Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: Les loups (un peu de tout)+ autres Lun 13 Mar - 12:34
loup
Une découverte fascinante : les loups communiquent avec plus de 20 dialectes différents
Figurant parmi les espèces les plus socialisées du règne animal, le loup est doté d’un langage très développé. Des scientifiques britanniques ont donc décidé d’étudier cette communication en analysant les hurlements des redoutables canidés. SooCurious vous présente ces travaux.
L’étude a été menée par des chercheurs de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni. Pour ce faire, les scientifiques ont recueilli 2000 hurlements provenant de 13 espèces de canidés, captifs ou en liberté, et parmi lesquels figuraient des loups, des chiens sauvages ou encore des chacals, d’origines différentes : d’Inde, d’Australie, d’Europe et des Etats-Unis.
Pour leurs travaux, et plutôt que réaliser une analyse subjective en se basant sur les ondes sonores des cris obtenus, les chercheurs ont mis au point un algorithme qui quantifie certaines composantes des enregistrements, comme le ton ou les modulations des hurlements, comme l’explique le directeur de l’étude, le docteur Arik Kershenbaum :
« Nous voulions nous débarrasser de toute analyse subjective. Nous avons donc utilisé des techniques mathématiques […] pour en tirer une représentation précise et objective. »
Grâce à leurs algorithmes, les scientifiques ont distingué 21 types de hurlements différents chez le loup, s’apparentant à des dialectes et disposant de caractéristiques propres. Par exemple, ils ont constaté que le loup rouge avait une « voix » plus aigüe quand son équivalent gris disposait d’un cri plus grave.
Les résultats pourraient avoir une double portée. D’une part, en permettant de mieux comprendre le langage des prédateurs, qui sont souvent en conflit avec les éleveurs de troupeaux, ils pourraient faciliter la cohabitation de l’Homme et du loup. C’est d’ailleurs à cette étape suivante que devraient conduire les travaux menés à Cambridge.
D’autre part, l’étude des hurlements de loup pourrait aboutir sur une étude du langage humain, comme l’explique le docteur Arik Kershenbaum, qui explique que ces canidés présentent « une structure sociale extrêmement proche de la nôtre ».
Ainsi, selon lui, « comprendre la communication des espèces sociales existantes est essentiel pour découvrir les trajectoires évolutives qui ont conduit à une communication plus complexe dans le passé, pour finalement aboutir à notre capacité linguistique ». Ce type d’étude nous en apprend davantage sur un animal incroyable mais surtout, proche de nous sociologiquement parlant, ce qui devrait participer à la compréhension de notre propre espèce, mais aussi de celles qui nous entourent.
Si les travaux réalisés sur la faune vous intéressent, découvrez également ces études qui prouvent que les cafards sont dotés d’une personnalité.
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Le ministère de l'environnement confirme qu'un arrêté va être pris pour abattre 2 loups supplémentaires.
2 autres arrêtés pourront être pris ensuite, chacun pour abattre 2 loups (selon C. Castaner, président du Groupe national loup).
Soit un total de 6 loups. Au moins 42 loups ont déjà été tués depuis juillet 2015 (bilan détaillé ici : http://www.cap-loup.fr/…/un-44eme-loup-mort-sur-un-plafond…/).
Mais l'État comptabilise "seulement" 35 loups tués, sur maximum autorisé de 36.
Le nouvel arrêté d'abattage de 2 #loups pourra entrer en vigueur dès que le "36ème" loup aura été abattu par les agents de l'ONCFS. Voilà pour le funeste décompte, en complément de notre communiqué CAP Loup d'hier : http://www.cap-loup.fr/…/s-royal-continue-deliminer-nos-lo…/ #loup
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La France en guerre contre sa biodiversité
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L’autorisation par le gouvernement de nouveaux abattages de loups n’est qu’un paravent de l’impuissance française à protéger la nature des destructions et des pollutions, selon les auteurs.
Farid Benhammou est géographe, membre du Laboratoire ruralités de l’université de Poitiers ; Estienne Rodary est chercheur à l’IRD et spécialiste des politiques de conservation. Les loups subissent régulièrement des attaques depuis leur réinstallation naturelle en France en 1992.
Ainsi, ces dernières semaines, le gouvernement a décidé d’accroître les autorisations d’abattage. Mais les campagnes contre ces prédateurs se mènent aussi dans le champ médiatique, avec un cercle des belligérants qui s’est agrandi considérablement. L’exemple typique en est la tribune publiée dans Libération du 12 octobre 2014, signée par 34 scientifiques (des sociologues, des anthropologues, des juristes et des géographes, aux côtés de zootechniciens et d’agronomes). Elle était l’extension nationale d’une tribune lozérienne relayée par un blog de Médiapart qui ne demandait rien de moins que l’élimination du loup par des tirs, y compris en zone cœur de parc national.
Déjà, il y a trois ans, quand la population de loup s’est renforcée dans le Massif central, le Parc national des Cévennes s’était déclaré contre la présence du prédateur sur son territoire et avait demandé ces tirs. Des sociologues de l’environnement prenant publiquement position contre les loups, un parc national s’opposant à une espèce protégée ? Situation paradoxale.
