madagascar, le Sri-Lanka … Cependant, le grenat est resté au centre d’une tradition bien ancrée dans la bijouterie roussillonnaise. Ainsi le vingt-sept août 1965, lors du « Voyage de Dali à Perpignan », les bijoutiers Henri et Robert Ducommun offrirent une mouche en or ornée de grenats à Gala, épouse du célébrissime peintre. La veille de l’événement, un journaliste, se laissant inspirer par le phrasé du maître, rapportait la préparation de la cérémonie dans les colonnes de l’Indépendant : « Une jeune fille viendra offrir, sur un coussin aux couleurs catalanes, une bague que le divin Dali remettra immédiatement à Gala… au milieu d’une véritable petite fortune de grenats catalans, ces bijoutiers ont choisi les pierres les plus pures ».
Au dix-neuvième siècle et jusqu’en 1920, la pierre écarlate connut un véritable engouement. A Perpignan elle faisait d’ailleurs l’objet d’une activité de bijouterie-joaillerie dynamique dont une partie de la production était même exportée vers l’Algérie et l’Espagne, la place de Barcelone était alors un client important des bijoutiers perpignanais. En 1920, une soixantaine d’ouvriers montaient encore le grenat; en 1919, 35 877 objets en or étaient présentés au Contrôle de la Garantie, et 39 300 en 1920. Les années qui suivirent connurent, hélas, un net fléchissement des productions ; les hausses du prix des matières premières, de la main d’œuvre et des taxes appliquées aux objets de luxe conduisirent les fabricants à majorer de façon importante les prix de leurs productions. Les acheteurs devaient finalement se détourner progressivement de ce qu’ils considéraient auparavant, du fait de leur prix très raisonnable, comme des bijoux de fantaisie.
Il est probable que l’utilisation du grenat ait connu son essor à Perpignan dès le milieu du dix-huitième siècle, à la faveur de la découverte de gisements d’almandin aux environs d’Estagel. Il est en revanche plus difficile de dater précisément les premières apparitions du grenat sur les bijoux catalans, bien que quelques chefs-d’œuvre de la joaillerie locale attestent de leur ancienneté. Ainsi, parmi les exemples les plus significatifs, le médaillon reliquaire d’Elne fabriqué au quatorzième siècle et classé monument historique : expression d’un savoir-faire ancestral, il est composé d’une agate ciselée montée sur argent doré représentant le visage, de profil, d’un dignitaire de l’église et d’un entourage de 17 grenats (18 à l’origine, l’un d’eux s’est desserti) taillés en cabochons ronds, qui soulignent superbement les traits du personnage. La croix abbatiale de Saint-Michel-de-Cuxa, ornée de la pierre qui évoque la couleur du sang du Christ et dont la fabrication remonterait aux environs de 1600, contribue également à illustrer le rôle éminent tenu par les grenats dans l’art religieux et dans l’esthétique des pièces de joaillerie qui ont marqué l’histoire de la région.
Des précisions sur l’origine des grenats catalans…
Il est peu fait état de l’exploitation des grenats dans les documents d’archives, celle-ci s’est exercée, semble-t-il, pour l’essentiel de façon aléatoire dans des petits gisements qui ont produit ponctuellement. Par ailleurs, ce type d’activité ne nécessitait pas de déclaration auprès de l’administration ; la loi sur les mines et les carrières du 21 avril 1810 précise :« L’exploitation des carrières à ciel ouvert a lieu sans permission, sous la simple surveillance de la police ». Ainsi, une carrière destinée à l’extraction de la dite pierre aurait été active aux alentours de 1750 à proximité de Caladroi, petit village du Fenouillèdes situé sur la commune de Bélesta. De même, un article paru dans « Terres catalanes » en 1998 cite les archives du B.R.G.M de Montpellier, dans lesquelles une ancienne exploitation de grenats alluvionnaires est signalée dans la rivière Agly, à proximité d’Estagel.
D’autres gisements auraient aussi été exploités de façon sporadique dans les massifs du Canigou et de Costabonne, mais encore une fois la documentation, lorsqu’elle existe, se révèle très imprécise. Dans un document des archives départementales, datant du dix-neuvième siècle, il est écrit : « les grenats aux belles teintes coquelicot sont recherchés par les joailliers. Gisements : montagne de Costa Bona ». Le gisement de Caladroi est également mentionné (sans qu’il soit toutefois précisé son éventuelle exploitation pour des gemmes) : « On trouve des grenats trapézoidaux à 24 facettes dans une roche composée de feldspath blanc, de quartz blanc et mica argentin à Caladroy ».
