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| Exercice facile qui brûle autant de calories que le running | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Exercice facile qui brûle autant de calories que le running Jeu 21 Juil - 15:05 | |
| Exercice facile qui brûle autant de calories que le running
Chère lectrice, Cher lecteur,
Si vous en êtes encore à courir des kilomètres tous les jours, vous devriez peut-être repenser votre stratégie.
Une nouvelle étude a mis en évidence que la marche à pied était meilleure que la course à pied pour brûler des calories.
Des chercheurs de l’université de New York ont découvert que lorsque vous courrez régulièrement, votre corps s’adapte pour brûler le moins de calories possible [1]. Votre capacité à brûler des calories diminue malgré vos efforts pour faire plus d’exercice.
Si vous cherchez à perdre du poids, il semble que marcher soit plus efficace que courir. D’autant que marcher n’abîme pas vos articulations (des genoux), votre cœur ni vos muscles, comme rappelle souvent le Dr Micozzi [2].
Cette étude nous apprend autre chose : contrairement aux recommandations officielles, l’exercice physique seul n’est pas très efficace pour perdre du poids.
Pour rester mince à long terme, il vaut mieux changer sa manière de manger (par exemple manger moins sucré) que de s’épuiser à courir des kilomètres.
Les limites de l’exercice physiqueUne équipe de chercheurs a observé les Hadza, une tribu des chasseurs-cueilleurs vivant en Tanzanie.
Les Hadza sont très actifs physiquement tout au long de la journée : ils marchent de longues distances, ils travaillent dur…
Sans rien faire, nous brûlons déjà 1540 calories par jour.
Ensuite, si nous sommes actifs physiquement comme les Hadza, notre dépense énergétique peut croître jusqu’à 2600 calories [3].
Mais à partir de 2600 calories, on atteint un plateau.
Tout supplément d’activité physique ne consomme plus autant de calories. C’est ce qu’on a observé chez les Hadza.
Le corps entre en mode survie-détresse. Il bloque la consommation énergétique pour des cas de force majeure.
L’autre piège classique, c’est qu’après un effort très intense,
on s’autorise une récompense disproportionnée (un repas d’ogre ou des sucreries) et du repos (au moins plusieurs jours pour soigner ses courbatures). Des récompenses de ce genre annulent les effets bénéfiques de l’exercice.
La bonne stratégieLa bonne stratégie pour limiter les kilos en trop consiste à manger :
- Moins de sucre (regardez les étiquettes, on retrouve du sucre ajouté un peu partout).
- En particulier, méfiez-vous des jus de fruits. Il vaut mieux manger les fruits tout entiers.
- Moins de glucides comme le pain, les pâtes, et les pommes de terre.
- Les glucides se transforment instantanément en sucre dès qu’ils arrivent dans votre corps.
- C’est difficile à concevoir, mais ces glucides qui n’ont pas le goût sucré sont en réalité bourrés de sucre !
- Se tenir éloigné de l’alimentation « pour sportifs » :
- Barres énergétiques
- Boissons énergétiques
- Boissons de réhydratation (Powerade, Isostar, Aquarius)
Elles sont très riches en sucre, en colorants et autres additifs alimentaires.
Ce qu’on ne vous dit pas sur la déshydratation Si vous avez peur de vous déshydrater, retenez ceci : la vraiehydratation profite à chacun de vos organes et tissus – muscles, articulations, os…
Cette hydratation intervient donc au niveau cellulaire. Heureusement, vos cellules produisent leur propre eau lorsque vous brûlez des calories.
En effet, l’effort physique est une réaction chimique qui produit dudioxyde de carbone (CO2) et de l’eau. Cette eau est récupérée par vos cellules pour leur hydratation.
Pour rester bien hydraté, buvez de l’eau ou du thé – de préférence du thé rouge rooibos.
Le rooibos est un buisson rouge qui pousse au sud de l’Afrique. Il est connu depuis des générations par les tribus vivant dans le Désert du Kalahari.
