AUTOMNEPOURQUOI LES FEUILLES TOMBENT EN AUTOMNE ?
La question peut faire sourire, mais qui ne se l'ai jamais posé ? Et elle en amène une autre : pourquoi certains arbres comme les conifères ne perdent pas leurs feuilles ?
La nature est décidément bien faite, et la chute des feuilles en automne en est la parfaite illustration ! En effet, si la plupart des arbres perdent leurs feuilles en automne, ce n'est certes pas par caprice mais par nécessité. Le mécanisme de la chute des feuilles est vital pour l'arbre qui met ainsi en oeuvre une mesure de protection naturelle contre les grands froids à venir.
Pour mieux affronter les frimas, l'arbre doit se mettre au ralenti. Tout ce qui brûle de l'énergie est de fait sacrifié. Le tronc, les branches et les racines bien isolés du froid par l'écorce et la terre ne consomment pratiquement pas d'énergie pour subsister. [size=16]Les feuilles elles par contre consomment de l'énergie en pure perte puisqu'elles ne résisteront pas au froid. L'arbre par souci d'économie coupe donc les vivres à ces feuilles dépensières.[/size]
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Le signal est donné lorsque les températures se rafraichissent et que les jours s'écourtent. Les feuilles munies de capteurs envoient à l'arbre l'information en produisant un surplus d'éthylène. L'arbre sent que le froid va revenir et il sécrète une ribambelle de petits bouchons de liège qui arrivent dans les pédoncules des feuilles pour couper la sève.
Les feuilles privées d'eau et de sels minéraux ne peuvent plus produire de chlorophylle par le mécanisme de la photosynthèse. Elles changent de couleur peu à peu en perdant le vert qui masquait le rouge et le jaune d'origine. Quand elles deviennent trop faibles, elles sèchent et tombent naturellement au premier coup de vent. Les cicatrices qu'elles laissent sur les branches sont rapidement colmatées par une fine couche de liège isolante.
L'arbre ainsi calfeutré peut dès lors concentrer sa sève sur ses organes vitaux pour mieux supporter les aléas du climat. Ce mécanisme naturel se vérifie chaque automne dans toutes les régions soumises à des variations bien tranchées de température au gré des saisons.
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Certains arbres comme les conifères sont mieux armés contre le froid. Leurs feuilles ne sont pas tendres et fragiles comme chez les autres arbres puisqu'elles sont recouvertes d'une fine couche de cire isolante. A cette super-isolation s'ajoutent des substances particulières qui permettent à la feuille de mieux résister au froid. Les feuilles étant protégées naturellement, elles ne sont plus considérées comme des dévoreuses d'énergie. L'arbre les conserve donc puisqu'elles ne l'empêchent pas de se mettre en régime ralenti d'hiver.
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LES COULEURS D'AUTOMNE
Couleurs d'automne
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L'automne est injustement perçue comme une saison triste. On pense encore avec nostalgie au bonheur éphémère des vacances d'été et on appréhende déjà l'inévitable hiver : luminosité réduite, froid, vent, humidité, … C'est la promesse d'une longue période désagréable qui se dessine et qui nous empêche de profiter d'une saison pourtant pleine de vie, de lumières et de couleurs. Car si les autres saisons sont relativement monochromes en réalité, l'automne, elle, est multicolore et flamboyante. La preuve en images !
Les rois de l'automne
Les érables sont les rois de l'automne. Partout dans le monde on les admire en cette saison pour leur feuillage aux couleurs intenses et lumineuses. Plus que les autres encore, les érables du japon (et notamment les Acer palmatum) sont vénérés lorsqu'ils semblent littéralement s'embraser et qu'ils illuminent forêts et jardins le temps d'une saison.
De l'or plein les branches
C'est le plus doré des arbres qui soient en automne, et c'est sans aucun doute la raison pour laquelle on l'appelle souvent « l'arbre aux mille écus ». Le Gingko biloba semble se couvrir de petites pièces dorées et étincelantes. Lorsqu'elle tombent aux sols, elles forment un tapis d'or aussi beau qu'irréel, digne des plus beaux trésors de nos contes d'enfants.
