Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: Sixto Diar Rodriguez + autres..... Sam 25 Mar - 15:56
Sixto Diar Rodriguez
Comme disait le regretté Coluche, c'est l'histoire d'un "mec", au destin incroyable.
C'est le récit de cet [size=16]homme, devenu chanteur culte en Afrique du Sud, que je partage avec vous.[/size]
L'histoire débute en 1970 à Detroit, dans le Michigan, aux États-Unis.
Sixto Rodriguez, 29 ans, fils d'immigrés mexicains, inspiré par le bleues et la soul, sort son premier album: "Cold fact".
La critique s'emballe, le compare à Dylan mais le public ignore le disque.
1971, Rodriguez - son nom d'artiste - s'obstine et publie son deuxième album: "Coming from reality". Mais le scénario se repète: articles dithyrambiques et ventes microscopiques! Bref les deux albums passent totalement inaperçus renvoyant le sixième enfant d'une famille ouvrière de Detroit à l'anonymat.
Il disparait, devient ouvrier sur les chantiers, sans savoir qu'il est devenu une véritable légende en [size=16]Afrique du Sud, étudie la philosophie et obtient une maitrise à l'université de Wayne State de Detroit en 1981 après 10 ans tout en conjugant travail et cours en même temps.[/size]
Il s'investit dans la vie locale, tente de devenir maire de Detroit.
Pendant ce temps-là, la [size=16]musique de Rodriguez fait son chemin et arrive par hasard jusqu'en Australie et en Afrique du Sud.[/size]
La jeunesse locale, emballée, fait de ses textes un hymne à la liberté et à l'égalité. Une de ses chansons devient le symbole de la lutte contre "l'establishment". Là-bas, on raconte qu'il s'est suicidé à la fin d'un concert...
Sauf qu'il n'en est rien. Le chanteur ignore tout de son succès. 35 ans plus tard, un réalisateur suédois, alerté par le phénomène, décide d'enquêter.
Il remonte les pistes et finit par retrouver Rodriguez à Detroit. Il lui apprend alors que ces albums ont fait un tabac en [size=16]Afrique du Sud.[/size]
Un film est réalisé au titre de "Sugar Man" qui a reçu en 2012 l'Oscar du meilleur film documentaire.
Quant à ses albums, ils ont été réedités chez Sony Music: il s'en vend des milliers par jour.
Aujourd'hui, Rodriguez connait la célébrité et donne des concerts à travers le monde depuis 2013. Il partage ses cachets que lui rapportent ses tournées avec sa famille et ses proches.
Il vit toujours dans la même maison à Detroit depuis 40 ans sans rien changer de son existence.
Fiche info/
Sixto Diaz Rodriguez connu sous son nom d'artiste Rodriguez, né le 10/07/1942 (74 ans) Detroit Michigan USA, auteur-compositeur-interpète.
Genre: Rock - Folk américain.
Marié à Konny Rodriguez, (vit séparément) à 3 filles.
Je me rends souvent en Camargue pour la photographie -hormis mes affinités qui me lie à la communauté des gitans que je côtois depuis mon adolescence, c'est l'une des dernières régions de [size=16]France à concerver des espaces sauvages pour la faune et la flore.[/size]
Les soirées gitanes où se produisent des virtuoses de la guitare, sur les plages autour d'un feu ou dans les bars, clôtures souvent mes journées de villégiature...
Par ces quelques lignes j'ai voulu rendre hommage mérité au plus grand guitariste de flamenco, Manitas de Plata. (En tout cas en [size=16]France)[/size]
Depuis sa disparition cela me tenait à coeur de partager avec les "aficionados" cet hommage.
Le 5 décembre 2014 Manitas de Plata, chantre de la musique gitane et du flamenco, s'est éteint à 93 ans dans une maison de retraite du Midi, où, après avoir vendu des millions de disques, ce flambeur et [size=16]artiste de génie a fini ses jours ruiné.[/size]
Le virtuose, qui avait perdu toute autonomie, avait été placé par sa famille en maison de retraite.