Bordé au nord par le fleuve Zambèze et au sud par le fleuve Orange, le Désert du Kalahari est l’endroit le plus chaud, le plus aride et le plus hostile de la planète.
En analysant sa composition, les scientifiques ont isolé un antioxydant unique de la famille des polyphénols, l’aspalathine… ainsi que d’autres antioxydants intéressants : la nothofagine, la quercétine et la lutéoline [4].
L’aspalathine encourage votre corps à brûler plus de calories pour assurer une meilleure hydratation de vos cellules.
Les chercheurs ont aussi découvert que le rooibos permettait de réduire le risque de maladies du cœur en agissant sur le cholestérol [5].
Si le thé vous excite trop, sachez que le thé rooibos ne contient pas de caféine.
Voilà, pour conclure : mangez moins de sucre, moins de glucides. Restez bien hydraté, buvez du thé rooibos. Et souvenez-vous quemarcher vaut mieux que courir.
Comme dit l’adage italien : - Citation :
- « Chi va piano va sano, e va lontano ! »« Qui va lentement va sûrement, et va loin ! »
Bien à vous,
Eric Müller
PS : Si vous connaissez une personne née entre 1981 et 1996, faites-lui passer ce communiqué urgent :
[size=30]Née entre 1981 et 1996 ? ce message vous concerne[/size] Si vous êtes une femme née entre 1981 et 1996, et que vous souffrez de règles douloureuses et fréquentes, il y a peut-être un espoir.
Même si vous souffrez depuis des années, n’écoutez pas ceux qui vous disent que les règles douloureuses sont normales et naturelles.
7 ans pour être diagnostiquéeDans un cas sur deux, les règles douloureuses (« dysménorrhées ») sont en réalité le symptôme d’une endométriose : la muqueuse utérine « colonise » d’autres parties de l’organisme, les ovaires et/ou les trompes de Fallope… et n’est pas évacuée par les règles.
Les causes de l’endométriose sont actuellement toujours débattues par les chercheurs. Mais ses dommages, eux, sont désormais connus. Outre l’inflammation chronique qu’elle occasionne durant les règles, l’endométriose gâche la vie sexuelle de celles qui en souffrent, les rapports étant souvent douloureux.
Cette maladie gynécologique gagne du terrain de façon inquiétante :plus d’une femme sur dix en souffre… La plupart des médecins estiment ce chiffre sous-évalué.
Mais le plus inquiétant est le délai moyen entre le début de la maladie et son diagnostic : 7 ans !!! Or, souvent, il est déjà trop tard.
Pendant tout ce temps, l’endométriose a eu le temps de faire des dégâts. Parmi les plus courants : la formation de kystes, et la stérilitépour près d’une patiente sur deux.
Ces femmes ne peuvent plus choisir de faire des enfants parce qu’elles n’ont pas été diagnostiquées à temps.
6 axes stratégiques pour lutter contre l’endométrioseLes causes de l’endométriose sont actuellement toujours débattues par les chercheurs. Cela ne veut pourtant pas dire qu’on ne peut rien faire.
C’est un sujet grave dont commencent à s’emparer les autorités publiques : le mois dernier, une campagne d’information dans les établissements scolaires a été annoncée pour la rentrée 2016 [1].
C’est nécessaire, mais hélas pas suffisant.
La mission d’un journal comme Plantes & Bien-Être, dont je suis rédactrice en chef, est de vous apporter des solutions naturelles par les plantes, sous toutes leurs formes, et ce quelle que soit la gravité des maux.
En tant que femme, il m’est insupportable de savoir que certaines de mes amies ou connaissances – voire leurs filles – souffrent tous les mois.
Pour vous proposer des solutions naturelles, il me fallait l’aide d’un spécialiste ayant déjà étudié ces problématiques. C’est pourquoi j’ai demandé à Christophe Bernard, thérapeute et herbaliste réputé, de réaliser un dossier complet sur toutes les ressources de la médecine naturelle contre ce calvaire chronique.
