LES METIERSLE METIER DE COSTUMIERE
Cet aprés midi, je suis allée visiter l'atelier d'une costumière ....
C'est une personne d'à peine 40 ans qui a travaillé à l'Opéra à Paris, ainsi qu'à Lyon. Le métier de costumière n'est pas pas très compatible avec le rôle de maman aussi a t elle dû faire un chois il y a 8 ans lorsque sa fille est née car elle ne la voyait plus beaucoup.
Son parcours est assez atypique : depuis qu'elle est petite elle rêve non pas de porter des [size=16]costumes de princesse mais de les fabriquer.... Aussi suit elle des cours de couture mais elle s'aperçoit vite que ce n'est pas seulement apprendre à coudre qu'elle veut faire mais aussi créer des vétements...
[/size]
Elle prépare donc un concours pour rentrer dans une école de beaux arts sur Lyon : ce concours est très difficile car le niveau est très élevé. Il faut savoir tout ce qui concerne l'histoire de l'art, mais l'art dans toutes largeurs (peinture, sculpture, [size=16]costumes...). Elle le rate la première fois et donc décide de s'armer davantage pour se représenter une deuxième fois. Donc elle s'incrit en fac d'histoire de l'art et étudie. Elle réussit son concours et intègre une école de costumière. Pour l'épreuve finale du cusrsus scolaire, l'élève doit savoir créer un vêtement d'époque à partir d'une peinture de Maître..... Mais elle réussit. Lors de sa scolarité elle a touché à beaucoup de domaine comme la corseterie, la borderie, art du bouquet, la fabrication des bijoux, la fabrication des chapeaux (voir dans cette rubrique " le métier de formier"), la peinture sur soie.... et bien sûr tout ce qui touche aux divers tissus.
[/size]
Elle s'est donc installée dans la plaine et fabrique des vétements haut de gamme. Pour l'instant ce sont des robes de mariées, des robes de coktails ou de soirée et bientôt une ligne de prét à porter va voir le jour. Elle a réussi à embaucher une jeune personne afin de répondre aux commandes de plus en plus nombreuses...
Les principales qualités pour excercer ce métier, à part bien sûr avoir un goût sûr et une imagination débordante, sont une très bonne vue et une très bonne dextérité car tout ou presque est fait à la main et aussi une très bonne santé physique car chaque robe ou pièce demande un grand nombre d'heure de travail et les personnes qualifiées dans ce domaine ne sont pas légion....
Elle nous a parlé un peu de l'histoire des [size=16]costumes, mais aussi des tissus, d'où ils venaient, comment pouvaient ils être utilisés....
[/size]
Là aussi c'est une vraie passionnée qui nous a passionnément occupé pendant 2 H 30....
LE SABOTIER
Le métier de sabotier est un métier presque oublié!
Il n'en reste plus qu'une dizaine en France et j'ai eu le plaisir de discuter avec l'un d'entres eux même si celui-ci est largement à la retraite (il à 82 ans mais fabrique toujours!).
Il se trouve dans un petit village du Puy de Dome tout près du département de la Loire.
Savez vous que les sabotiers se répartissaient en deux catégories :
- les planeurs qui eux façonnaient l'extérieur du sabot
- les creuseurs qui eux réalisaient l'intérieur du sabot.
Leur saint patron est Saint René.
Tous les sabots ne sont pas fait avec le même bois : en effet chaque type de bois possède ses qualités et ses défauts et donc le bois est choisi en fonction de sa future utilisation.
Les sabotiers de nos jours travaillent principalement pour la décoration ou pour les groupes folkloriques qui dansent avec des sabots.
LE METIER D'AIDE SOIGNANTE
Je voudrais vous parler d'un métier que je connais bien et pour cause, je l'exerce depuis 35 ans.
C'est le métier que je rêvais d'exercer depuis mon enfance : en fait je ne savais pas si je voulais être infirmière ou aide soignante mais je savais que je voulais aider les gens dans leur vie de tous les jours.
En grandissant, j'ai pu confirmer mon choix : je travaillerais bien dans cette branche et j'ai donc commencé par le travail d'ASH (agent des services hospitaliers) pendant un an. Puis j'ai passé mon [size=16]concours pour rentrer à l'école d'aide soignante car mon choix était fait : je serais aide soignante. Le métier d'infirmière finalement ne m'interessait pas vraiment, beaucoup trop technique à mon gout. J'avais pu m'en apercevoir pendant mon année d' ASH!