En 1922, J.Charpentier fils, bijoutier à perpignan se désolait déjà du fait que la gemme catalane n’était plus qu’un souvenir :« Si le grenat est très répandu dans les montagnes des Pyrénées-Orientales, il y est en petite quantité. L’exploitation entreprise ne rapportant pas suffisamment, fut abandonnée »… »Les bijoutiers durent se résoudre à faire venir de l’étranger ce que le sous-sol de leur pays leur donnait avec trop de parcimonie ». Ce même bijoutier précisait peu après que les pierres brutes étaient alors importées de Siriam au Pégu (actuellement région du bas Irawady en Birmanie, située au nord-est de Rangoon) ; d’autres sources mentionnent les célèbres gisements de Bohême en république tchèque. Les pierres étaient ensuite envoyées dans le Jura pour être taillées. Depuis, le travail a été délocalisé vers l’Allemagne, à Idar-oberstein, petite ville de Rhénanie dont l’activité principale est la taille des pierres précieuses.
Pourtant, la spécificité de la taille de la pierre a été intégralement préservée, elle se nomme « taille Perpignan ». De même, l’appellation « Grenat de Perpignan » est devenue une marque déposée, un « Institut du grenat » a d’ailleurs été créé.
Qu’en est-il des grenats présents dans les gisements du département ?
Le grenat est omniprésent dans les Pyrénées-orientales, du Fenouillèdes au massif du Canigou en passant par les Albères. Quant à la présence de beaux exemplaires dudit minéral dans les collections locales, sous la forme de ses variétés grossulaire, almandin-pyrope ou encore andradite, elle n’emprunte en rien à la légende ; les échantillons que l’on m’a aimablement présentés en sont la preuve.
D’emblée, précisons que l’article n’ambitionne aucunement dresser une liste exhaustive des gisements, que leurs localisations sont demeurées volontairement imprécises, ceci afin d’attester de la présence d’un minéral et non d’établir un itinéraire de prospection. Les fouilles et autres récoltes sur le terrain sont hélas désormais le plus souvent interdites, voire fortement réglementées.
Fenouillèdes:
L’almandinest bien présent à Caladroi et s’il demeure très improbable de pouvoir encore y rencontrer des échantillons de qualité gemme, les cristaux sont en général bien formés et de dimension très honorable, dépassant parfois le cm. Leur couleur est souvent brune, mais le rouge tirant sur le violet est également signalé. La pureté laisse en revanche à désirer, les cristaux sont le plus fréquemment pierreux, exceptionnellement translucides. Lors d’une visite dans ce petit village, des grenats de belle dimension peuvent être observés à l’une des entrées du bâtiment de la propriété viticole, enchâssés dans les pierres ayant servi à la construction ; ils ont malheureusement été très dégradés par les intempéries.
Restons dans le Fenouillèdes près de Felluns où l’andradite s’exprime parfois en gros cristaux noirs, brillants et pouvant atteindre plusieurs cm de diamètre. La collection de Robert Boher, trésorier du Club Minéralogique Catalan, contient plusieurs exemplaires de cette provenance qui présentent des cristaux noirs de 5 à 8mm, très lumineux. L’un des échantillons est même composé d’une association de grenats, de cristaux centimétriques de magnétite et d’une baguette de scapolite mesurant 4cm environ.
Dans les environs de Fenouillet le grossulaire peut également être rencontré. Cependant, il s’exprime en cristaux engagés dans une gangue de feldspath et ne présente que peu d’intérêt esthétique.
Enfin, à Latour-De-France, l’almandin est présent en cristaux centimétriques bien formés, de couleur brune à brun tirant sur le rouge. Les cristallisations sont le plus souvent opaques mais parfois aussi translucides. Un collectionneur m’a confié avoir trouvé autrefois dans un ruisseau des environs de nombreux petits cristaux roulés, de qualité gemme, dont les plus importants mesuraient entre 4 et 6 mm dans leur plus grande dimension.
Dans le Vallespir:
Le gisement le plus connu est certainement celui du Pic de Costabonne où le grossulaire et l’andradite sont représentés. Les cristaux de grossulaire que j’ai pu admirer dans les collections sont certes de taille modeste, souvent très bien formés, brillants, mais opaques. Des cristaux de tailles plus importantes, pouvant atteindre 2 à 3cm ont été signalés ; ceux de petites dimensions sont parfois jaunes à rouge-orangé et partiellement transparents. Concernant l’andradite, soulignons que les échantillons de Costabonne sont cités dans la littérature comme étant les meilleurs de France.
