DANS L'AUBE.10Polissoir de la Pierre aux dix doigts
La Pierre aux dix doigts est située sur la commune de [size=14]Villemaur-sur-Vanne, dans le département français de l'Aube. Elle repose à la lisière du bois de Villemaur, près du croisement de deux chemins, au lieu-dit Le Luteau.[/size]
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Il mesure 2m de long sur 1,80m de large dans sa partie apparente. La pierre offre dix rainures très perceptibles ainsi que plusieurs cuvettes.
Selon le légende, Saint-Flavy, alors berger, s'était endormi auprès du rocher. Pour se relever, il posa ses deux mains sur la pierre et miraculeusement, l'empreinte de ses doigts s'imprima en profondes rainures. La pierre avait la renommée de guérir les fièvres.
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Chapelle de Mesnil saint Loup
Photos de la Chapelle templière en 2016
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Aujourd’hui, vous pouvez venir admirer la Chapelle toujours aussi resplendissante après 900 ans…
Elle date de l’époque des templiers.
Tout l’extérieur est d’origine et date du 12ème Siècle.
Elle est le reste de l’ancienne église qui a été démolie en 1866.
L'église en 1864
La Chapelle jusqu'en 2008
La chapelle en 2009 après rénovation
Au total, plus de 100 bénévoles ont participé
aux travaux de réhabilitation.
Depuis, la chapelle est utilisée pour la catéchèse de l'ensemble paroissial, certains offices religieux et temps particuliers pendant l'année, ainsi que de nombreuses répétitions de chants. L'atmosphère du lieu porte facilement au repos et à la réflexion.
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Le Coeur de Troyes
La sculpture du Coeur de Troyes entre dans le projet de requalification des quais du canal de la haute Seine inaugurée il y a tout juste un an, en juillet 2012. La parenté de l'oeuvre revient aux artistes troyens Michèle et Thierry Kayo-Houël qui ont conçu les plans et fichiers 3D du Coeur : « C'est le coeur et l'histoire de la ville, la rencontre de deux quartiers, celui de l'Hôtel de ville et celui de la Cathédrale sur les quais des Comtes de Champagne, origines de la ville, souligne Michèle Kayo-Houël. Le Coeur est ajouré pour ne pas couper la perspective du canal, il devait être à la fois monumental et léger. Les entrelacs, ce sont toutes les rencontres, les relations ! » Tout en étant attentif aux travaux d'installation, Thierry Kayo-Houël, son mari, relève la disposition propice des lieux, « c'est un écrin ici ! » et d'enchaîner sur la conception de l'oeuvre, « je fais un peu de 3D, j'ai travaillé avec l'agence Okenite 3D pour peaufiner. Il fallait que mes fichiers collent à ceux de la découpe, ça a pris un mois et demi, deux mois. Nous étions présents tout au long de la création, à chaque étape de la fabrication pour les petits détails ».
Un puzzle en inox
En effet, d'autres entreprises se sont retrouvées impliquées dans le projet, notamment Soltralinox, entreprise de transformation des métaux basée à Bréviandes : « On a fabriqué la structure un peu comme un puzzle, explique Philippe Chieu, salarié de l'entreprise, en ressoudant entre eux plusieurs morceaux de tôle de 400 mm par 400 mm soudés et formés à froid, comme une coquille d'oeuf. » Un tube central a été ajouté pour maintenir la rigidité de la sculpture qui a demandé quelques 300 heures de travail sans compter les 60 heures de découpe laser et la note de calcul sur la tenue - indispensable sur un ouvrage aussi imposant pour qu'il n'y ait pas de risques de chute - ni les quatre jours de programmation sur les machines. « Toute l'entreprise a travaillé dessus, surtout Denis Deline et Jean-Bruno Via mais aussi Xavier Bos et le chef d'atelier Frédéric Dominique. » Et la difficulté du projet était bien présente, « le coeur est un volume complexe, c'est un travail d'artisans qualifiés avec des outils traditionnels et un formage fait pièce à pièce. Nous avons fabriqué une matrice qui reprenait le volume comme un moule pour évaluer les formes, comme un nid d'abeilles. » Ensuite, direction Estissac, à l'entreprise L'Outil Spécial pour le microbillage (projection de billes de verre à l'air comprimé) afin d'abraser et de polir la surface d'inox jusqu'à mardi matin puis acheminement et pose par la société Trans-Manu-Machines et les services techniques de la ville de Troyes. Il reste encore l'éclairage intérieur du Coeur dont se charge le Syndicat d'Énergie de l'Aube et la Coopérative Électrique Aixoise (CEA). « Une caméra va détecter les gens et à trois distances différentes correspond une intensité lumineuse qui va permettre de faire battre le coeur plus vite », dévoile Eddy Courtin, responsable de chantier pour la CEA.