Si on les en croit, ces positionnements s’expliquent par un souci légitime de défense d’autre chose. Il s’agirait de défendre les bergers français, derniers remparts contre la disparition des « paysages remarquables », de la « géographie et l’histoire » et de l’« avenir [des] campagnes » françaises. La France n’est plus l’Éden champêtre loué par nos élites Il y a 13 ans, nous avions publié un article de réflexion répondant terme à terme aux arguments de ce « groupe de scientifiques », dont la plupart ne travaillent pas sur la coexistence loup – sociétés.
Bien sûr, ces scientifiques savent comme nous que la présence du loup en France n’est pas le facteur de la disparition de ces campagnes ; elle en est la conséquence. Les loups reviennent en France parce que la pratique pastorale – comme beaucoup d’autre pratiques qui façonnaient historiquement les paysages français – est déjà marginalisée.
Mais pourquoi s’en prendre aux loups plutôt qu’aux facteurs qui transforment ces paysages ?
La réponse est simple : la protection de la nature n’a jamais été un objet de politique en France. Et cette absence de politique est systématiquement justifiée par une « exception » paysagère française, pays rural et agricole, éloigné de ces contrées « sauvages » où vivent les loups, les Américains et les Maasaï.
Mais si l’argument a pu avoir une valeur historique, il prend aujourd’hui une consonance dont on pourrait rire si ce n’était pas tragique. Car la France n’est plus (si jamais elle a été) cet Éden champêtre loué par nos élites scientifiques, industrielles et politiques.
C’est un espace qui subit de plein fouet les conséquences dévastatrices d’un trinôme concentration/uniformisation/pollution : une politique européenne qui favorise les grands exploitants, une concentration de l’industrie agroalimentaire qui contrôle les semences et incite à la création de « fermes aux mille vaches », une utilisation de pesticides et d’engrais qui continue à polluer lourdement les paysages et les cours d’eau et dont des études confirment l’impact sur les oiseaux, les insectes et les agriculteurs.
Face à cela, les mesures de protection de la nature sont, à proprement parler, ridicules. Il suffit pour s’en convaincre de regarder l’actualité récente des parcs français. La nouvelle loi sur les parcs nationaux, votée en 2006, avait comme objectif de redonner une place à la concertation locale pour des parcs que la loi précédente de 1960 avait eu tendance à ériger comme « forteresses » de conservation directement contrôlées par l’État central.
Mais le rôle renforcé des collectivités locales dans les conseils d’administration a ajouté de nouvelles pressions sur les parcs : en Vanoise, aucune commune n’a accepté d’intégrer les « zones d’adhésion » censées compléter la « zone cœur » du parc. Dans le parc des Calanques, le conseil d’administration a autorisé les rejets chimiques en mer.
Et dans le parc des Écrins, le préfet a autorisé un tir de loup en zone cœur, c’est-à-dire autorisé l’élimination d’un animal protégé dans un espace protégé. La loi de 2006 n’explique pourtant pas tout de cette crise.
Déjà en 1991, le parc national des Pyrénées s’était vu retiré son label européen pour n’avoir pas réussi, entre autre, à mettre en place des instruments de gestion pérenne de la population d’ours. Et la France a l’insigne honneur d’avoir été le dernier territoire d’Amérique du Sud à avoir créé un parc national, en 2006 en Guyane.
La conservation de la biodiversité est perçue comme une anomalie étrangère On aurait pu espérer que les milieux marins soient la bouée de sauvetage de la conservation à la française, notamment parce qu’avec onze millions de kilomètres carrés, la France est le deuxième pays au monde par sa superficie marine. Malgré cela, elle n’a, jusque récemment, jamais créé d’aire marine protégée importante. Ceci a changé avec deux parcs marins dans l’océan Indien et un parc naturel en Nouvelle-Calédonie.
Malheureusement, la loi de 2006 sur les parcs marins est une coquille vide. Elle ne prévoit aucune mesure contraignante de protection dans ces parcs et stipule que l’organe de gestion rassemble l’intégralité des acteurs du territoire, une mesure louable dans un souci de concertation mais dont on voit mal comment elle pourrait modifier les logiques contre lesquelles les parcs sont créés.
Dans les faits donc, l’exceptionnel accroissement des aires marines protégées françaises ne concerne que des « parcs de papier », une expression qui désigne des parcs existants légalement mais dans lesquels rien n’est protégé – un phénomène bien connu dans les pays du Sud mais qu’on doit aujourd’hui appliquer à la France.
Nos sauveurs de bergers ont raison de crier au loup : ils confirment par l’absurde que les Français sont majoritairement occupés à détruire et polluer l’espace dans lequel ils vivent et que la conservation de la biodiversité est fondamentalement vue comme une anomalie étrangère.
Dans ce contexte, si l’intelligentsia environnementale de gauche s’allie avec l’agroalimentaire pour nous faire croire que les problèmes des campagnes française viennent des loups, alors la biodiversité – et nous avec – avons du souci à nous faire.
