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| histoire de france (depuis le début) | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: histoire de france (depuis le début) Ven 7 Avr - 12:36 | |
| le partage de verdunLorsqu'il s'éteint, le 28 janvier 814 au matin, l'empereur Charlemagne a soixante-douze ans. L'homme a régné près de quarante-six années sur le territoire des Francs. Son fils, Louis Ier dit le Pieux, lui succède. Mais en voulant régler par avance sa succession, il déclenche l'affrontement entre ses quatre fils. En 829, il donne à son dernier fils plusieurs régions. Ses trois aînés, Pépin, Louis et Lothaire, furieux, s'unissent puis se défient pour récupérer davantage de pouvoir. Le 24 juin 833 : l'armée du père s'oppose à celle de ses fils. Le royaume est finalement divisé entre les fils. Cependant, les heurts reprennent à la mort de leur père le 28 juin 840. Et en août 843, le traité de Verdun scelle la naissance de la "France". Lothaire, Louis et Charles (Pépin est mort auparavant) règnent respectivement sur la Francia media, la Francia orientalis et la Francia occidentalis, l'actuelle France.charlemagne construction des écolesCharles Ier règne sur une partie du royaume des Francs de feu Pépin le Bref depuis le 24 septembre 768. A la mort de son frère Carloman en 771, il constitue l'unité du royaume et est couronné Empereur le 25 décembre 800. L'homme, féru de batailles militaires, conquiert la Bourgogne, la Bretagne, la Lombardie ou encore la Bavière. Mais contrairement à la légende populaire, Charles Ier ou Charlemagne, n'a pas inventé l'école qui existait déjà. Certes, il a encouragé le mouvement appelé "renaissance carolingienne" en encourageant un renouveau culturel dans le royaume. Et en 789, Charlemagne rédige un capitulaire ordonnant au clergé d'ouvrir des écoles pour tous. Il souhaite développer l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul : c'est la naissance de la future école gratuite et obligatoire laïque.la bataille de poitierAu pouvoir depuis 717, Charles Martel, doit affronter une nouvelle invasion en 720 : les Arabes ou Sarrasins venus du sud de l'actuelle France et d'Espagne. Après la prise du Languedoc et de Narbonne, ceux-ci s'établissent à Toulouse en 721 et remontent inexorablement : Carcassonne, puis Autun. Le 25 octobre 732, les troupes arabes se trouvent aux portes de Poitiers. Les soldats francs de Charles Martel, appelés en renfort par Eude, duc d'Aquitaine, auraient écrasé l'ennemi au cours d'une rapide bataille. Le chef Abd el-Rahman aurait été tué par le souverain franc au cours de l'affrontement. Certains historiens assurent que le chef arabe aurait fui par les Pyrénées face à la supériorité du camp adverse.clovis roi des francsAprès la chute de l'Empire romain d'occident en 476, la Gaule est aux mains des Francs, peuple germanique ayant envahi le nord du pays. Clodion, Mérovée et Childéric se succèderont à la tête du royaume. Et en 481, Clovis, arrière-petit-fils de Clodion, monte sur le trône à l'âge de quinze ans. Le domaine des Francs s'élargit au sud au fil des siècles sous son impulsion : la conquête se poursuit ainsi avec Reims, Soissons et Amiens en 486. Pour unifier le territoire, il se marie et se convertit au catholicisme. Remportant de nombreuses batailles, Clovis a conquis des terres jusqu'à la Loire en 490. A sa mort, en 511, le roi des Francs régnait sur le nord de la France, la Bretagne, l'Aquitaine et le Centre et avait fait de Paris sa capitalela bataille d alesiaDepuis -125, les Romains tentent de conquérir la Gaule. Au printemps -52, les troupes de Jules César prennent d'assaut Gergovie, la ville natale du chef gaulois Vercingétorix. Celui-ci fuit alors à Alésia, une place-forte située sur le plateau du mont Auxois, aujourd'hui sur la commune d'Alise-Sainte-Reine, dans la Côte-d'Or. Mais l'armée romaine encercle l'oppidum et empêche tout approvisionnement. Rapidement, les vivres s'épuisent et les renforts gaulois sont écrasés. En juillet -52, Vercingétorix se rend à César. La légende dit qu'il aurait livré ses armes et se serait agenouillé aux pieds du l'Empereur. La Gaule tombe définitivement sous le contrôle de Rome et six ans plus tard, son ancien souverain, fait prisonnier, est exécuté. | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: histoire de france (depuis le début) Ven 7 Avr - 12:44 | |
| la paix d ales L'Edit de Nantes, signé en 1598, avait apaisé les tensions. Mais cette accalmie sera relative car des tensions entre communautés religieuses existent toujours. Un homme : le cardinal Richelieu souhaite la disparition de l'influence des protestants. Conseiller du jeune roi Louis XIII, Richelieu veut faire fléchir notamment La Rochelle, haut lieu de la contestation protestante soutenue par le pouvoir anglais. Le 10 septembre 1627, Louis XIII ordonne le siège de la ville et Richelieu donne l'idée d'une gigantesque digue pour empêcher tout ravitaillement par l'ennemi anglo-saxon. Après une terrible famine, 20 000 personnes auraient péri en un peu plus d'un an, la Rochelle capitule le 28 octobre 1628. Cette victoire aboutit à l'édit de Nîmes, dit la paix d'Alès. Le 28 juin 1628, le roi garantit toujours la liberté de culte aux protestants mais leur pouvoir et leurs prérogatives sont interdites avec la destruction des places-fortes. En réalité, cette paix traduit davantage un retour à la suprématie du[size=24]henry 4[/size] [size] Le célèbre roi Henri IV, qui a régné sur la France entre 1589 et 1610, connaît une fin tragique en mourant assassiné, le 14 mai 1610. Alors que le souverain a réalisé une paix fragile entre les catholiques et protestants, il ne fait pas l'unanimité et une nouvelle guerre se profile contre les royaumes catholiques d'Espagne et d'Autriche, aux portes de la France. Le 16 mai dans l'après-midi, Henri IV se rend en carrosse à l'Arsenal à Paris, sans escorte. Mais lorsque le convoi se trouve bloqué par une charrette de foin dans la rue de la Ferronnerie, François Ravaillac, catholique fanatique, poignarde deux fois le souverain. Henri IV mourra sur le chemin du retour au Louvre. Ravaillac, rapidement jugé, finira par mourir après d'innombrables séances de tortures sur la place de Grève de Paris, actuel Hôtel-de-Ville. La thèse du complot, longtemps privilégiée est désormais écartée par les historiens car on sait que l'homme a agi seul. Marie de Médicis, veuve l édit de nantes[/size] [size] Né dans la tradition calviniste, le futur Henri IV s'est converti au catholicisme le 25 juillet 1593. Sept mois plus tard, il monte sur le trône de France alors que le conflit entre protestants et catholiques continue. Reims et Paris se trouvent notamment contrôlées par des catholiques durs. Le Roi, qui arrive à faire rallier à lui la capitale, réalise la paix entre les communautés religieuses. Le 30 avril 1594, il signe l'Edit de Nantes. Le texte dit de pacification accorde aux protestants la liberté de culte dans certains lieux déterminés et leur donne plusieurs autres droits comme le celui d'aller à l'école, de posséder des places fortes militaires ou encore d'exercer des fonctions publiques. La promulgation de cet édit met un terme aux guerres de religion en France même si sa ratification a été plus lente dans certaines villes. barthélemy[/size] [size] Plongée dans une guerre de religion sans merci entre les catholiques et les protestants, la France connaît quelques périodes d'accalmie. Le 19 