[/size]
Et donc j'ai réussi mon [size=16]concours, fait mon année d'étude et j'ai travaillé.
[/size]
Et à ce jour, je n'ai aucun regret et j'aime toujours autant ce que je fais.....
J'ai travaillé de nombreuses années dans un hopital (un CHU) puis pour des raisons familliales, j'ai dû arrété un temps, le temps d'élever mes enfants en fait . Puis j'ai travaillé dans une maison de retraite et maintenant je fais du domicile.
A l'hopital, j'ai eu la chance de voir pas mal de services (les urgences, la réanimation, un peu la médecine, le bloc opératoire et aussi un service de chirurgie). J'ai beaucoup aimé justement cette diversité et surtout je pouvais tenir le rythme effréné qui existait dans certains postes comme aux urgences. J'ai beaucoup appris sur la souffrance humaine et j'ai aussi dû apprendre à me proteger pour ne pas porter toute la misère du monde sur mes épaules.....
Puis après une interruption de plusieurs années durant lesquelles j'ai fait complètement autre chose (je ferais peut être un autre article sur cet autre métier), j'ai décidé de reprendre mon travail d'aide soignante car m'occuper des autres me manquait! et ainsi j'ai été embauché dans une maison de retraite...
Là aussi ce fut une très bonne découverte car je pouvais donner beaucoup. il y a un tel désert affectif dans ces structures que toute les bonnes volonté sont les bien venues.
Comme j'encadrais souvent mes jeunes collègues et que j'aimais cela, j'ai eu l'idée de faire une formation de tutrice. Et grace à cela j'ai souvent la charge des stagiaires ou des nouveaux collègues : j'aime bien le côté pédagogique de ce travail (à condition toutefois que la personne soit motivée et croyez moi ce n'est pas le cas tout le temps!!!).
Puis au fil des années, j'ai fait le tour des soins (surtout des toilettes et des douches car malheureusement le côté relationnel est peu existant car manque de personnel et donc pas de temps pour cela) et je voulais voir autre chose plus axé sur la communication.
J'ai donc rechercher du travail dans des SSIAD (service de soins à domicile) et s'est sans aucune peine que j'ai trouvé.
Là je suis comblée : la relation soignant-soigné est très enrichissante car nous avons le temps pour cela. Du fait que nous rentrons dans l'intimité du foyer des gens, des relations particulières se nouent et même si nous nous en tenons juste à notre travail (défini par un cadre), nous pouvons apporter un peu de bonheur ou du moins un peu de bien-être à tous ces gens . J'ai aussi eu la chance de faire plusieurs formations dont une qui s'appelle "soins par le toucher" et que je peux utiliser au cours de mes interventions.
Non seulement la relation soignant-soigné me satisfait pleinement mais je continue aussi à encadrer les éléves aide soignante ou infirmière dans la fonction de mon tutorat et là je peux le faire bien plus sereinement...
En bref, il faut savoir que le métier d'aide soignante ce n'est pas que des toilettes et des lits à refaire, c'est aussi une belle leçon de vie et du bonheur à distribuer...
Finalement je suis une grande chanceuse côté professionnel et je n'ai toujours pas envie d'être en retraite.....
[size=24]LE METIER DE FORMIER
[/size]
Hier j'ai fait une découverte qui certes ne va pas changer ma [size=13]vie, c'est vrai, mais qui m'a quand même donner envie de vous en parler.......[/size]
Connaissez vous le métier de "formier"?
Il s'agit en fait d'une personne qui fait des formes pour les chapeaux.
Ces formes sont faites en bois de hêtre pour la plupart : elles ont de diamétre de 57 cm.
Donc le feutre dans lequel est fait le chapeau est moulé sur cette forme puis étiré et façonné. Puis vient le [size=13]travail de la modiste qui découpe avec des ciseaux particuliers (recourbés) le rebord du chapeau.[/size]
Enfin elle fait les coutures nécessaires et y coud ou colle les accessoires qui vont sur ce chapeau : cela peut être des fleurs, des rubans, des pierres.....
Je vous disais plus haut tous les chapeaux au départ ont une dimsension de 57 cm : en fonction de la tête qui va porter le chapeau, cette dimension est agrandi ou rapetissée.
Ce formier est installé à Roanne dans la loire est c'est un ancien ébéniste d'art.
Une belle visite à effectuer si un jour vous passez dans la région.............
Ninnenne blog de partage