Les loups ont influencé le langage humain depuis des milliers d'années. Dans la Grèce antique, " λύκον ἰδεῖν " signifiait "pour voir un loup» , ou d'être frappé de mutisme, apparemment le résultat d'être repéré par un loup.
Le mot « wulf » était l' un des composés les plus communs dans les noms anglo-saxons au début, et aujourd'hui nous nous lamentons (ou parfois célébrer) à quelle vitesse nous «loup vers le bas" un repas ou se plaindre de quelqu'un qui a «crié au loup" à nouveau.
Les loups utilisent leur propre langue, et , récemment , les scientifiques ont appris que le hurlement de ces animaux passionnants change au cours des saisons. Les loups ont une vie sociale sophistiqués , ce qui conduit à un ensemble complexe de hurlements qui signalent des choses différentes.
Le loup va-t-il disparaître de France ? Son statut d'espèce protégée est menacé
LE PLUS. Le récent "Plan Loup 2013-2017" du gouvernement est loin de faire l'unanimité dans le camp des protecteurs des canidés. Ils se battent pour une meilleure cohabitation entre les loups et les hommes.
C'est aussi ce que souhaite Muriel Fusi, juriste. Elle s'explique. Le loup, qui occupait 90% du territoire au XVIIIème siècle, a totalement disparu de France en tant qu’espèce reproductrice entre 1930 et 1936.
Après plus d’un demi-siècle d’absence, un couple de loups venu d’Italie est aperçu en France en 1992 dans la zone centrale du parc du Mercantour (Alpes-Maritimes).
La lente recolonisation par le canidé de l’est du territoire français, puis du massif central et des Pyrénées, était amorcée. Aujourd’hui la population de loups, venus spontanément d’Espagne et d’Italie, est évaluée à 250 individus.
Ce qui n’est pas sans susciter des heurts avec les éleveurs, mais la protection de l’espèce reste en tout état de cause une obligation juridique et politique pour la France.
Le pays est en effet signataire de la convention de Berne ratifiée par la France le 31 décembre 1989, et lié par la "Directive Habitats" qui donna au loup le statut "d’espèce d’intérêt communautaire prioritaire" devant être protégée (transposée aux articles L.411-1 ; L.411-2 ; R.411-1 à 14 du code de l’environnement).
Stop à l'abattage des loups
Ces instruments communautaires et internationaux, s’ils établissent la protection de l’espèce "canis lupus", admettent des possibilités d’intervention que l’État français utilise plus que largement pour autoriser des tirs dans le cadre du Plan loup.
Ainsi le récent Plan Loup 2013-2017(dénoncé par les défenseurs de la nature) a doublé le maximum de loups abattables par rapport au précédent en le portant à 24 loups, chiffre qui représente tout de même 10% de la population de loups estimée en France.
Protéger l’espèce ne signifie donc pas sauvegarder tous les individus de cette espèce, c’est le moins que l’on puisse dire. Or plus le loup progresse en France et plus les autorités préfectorales tendent à abuser de la latitude que leur offrent les textes. Ainsi au 9 décembre 2013, presque 400 tirs de loups avaient été ordo
nnés en France dont une quarantaine de tirs de prélèvement, et plus de 350 tirs de défense, sur une population estimée à 250 individus seulement. Les associations de protection de la nature (ASPAS, LPO, FERUS, FNE etc), ont donc pris l’habitude d’attaquer ces arrêtés autorisant l’abattage des loups pour faire respecter le droit (le même phénomène existe avec les chasses illégales aux requins).
Mais entre l’entrée en vigueur de ces arrêtés illégaux et leur suspension, des loups sont bien souvent abattus. On déplore particulièrement la mort de femelles allaitantes dont les petits meurent de faim.
Une crise de tirs qui atteint les politiques Les tirs de prélèvement sont accusés d’être inefficaces si les troupeaux restent sans protection, voire même contre-productifs, puisque ne visant pas à défendre les troupeaux mais à réduire les effectifs. Ces tirs sont en fait non sélectifs, et lorsqu’ils touchent un loup alpha, sa mort déstructure la meute, engendre la dispersion des loups et finalement l’augmentation des attaques.
Mais ces centaines d’autorisations de tirs n’ont pas suffi à calmer la grogne des anti-loups. Alors fin septembre 2013, une circulaire du ministère de l’Ecologie est venue autoriser les battues promises par le ministère de l’agriculture aux éleveurs.
Puis en décembre 2013, lors de l’examen du projet de loi intitulé "Agriculture : avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt", un amendement a été déposé pour contourner les décisions récentes des tribunaux administratifs qui invalident certaines décisions préfectorales de destruction de loups qui "ouvraient" aux chasseurs la possibilité de tirer le loup en battue.
Le retour des battues est vécu comme une véritable régression par les défenseurs de la nature, en plus d’être en contradiction avec les engagements internationaux de la France et avec les règles qu’elle s’est elle-même fixées dans le "Plan Loup" et les arrêtés interministériels des 15 et 16 mai 2013. Une plainte a d’ailleurs été déposée pour "destruction d’espèce protégée en bande organisée".