mars 1563, Catherine de Médicis, qui règne depuis la mort de son mari Henri II, fait rédiger l'édit d'Amboise qui accorde aux protestants la liberté de culte, Paris excepté. Mais le conflit s'envenime jusqu'à atteindre le paroxysme de l'horreur. Le jour de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, Catherine de Médicis, craint un soulèvement des protestants. Elle convainc le roi Charles IX, son fils, de mettre à mort tous les chefs du protestantisme de Paris. Mais le massacre ne s'arrête pas aux dignitaires et frappe toute la société : femmes, enfants et personnes âgées. La folie s'étend rapidement aux grandes villes de province jusqu'en octobre et aurait fait près de 30 000 victimes. wassy[/size] [size] partir de 1534, l'Europe et notamment la France vont être secouées par une vague de protestation contre le pouvoir de Rome sur les affaires de l'Eglise. C'est ainsi que nait le protestantisme de Luther et de Calvin qui se traduit par un mouvement religieux et idéologique. En 1560, on dénombre près de 2 millions de protestants en France. Mais leur influence nouvelle inquiète et divise. Le 1er mars 1562, le duc François de Guise, fervent catholique, se rend à Wassy en Champagne et interrompt un culte protestant pour les rallier à lui. Devant l'opposition de l'assemblée, les hommes du duc auraient chargé. Selon certains historiens, le conflit aurait fait plus de 70 victimes et près de 200 blessés. Cette affaire, dite du massacre de Wassy, plonge le pays dans les terribles guerres de religion des catholiques contre les protestants qui vont durer jusqu'en 1598. la bataille de marignan[/size] [size] Depuis le 25 janvier 1515, François Ier règne sur la France. Fasciné par l'Italie, l'art et la culture, il permet à la Renaissance de s'affirmer et de se déployer en son royaume. Commencées en 1494 par son cousin Charles VIII, les guerres ont pour but de faire tomber le duché de Milan. Le jeune roi François Ier, alors âgé de 21 ans, dirige sa première bataille à Marignan, aujourd'hui Melegnano en Italie. A partir du 13 août, les armées s'affrontent dans l'un des plus meurtriers affrontements du siècle. La victoire des Français sur les Suisses, alliés des Milanais, le 13 septembre constitue le dernier rempart avant Milan. Triomphant, François Ier s'empare du duché et de la Lombardie. Le succès de Marignan reste toujours célèbre et une date marquante de l'Histoire de France jeanne d arc[/size] [size] Qui est-elle cette jeune paysanne de dix sept ans, qui veut bouter les Anglais hors du royaume de France ? Audacieuse, Jeanne d'Arc assure le 8 mars 1429 avoir reçu du ciel le commandement de conduire le Roi Charles VII à Reims. Après une victoire à Orléans le 7 mai, Jeanne, en habits d'homme et coupe au bol, déclenche un important mouvement de révolte contre l'ennemi. Mais capturée par les Bourguignons à Compiègne le 24 mai 1430, elle est livrée aux Anglais. Jugée un an plus tard, celle qui est surnommée la pucelle d'Orléans, est condamnée pour hérétisme car elle ne reconnaît pas l'autorité de l'Eglise catholique. Le 30 mai 1431, elle est brûlée vive sur un bûcher dressé sur la place du Vieux-Marché de Rouen. Finalement, sa disparition n'empêchera pas les Français de reconquérir leurs terres puisqu'après la Normandie et la Guyenne, la guerre de Cent ans s'achève le 17 juillet 1453 par la déroute de l'ennemi à Castillon edouard 3[/size] [size] Entre 1337 et 1380, la puissance militaire anglaise écrase la monarchie française. Le 26 août 1346, Edouard III d'Angleterre débarque en Normandie et défait les Français lors de la sanglante bataille de Crécy. Puis le 19 septembre 1356, les Français s'inclinent après la bataille de Poitiers. Mais ces victoires anglaises, qui surviennent après l'épisode de la peste noire de 1347-1349, déclenchent d'importantes émeutes. La résistance s'organise à Paris notamment avec Etienne Marcel. Le 8 mai 1360, Edouard III et le dauphin de France Charles signent le traité de Brétigny. L'anglais renonce à la couronne de France en échange du Poitou, du Limousin, du Périgord, du Quercy et du Rouergue. Bien entendu, l'accord ne sera jamais respecté la guerre de 100 ans[/size] [size] Pendant 115 ans, la France des Valois et l'Angleterre des Plantagenêt se sont affrontés. Au 14e siècle, les deux royaumes sont les plus puissants d'Europe. Le conflit trouve ses origines dans la rivalité des deux dynasties, aussi bien économique que politique. Le royaume anglais, constitué par la victoire du duc de Normandie, devrait en principe appartenir à la couronne de France. Après des premiers affrontements, en 1259 le traité de Paris fixe le visage de l'Angleterre et la France lui donne la Guyenne suite à une défaite militaire. Mais les jalousies continuent. Ils se disputent la riche Flandre, la succession de la Bretagne et la France veut récupérer la Guyenne. Tout s'accélère lorsque le 7 octobre 1337, l'Anglais Edouard III, prétendant au trône par la lignée féminine, et neveu du roi de France défunt revendique la couronne de France. La guerre démarre... pour cent ans. la 1er croisade[/size] [size] L'appel lancé par le pape Urbain II a eu de lourdes conséquences pendant près de trois siècles. Le 27 novembre 1095, le souverain pontife conclut un concile à Clermont, en Auvergne et souhaite que les lieux saints soient libérés. En effet, depuis 1070, ils sont occupés par les Turcs et leur accès est désormais impossible aux pèlerins chrétiens. L'invitation du pape, fortement relayée et encouragée, mobilise de nombreux volontaires à travers toute l'Europe. La première croisade est lancée : elle se tiendra de 1096 à 1099. Les expéditions pour délivrer le tombeau du Christ ont été de véritables batailles sanglantes et souvent atroces. Huit croisades se sont déroulées jusqu'en 1270 avec des châtiments corporels, des victimes bouillies ou encore brûlées vives. La dernière sera fatale à Louis IX, Saint Louis, qui meurt à Tunis [/size] | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: histoire de france (depuis le début) Ven 7 Avr - 12:51 | |
| napoléon Dix ans après la prise de la Bastille, le régime politique est balayé par la prise de pouvoir d'un homme. Le général Napoléon Bonaparte s'est fait connaître pour ses conquêtes militaires : l'Italie en 1797 et l'Egypte en juillet 1799. Le pays subit une instabilité politique : depuis l'instauration du Directoire en octobre 1795, deux Assemblées s'affrontent tandis que le pouvoir est aux mains de cinq directeurs. Le 9 novembre 1799, ou 18 Brumaire selon le calendrier républicain, les assemblées sont déplacées à Saint-Cloud en raison de la trop forte agitation ambiante face à un prétendu complot royaliste. Bonaparte se serait arrangé avec deux directeurs pour qu'ils démissionnent, en fait arrêter deux autres et aurait corrompu le dernier. Le lendemain, après avoir pris la parole face aux députés, il obtient d'eux le vote d'une nouvelle Constitution, certains disent sous la contrainte des armes. Le consulat est né : Napoléon devient Premier Consul ; Emmanuel Sieyés et Roger Ducos sont les deux autres et se partagent l'exécutif.la guerre de vendée Si les symboles de la monarchie ont péri, la France traverse toujours une période de troubles. Entre 1793 et 1796, la guerre de Vendée, véritable guerre civile, voit s'affronter les révolutionnaires et les contre-révolutionnaires. Alors que des troupes étrangères menacent toujours la France et forment une coalition, la