Du rose dans les haies
[size=16]Peu répandu dans nos jardins, le fusain ailé est un petit arbuste asiatique très facile à cultiver, à installer dans une haie champêtre par exemple. S'il est plutôt discret le reste de l'année, il prend des couleurs vives très surprenantes en automne, parfois rouge écarlate, orange ou rose vif comme c'est le cas ici. Les fruits sont des baies, très décoratives également et fort appréciées des oiseaux. [/size]
La magie de l'hortensia à feuilles de chêne
La grande famille des hydrangeas n'a pas fini de nous surprendre. On connaît surtout les hortensias pour leur floraison longue et généreuse en été, mais connaissez-vous l'hortensia à feuilles de chêne (Hydrangea quercifolia) ? Après sa belle floraison estivale en panicules blanches, son feuillage vert franc prend progressivement des couleurs complètement improbables : roses, bronze, pourpre, lie de vin, … Un spectacle qui dure des semaines et des semaines puisque le feuillage reste sur l'arbuste jusqu'au printemps suivant !
LES CHAMPIGNONS
l existe de nombreux champignons comestibles différents (autres que le « champignon de paris ») méritant d’être plus connus. Voici les principales familles de champignons que nous pouvons ramasser dans nos forêts françaises:
[size=16]Les truffes, les pleurotes, les morilles, les cèpes, les bolets, les girolles ou chanterelles[/size]
Pour découvrir quand peut-on aller à la cueillette et apprendre quand ramasser chaque espèce je vous invite à consulter [size=16]le calendrier de la cueillette .[/size]
Calendrier de la cueillette des champignons
S’il n’est pas possible de fixer des dates d’apparition immuables et générales pour les diverses espèces de champignons, on peut toutefois donner des indications générales qui servent de directives aux recherches des amateurs. Voici une sorte de calendrier de la cueillette des champignons.
Pour les mycophages, la saison mycologique commence en avril pour se terminer aux gelées, c’est-à-dire généralement en novembre, et les espèces s’y succèdent dans l’ordre suivant :
AVRIL : Vers la mi-avril, parfois avant, apparition des [size=16]morilles ; vers le 25, des Mousserons de la Saint-Georges.[/size]
MAI : On trouve encore quelques [size=16]morilles jusque vers le 15 et le Tricholome de la Saint-Georges presque tout le mois. Le Marasmius Oreades (Faux Mousseron) commence à se montrer en abondance et même dès la fin du mois précédent ; il poussera jusqu’à la fin de l’été.[/size]
Juin : Vers le 15, sortie des premières [size=16]chanterelles, qu’il faut alors chercher au bord des chemins des bois ; un peu plus tard on trouvera dans la même station, les premiers cèpes, parfois en grand nombre. On peut aussi commencer à trouver des golmottes.[/size]
JUILLET : La poussée des [size=16]chanterelles s’accentue, celles des cèpes subit, en général, un ralentissement sensible, parfois un arrêt complet. Par contre, les Golmottes se montrent plus nombreuses, les Lépiotes et les Russules apparaissent.[/size]
AOÛT : Les mêmes espèces se montrent en plus grand nombre, les[size=16] cèpesréapparaissent, et, dans les bois humides, les clitocybes et les trompettes de la mort commencent à se montrer. C’est aussi l’époque où l’on peut rencontrer l’excellent polypore en ombelle — de fin juillet au 15 août — et les premiers agarics au bord des chemins et dans les pâturages.[/size]
SEPTEMBRE-OCTOBRE : C’est la pleine saison mycologique. Tous les champignons d’automne font leur apparition ou poursuivent leur poussée. Les amanites et les lépiotes, les [size=16]cèpes, les russules, les cortinaires, les clitocybes, etc., parsèment les bois, les agarics et les marasmes font l’ornement des pâturages et des friches. Vers la fin d’octobre s’ajoutent à cette liste les tricholomes d’automne (nudum, saevum, panaeolum, etc.) et la fistuline hépatique, la lLangue de bœuf, hôte des vieux chênes et des châtaigniers.[/size]
NOVEMBRE : Les champignons sont beaucoup plus rares et moins savoureux parce que gorgés d’eau. Cependant on peut encore récolter des hydnes et des[size=16]trompettes de la mort assez savoureux. Et il faut faire une exception pour un excellent champignon qui ne pousse que dans les bois résineux, l’hygrophore olivacé blanc, le « gluant » de Champagne. C’est aussi le mois des helvelles.[/size]
Il est bien entendu que ces indications ne sont qu’approximatives. Les dates d’apparition peuvent varier, dans des proportions parfois considérables, suivant la région, le temps plus ou moins pluvieux et la température. C’est ainsi que, dans certaines parties de la Bretagne, on récolte parfois des [size=16]cèpes et deschanterelles en abondance, d’avril à décembre, et que dans les climats froids du plateau central, les morilles sont en retard d’un bon mois sur celles de la région parisienne.[/size]
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Méfiez-vous tout de même des champignons toxiques! Je recommande d’emmener chaque cueillette chez un pharmacien et pour les identifier plus facilement
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PARCS EN AUTOMNE
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