Les loups : première victime Face à ces menaces qui se multiplient, les associations soulignent que la sauvegarde du loup n’est pas encore assurée en France (l’espèce est classée "vulnérable" sur la liste rouge de l’UICN) et qu’avant d’envisager toute mesure de tir d’un loup, il faut revoir le mode de pastoralisme : la moitié des attaques a lieu dans les Alpes-Maritimes, qui ne compte qu’une petite minorité des ovins présents dans l’aire de répartition du loup en France.
Mais où des troupeaux, immenses et mal gardés, pâturent dans de vastes terrains escarpés et broussailleux. Ce qui constitue des conditions très favorables aux attaques. Et surtout, il faut protéger les troupeaux : d’après une étude DDAF 2004 citée par la FNE, en Savoie 72% des brebis, dont la mort est attribuée aux loups, sont issues de troupeaux non protégés.
4% seulement sont issues de troupeaux bien protégés. Un avis que ne partagent pas les éleveurs, qui ne savent plus faire face à la prédation du loup. Car après 60 ans d’absence, les troupeaux ne sont plus gardés.
Mais ce qui a été oublié peut être réappris. L’ASPAS et FERUS rappellent d’ailleurs qu’en Italie (1.000 loups) et en Espagne (3.000 loups), les troupeaux sont protégés efficacement.
Ce qui fonctionne pour des milliers de loups doit donc pouvoir fonctionner pour les 250 loups français. Des mesures pour protéger les troupeaux ... et les loups On sait par exemple que les causes principales des attaques sont l’absence de parcage nocturne des troupeaux (90% des attaques), l’absence de gardiennage, l’absence de chiens de protection et l’effectif des troupeaux (les gros troupeaux sont les plus d’attaqués).
Sachant cela, dès le retour des loups en France, des mesures de protection du cheptel domestique, ovin et caprin, ont été proposées aux éleveurs par des programmes européens et nationaux. Ces mesures sont prises en charge au moins à 80% au travers d’aides au gardiennage (embauche d’un aide-berger), au regroupement nocturne du troupeau dans des parcs électrifiés, à l’achat et à l’entretien de chiens de protection.
De plus, l’Etat ne fait pas que financer l’achat et l’installation de clôtures électriques, il indemnise également toutes les victimes de prédation pour lesquelles la responsabilité du loup n’est pas exclue. Néanmoins, l’impact du loup sur le cheptel domestique ne doit pas être surestimé.
Le loup ne représente qu’une infime proportion de la mortalité des troupeaux (4.913 bêtes tuées en 2011, d’après le "Plan Loup" 2013-2017 p.8) et les pertes liées aux loups restent faibles en comparaison des 400.000 à 500.000 brebis de réforme que les éleveurs envoient à l’équarrissage pour diverses raisons, dont la maladie, et des 100.000 moutons et chèvres victimes de chiens divagants.
Les Français sont attachés aux loups En dépit des alternatives et des aides de l’Etat, certains éleveurs et chasseurs seront toujours convaincus que la cohabitation est impossible et qu’il faut tuer les loups jusqu’au dernier. Ils sont encouragés dans cette idée par des élus démagogues et des syndicats pour lesquels le loup a bon dos.
Le loup "bouc-émissaire" fait oublier que les pouvoirs publics paraissent impuissants face aux problèmes que rencontre la filière. Les éleveurs souffrent de la concurrence internationale et de la baisse du cours de la viande depuis des années.
Des problèmes qui existeraient de toute façon sans le retour du loup en France . A l’heure où les élevages de montagne ne survivent que grâce aux subventions publiques, les souhaits des contribuables, qui participent ainsi à l’essentiel de leurs revenus, doivent être pris en compte.
Justement, un sondage Ifop publié en septembre dernier a révélé que 80% des Français sont attachés aux loups et ne veulent pas qu’ils disparaissent. Ils estiment que le loup fait partie du patrimoine naturel de notre pays et qu’il doit pouvoir y vivre libre.
Cette majorité silencieuse doit sortir de son mutisme avant qu’il ne soit trop tard, ce qu’elle fait encore trop timidement. Aujourd’hui, alors que le statut d’espèce protégée du loup est menacé, il faut espérer que François Hollande qui vient d’engager la France dans la lutte contre le braconnage en Afrique, entendra les attentes des Français en matière de biodiversité et sera capable de faire preuve d’autant de courage en interne qu’à l’international. Sinon la France pourrait bien connaître une nouvelle extinction du loup.
Loups, cougars… la peur qu’ils inspirent est essentielle à la biodiversité
Les grands carnivores qui inspirent un sentiment de peur chez les autres animaux permettent de réguler la chaîne alimentaire et d'équilibrer les écosystèmes, selon l'étude d'une équipe de chercheurs britanno-colombiens publiée dans la revue Nature Communications.
Un texte d'Anne-Diandra LouarnTwitterCourriel Comme dans un retour aux valeurs fondamentales du règne animal, les scientifiques sont parvenus à démontrer que la crainte du prédateur est un outil de régulation à lui tout seul.