Convention ordonne la réquisition d'hommes pour organiser la riposte. Le 10 mars 1793, en Vendée des partisans de la monarchie attachés à l'autorité religieuse prennent les armes. La révolte et les combats gagnent toute la région. Le conflit bascule en guerre civile lorsqu'il s'étend à tout le pays. Les Vendéens avec les Chouans, les blancs, affrontent les Républicains, les bleus. Les 16 et 17 juillet 1795, les Vendéens sont défaits et leurs chefs Stofflet et Charrette sont exécutés. Le conflit aurait fait 150 000 victimes dans d'atroces crimes et massacres. Mais depuis le 6 avril 1793, le comite de salut public a été formé par crainte de menace contre la République. C'est la période de la Terreur où vont mourir sous la guillotine tous ceux qui sont jugés anti-révolutionnaires à tort ou à raison. bataille de valmyL'issue de cette bataille aurait pu sceller le sort de la Révolution française. Début septembre 1792, les troupes prussiennes et autrichiennes se trouvent en Champagne et marchent vers Paris. Le 20, les sans-culottes leur font face à Valmy, dans la Marne. Les généraux Dumouriez et Kellermann utilisent la supériorité française de l'époque, des canons, pour remporter la victoire sur l'ennemi. La Prusse et l'Autriche, en déroute, retirent leurs troupes. Le mystère de cette retraite reste entier : certains historiens évoquent une dysenterie, d'autres des trahisons. Valmy réveille en tout cas les élans des révolutionnaires pour la nation. Le roi, déchu de ses pouvoirs depuis le 20 juin, reste toujours écarté des affaires. Au soir du 20 juin, la Convention, nouveau nom de l'Assemblée, se réunit. Le lendemain, elle abolit la monarchie. Le 22 septembre, un nouveau calendrier voit le jour en l'an 1 de la République, nouveau régime qui naît ainsi discrètement. les droits de l hommeAprès la prise de la Bastille, la Déclaration des droits de l'homme est sans conteste le second épisode majeur de la Révolution. Rédigée depuis l'abolition des privilèges féodaux pour donner des droits à chaque citoyen, cette déclaration est votée le 26 août par l'Assemblée constituante. Les plus illustres penseurs de l'époque ont apporté leur contribution : Champion de Cicé, Sieyès, Mirabeau, La Fayette. A travers 17 articles, elle consacre divers droits et devoirs comme la liberté, l'égalité ou encore la propriété. Son article premier marque notamment la mort de l'Ancien régime : "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits." Elle traduit ainsi l'influence des philosophes du XVIIIe siècle et du mouvement des Lumières qui prônent l'exercice de la raison, la diffusion du savoir et la recherche du progrès. Cette déclaration servira de préambule à la future première Constitution de 1791.l abolition des privilegesDès le 15 juillet, la panique s'empare des provinces : c'est la Grande Peur. Déjà chahutée par les cahiers de doléances, la noblesse craint une nouvelle révolte populaire après l'épisode de la Bastille. Ce mois est marqué par des saccages et des pillages de châteaux, d'abbayes. A Paris, la foule en vient même à arracher le cœur de l'intendant de la ville, accusé d'affamer ses citoyens. C'est dans ce contexte que les députés de Versailles prennent la décision qui va bouleverser le régime. Dans la nuit du 4 août, ils abandonnent les privilèges féodaux, signent également l'égalité devant l'impôt et la suppression de nombreuses pratiques de l'ancien régime comme le droit de chasse à la noblesse ou encore les servitudes, les dîmes ecclésiastiques. Ces droits féodaux étaient fortement contestés par le tiers état.la prise de la bastilleCertains y voient le moment clé de la Révolution française. L'Assemblée nationale se proclame Assemblée constituante le 9 juillet pour travailler sur la rédaction d'une Constitution : ce qui signe la fin de la suprématie du roi et donc la mort de l'Ancien régime. Mais à Paris et à Versailles l'agitation est grande. De nombreuses troupes stationnent autour des villes à la demande de Louis XVI. Le 11 juillet, le renvoi de Necker, argentier du pouvoir galvanise la foule. Deux jours plus tard, de nombreuses personnes prennent les armes par crainte d'une charge des troupes royales. Le 14 juillet au matin, cette foule se masse à la Bastille, prison royale quasi désaffectée, qui contiendrait des armes et de la poudre. Après l'assaut des révoltés et des affrontements, le gouverneur Launay se rend et finira massacré avec ses hommes. L'évènement marque le passage à une révolution populaire. Depuis 1880, cette date est la fête nationale de la France. le serment du jeu de paumePénurie de farine à Paris, mauvaise récolte de blé... Le climat est tendu alors que se tiennent les Etats Généraux. Le tiers état, qui représente en réalité une très grande majorité de Français, conteste très vite l'existence des trois ordres et le déséquilibre au profit de la noblesse et du clergé. Le 17 juin, face au refus de la majorité des députés du clergé et de la noblesse de collaborer avec eux, le tiers état se proclame Assemblée nationale. Deux jours, plus tard, une grande partie du clergé s'y rallie ainsi que quelques nobles. Et finalement, le 20 juin 1789 cette nouvelle Assemblée trouve porte close à Versailles, sur interdiction du roi. Elle se réunit donc dans la salle du Jeu de Paume. Ensemble, ces députés jurent de ne pas se séparer tant qu'ils n'auront pas donné une Constitution à la France : la révolution française est en marche.l ouverture des etats genérauxC'est quasiment sous la contrainte ou en tout cas pour contenter ses sujets que Louis XVI ouvre à Versailles le 5 mai 1789 les Etats Généraux, qui ne s'étaient plus réunis depuis 1614. Le royaume est plongé dans la tourmente économique : fortement endetté, plus aucun créancier ne veut lui prêter de l'argent. De plus, la contestation politique grandit : l'hégémonie du pouvoir royal fait de plus en plus d'opposants. Les Etats-Généraux sont des assemblées de représentants des trois ordres : clergé, noblesse et tiers état qui délibèrent sur des questions d'intérêt public. Amenant avec eux les cahiers de doléances, ils représentaient les Français mécontents et soucieux d'évolution du régime comme une constitution, davantage de libertés ou encore l'égalité entre les citoyenslouis 14 meurt Après le plus long règne d'un roi de France, 54 ans, Louis XIV le flamboyant s'éteint, laissant son royaume exsangue financièrement après de nombreuses guerres. La personnalité du roi, qui a choisi l'emblème du Soleil en 1662, a traversé les siècles. Autoritaire, il incarne la monarchie absolue en réglant la vie à la cour et tour à tour en favorisant ses préférés ou en écartant ses nouveaux ennemis. Guerrier, il a conduit de nombreux conflits : le Brabant espagnol, puis la Hollande. Mais c'est certainement la vie à Versailles qui reste attachée au personnage. Du petit pavillon de chasse de Louis XIII, le roi en fait sa résidence et les travaux, qui débutent en 1664, ne s'arrêteront quasiment jamais. Jardins, fontaines, galerie des glaces... Versailles est le lieu de tous les excès. Louis XIV, ses maîtresses, son goût pour les plaisirs et ses passions excessives commencent à affaiblir peu à peu son autorité. Après la mort du Grand Dauphin en 1711, Louis XIV sait que son petit-fils lui succèdera. Il meurt le 1er septembre 1715 d'une gangrène.l édit de fontainebleau Louis XIV, sacré à Reims le 7 juin 1654, a marqué l'Histoire par sa régence en solitaire sans écouter ses conseillers. Très vite, il souhaite réaliser l'unité religieuse et doit donc affaiblir le protestantisme dont les fidèles sont estimés à un million. Après avoir encouragé la conversion religieuse, il fait détruire des temples, diminue le nombre d'écoles réformées et oblige à célébrer les enterrements la nuit. A partir de 1679, la répression s'intensifie avec notamment des conversions forcées. Et le 18 octobre 1685, le roi signe l'édit de Fontainebleau qui révoque l'édit de pacification pris à Nantes. Le culte protestant est interdit et tous les temples sont condamnés à la destruction. Il représente l'acte le plus important et certainement le plus lourd de conséquences de son règne. Plusieurs centaines de milliers de protestants quittent alors le royaume. Il faudra attendre 1787 pour que Louis XVI leur accorde l'état civil et donc une place au sein de la France | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: histoire de france (depuis le début) Ven 7 Avr - 12:58 | |