Il existe des solutions naturelles pour lutter contre l’endométriose : nous avons identifié 6 mesures à prendre pour vous soigner, à découvrir dans le numéro d’août de Plantes & Bien-Être :
- Eviter l’excès d’œstrogènes, et notamment dexénœstrogènes, ces perturbateurs endocriniens que l’on peut trouver dans certains produits alimentaires, ménagers et cosmétiques
- Calmer l’inflammation – c’est notamment possible grâce aux oméga-3, mais sous une forme bien précise
- Bloquer le stress oxydatif : il existe notamment un acide aminé qui réduit naturellement la douleur et les kystes ovariens
- Soulager la congestion et les crampes : vous y découvrirez entre autres la meilleure plante décongestionnante de l’utérus
- Stopper les saignements grâce à la bourse à pasteur, à utiliser sous une forme précise
- Soigner votre alimentation : vous découvrirez grâce à quel régime trois femmes sur quatre voient une amélioration significative de leurs symptômes.
Ce dossier vous aidera à bâtir un protocole thérapeutique à base de plantes et vous fournit un guide précis des produits à employer.
Egalement au sommaire de Plantes & Bien-Être, un sujet plus « léger »… mais qui peut vraiment gâcher le quotidien : comment se débarrasser des rougeurs de peau ?
La peau rouge ? Ne vous cachez plus !À moins que votre grand hobby soit de jouer aux cowboys et aux Indiens, arborer une peau rouge peut plutôt contraindre de jouer… àcache-cache.
Qu’elles soient permanentes, comme la couperose, ou localisées et chroniques comme l’eczéma ou le psoriasis, les rougeurs de la peau sont généralement bénignes : elles ne mettent pas en danger votre santé mais peuvent sournoisement handicaper la vie sociale.
Eh bien, ne vous cachez plus : le Dr Franck Gigon explique dans ce numéro d’août de Plantes & Bien-Être pourquoi la peau rougit… et pourquoi les plantes offrent les meilleurs remèdes naturels contre ces phénomènes :
- La racine de rhodiole et la sauge officinale contre le flush(une rougeur faciale soudaine, fréquente à la ménopause) ; attention, il y a une précaution à prendre absolument si vous avez eu un cancer du sein.
- Les feuilles de gingko et le mélange « spécial rosacée »(un dosage à respecter scrupuleusement) pour réduirel’érythrose (nom « sérieux » de la couperose).
- Un véritable arsenal douceur contre l’eczéma : grande bardane, huile de nigelle, ainsi qu’une recette de drainage(radis noirs et pissenlits) indispensable pour détoxifier votre foie, vos reins et même vos intestins (puisqu’ils ne sont pas innocents dans cette affection cutanée !).
- L’huile de pépins de raisin et l’huile essentielle d’arbre à thé à la rescousse contre la dermatite séborrhéique (si vous avez des plaques rouges qui réagissent à votre niveau stress, vous êtes concerné(e) !).
- Contre le psoriasis, ce fléau touchant jusqu’à 4 % de la population occidentale, il existe non pas une mais deux panacées hydratantes et anti-inflammatoires : le gel d’Aloe Vera et le macérât de millepertuis ; l’un des deux s’ingèreet s’applique.
Le Dr Gigon explique avec beaucoup de pédagogie les heureux mécanismes à l’œuvre pour chacune de ces plantes, mais si vous avez peur d’être perdu(e), pas de panique : un tableau regroupe les 10 plantes utiles contre la peau rouge, vous permettant de voir en un coup d’œil l’indication pour chacune d’elles, sa forme, la posologie et les précautions à respecter (par exemple les plantes qu’il vaut mieux éviter de prendre en soirée, celles qu’il faut oublier si vous êtes sous anticoagulants, celles à acheter bio impérativement).