Pour ce faire, ils ont étudié les comportements de plusieurs espèces, dont des ratons laveurs, dans les îles du Golfe, en Colombie-Britannique. Leur importante population a des effets « dévastateurs » sur les crabes et poissons dont ils se nourrissent le long du littoral. Des crabes rouges sur les côtes britanno-colombiennesDes crabes rouges sur les côtes britanno-colombiennes
Dans cette région, « les ratons laveurs ne sont pas peureux, car les gros prédateurs qui les chassent (cougars et loups) ont été éliminés il y a un siècle », peut-on lire dans un communiqué de l'organisme environnemental Raincoast qui a participé à l'étude. Pendant des mois, les chercheurs ont diffusé à l'aide de larges enceintes disséminées sur les côtes des bruits menaçants comme des cris de cougars et de loups.
« Le simple son des prédateurs a généré de la crainte chez les ratons laveurs qui ont donc drastiquement réduit le temps qu'ils passaient sur les côtes à se nourrir. » Les chercheurs ont utilisé des enceintes installées sur la plage pour diffuser le bruit des prédateurs qui ont disparu de la région.Les chercheurs ont utilisé des enceintes installées sur la plage pour diffuser le bruit des prédateurs qui ont disparu de la région.
Cette expérience a permis de renverser l'impact des ratons laveurs sur les populations de crabes, de poissons et d'oiseaux chanteurs et donc sur l'écosystème local, selon l'étude. « Maintenir un climat de peur est nécessaire pour éviter que les ratons laveurs, les chevreuils ou les coyotes ne dévorent tout ce qui est à leur portée et qu'ils déséquilibrent la biodiversité. »
Abattre des phoques n'est pas la solution au déclin des saumons Vers une chasse aux loups illimitée dans le nord-est de la C.-B.?
Par extension, les chercheurs croient que cette étude aura un impact sur l'abattage controversé de certains prédateurs ou sur les programmes de réintroduction de plusieurs espèces qui peinent à faire l'unanimité.
« Les humains ont peur des gros prédateurs, car ils constituent et sont perçus comme une menace sur nos vies. Cela explique, par exemple, que le programme de réintroduction des loups dans le parc américain de Yellowstone soit si controversé. Cette nouvelle étude répond à ce débat », écrit Raincoast.
« Nos conclusions ont des implications cruciales sur la gestion et les politiques de conservation de la vie sauvage », souligne l'un des auteurs de l'étude, Justin Suraci, écologiste chez Raincoast et doctorant à l'Université de Victoria.
Depuis plusieurs mois, Raincoast et plusieurs autres organismes de défense de l'environnement mènent une campagne contre l'abattage de loups et la chasse aux ours en Colombie-Britannique. Pacific Wild et Valhalla Wilderness Society ont même récemment rempli une demande officielle d'examen judiciaire afin de porter leur combat devant la justice.
Du côté de Victoria, on indique qu'il s'agit de répondre à la menace que ces prédateurs constituent pour les élevages. Le ministère britanno-colombien de l'Environnement croit aussi que cette méthode permettra de sauver les populations de caribou en déclin dans certaines régions où ils sont menacés d'extinction.
La France devrait tuer 42 loups, contre l'avis des Français et en infraction avec la loi (vidéo)
Loup sauvage dans les Alpes-de-haute-Provence (France), février 2015 La chasse aux loups continue en France , au mépris de la loi et de l'avis des Français.
Ainsi, la Ministre de l'écologie vient de publier deux arrêtés fixant les conditions de tirs et le nombre de loups pouvant être tués pour la période 2015-2016. Ces mesures entérinent une politique de destruction dictée par les lobbies agricoles et de la chasse. Plusieurs associations de défense des animaux et de la biodiversité demandent le retrait de ces arrêtés et portent plainte contre la France.
En France, depuis le début des années 1990, le loup[1] recolonise naturellement des territoires d'où il avait été chassé il y a un siècle. Cette reconquête suscite de vives polémiques qui opposent les éleveurs et chasseurs aux protecteurs des animaux. Rappelons qu'en France, le loup (canis lupus) est officiellement une espèce strictement protégée.
Malgré cela, des loups sont toujours régulièrement abattus sur dérogation préfectorale alors qu'ils sont déjà victimes du braconnage et des empoisonnements.
De nouveau, Ségolène Royal, la Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, a pris deux arrêtés datés du 30 juin 2015 : l'un fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) ; l'autre fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016.
Ces arrêtés dépassent largement le cadre de la "défense" à l'égard d'éventuels loups qui rôderaient autour des troupeaux puisqu'ils peuvent désormais être abattus : même si le bétail n'a pas été attaqué et n'est pas menacé ; même si le bétail n'est pas protégé, jusqu'à six mois après le constat de "dommages importants et récurrents d'une année à l'autre dans les élevages ayant mis en œuvre les tirs de défense" et dans la mesure où les troupeaux demeurent dans les conditions où ils sont exposés à la prédation du loup".