| 1944Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquent sur les plages françaises avec un seul objectif : ouvrir un nouveau front face à l'envahisseur nazi et ainsi progresser plus rapidement vers l'Allemagne.Des soldats de toutes les nationalités prirent part à l'évènement : Anglais, Canadiens, Américains, mais aussi des Français engagés dans différents corps d'armée, notamment parmi les troupes du Président Roosevelt.Grâce à la Liste des Français résidant aux USA engagés dans l'armée américaine, découvrez si votre famille compte parmi ses membres un des nombreux Héros du D-Day. [size=24]capitullation de l allemagne[/size] [size] Après Verdun, la bataille de la Somme fait de nombreuses victimes dans chaque camp, sans réelle progression. Mais si l'offensive française du Chemin des Dames du général Nivel est un échec en 1917, la mondialisation du conflit va faire tomber l'Allemagne. Après la Roumanie, les Etats-Unis entrent en guerre contre le Reich. A l'été 1918, plusieurs initiatives françaises lui sont favorables : Foch conquiert Château-Thierry le 18 juillet et décide le 24 de généraliser l'offensive aidé par les troupes américaines. Peu à peu, le nord de la France est libéré comme Lille le 17 octobre. Les forces allemandes, qui ont reculé, craignent un assaut majeur. Finalement, les allemands acceptent un armistice qui met fin aux combats. Il est signé le 11 novembre 1918 vers 5 h du matin dans la forêt de Compiègne, dans un wagon de train. Les clauses sont strictes : évacuation du front et des pays occupés et réquisition entre autres des canons et des armes. Renouvelé trois fois, l'accord aboutira finalement à plusieurs traités de paix, dont celui de Versailles signé le 28 juin 1919 qui modifie à nouveau le paysage de l'Europe. verdun[/size] [size] Si le plan Schlieffen d'invasion de la France en six semaines a échoué notamment en raison de problèmes logistiques et de communication, le conflit ne s'arrête pas pour autant. Pire, d'une guerre de mouvement elle devient une guerre de position avec le fameux épisode des tranchées. Elles s'étendent en gros de la mer du Nord aux Vosges. Début 1916, les Allemands attaquent le camp retranché de Verdun. Le but est à la fois d'épuiser et de réduire à néant les forces et les troupes de l'ennemi. La terrible bataille de Verdun débute le 21 Février 1916. Après la prise du fort de Douaumont, les troupes du Reich progressent sur la rive gauche de la Meuse. Le maréchal Pétain, chargé d'organiser la défense de Verdun, commande des renforts sur la Voix Sacrée, la route entre Bar-le-Duc et la ville. A la fin du mois d'août, l'avantage change de camp. Après plusieurs offensives françaises, celle de Guillaumat, le 23, est décisive et signe la victoire de la bataille. Bain de sang, boucherie, barbarie, les qualificatifs ne manquent pas parmi les survivants. Les pertes ont été épouvantables : environ 350 000 hommes de chaque côté le front[/size] [size] Lorsque l'ordre de mobilisation générale est décrété en France le 3 août 1914 à 16h, l'euphorie est omniprésente. Les responsables politiques comme les militaires et les civils sont persuadés de l'issue rapide du conflit. La gaieté est de mise car un autre motif galvanise les Français : récupérer l'Alsace et la Lorraine. L'Assemblée vote à l'unanimité les crédits pour la guerre mais dès le 4 août, l'Europe s'embrase avec l'envahissement de la Belgique et du Luxembourg par l'Allemagne. Vers le 20 août, les troupes ennemies investissent la Lorraine et les Français se réfugient derrière la Marne. Le 2 septembre, les soldats du Reich ne sont qu'à 45 kilomètres de Paris. Pour organiser la défense de la capitale, le maréchal Joffre lance la bataille de la Marne du 5 au 12 septembre. Pour acheminer plus rapidement des renforts sur le front, un autre maréchal, Gallieni, réquisitionne quelque 600 taxis parisiens. 10 000 soldats rejoignent alors Nanteuil-le-Haudouin dans l'Oise. Cette initiative réussit aux Français puisqu'ils font reculer l'ennemi et remportent cette bataille le 12. la guerre[/size] [size] Si elle débute réellement pendant l'été 1914, la Première guerre mondiale fermente depuis de nombreuses années et principalement depuis la défaite de la France en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine. Les rivalités franco-allemandes ainsi que la course à l'armement des deux côtés du Rhin et en Angleterre n'apaisent pas les tensions. Mais un événement, a priori sans conséquence et éloigné, va mettre l'Europe à feu et à sang. Le 28 juin 1914, un nationaliste serbe assassine l'archiduc François-Ferdinand, héritier d'Autriche-Hongrie, et son épouse. L'Autriche, qui veut annexer la Serbie, se sert de l'événement et obtient le soutien de l'Allemagne. Dès lors, l'escalade à la guerre démarre. L'alliance Allemagne-Autriche-Hongrie s'oppose à celle de la France-Russie-Angleterre. Le 1er août, le Reich déclare la guerre à la Russie qui soutient les Serbes puis le 3 à la France qui se range du côté de son allié russe. Le Royaume-Uni entre lui-aussi en guerre contre les Allemands le 4 après la violation de la neutralité de la Belgique. Les déclarations de guerre se succèdent entre pays européens jusqu'aux pays du Commonwealth et le Japon le 23 août contre l'Allemagne : la guerre mondiale commence. l enseignement primaire gratuit[/size] [size] Journaliste, député, maire de Paris avant la Commune de 1871, Jules Ferry est un homme politique toujours admiré de nos jours. En février 1879, sous la présidence de la République de Jules Grévy, il est ministre de l'Instruction civique et des Beaux Arts. Ses différentes actions porteront essentiellement sur l'instruction et la religion. Le 15 mars de cette même année, il propose d'interdire aux congrégations religieuses d'enseigner. Anticlérical convaincu, il veut empêcher l'Eglise catholique et notamment les Jésuites d'instruire les enfants. Malgré les protestations de l'Assemblée, le projet de loi est adopté. Le 10 juillet, la laïcité de l'enseignement entre en vigueur en France. En septembre 1880, Jules Ferry devient Président du conseil et appuie une des plus importantes lois de notre pays. Le 16 juin 1881, l'enseignement public devient gratuit. La loi de 1882 précise que l'instruction doit être obligatoire de 6 à 13 ans, d'un jour de congé par semaine et que l'instruction religieuse sera réalisée en dehors des établissements publics. On lui doit également la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 