L’ancienne mine de fer de Batère, dont l’exploitation s’est arrêtée en 1994, a également permis la découverte d’échantillons d’almandin de taille parfois importante (certains cristaux dépassaient les 3cm). Ces derniers n’auraient cependant constitué que rarement des échantillons esthétiques.
A Montbolo, proche du Mas Carbonell, des petits grenats grossulaires spessartites de couleur rouge sont signalés, engagés dans leur gangue de pyrrhotite et sans intérêt esthétique. Toutefois, des découvertes anciennes mentionnent des cristaux bien formés et mesurant plusieurs centimètres de diamètre.
Sur la commune de Reynes, une variété de composition chimique située entre le grossulaire et l’andradite est présente aux environs de Roca Gelera. Elle s’y exprime en petits cristaux qui peuvent rarement devenir centimétriques, de couleur rouge et parfois associés à la calcite.
Dans le secteur de Py, notamment au ravin de Tonnet, des grenats grossulaires de taille centimétrique, légèrement rosés à orange, ont été récoltés. La collection de Robert Boher contient quelques exemplaires intéressants de cette provenance.
Massif du Canigou:
Des grossulaires y sont signalés, le plus fréquemment en petits cristaux, mais aussi parfois de dimension dépassant le cm, de couleur rouge et bien formés. La collection Guitard, offerte au musée de Tautavel au début des années 1990, comprend plusieurs exemplaires remarquables de grenats des Pyrénées-Orientales et notamment du Canigou. Cette collection, dont un catalogue est disponible depuis la fin du mois d’avril 2010, n’est hélas pas accessible au public.
Au début du vingtième siècle, M. Octave Mengel (1863- 1944), directeur de l’observatoire de Perpignan et auteur d’écrits sur la géologie des Pyrénées-Orientales, fait don à M. le Professeur Lacroix d’un échantillon de « grenats grossulaires rouge-hyacinthe situés dans une géode », récolté par le donateur au Pic du Canigou. En 1922, M. J. Charpentier fils signale l’échantillon dans les collections du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.
Les environs de la célèbre abbaye de Saint-Martin du Canigou se distinguent également par la présence du grossulaire où il a été rencontré en cristaux d’un rouge sombre, avec les sommets des arêtes parfois transparents, et dont le diamètre peut atteindre plusieurs centimètres.
Le pic Barbet est connu pour ses belles cristallisations, parfois translucides, de grossulaire rouge-orangé ; la taille des cristaux peut parfois dépasser le centimètre. Certaines anciennes prospections auraient même révélé des échantillons présentant des cristaux pluricentimétriques.
Massif des Albères :
Les environs de Collioure sont cités pour le grossulaire-spessartine présent dans les skarns, au lieu-dit « le Ravaner ». Il s’y est développé le plus fréquemment en cristaux de taille modeste, parfois transparents, mais on peut aussi le rencontrer en cristaux opaques de taille supérieure au cm. Ainsi, la collection de Robert Boher contient plusieurs échantillons sur lesquels on peu observer des cristallisations aux arêtes bien définies et de dimension dépassant largement le cm.
Quelques autres pierres qui furent citées autrefois…
En 1717, l’intendant du Roussillon mentionne des pierres fines, aux couleurs variées, découvertes sur le territoire de Reynes, près de la chapelle de Saint-Vincent; il ajoute peu après que sur le même territoire a été découvert « Une veine de pierre cristalline tirant sur la couleur de la topaze« . Les moyens dont disposaient alors les scientifiques locaux ne permettant pas de déterminer la nature exacte du minéral, l’auteur du rapport précise que des échantillons ont été envoyés à Paris pour examen.
Dans le « Voyage pittoresque de la France », publié en 1787 et consacré pour partie au Roussillon, le docteur Joseph Carrère (1740- 1802), professeur d’anatomie et de chirurgie à la faculté de médecine de Perpignan, écrit : « On trouve des topazes au bas du Pic-de-Bugarach, et à Massanet au lieu appelé Sainte Colombe ». De même, il est dit plus loin :
« On trouve des pierres très dures, noires, brillantes sans même avoir été polies, à notre Dame-du-Coral, en Vallespir; on en forme des grains dont on fait des colliers et des chapelets ».
Différents modèles fabriqués dans cette région
Dont certains joaillets font parti des meilleurs ouvriers de France ....
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