Huiles essentielles : le prix à payerVous le savez, les huiles essentielles occupent une place de choix au sommaire de chaque numéro de Plantes & Bien-Être, mais de plus en plus de questions me parviennent par courrier : - Citation :
- « Alessandra, il y a trop de choix dans les magasins bio ! Que choisir ? » « Les huiles essentielles, c’est bien joli, mais la plupart sont contre-indiquées pour les femmes enceintes et les enfants ! Que faire ??! »
Ce numéro d’août va vous permettre d’avoir une véritable bible pratique à garder précieusement, et à utiliser pour répondre à ces deux questions.
D’une part, une explication du principe du rendement des huiles essentielles va vous apprendre pourquoi certaines huiles essentielles trop bon marché sont des arnaques.
Un tableau détaillé du rendement en grammes pour chaque ingrédient vous fera comprendre d’une façon très simple pourquoi une bonne huile essentielle de mélisse officinale est nécessairement chère, alors qu’une bonne huile essentielle d’angélique ou de camomille romaine sera toujours bon marché.
En tout, ce sont plus de 50 huiles essentielles qui sont classées dans ce numéro en quatre catégories, d’« abordables » à « très chères » : un tableau à toujours avoir avec vous lors de vos achats.
D’autre part, la naturopathe Annie Casamayou consacre un grand dossier aux hydrolats, une alternative aux huiles essentielles redoutable d’efficacité, pour celles et ceux qui ne supportent pas ces dernières. Ils ont en effet trois bénéfices majeurs :
- Leur douceur (la concentration en molécules aromatiques est faible)
- Ils sont solubles dans l’eau
- Ils sont sans risque pour les muqueuses ou la peau.
Et, surtout, ils sont polyvalents ! Purs, dilués, vaporisés sur la peau, dans les cheveux, dans vos plats ou dans vos bains de pieds, ils sont aussi bons pour calmer les coups de soleil que pour favoriser le sommeil ou lutter contre le stress.
Cependant, tout comme les huiles essentielles, il y a des erreurs à ne pas commettre à l’achat : nous vous indiquons précisément les informations à trouver sur les étiquettes (partie de la plante extraite, provenance, etc.) pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Comment conserver les hydrolats, comment débuter dans leur emploi, quelle dose consommer selon votre tranche d’âge, lequel choisir en cas de maux de tête, d’anxiété, de nausées, etc. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les hydrolats.
Ce numéro d’août de Plantes & Bien-Être vous livre d’autres informations précises et précieuses :
- L’herbe à chats porte bien son nom… Mais saviez-vous qu’elle a des effets radicalement différents chez l’être humain ?
- Fuites urinaires ? Contre toute attente, la meilleure alternative aux couches et au passage tous les quarts d’heure aux cabinets est… une tisane.
- Un entretien avec le médecin qui a trouvé une alternative naturelle aux anxiolytiques et l’applique désormais à l’hôpital !
- Une lotion naturelle pour des cheveux brillants… et lavés de tout produit chimique.
- Découvrez l’incroyable destin de Maria Treben, l’herboriste tchèque qui a fait rentrer « les plantes du Bon dieu » dans les foyers au siècle dernier… et mettez en œuvre sa recette de la « petite liqueur du Suédois » qui a pas moins de46 usages !
- Alcool à brûler, papier journal, liquide vaisselle : les moyens alternatifs pour nettoyer ses vitres ne manquent pas… Nous vous conseillons plutôt une recette toute simple à base de vinaigre blanc, d’huile essentielle de citron et de jus de citron pressé.
Vous pouvez découvrir toutes ces informations et recevoir toutes celles de l’année à venir en vous abonnant grâce au lien ci-dessous, et rejoindre notre communauté de plus de 100 000 lecteurs !
Rendez-vous ici pour en savoir plus sur Plantes & Bien-Être et réserver votre exemplaire du mois d’août.