et de celle autorisant les syndicats le 21 mars 1884. napoléon[/size] [size] Après Austerlitz, rien ne semble arrêter Napoléon. Il remporte Iéna en 1806 face à la Prusse, Eylau l'année d'après face à la Russie, Wagram en 1809 face aux Autrichiens. Mais s'il a abandonné l'idée d'envahir l'Angleterre, la Russie l'attire toujours. Certes, l'Empereur fait son entrée à Moscou le 14 septembre 1812, mais la résistance des Russes puis la défaite à Bérézina, le 25 novembre, signent la retraite de Russie et la défaite de la France. La dureté de l'hiver et des batailles ont causé la mort d'une très grande partie des troupes napoléoniennes. Cet événement lance le réveil de l'Europe contre Napoléon. Après la perte de la campagne d'Allemagne, le front se déplace en France. Le 30 mars 1814, les Russes et les Prussiens prennent Paris. Déchu de son trône le 2 avril, Napoléon abdique le 6 avril et signe le traité de Fontainebleau le 11 avril. Après avoir tenté de se suicider, il part en exil sur l'île d'Elbe le 3 mai. la victoire d austerlitz[/size] [size] A partir de 1805, l'Europe s'unit face aux ambitions de l'Empereur français. L'Autriche, la Russie et la Suède forment une coalition face à la progression de l'armée napoléonienne en Italie et en Allemagne. Génie de la tactique militaire, Napoléon mène ses troupes tambour battant pour des offensives rapides qui surprennent l'ennemi. La victoire d'Austerlitz est révélatrice de sa supériorité. Après la prise de Vienne le 13 novembre 1805, les Français marchent vers l'actuelle République tchèque. Arrivés sur le plateau de Pratzen, près du village d'Austerlitz, Napoléon fait évacuer ses troupes à la surprise générale. Les troupes austro-russes qui s'étendent sur toute la longueur du massif, sont prises au piège. Au matin du 2 décembre 1805, les Français attaquent le front ennemi qui est trop large pour être efficace. Après seulement neuf heures, la bataille est gagnée. Napoléon Ier bat ainsi Alexandre 1er, tsar de Russie, et François II de Habsbourg. Cette victoire signe l'extension de l'Empire napoléonien et renforce une fois de la bataille de trafalgar[/size] [size] L'homme qui a instauré le Code civil, la Légion d'honneur, les préfets ou encore les maires, était avant tout un général d'armée. Son pouvoir s'étend de Paris à Amsterdam en passant par Genève, Turin et les Antilles. Mais Napoléon Ier rêve de l'Angleterre. Le pays voit d'un mauvais œil la conquête de l'Europe par l'Empereur et mobilise ses troupes. L'affrontement des vaisseaux français et anglais à Trafalgar, près de Gibraltar, va être fatal. L'amiral Villeneuve, qui commande une trentaine de navires de l'Empire, doit faire face à ceux, moins nombreux de l'anglais Horatio Nelson. Mais celui-ci au lieu d'attaquer de front, choisit une tactique d'affrontement en deux lignes. La déroute française est rapide et seuls neuf bateaux rentrent dans leur port d'origine. Mais touché par une balle peu après le début de la bataille, l'amiral Nelson succombe et ne peut donc savourer son succès. La suprématie maritime des anglo-saxons convaincra Napoléon d'un blocus économique du pays plutôt qu'un nouveau conflit. le sacré de napoléon[/size] [size] Devenu Premier Consul de France et conforté par l'entrée en vigueur en février 1799 d'une Constitution rédigée sur mesure, Bonaparte surpasse les pouvoirs législatif et exécutif. D'abord, les députés ne votent plus les lois et ensuite il peut imposer ses décisions sans l'aval des deux autres consuls. Très populaire, il conforte le régime républicain contre l'aristocratie ou un éventuel retour de la monarchie. L'ultra contrôle de toute la vie politique et judiciaire et l'obsession de l'ordre et de la concorde ne le satisfont pas encore tout à fait. Nommé consul à vie en 1802, Bonaparte ne franchit en fait qu'une étape de plus le 2 décembre 1804. Après le vote favorable des Français, il se fait sacrer Empereur des Français à Notre-Dame à Paris et devient Napoléon Ier. L'Histoire raconte qu'il place lui-même la couronne sur sa tête. Il gouverne désormais seul. Tous les symboles de la République comme le 14 juillet et la Marseillaise disparaissent au profit de l'Empire. [/size] | |
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| Sujet: Re: histoire de france (depuis le début) Ven 7 Avr - 13:02 | |
| mai 68Un mois après la fête du 1er mai, la France a vécu 30 jours d'émeutes. Les forces de l'ordre bénéficient d'une certaine lassitude de la population vis-à-vis des manifestants. Le 30 mai 1968, une manifestation de soutien au général de Gaulle rassemble près d'un million de personnes sur les Champs-Elysées. La foule scande "la police avec nous, la police avec nous". Deux soulèvements auront encore lieu les 10 et 11 juin avant que Mai 68 entre définitivement dans l'histoire pompierD'après le témoignage d'un sapeur-pompier, pour éteindre les incendies sur les barricades, les pompiers devaient se poster entre les CRS et les manifestants. Les hommes du feu et leurs équipements servaient alors de bouclier pour les uns et les autres et recevaient régulièrement des projectiles. Autre handicap : en 1968, la tenue des pompiers se confondait aisément avec celle des policiers la nuit crsAu début des événements, la police est rejetée à la fois par les manifestants et par la population. Le slogan "CRS = SS" fait son apparition. Plusieurs véhicules de police secours sont pris d'assaut sous les pavés. "En tant qu'ancien déporté, je n'ai jamais digéré le "CRS, SS"", témoigne un policier dans Liaisons [size=24]10 mai[/size] La nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai est le point culminant de Mai 68. Plusieurs milliers de manifestants dépavent les rues et dressent des barricades aux quatre coins de la capitale. A 2 heures du matin, la police reçoit l'ordre d'intervenir. La violence se déchaîne une bonne partie de la nuit. Au petit matin, certaines rues ont encore l'aspect de champs de bataille [size] mai 68[/size] Mai 68 sous un jour méconnu, de l'autre côté des barricades" : c'est le récit qu'a proposé ce mois-ci un hors-série du magazine Liaisons, la revue de la préfecture de police de Paris, en pleine commémoration des événements de Mai 68. Avec de nombreuses photographies, mais aussi des témoignages et des anecdotes des policiers de l'époque, le magazine revient sur le quotidien de ceux qui étaient, au sens propre, "sous les pavés Ninnenne blog de partage | |
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| Sujet: Re: histoire de france (depuis le début) Sam 30 Sep - 11:12 | |