Requalification des quais de la Seine
« À l'origine du projet, il y avait l'idée d'une sculpture monumentale, raconte Dominique Boisseau, maire adjoint de Troyes chargé de la requalification urbaine. Les quais recouverts dans les années 70 ont été découverts sauf cette partie-là afin d'assurer la jonction entre les deux rues Passerat et Hennequin qui ne sont pas en face l'une de l'autre. Ça a dégagé une place importante, un espace diffus et l'idée est venue d'occuper cet espace avec un point de repère. » Depuis trois ans, les travaux de réflexion et réfection ont conduit à des installations d'autres points de repères artistiques disséminés le long des quais : d'abord les deux blasons des Comtes de Champagne - qui se trouvaient jadis de part et d'autre du pont de la ville (sur la partie supprimée du canal) entreposés au musée Vauluisant - se sont retrouvés scellés à un bloc de pierre installé en haut du canal. A suivi la passerelle Héloïse dans l'axe de la rue du Général de Gaulle - en référence à l'Héloïse d'Abélard - et puis deux sculptures : La femme qui donne un baiser, de Sjer Jacobs, au croisement de la rue Clémenceau et celle de la Cité, devant la Maison aux ponts tournants, et Lili (la liseuse) d'Andras Lapis rue Roger Salengro. « La conception de l'aménagement des Quais de Seine revient à l'architecte-paysagiste Bruno Tanant qui a été le maître d'oeuvre du projet. Entre la notion d'anatomie de la tête et du corps du Bouchon de Champagne et le parcours de Troyes romantique proposé par l'Office de tourisme est né le thème du coeur, reprend Dominique Boisseau. L'éclairage est un travail en commun entre la ville, les artistes et le syndicat d'Énergie de l'Aube pour donner un peu de mouvement au coeur, comme s'il battait. » « Ça va rendre la sculpture encore plus vivante », termine Michèle Kayo-Houël. Pour ceux qui en doutaient, la ville de Troyes a bien un coeur et elle le montre à tous désormais !
2 tonnes, 3,5 m de haut, 4 m de large, 2 m de profondeur et 6 mm d'épaisseur de tôle inox.
La nouvelle sculpture aura nécessité un an et demi de préparation, deux mois et demi de conception et une demi-journée d'installation.
Le coeur de Troyes est une oeuvre commune du couple d'artistes Michèle et Thierry Kayo-Houël .
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Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes
Vers l'an mille, une première cathédrale, dédiée à saint Pierre et saint Paul, occupe l'emplacement de l'actuelle cathédrale. En 1188, un incendie ravage la ville, ruinant en partie l'édifice. La construction d'un bâtiment de style gothique commence vers 1200. Cette construction s'est étalée jusqu'au XVIIe siècle. Elle a connu de nombreux soubresauts (interruptions, destructions, changements de programmes), mais elle a néanmoins respecté un plan d'ensemble, peut-être établi dès le XIIIe siècle. Le chœur est d'abord achevé, puis le transept, enfin, au XVe siècle, la nef. Pour ériger la façade, le chapitre fit appel, en 1507, au célèbre architecte Martin Chambiges. Le clocher-porche (qui restait de la cathédrale de l'an mille) est détruit. La nouvelle façade aura trois porches et deux tours et adoptera un décor caractéristique du XVIe siècle. La tour nord, dite Saint-Pierre, est achevée en 1634. La tour sud, dédiée à saint Paul, ne verra jamais le jour.
À la Révolution, les statues des portails sont détruites ; les vitraux du chœur, démantelés ou bouleversés. Le trésor est pillé et fondu. Le XIXe siècle essaiera de ré-embellir la cathédrale tout en en consolidant les parties qui menacent de s'effondrer et restaurera les vitraux du XIIIe siècle dans le chœur. Les guerres mondiales toucheront très peu l'édifice.