Avec toute mon amitié,
Alessandra Moro Buronzo | Ninnenne | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Exercice facile qui brûle autant de calories que le running Jeu 21 Juil - 15:08 | |
| L'île où les hommes oublient de mourirL'île où les hommes oublient de mourirLe journal américain The New-York Times a publié il y a quelques temps un article extraordinaire intitulé « L'île où les gens oublient de mourir » (The Island Where People Forget To Die). (1) Il rapporte l'histoire d'un combattant de la seconde Guerre mondiale d'origine grecque, Stamatis Moraitis, qui partit s'installer aux Etats-Unis après l'Armistice. Alors qu'il avait adopté le style de vie américain, avec villa en Floride, deux voitures, trois enfants, Stamatis Moraitis apprit en 1976 qu'il avait un cancer des poumons. Neuf médecins confirmèrent le diagnostic et lui donnèrent neuf mois à vivre. Il avait 62 ans. Il décida alors de retourner avec son épouse sur son île natale d'Icare, en mer Egée, pour être enterré aux côtés de ses ancêtres dans un cimetière ombragé surplombant la mer. Stamatis s'installa dans une maisonnette blanchie à la chaux, au milieu d'un hectare de vignes escarpées, sur la côte nord-est d'Icare, et se prépara à mourir... Il se prépare à mourir, puis...D'abord, il passa ses journées au lit, soigné par sa mère et sa femme. Mais bientôt, il redécouvrit la foi de son enfance, et commença à se rendre, chaque dimanche matin, à la petite chapelle grecque orthodoxe en haut de la colline, où son grand-père avait été pope. Lorsque ses amis d'enfance apprirent son retour, ils commencèrent à lui rendre visite chaque après-midi. Leurs conversations pouvaient durer des heures, et s'accompagnaient invariablement d'une ou deux bouteilles de vin du cru. « Autant mourir heureux », se disait Stamatis. Pendant les mois qui suivirent, quelque chose d'étrange se produisit. Il dit qu'il commença à sentir ses forces le regagner. Un jour, se sentant entreprenant, il planta quelques légumes dans son jardin. Il ne projetait pas de les récolter lui-même, mais il appréciait le soleil, et respirer l'air de la mer. Il faisait cela pour sa femme, pour qu'elle puisse profiter des légumes quand il serait parti. Six mois s'écoulèrent. Stamatis Moraitis était toujours vivant. Loin d'entrer en agonie, il avait agrandi son potager et, sentant ses forces revenir, il avait aussi nettoyé la vigne familiale. S'accommodant de mieux en mieux du rythme de vie paisible de la petite île, il se levait le matin quand bon lui semblait, travaillait à la vigne jusqu'en début d'après-midi, se faisait un bon déjeuner, puis enchaînait sur une longue sieste. Le soir, il prit l'habitude de se rendre à la taverne du coin, où il jouait aux dominos jusqu'à une heure avancée. Les années passèrent. Sa santé continua à s'améliorer. Il ajouta quelques pièces à la maison de ses parents. Il développa la vigne jusqu'à produire 1500 litres de vin par an. Aujourd'hui, 35 ans plus tard, il a atteint 97 ans (selon un document officiel qu'il conteste ; car lui affirme en avoir 102) et il n'a plus le cancer. Il ne suivit jamais de chimiothérapie, ne prit aucun médicament d'aucune sorte. Tout ce qu'il fit fut de partir pour Icare. Son cas est-il représentatif ?Le cas de Stamatis Moraitis, et de l'île d'Icare, est rapporté par un scientifique de la National Geographic Society (éditrice du fameux magazine National Geographic), qui s'est spécialisé dans l'étude du mode de vie des populations bénéficiant d'une longévité exceptionnelle. Toutes sortes de belles histoires ont été racontées sur les habitants de la vallée de Vilcabamba en Equateur, les Hounzas dans le nord du Pakistan, et les montagnards du Caucase en Géorgie, supposés vivre au-delà de cent ans en moyenne. Mais on sait aujourd'hui qu'à l'origine de ces mythes, il y a le simple fait que la plupart des habitants ne connaissaient pas leur âge, et que des explorateurs un peu rêveurs se laissèrent abuser, peut-être volontairement ! En revanche, il