| Première Guerre Mondiale: Année 1916Au début de l’année 1916, le commandement allemand décide d’user complètement l’armée française en l’obligeant à s’engager à fond. Il choisit d’attaquer Verdun, un pivot du front fortifié que les Français voudront défendre coûte que coûte . Le site offre la possibilité d’attaquer les lignes françaises de trois côtés. De plus, l’armée allemande bénéficie, contrairement aux Français, de nombreuses voies ferrées qui facilitent les approvisionnements en matériel et en hommes. Enfin, les manœuvres d’approche peuvent se dérouler dans une relative discrétion à l’abri du manteau forestier. Dans l’esprit du haut commandement allemand, « il ne s’agissait pas essentiellement de prendre Verdun [...], mais de fixer les forces françaises, de les attirer sur ce champ de bataille qu’elles défendraient pied à pied [...], de saigner à blanc l’armée française grâce à la supériorité en artillerie » . Exsangue, l’armée française serait incapable de mener à bien l’offensive prévue sur la Somme. Le lundi 21 février, après une courte mais violente préparation d’artillerie, le commandement allemand lance une attaque avec trois corps d’armée. Les deux divisions françaises qui défendent les seize kilomètres de la première ligne sont submergées. Très vite, le commandant de la IIe Armée, Philippe Pétain, organise la riposte. Il met en place une liaison avec Bar-le-Duc, à l’arrière. En 24 heures, 6 000 camions montent vers le front en empruntant cette route devenue la Voie sacrée. L’assaut allemand est repoussé et la brèche colmatée. Mais les attaques vont se renouveler pendant plusieurs mois, sans cesse contenues. Le 6 mars, les Allemands lancent une nouvelle attaque à Mort-Homme. « On les aura ! » écrit Pétain dans le célèbre ordre du jour du 10 avril. Il obtient que ses troupes soient régulièrement renouvelées avant qu’elles ne soient trop éprouvées. C’est le « tourniquet », où toute l’armée française connait l’enfer de Verdun. Le déclenchement de l’offensive de la Somme en juillet et une nouvelle offensive des Russes sur le front oriental obligent les Allemands à relâcher leur pression sur Verdun. En décembre, Mangin reprend les forts perdus. Près de 700 000 combattants français ou allemands sont morts sur ce champ de bataille. Entre le 1er juillet et 18 novembre 1916 a lieu la bataille de la Somme. Les troupes anglaises et françaises attaquent et tentent de percer les lignes de défense fortifiées allemandes au nord de la Somme sur une ligne nord-sud de 45 km. L’offensive est précédée par une intense préparation d’artillerie. Pendant une semaine, 1,6 million d’obus tombent sur les lignes allemandes. Les Alliés sont persuadés d’avoir liquidé toute résistance du côté ennemi. L’offensive de la Somme, au départ offensive de rupture, se transforme progressivement en une guerre d’usure. La plupart des soldats anglais sont des engagés volontaires qui n’ont aucune expérience du feu. Dès les premières minutes, ils succombent en grand nombre dans les barbelés qui séparent les ennemis. Les soldats des deux bords ont l’impression de vivre en enfer. Les débauches d’artillerie empêchent toute percée d’aboutir. Les soldats combattent souvent pour quelques mètres et n’arrivent pas à percer les tranchées ennemies protégées par un tir nourri d’artillerie et des lignes de barbelés. Le bilan de la bataille de la Somme est très lourd. 650 000 alliés, principalement des Britanniques, et 580 000 hommes du côté allemand sont hors de combat, tués, blessés ou disparus. Les troupes alliées n’avancent que de 13 km sur un front de 35 km de long Source : Wikipédia Photo : Soldats français du 87e régiment près de Verdun (France) en 1916. Première Guerre Mondiale: Année 1915La guerre à l'est
Photo : Troupes britanniques lors du débarquement à Gallipoli en mai 1915.
Lawrence d’Arabie fomente pour le compte des Britanniques le soulèvement des tribus arabes pour gêner les Turcs. Avec l’aide bulgare, les austro-allemands réussissent à occuper toute la Serbie en 1915, contraignant l’armée royale serbe à traverser le pays pour trouver refuge à Corfou. Au lieu de se heurter au gros des troupes ennemies là où elles étaient bien organisées, installées dans un réseau savant de tranchées, l’état-major des Alliés décide de porter ses coups sur des points de défense plus vulnérables, ceux de l'allié turc de l'Allemagne. Le 25 avril 1915, un corps expéditionnaire allié débarque aux Dardanelles . Le contrôle des détroits permettrait à la France et au Royaume-Uni de ravitailler la Russie et d’encercler les Empires centraux. Cette idée, défendue notamment par le chef de l’Amirauté britannique, Winston Churchill, débouche sur un débarquement à Gallipoli de troupes essentiellement constituées d’Australiens et de Néo-Zélandais. Malgré le courage des soldats de l’ANZAC, les Alliés ne parviennent pas à pénétrer par surprise dans l’Empire ottoman et échouent dans leurs offensives successives. L’entreprise coûte 145 000 hommes aux Alliés et elle est un échec total. Les rescapés sont débarqués à Salonique, au mépris de la neutralité grecque pour aider les Serbes menacés par les puissances centrales. Le corps expéditionnaire constitue l’Armée d'Orient. Cette armée soutient ensuite les Serbes et participe à l’effondrement de l’empire austro-hongrois en 1918. Après la stabilisation des fronts, les Allemands reprennent l’initiative sur le front russe. Le 7 février 1915, les Allemands lancent une offensive au sud-est des lacs de Mazurie, dirigée par Hindenburg. Les Russes sont encerclés et se replient sur le Niémen. Les Allemands remportent des succès spectaculaires, occupant toute la Pologne, la Lituanie et une partie de la Lettonie. Faute de munitions et d’artillerie lourde, les Russes n’ont pu tenir tête ; ils perdent près de 2 000 000 d'hommes, une catastrophe qui, à long terme, ébranle le régime. Il n’en paraît pourtant rien puisque les Russes se replient en bon ordre sur des positions retranchées. Source: Wikipédia Première Guerre Mondiale : Année 1915Le front OuestL’année 1915 commence avec une innovation technique à l’Ouest. Le 19 janvier, un zeppelin effectue le premier bombardement aérien de civils au Royaume-Uni ainsi que le 21 mars où ce même dirigeable bombarde Paris. Pendant toute la guerre, les dirigeables vont terroriser les citadins français et anglais. Le 21 janvier, les Russes réalisent une offensive dans les Carpates et 3 jours plus tard, la flotte britannique ressort victorieuse face à l’escadre allemande près du Dogger Bank, en mer du Nord. En février, les premiers avions armés d’une mitrailleuse, les Vickers F.B.5, équipent une escadrille de chasse britannique du Royal Flying Corps. Le gouvernement allemand proclame « zone de guerre » les eaux territoriales britanniques et c’est le début de la guerre sous-marine. Le 1er mars, les Alliés étendent le blocus à la totalité des marchandises allemandes. Ainsi la guerre devient une guerre d’usure, qui met à l’épreuve tant les forces morales que matérielles des combattants. Les états-majors veulent « saigner à blanc » les armées adverses. Pour soulager les Russes, qui doivent faire face à une grande offensive des puissances centrales, les Turcs étant également passés à l’attaque au Caucase, Français et Britanniques lancent assaut sur assaut en Artois, puis en Champagne, le 16 février. Quatre jours plus tard, Reims est bombardée par les Allemands. Enfin, le 16 mars, la bataille de Champagne est terminée : la tentative de percée française est un échec. Ces offensives de 1915 réussissent à bousculer quelque peu les dispositifs allemands au prix de pertes effroyables. Le haut-commandement allié déplore l’insuffisance des moyens d’attaque et particulièrement en artillerie lourde, domaine dans lequel l’Allemagne possède une supériorité incontestable depuis le début de la guerre. Le 22 avril, une nouvelle arme apparait : les gaz asphyxiants sont utilisés à Strenstraate et à Ypres par les Allemands . L’effet est immédiat et foudroyant. Mais jamais les Allemands ni les Alliés, qui l’essaient à leur tour, ne procèdent à une utilisation systématique. Contrôlant mal le mouvement des vents, les uns et les autres avaient peur que les nappes ne se retournent, et les soldats ne sont pas équipés pour occuper les zones infectées. Aussi, l’emploi des gaz ne permit jamais de remporter plus qu’un succès