Pour certains éleveurs, le loup doit être éradiquer, comme au Moyen-âge. Pire, les tirs sont possibles jusque dans le cœur des parcs nationaux, alors que la chasse y est normalement non autorisée (sauf celui des Cévennes). D'un autre côté, les éleveurs continuent d'être subventionnés et indemnisés sans contrepartie ni incitation à protéger leur troupeau.
Le nombre de loups pouvant être tués en 2015-2016 augmente de 24 à 36, alors que la population de loups est en baisse d'après le suivi officiel (ONCFS : 301 loups estimés en 2014, 282 loups en 2015). "Les abattages (19 légaux en 2014-2015) ont pourtant montré leur inefficacité depuis des années puisqu'ils n'empêchent par les attaques de continuer sur les troupeaux insuffisamment protégés qui concentrent l'essentiel de la prédation", souligne le collectif.
En outre, ces arrêtés ont été pris alors qu'ils avaient été massivement rejetés par les citoyens lors de la consultation publique de juin 2015. En fait, près de 80 % des Français rejettent la chasse au loup : un sondage IFOP réalisé fin 2013 pour les associations ASPAS et One Voice, montre que 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France , et que 80 % sont farouchement opposés à son éradication.
De même, plus de 77 % des internautes du site notre-planete.info sont défavorables à la chasse aux loups selon un sondage de juin 2014. Pour les 32 associations membres de CAP Loup, "l'État obéit aux syndicats agricoles et au monde de la chasse, par des mesures contraires à toute idée de coexistence entre le loup et l'élevage." C'est pourquoi, ces associations ont demandé, depuis un an à rencontrer Ségolène Royal pour lui faire part de leurs propositions en faveur d'une meilleure cohabitation entre le loup et le pastoralisme.
Malheureusement, la Ministre de l'écologie refuse de recevoir les associations écologistes, tandis qu'elle reçoit les syndicats anti-loups et applique leurs doléances.
"En organisant une chasse aux loups qui met en péril le retour de l'espèce au niveau national et sans chercher à favoriser la coexistence avec les activités agricoles, l'État met la France en infraction par rapport à la convention de Berne et à la Directive Habitats-Faune-Flore. Nos associations portent donc plainte contre la France auprès de la Commission européenne", concluent les associations de CAP Loup qui ont également lancé une pétition.
Les loups sont abattus Quatre loups ont été abattus dans les Alpes le week-end du 17 octobre 2015, alors qu'il n'y a plus de troupeaux en alpage à partir du 15 octobre et donc plus de risque... Depuis le 1er juillet 2015, 34 loups ont déjà été tués par des chasseurs. Et le ministère de l'écologie prévoit finalement d'en abattre 6 supplémentaires jusqu'en juin 2016, pour un total de 42 ! Ce projet d'arrêté est en consultation publique sur le site du ministère où chacun peut donner son avis...
Les associations de défense du loup rappellent que "Le loup est une espèce protégée. La France ne peut déroger à cette protection qu'à la triple condition de l'existence de dommages importants à l'élevage, de l'absence d'autre solution satisfaisante, du maintien, dans un état de conservation favorable, des populations de l'espèce dans son aire de répartition naturelle." Vu que ces conditions ne sont pas réunies, elles "ne baissent pas les bras et vont se pourvoir en cassation devant le Conseil d'Etat."
"Ces images exceptionnelles montrent cinq louveteaux, filmés par un appareil automatique, quelque part dans une forêt des Alpes. Ils sont âgés d'à peine 2,5 mois et jouent paisiblement. Ils sont extrêmement vulnérables : si ils sont découverts ou si leurs parents sont tués, ils ne survivront pas seuls. Parmi toutes les crottes de loups examinées sur place, aucune ne contenait un reste de mouton, malgré la présence aux alentours de troupeaux de brebis non protégés. Ces louveteaux sont nourris par leurs parents avec leurs proies naturelles, des ongulés sauvages.
La politique des « tirs de prélèvement » est décidément absurde et révoltante", s'indigne CAP Loup. Comment la France peut-elle donner des leçons au monde sur la biodiversité et la préservation des espèces sauvages alors que notre gouvernement s'emploie à détruire la présence, très limitée, du loup sur son territoire ? La France n'a décidément rien appris de son histoire et rien compris des grands enjeux environnementaux de ce siècle.
Notes Le loup (Canis lupus) a l'aspect d'un chien-loup avec des yeux obliques, jaune d'or, les oreilles dressées et plutôt courtes. Le cou et les épaules sont puissants, garnis d'une crinière érectile, l'arrière train est plus bas et la queue touffue pend jusqu'aux talons. La couleur du pelage est assez variable, fauve gris jaunâtre mêlé de noir, toujours plus claire dessous. L'animal présente un léger dimorphisme sexuel : le mâle mesure 100 à 130 cm et la femelle 87 à 117 cm pour une masse respectivement de 25 à 30 kg et de 30 à 35 kg pour les loups d'origine italienne, qui ont recolonisé la France et qui appartiennent à la sous-espèce Canis lupus italicus, un peu plus petite que la forme d'Europe centrale.