Rouen et Troyes sont les deux villes françaises les plus importantes pour l'histoire du vitrail. La cathédrale troyenne Saint-Pierre-et-Saint-Paul y tient une place de choix. Ses magnifiques [size=16]verrières hautes arrivent presque intactes des siècles passés, ainsi que certains vitraux dans les bas-côtés, dont le célèbre pressoir mystique de Linard Gontier. En revanche, on y trouve peu de statues de l'école troyenne. Les collatéraux donnent même une impression de grand vide .[/size]
Les vitraux des chapelles rayonnantes de Saint-Pierre-et-Saint-Paul. En matière de restauration de verrière, le XIXe siècle s'est beaucoup permis. C'était dans l'air du temps. Comme en architecture avec Eugène Viollet-le-Duc et sa célèbre école. On sait que les vitraux des chapelles rayonnantes de la cathédrale ont été réalisés au XIIIe siècle. Mais les coups de griffe des restaurateurs du XIXe empêchent de les apprécier à leur juste valeur. Le XIXe siècle était tout à fait capable de créer des vitraux à la manière du XIIIe siècle. Aussi est-il difficile de séparer la part qui nous vient réellement du Moyen Âge et celle qui découle des réparations des verriers du XIXe, voire des apports ou des ajouts qu'ils se sont autorisés. Les verrières des parties hautes n'ont pas subi le même sort car il était beaucoup plus difficile de les déposer pour les «retravailler»! Elles ont souvent des parties opaques ou des taches, celles des chapelles rayonnantes sont trop belles pour les rattacher exclusivement au XIIIe siècle.
Le chœur et l'abside de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
Vue de la rose du transept nord. L'aiguille ajoutée vers 1450 pour consolider la rose qui menaçait de s'effondrer y est bien visible
Le trésor de la cathédrale
Ce trésor raconte l'histoire religieuse de la ville. Gardé secret jusqu'à 1789, à la Révolution, les œuvres en matériaux précieux ont été dilapidées et fondues, récoltant 800 kg d'or. Les aumônières en tissus et une boite ramenée de Constantinople ont été épargnées. Ce n'est qu'à partir du 19ème siècle que la collection s'est reconstituée.
[size=13]http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Troyes/Troyes-Saint-Pierre-et-Saint-Paul.htm[/size]
MUSÉE DU CIDRE
MUSEE DU CIDRE DU PAYS D'OTHE
Pourquoi un musée du cidre en Champagne ?
C'est à partir du XVIème siécle que l'on commence à commercialiser les premiers lots de cidre.
On répertorie au début du XIXème siécle environ 300 pressoirs à cidre. Cette tendance a été renforcée par l'arrivée du phylloxéra, qui détruisit tout le vignoble champenois.
Malheureusement l'exode rurale et la mécanisation agricole ont mis à mal la production par l'arrachage des vergers dans les années 60. Ainsi tout ce patrimoine cidricole disparaît, nombreux sont les pressoirs qui finissent en fumée...
Disposant de nombreux matériels anciens sur la ferme, et par souci de sauvegarde du patrimoine gastronomique nous décidons d'ouvrir un musée sur le cidre du Pays d'Othe.
Située sur les premiers contreforts du Pays d'Othe, dans l'Aube entre Bourgogne et Champagne, cette grange champenoise, spécialement aménagée, abrite une superbe collection de pressoirs, alambics, broyeurs, casses-pommes....
Dans ce musée d'un caractère exceptionnel, trois siècles d'histoire sont retracés et témoignent de l'activité très importante que représentait le cidre autrefois.
Fabrication de cidre à l'ancienne :
C'est au XVIe siècle que l'on trouve les premières traces d'une activité cidricole basée sur la transformation de la pomme à jus. Le patrimoine variétal (Avrolles, Nez de chat, Verrollot...) est composé d'une quarantaine de variétés de pomme à cidre.
Une lourde pierre en grés, tirée par un cheval de trait, vient écrasser les pommes dans une auge circulaire. Cette "purée" de pommes est récupérée pour être pressurée dans un imposant pressoir dit à "longue étreinte" typique de notre région.
Le Musée retrace trois siécles d'activité autour de la pomme et du cidre à travers une foule d' objets anciens exposés dans un superbe cadre.
Vous y trouverez :
Des PRESSOIRS à roue de perroquet, à abattage, à vis parallèles, ambulants,hydraulique, à démultiplication et bien d'autres...
Des BROYEURS à pommes montés sur ressorts, à bras, en pierre....