local. Le 26 avril, le pacte de Londres entre les membres de l’Entente est signé et l’Italie s’engage à entrer en guerre contre les Empires centraux dans un délai d’un mois. Cette entrée en guerre de l'Italie aux côtés des Alliés a une grande importance stratégique car elle coupe une voie d'approvisionnement des Empires centraux et permet l'ouverture d'un nouveau front. Pour la première fois de la guerre, les pays en guerre vont mobiliser toutes leurs ressources : humaines, économiques et financières, dans la conduite d’un conflit total. L’organisation en armées, corps d'armée, divisions, brigades, régiments, bataillons, compagnies, sections et escouades est relativement similaire dans les deux camps. La dotation et la répartition en matériel et en armes sont pratiquement identiques. Toutefois, la France a privilégié l’offensive et possède une artillerie plus légère fondée, notamment, sur le canon de 75, afin de favoriser les mouvements. L’Allemagne possède une artillerie plus lourde et à plus longue portée, favorisée notamment par ses capacités de production et capable de mener des combats plus défensifs. Ces choix ont une importance non négligeable au début de la guerre et la différence n’est comblée qu’au début de 1916. Les 11 mars et 10 avril, les gouvernements britannique et français donnent leur accord sur le principe d’une annexion de Constantinople par la Russie . Deux semaines plus tard, le 24 avril, plus de 600 intellectuels arméniens de Constantinople sont arrêtés et déportés par les Jeunes-Turcs, date symboliquement considérée comme marquant le début du génocide arménien. Source: Wikipédia Il ne faut pas oublier!!! marileine blog de partage | |
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| Sujet: Re: histoire de france (depuis le début) Sam 30 Sep - 11:23 | |
| Première Guerre Mondiale : La trève de Noël 1914Les soldats du front occidental étaient épuisés et choqués par l'étendue des pertes humaines qu'ils avaient subies depuis le mois d'août. Au petit matin du 25 décembre, les Français et les Britanniques qui tenaient les tranchées autour de la ville belge d'Ypres entendirent des chants de Noël venir des positions ennemies, puis découvrirent que des arbres de Noël étaient placés le long des tranchées allemandes. Lentement, des colonnes de soldats allemands sortirent de leurs tranchées et avancèrent jusqu'au milieu du no man's land, où ils appelèrent les Britanniques à venir les rejoindre. Les deux camps se rencontrèrent au milieu d'un paysage dévasté par les obus, échangèrent des cadeaux, discutèrent et jouèrent au football. Un chanteur d'opéra, le ténor Kirshhoff, à ce moment officier d'ordonnance, chanta pour les militaires un chant de Noël. Les soldats français ont applaudi jusqu'à ce qu'il revienne chanter . Ce genre de trêve fut courant là où les troupes britanniques et allemandes se faisaient face, et la fraternisation se poursuivit encore par endroits pendant une semaine jusqu'à ce que les autorités militaires y mettent un frein. Il n'y eut cependant pas de trêve dans le secteur où seul les Français et les Allemands s'affrontaient. En 1915, il y eut une trêve de Noël similaire entre les troupes allemandes et françaises. En 1916, une trêve eut aussi lieu sur le front de l'Est. Source : Wikipédia Photo : Militaires britanniques et allemands réunis au milieu du no man's land pendant la trêve. Première Guerre Mondiale : Mondialisation du conflitPeu à peu, le conflit se mondialise. Le Japon, en tant qu’allié du Royaume-Uni, déclare la guerre à l’Allemagne le 23 août 1914,mais sa participation au conflit se limite à l’occupation des colonies allemandes de l’océan Pacifique (îles Marshall, Carolines et Mariannes) et des concessions allemandes de Chine (Shandong). Il profite du conflit pour renforcer ses positions face aux grandes puissances européennes en Asie. La Turquie entre en guerre contre les pays de la Triple-Entente le 1er novembre 1914, en tant qu’alliée de l’Allemagne . La motivation principale de la Turquie dans cette guerre est de combattre la Russie tsariste qui cherche à prendre le contrôle des détroits. L’Italie, bien que membre de la Triplice, déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie en mai 1915 après bien des hésitations.En août 1914, elle s’était prudemment déclarée neutre. Sollicitée par les deux camps, elle finit par pencher du côté des pays de la Triple-Entente. En effet, par le traité secret de Londres d’avril 1915, la France et le Royaume-Uni lui promettent qu’une fois la victoire acquise, elle bénéficierait de larges compensations territoriales, à savoir : les terres irrédentistes mais aussi une zone d’influence en Asie Mineure et en Afrique. La Bulgarie, initialement neutre mais sollicitée par les deux camps, s’engage finalement aux côtés des puissances centrales en octobre 1915,à un moment où celles-ci semblent l’emporter sur le front des Balkans. Pour enlever l'adhésion des Bulgares, ces derniers n'avaient pas hésité à leur promettre en cas de victoire, la cession de la Macédoine serbe, la Dobroudja roumaine, ainsi qu'un accès à la Mer Adriatique, que Sofia justement revendiquait. Le Portugal entre en guerre aux côtés de l’Entente en mars 1916 pour consolider sa position en Europe et préserver ses colonies, convoitées par l’Allemagne. La Roumanie déclare la guerre à l’Allemagne en août 1916, après la contre-offensive russe victorieuse sur le front oriental laissant espérer une défaite de l’Autriche-Hongrie. Elle revendique la Transylvanie hongroise. En 1914, la Grèce reste neutre, puis elle rejoint l’Entente en déclarant la guerre à la Bulgarie en novembre 1916, puis à l’Allemagne en juin 1917 après l’abdication et l’exil du roi Constantin. Fortement marqués par le torpillage du paquebot Lusitania par les sous-mariniers allemands en 1915, et notamment après la décision de reprise des torpillages des navires neutres par l'Allemagne prise en janvier 1917, les États-Unis déclarent la guerre à l’Allemagne le 6 avril de cette même année.Cette entrée en guerre, quoique tardive et malgré le retrait russe de la guerre suite à la révolution bolchévique, fut décisive. Sachant que les colonies participèrent également à l’effort de guerre des métropoles européennes, la guerre est désormais mondiale. Source : Wikipédia Première Guerre Mondiale : Aout 1914Aout 1914 : la guerre monvement Le 4 août, l’Allemagne envahit la Belgique et le Luxembourg. L'attaque-éclair en Belgique au début du mois d’août rencontre une résistance acharnée autour de Liège. Les Allemands pénètrent en Belgique près d’Aix-la-Chapelle. Le roi Albert [size=13]Ier lance un appel à la France et au Royaume-Uni. Il accuse les Allemands de se livrer à des atrocités, d'exécuter des civils et de couper les mains des prisonniers pour qu'ils ne puissent plus se battre . Le 8 août, les troupes françaises entrent à Mulhouse, qui tombe à nouveau aux mains des Allemands deux jours plus tard .