Le loup est (était) répandu sur l'ensemble de l'hémisphère nord (régions Néarctique et Paléarctique), y compris en Afrique du Nord au moins depuis le début du Pléistocène. Ubiquiste, il s'est adapté à tous les milieux, depuis le désert dans la péninsule arabique, les steppes chaudes et froides d'Asie centrale, certaines forêts de la péninsule indienne, les forêts tempérées et boréales, de plaine ou de montagne, la toundra ainsi que le désert arctique.
On en retrouve des restes paléontologiques et archéologiques à des époques correspondant à des paysages et à des climats très variés. Le loup est à l'origine du chien domestique, premier animal domestiqué par les humains, il y a au moins 15000 ans (Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité)
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coywolf
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Rencontrez le coywolf : cet hybride issu d’un coyote et d’un loup qui possède des facultés insoupçonnées L’évolution est la base de la vie terrestre.
C’est grâce à elle que notre planète compte autant d’animaux et de plantes différentes, et que celles-ci ont su s’adapter à leur environnement.
Ainsi, de nouvelles espèces font encore leur apparition sur Terre, comme le coywolf. SooCurious vous présente cet étonnant nouvel animal, croisement du loup et du coyote. C’est un phénomène extrêmement rare auquel assiste l’espèce humaine : l’apparition d’un nouvel animal issu d’une hybridation naturelle, c’est-à-dire survenue sans intervention humaine directe.
Bien sûr, beaucoup connaissent déjà le mulet, croisement entre un âne et une jument, ou encore le ligron, croisement entre un lion et une tigresse. Mais ces mélanges d’espèces sont le résultat de l’action humaine.
Assister à une évolution « naturelle » de la faune et voir naitre un nouvel animal a quelque chose d’autrement plus exceptionnel, comme l’explique John White, biologiste et spécialiste du coywolf : « Il est extrêmement rare que l’humanité assiste à un pareil évènement. » Le coywolf (entre « coyote » et « wolf ») est le résultat du croisement, en Amérique du Nord, entre le coyote de l’ouest, le loup de l’est et le chien.
Car ces animaux sont tous proches les uns des autres sur l’arbre de l’évolution, ce qui leur a permis de s’accoupler pour produire le coywolf. Mais à la différence de nombreuses hybridations, la nouvelle créature est fertile, donc capable de procréer. Pourtant, rien ne prédisposait le loup et le coyote à se rencontrer pour donner naissance au coywolf.
Car les premiers vivent en meute et peuplent essentiellement les forêts quand les seconds vivent en solitaires et préfèrent les plaines. Mais les scientifiques estiment que c’est à l’activité humaine qu’on devrait l’apparition de cette hybridation incongrue. Ainsi, au XIXe siècle, alors que la chasse au loup faisait rage aux Etats-Unis, ces canidés auraient vu leur population diminuer dangereusement.
Pour se reproduire, ils n’auraient alors eu d’autre choix que de se rabattre sur un proche cousin : le coyote. Egalement, on estime que l’urbanisation et la fragmentation des habitats auraient peu à peu rapproché géographiquement les deux espèces canines. Désormais, la population de coywolf en Amérique du Nord se compose de plusieurs millions d’individus au même profil génétique : 60 % de coyote, 25 % de loup et 15 % de chien.
Et si cette nouvelle créature tient majoritairement du coyote, sa proximité avec le loup le rend particulièrement massif. L’animal est ainsi deux fois plus lourd que le coyote et dispose d’une mâchoire plus large, de pattes plus hautes et plus rapides que son ancêtre canidé.
Mais la beauté de l’évolution ne s’arrête pas, puisque même dans son comportement le coywolf semble avoir muté : alors que le loup et le coyote sont des animaux sauvages qui ont tendance à fuir l’être humain et ses activités, l’espèce hybride semble « plus adaptée à la proximité avec l’Homme et la vie urbaine, sans doute en raison de ses filiations canines » selon John White.
On trouve ainsi de plus en plus de spécimens de coywolfs aux abords de mégalopoles, comme New York, Boston ou Washington. L’apparition du coywolf est réellement un phénomène incroyable. Elle montre notamment que la nature, en dépit des ravages causés par l’activité humaine, est toujours capable de s’adapter, et de survivre.
Si la génétique vous intéresse, découvrez également 8 races de chiens indignement transformées par l’Homme au détriment de leur santé. Le fait que la nature doive s’adapter pour survivre à l’Homme vous interroge-t-il sur notre place dans l’écosystème ?
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Un nouveau loisir en France : la chasse au loup
"Grand père, que vous avez un grand fusil : c’est pour mieux t’abattre mon gros loup".
32 loups ont été officiellement abattus sur un quota de tir de 36. Sans compter le braconnage qui tue en toute discrétion.
Le loup est pourtant une espèce protégée, mais au nom de la défense des brebis, la France a autorisé les tirs et s’apprête à allonger la liste : 15 loups à abattre en plus.
L’abattage n’est plus l’apanage des fonctionnaires. Les chasseurs peuvent inscrire la bête à leur tableau de chasse.