Le guitariste gitan, de son vrai nom Ricardo Baliardo, était né le 7 août 1921 à Sète dans la roulotte familiale.
Son père était marchant de chevaux. Mais c'est son oncle qui le poussa vers la musique et lui trouva son pseudonyme: Manitas de Plata, littéralement "petite mains d'argent" en espagnol, mais plutôt "doigts de fée".
Successeur de Django Reinhart, Manitas de Plata, qui signait en lettres bâtons, y ajoutant les dernières années une espièglerie, un S tranformé en dollar, s'est produit sur les scènes les plus prestigieuses.
Il a triomphé 14 fois au Carnégie Hall de New York, en décembre 1965, affirmant que c'était son meilleur souvenir.
Il illumina aussi le Royal Albert Hall de Londres. "Il y avait eu quatre fois 7000 personnes" s'amusait-t-il à dire.
Tout est parti des pèlerinages aux Sainte-Marie-de-la-Mer, le rassemblement des gitans en Camargue au début des années 1960.
Le photographe Lucien Clergue finit par le convaincre d'aller jouer à New York, alors que les américains traversaient l'Atlantique pour l'enregistrer.
C'était un homme de scène exeptionnel. Il avait l'instinct. C'était le nomber one pour sa communauté.
Son dernier concert remontait à 2010, à l'ouverture de la Féria des vendanges à Nimes, accompagné d'une trentaine de guitaristes, moment magique...
Depuis, assis dans son fauteuil, pantalon noir et chemise rouge, il ne jouait plus. "Je suis malade" lançait-il d'emblée à tous ses viviteurs, le regard triste dans ses yeux céruléens.
Mais parfois l'envie était trop forte. Aussi il prenait sa guitare et, devant quelques privilégiés, laissait courir sur les cordes ses doigts engourdis par les rhumatismes.
Manitas de Plata, volontiers flambeur, qui draguait au volant de sa Rolls, a reconnu 13 enfants et faisait vivre toute sa tribu, ([size=16]Femmes, enfants, oncles et neveux) soit près de 80 personnes.[/size]
Il a laissé 80 disques enregistrés et 93 millions d'albums vendus dans le monde.
Il a fait beaucoup pour le rayonnement de la culture gitane dans le monde, au même titre que Camarone de la Isla et Django Reinhardt.
Peu de gens étaient capable de jouer comme lui.
Lui qui fut l'ami de Picasso, Dali ou Cocteau, a fini sa vie dans le capharnaüm d'un minuscule studio à La Grande-Motte (Hérault) face à la mer, parmi une foule d'objets, dont sept guitares ou un disque d'or cassé.
Il avait ses habitudes sur les terrasses du Front de Mer, mais on le voyait s'affaiblir, pour ceux qui avaient la chance de le rencontrer.
Il était une légende vivante.
"J'ai joué avec le coeur et j'ai toujours vécu au jour le jour" avait-il confié à un média, lors de son 90 ième [size=16]anniversaire, en tirant sur sa cigarette.[/size]
Le musicien avouait n'avoir jamais économisé et continuait à payer un redressement fiscal.
Il assurait pourtant n'avoir pas de regret. Ou juste un seul: "Après moi, il n'y a personne en [size=16]France. Je suis inquiet pour la musique gitane".[/size]
Manitas de Plata fut inhumé au cimetière de Grammont à Montpellier.
Voir aussi sa biographie sur =>
https://fr.wikipedia.org/wiki/Manitas_de_Plata
Groupe Soy
Suite hommage de la [size=16]musique gitane/flamenco.[/size]
"Le vieux gitan" joué par Soy que j'ai particuliairement connu lors de soirées camarguaises.
Yves Montand
Suite hommage [size=16]musique gitane.[/size]
"Mon pot' le gitan" Chanté par Yves Montand
Garou
Je ne pouvais pas éviter cette belle chanson de Garou "Gitan"
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marileine moderateur
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Sujet: Re: Sixto Diar Rodriguez + autres..... Ven 31 Mar - 10:32
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Sixto Diar Rodriguez + autres.....
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