est bien établi aujourd'hui que les femmes qui vivent le plus longtemps au monde sont sur l'île d'Okinawa, au Japon. Concernant les hommes, c'est la province de Nuoro, en Sardaigne, qui compte la plus haute concentration de centenaires. Au Costa-Rica, sur la péninsule de Nicoya, une population de 100 000 métis a été découverte, ayant un taux de mortalité plus bas que la moyenne à 50 ans. Et il existe une ville en Californie, Loma Linda, où habitent des Adventistes du Septième-Jour (une église inspirée par le christianisme), dont l'espérance de vie dépasse de 10 ans la moyenne américaine. Sur la ville d'Icare, le démographe belge Michel Poulain a déterminé que les habitants atteignent l'âge de 90 ans deux fois et demi plus souvent que les Américains, dans une étude avec l'Université d'Athènes. Les hommes, en particulier, ont même quatre fois plus de chance d'atteindre 90 ans que les hommes Américains, et en général en meilleure santé. Plus beau encore, ils vivent 8 à 10 ans de plus avant de mourir de cancer ou de maladie cardiovasculaire, ils souffrent moins de dépression, et leur taux de démence sénile n'est que d'un quart celui de la population américaine ! Les secrets d'IcareSelon le Docteur Leriadis, qui vit et soigne les habitants d'Icare, leur bonne santé tient à leur mode de vie et aux bonnes relations sociales qui existent entre les habitants, mais aussi à une sorte de tisane, « le thé des montagnes », faite d'herbes sèches qui poussent sur cette île, et qui est consommée en fin de journée : il s'agit d'un mélange de marjolaine sauvage, de sauge, de romarin, d'armoise, de feuilles de pissenlit et de menthe (fliskouni), auquel on ajoute un peu de citron. Le Dr Ionna Chinou, professeur de Pharmacie à l'Université d'Athènes, et une des meilleures expertes européennes des propriétés bioactives des plantes, confirme : la menthe sauvage combat la gingivite et les problèmes gastro-intestinaux. Le romarin est un remède contre la goutte. L'armoise améliore la circulation sanguine. Cette tisane est une source importantes de polyphénols, aux fortes vertus antioxydantes. La plupart de ces plantes sont légèrement diurétiques, ce qui est bon contre l'hypertension. Le miel, aussi, est considéré comme une panacée. « Ils ont des types de miel ici, que vous ne verrez nulle part ailleurs dans le monde », selon le Docteur Leriadis. « Ils l'utilisent pour tout, depuis le traitement des blessures à la gueule de bois, ou contre la grippe. Les personnes âgées ici commencent toujours leur journée par une cuillerée de miel, qu'elles prennent comme un médicament. » Les bases de l'alimentation à IcareAu petit-déjeuner, les habitants d'Icare boivent du lait de chèvre, du vin, de la tisane de sauge ou du café, du pain et du miel. Au déjeuner, ce sont presque toujours des lentilles ou des haricots, des pommes de terre, de la salade de pissenlit, de fenouil et d'une plante ressemblant aux épinards appelée horta, ainsi que les légumes du potager selon la saison, le tout accompagné d'huile d'olive. Le dîner se compose de pain et de lait de chèvre. A Noël et à Pâques, ils tuent le cochon familial et mangent le lard par petites quantités pendant les mois qui suivent. A noter que le lait de chèvre contient du tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine, l'hormone de la bonne humeur. Le Dr. Christina Chrysohou, cardiologue à la Faculté de Médecine de l'Université d'Athènes, a étudié le régime de 673 habitants d'Icare, et a constaté qu'ils consomment six fois plus de légumineuses (haricots, lentilles, pois) que les Américains, mangent du poisson deux fois par semaine et de la viande cinq fois par mois, et boivent deux à trois tasses de café et deux à quatre verres de vin par jour. Bien entendu, la bonne santé des habitants d'Icare tient peut-être aussi à ce qu'ils ne mangent pas. La farine blanche et le sucre sont absents de leur régime traditionnel. A votre santé ! Jean-Marc Dupuis Ninnenne
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