Depuis qu’il est revenu en France en 1992, le loup sème la panique dans les élevages C’est vrai le loup n’est pas un agneau mais les chiens errants non plus. Ils aiment bien donner des coups de dents dans un troupeau.
On crie au loup avant même d’avoir vérifié que c’est bien lui qui a tué. Quand il est innocenté on ne crie pas au chien. Et le doute, dans 60% des cas on ne sait pas qui du chien ou du loup est coupable, le doute bénéficie aux éleveurs.
Ils sont dédommagés. Un million d’euros versés l’an passé. "Je n’élève pas des brebis pour nourrir le loup" disent les éleveurs. Le contribuable pourrait répondre : "puisque ce sont mes impôts qui vous rétribuent, à cause du loup à cause des subventions agricoles, j’ai le droit de choisir qui va croquer la brebis : le loup dans la montagne ou moi dans mon assiette". "Les éleveurs n’élèvent pas des brebis mais des subventions" commente Pierre Athanaze, le Président de l’association ACTION NATURE .
Les éleveurs se disent garants de la protection des paysages Ça a été le cas pendant des décennies. Mais depuis les années 90, la filière ovine se débat dans des difficultés économiques qui n’ont pas attendu le retour du loup pour la mettre à terre.
Baisse de la consommation de viande, augmentation des importations. Le nombre d’éleveurs s’est effondré. Y compris en plaine alors que le loup n’y était pas présent. Les troupeaux sont devenus de plus en plus gros.
Un berger doit surveiller 1300 bêtes contre 300 il y a moins d’un siècle. La pression sur la montagne est de plus en plus importante : le nombre d’espèces de plantes ne dépasse pas la dizaine sur les espaces pâturés par les brebis.
Contre 100 à 200 sur les pistes de ski. Au début de cette année il y avait 280 loups en France. C’est trop disent les éleveurs de brebis.
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Pourquoi j'aime les loups???? un husky (dont il descend du loup) est arrivé derrière ma voiture où il était couché plein de glace!!! nous l'avons adopté suivant la loi(recherche des propriétaires.....toujours aucun contact ni réclamation....) alors nous l'avons tatoué... Ce chien était formidable,il était toujours près de moi et ce chien était très intelligent avec un défaut il était "fugueur"...nous avons clôturé le jardin et il est décédé 20 ans plus tard d'un cancer mais je le regrette toujours!!! Ninnenne blog de partage [/size]
marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: Re: Les loups (un peu de tout)+ autres Mar 14 Mar - 14:49
Les choses à savoir sur le sommeil du chat
Tous les félins sont adeptes du sommeil profond et les chats n’échappent pas à la règle. Les images qui vont suivre nous expliquent pourquoi les chats adorent dormir et ce que leur sommeil révèle sur leurs caractères. Place aux explications de Marion Ruffier, comportementaliste spécialiste du chat.
D’une manière générale, un chat passe 16 heures de sa journée à dormir. En tout, cet animal est capable de faire plus de 20 siestes au quotidien. Le repos du chat se compose de trois états principaux : – La veille ou la vigilance : à ce moment, le chat prend une pose allongé mais reste légèrement éveillé. Dans une position de sphynx, il se couche, rentre ses pattes, et ferme tout doucement ses yeux. En fait, il est serein et a envie de s’assoupir, mais garde un œil ouvert sur son entourage pour guetter le moindre souci qui pourrait l’empêcher de se relaxer complètement. – La phase de sommeil léger : là, le chat commence à s’endormir et s’apprête à se reposer. Mais l’animal reste toujours un peu tendu. Il est capable de se réveiller, de bondir ou de s’enfuir carrément au moindre bruit ou au moindre danger qui se présente. – La phase de sommeil profond : également appelé phase paradoxale, car c’est à ce moment précis que le chat va se mettre à rêver. On remarque alors quelques gestes qu’il effectue sans pour autant se réveiller. Par exemple les moustaches qui frétillent, les oreilles qui bougent, etc. C’est surtout pendant son sommeil profond que le chat rêve à des activités qu’il pratique usuellement. Il rêve à son déjeuner, à faire son jeu préféré, à chasser, à faire sa toilette, etc. En général, un chat reste actif et est à l’apogée de sa forme à l’aube et au crépuscule. Chez les chats domestiques, il arrive de les voir dormir toute la nuit suivant le rythme des humains avec lesquels ils cohabitent. Chez les chatons, on note 5 phases de sommeil paradoxal. Il faut donc éviter de les réveiller car c’est durant ce sommeil profond que les connexions neurologiques s’établissent. Et c’est primordial pour assurer un bon développement physique chez les chats. Plus un chat est bien intégré dans son environnement, plus il aura de phases de sommeil paradoxal et plus il s’épanouira. En ce qui concerne les ronflements, chez les chats comme chez les humains, chaque cas est exceptionnel. Ninnenne
En savoir plus sur http://www.grands-meres.net/sommeil-chat-conseils/#pXEsAHfGvUb54gbu.99
Les loups (un peu de tout)+ autres
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