Des CASSES - POMMES
Des ALAMBICS à joint de cendre, mobiles, ambulants
Des SEAUX et PELLES entièrement en bois
Des CYBILES, COUPE MARC, CROCHETS A MARC, FOURCHES A MARC
Des MANNEQUINS et PANIERS en osier pour le transport des pommes
Des BOUTEILLES et des TONNEAUX de toutes sorte
Des OUTILS DE TONNELERIE
Des OUTILS DE LA VIE DANS LES FERMES et des ustensiles relatant la vie d'autrefois
CIDRE DU PAYS
Le cidre du pays d’Othe
Le cidre du pays d’Othe, mi-fruité, mi-acidulé, doit cette spécificité aux anciennes variétés de pommes, nourries par des terres ocres, riches en silex, dont il est tiré.
Une quarantaine de variétés de pommes à cidre locales sont ainsi répertoriées dans la région, dont avrolles, locard vert, verollot, glénon, nez plat, nez de chat, cul d’oison, petit bond, sauvageon barré, ognon, petit rouge, petit jaune… aux noms évocateurs venus du Moyen Âge. Ces coteaux othéens sont également plantés d’autres variétés, aux goûts moins aigres, mieux adaptés aux tendances actuelles. Les fruits, ramassés mûrs, de septembre à décembre, sont triés, lavés, concassés, pressés… Leur jus fermentera en fûts de châtaignier pendant plusieurs mois.
Dans le verre
Ce breuvage pétillant à la robe jaune paille, aux arômes fruités et au goût unique de pierre à feu s’apprécie frais au cours du repas, en dessert ou en apéritif. On l’utilise aussi en cuisine avec des viandes, des charcuteries (andouillette), et même avec la choucroute !
Un peu d’histoire
Les terroirs vallonnés et boisés du pays d’Othe sont propices à la culture des pommiers depuis le début du XVIe siècle, époque où l’on commence à commercialiser les premiers lots de cidre. La crise phylloxérique, qui anéantit les vignobles bourguignon et champenois, engendrant une multiplication du prix du cidre par trois, encouragera les agriculteurs à replanter en pommiers. Au début du XXe siècle, des volumes très importants de pommes du pays d’Othe sont exportés, en particulier vers l’Allemagne. En 1925, le record de production de cidre est atteint avec 31 millions de litres. Mais l’après-guerre sonne le déclin de la production, lié en partie aux besoins en céréales.
Au milieu des années 1980, une poignée de producteurs relancera la filière. Aujourd’hui fédérés sur les deux départements (l’Aube et l’Yonne), ils sont une trentaine et tentent de décrocher le label AOC. Certains ont élargi leur gamme, proposant ratafia de cidre, eau-de-vie de cidre et autres boissons non alcoolisées, pur jus de pomme, pétillant de pomme et jus d’assemblages avec d’autres fruits (cassis, framboise, raisin).
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[size=24]LE MOULIN DE SASSOT / NOGENT SUR SEINE[/size]
Les Grands Moulins : ils sont érigés en 1908 par Paul et Léon Sassot, à la place des installations détruites par un incendie en 1907. Ils enjambent la Seine et développent une façade de 70 m de longueur et de 28 m de hauteur. En 1908, la presse estime qu'ils constituent la plus belle usine de ce genre existant en France. Ils n'ont plus vocation industrielle depuis 1990 et ont été rachetés par le groupe céréalier Soufflet en 1993 qui y a installé les bureaux de ses divisions malterie et meunerie.
Le moulin de Nogent-sur-Seine est d'origine très ancienne (XIe siècle) et prend de l'importance vers 1840 avec 15 paires de meules. Pierre Sassot l’acquiert en 1880, y introduit des appareils à cylindres et y fait construire un silo en 1901, alors que la raison sociale de l’entreprise s’intitule Sassot frères.
PHOTO DU NET [size=16][/size]
photo perso.
La minoterie est ravagée par un incendie en décembre 1907, puis est reconstruite l'année suivante par l'architecte Clément, de Romilly, et l'entrepreneur Corcelle de Nogent.
La société exploitante prend le nom Minoteries de l'Est en 1925 puis S.A. des moulins de Nogent en 1951. Rachetée en 1989 par le Groupe Bouygues, la minoterie cesse son activité en septembre 1990 alors que la capacité journalière d'écrasement est de 2400 quintaux par jour. Elle devient la propriété du Groupe Soufflet en 1994 qui y installe des bureaux et supprime les machines qui s'y trouvaient. Deux turbines américaines et une turbine Fontaine mises en place par Teisset, Brault et Chapron, constructeurs mécaniciens installés à Chartres subsistent.
La société Sassot-Frères est née en 1892 Les Moulins de 1908 présentent la forme la plus achevée de l’industrialisation de la minoterie, à la fois sur le plan technique et architectural. Elle résulte de la mise en œuvre de connaissances techniques mais aussi de capitaux très importants réunis sur plusieurs générations au sein de la famille Sassot. Par ailleurs, au moment de la reconstruction suite à l’incendie de 1907, il n’est pas impossible qu’on ait assisté à une émulation capitaliste entre les Sassot à Nogent et les Raverdeau-Allain, meuniers à Romilly qui avaient précédemment (1886) fait construire un moulin moderne relié au chemin de fer à l’emplacement de l’ancien château.
La généalogie de la famille Sassot fait apparaître une dynastie de négociants céréaliers de la Marne. Laboureurs instruits sous Louis XV et Louis XVI, ils ont su tirer parti d’une conjoncture économique favorable liée à la croissance urbaine de Paris. A l’activité agricole vient s’ajouter, en 1805 le transport du blé de Sézanne à Paris. Une ruelle à Sézanne porte encore leur nom. Vers 1850 le négoce céréalier l’emporte sur l’agriculture. Sous le Second Empire le commerce de la farine progresse par rapport au commerce de grains parce qu’il apporte une valeur ajoutée supplémentaire. C’est l’industrialisation de la meunerie (1860) qui suit la forte croissance industrielle en France.
En 1866 Pierre-Just Sassot acquiert et modernise un premier moulin près de Nogent/Seine. Vers 1880, il rachète celui de Nogent et le modernise. Ses fils Paul et Léon constituent la société Sassot Frères en 1892 et sont à la tête d’une fortune nécessaire à de tels investissements. Le dernier palier est franchi en 1908 avec la reconstruction des moulins tels que nous les connaissons aujourd’hui. Leurs 450 CV de puissance hydraulique peuvent moudre jusqu’à 80 t de blé par jour. La qualité de l’architecture, le souci d’ornementation, la présence d’une tour horloge digne des « châteaux de l’industrie », tout concourt à la célébration d’une puissance industrielle. L’ascension sociale de la famille s’est faite sur deux générations. Christel Werny, agrégée d’histoire.
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Les chemins de l'économie n'étant pas toujours uniformes, de profonds changements modifièrent les cours et les appellations des Moulins Sassot qui devinrent "Les Minoteries de l'Est" en 1925, puis "Les Moulins de Nogent" en 1951.
Bouygues se laissa tenter, en 1989, par l'éclat étincelant de ces flots de blé qui se déversaient en torrent dans les Moulins de Nogent. Pas pour très longtemps, hélas !
Les Moulins cessèrent leurs activités en 1990.
Les chiffres laissent rêveurs, car la capacité d'écrasement des meules représentait en 1990 un total de 240 tonnes par jour. C'est dire l'extraordinaire quantité de farine qui pouvait être produite par mois.
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Les Moulins de Nogent restèrent muets durant quatre ans. Néanmoins, leur merveilleuse façade de pierres qui charmait toujours le regards de passants, ne laissa pas indifférente lesMinoteries Soufflet. Cette société en fit l'acquisition en 1994 et y installa ses bureauxadministratifs.
Une minoterie ayant son siège dans un véritable moulin, c'est un choix des plus élégants, ne trouvez-vous pas ?
Ces moulins sont visibles en plein coeur de la ville, en suivant le petit canal de dérivation de la Seine.
SATELLITES DE BERCENAY
Le centre de télécommunication par satellites (téléport) de BERCENAY en OTHE
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Bercenay-en-Othe (Aube) abrite depuis 1978 un téléport (centre de télécommunications spatiales) qui compte aujourd'hui 18 antennes dont les diamètres vont de 1,5 m à 32,5 m. Les principaux réseaux couverts sont : Intelsat, Eutelsat, Arabsat, NSS, Télécom 2. Ce type de centre assure la communication avec le réseau terrestre (ADSL ou fibre) et le réseau satellite.
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Antennes géantes. Mais elles restent mystérieuses pour beaucoup. Même la majorité des 440 habitants, ignorent la fonction exacte de ce lieu.
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