[/size] La percée en Lorraine, est un échec pour la France (bataille de Lorraine des 19-20 août) et les IIIe et IVe armées se replient derrière la Meuse. Les Allemands forcent la Vème Armée française au recul lors de la bataille de Charleroi le 23 août. Trois jours auparavant -le 20 août-, les troupes allemandes étaient entrées à Bruxelles . Sur toute la ligne de front belge, les Alliés reculent. Les Britanniques et les Français se replient précipitamment, mais en ordre, sur la Marne. Ils sont poursuivis par trois armées allemandes qui parviennent à franchir la rivière, mais ne peuvent isoler l’aile gauche franco-britannique. L’attaque de la capitale semble imminente : c’est pourquoi du 29 août au 2 septembre, le gouvernement français quitte Paris et s’installe à Bordeaux, laissant la capitale sous le gouvernement militaire du général Gallieni. Le gouvernement civil exige des militaires que la capitale soit défendue et constitue une armée pour défendre Paris . Mais Paris n’est pas le but des Allemands. Aussi pivotent-ils, en direction du sud-est pour encercler les armées françaises. Le 4 septembre, l’armée allemande occupe Reims.Le commandement voit là l’occasion d’attaquer les Allemands sur leur flanc. L’armée française fait demi-tour le 6 septembre et repart à l’attaque. Des renforts sont envoyés de Paris grâce à la réquisition de taxis parisiens. C’est la Première victoire de la Marne (6-9 septembre). Après 4 jours de combats acharnés, les armées allemandes sont stoppées et reculent. L’ensemble des forces allemandes se replie sur l’Aisne puis se fixe le long des Ardennes et de l’Argonne. En raison de l’échec du plan allemand et de la victoire française, Erich von Falkenhayn prend la tête de l’état-major allemand, le 14 septembre, en remplacement de von Moltke. Le 5 octobre, le conflit connaît ses premiers duels aériens près de Reims où un biplace Aviatik allemand est abattu à la carabine par les aviateurs français Frantz et Quénault. Au nord-ouest du front, le 19 octobre, la « course à la mer » débute entre les armées allemande, française et britannique. Chaque camp cherche à déborder l’autre par le nord et à arriver en premier à la mer. Les Allemands souhaitent atteindre les ports de Dunkerque, de Boulogne-sur-Mer et de Calais pour couper les Anglais de leurs bases d’approvisionnement et ainsi les contraindre à se rendre. Mais ils échouent à s’emparer des ports français de la Manche, grâce aux inondations provoquées par les Belges dans la région de l’Yser. Les Britanniques avancent jusqu’à Ypres, à l’extrémité sud-ouest de la Belgique. Ils sont peu nombreux mais comme les soldats anglais sont des professionnels, ils combattent mieux que les Allemands. Après avoir pris Anvers le 10 octobre, les Allemands tentent une percée lors de la sanglante bataille des Flandres, en novembre, mais ils se heurtent à la résistance des troupes alliées commandées par Joffre. Le 27 octobre, les Allemands lancent une vaste offensive en Belgique déclenchée au nord, à l’est et au sud d’Ypres. Le 3 novembre, l'Amirauté britannique fait miner la mer du Nord déclarée « zone de guerre ». Le Royaume-Uni fait confiance en sa marine pour protéger le pays et établir un blocus économique. Il ne possède en effet qu’une armée de métier de 250 000 hommes dispersés à travers le monde, dont 60 000 seulement sont prêts à partir pour la France. En décembre, les armées alliées contre-attaquent sur toute la longueur du front allant de Nieuport à l’ouest jusqu’à Verdun à l’est, mais ne gagnent aucune victoire décisive . La « mêlée des Flandres » marque la fin de la guerre de mouvement et des combats à découvert sur le front occidental, qui se stabilise sur près de 800 km, de la Suisse à la mer du Nord. À la fin de 1914, les deux camps creusent des tranchées. La guerre de mouvement a échoué. Commence alors une terrible attente, celle d'une offensive qui rompra le front. Source: Wikipédia Première Guerre Mondiale : Les deux camps Les deux camps sont équilibrés. L'Alliance et l'Entente possèdent des effectifs pratiquement identiques. En 1918, la guerre concerne la plupart des pays du monde. La France, malgré une population d’environ 39 millions d’habitants, peut disposer immédiatement de près de 800 000 soldats d’active depuis l’adoption de la loi des trois ans (août 1913) qui augmente la durée du service militaire . La mobilisation, terminée vers le 15 août, complète les effectifs. Les uniformes portés par les soldats français ressemblent singulièrement à ceux portés lors de la guerre de 1870avec le fameux pantalon garance. Il est porté non seulement par tradition, mais aussi pour être vu de loin par l’artillerie, et donc pour éviter les pertes par tirs amis. En effet, la doctrine française de l’offensive s’appuyait sur le canon à tir rapide de 75, devant accompagner l’infanterie pour réduire les troupes adverses avant l’assaut. Il faut attendre 1915 pour que soit distribué l'uniforme bleu horizon . Au début des hostilités, le Corps expéditionnaire britannique n’est encore qu’en petit nombre, environ 70 000 hommes , et ne joue qu’un rôle mineur dans le déroulement des opérations. Il est essentiellement composé de soldats professionnels bien entraînés, bien équipés et expérimentés. L’Angleterre peut également s’appuyer sur les millions de soldats venus de ses colonies (Indes, Kenya, Nigeria, etc.), et surtout des dominions : Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et Terre-Neuve. Les armées russes sont énormes, et la France compte beaucoup sur elles pour diviser l’armée allemande ; mais ce nombre impressionnant de soldats (1 300 000 soldats d'active et 4 000 000 de réservistes) masque le fait qu’il ne s’agit le plus souvent que de paysans sans aucune formation militaire, mal armés et mal équipés. Le commandement russe se révèle lui-même médiocre. L’Allemagne est bien plus peuplée, 67 millions d’habitants, mais elle doit réserver une partie de ses forces au front de l’Est. La moyenne d’âge des soldats allemands est également inférieure à celle des Français. Au début de la guerre, l’Allemagne, contrairement à la France, n’a pas rappelé les classes d’âge élevé et dispose encore d’importantes réserves humaines : 870 000 hommes. L’équipement du soldat allemand est généralement meilleur que celui du soldat français. En dehors de certains anachronismes, comme le casque à pointe, il tient généralement compte de l’expérience acquise dans les conflits de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Source: Wikipédia Photo: Mobilisation parisienne du 2 aout 1914 devant la gare de l'est
[size=24]La Première Guerre Mondiale : Mise en place de la guerre[/size] Le détonateur du processus diplomatique aboutissant à la guerre est le double assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, et de son épouse morganatique Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, à Sarajevo le 28 juin 1914 par un étudiant nationaliste serbe de Bosnie . Les autorités autrichiennes soupçonnent immédiatement la Serbie voisine d’être à l’origine du crime. L'Autriche-Hongrie interpelle l'Allemagne sur cela, mais pas l'Italie. Le 5 juillet, l’Allemagne assure l’Autriche-Hongrie de son soutien et lui conseille la fermeté. Les Autrichiens pensent battre facilement la Serbie et lui donner ainsi une bonne leçon qui calmera ses ardeurs expansionnistes. Il semble au haut commandement allemand que jamais les chances d’un succès contre la Serbie, la Russie et la France ne seraient aussi favorables. L’Autriche, quant à elle, compte profiter de l’occasion pour éliminer la Serbie en tant que puissance dans les Balkans . Après concertation avec l'Allemagne, le 23 juillet, l’Autriche-Hongrie lance un ultimatum en dix points à la Serbie dans lequel elle exige que les autorités autrichiennes puissent enquêter en Serbie . Le lendemain, la Russie ordonne la mobilisation générale pour les régions militaires d’Odessa, Kiev, Kazan et Moscou, ainsi que pour les flottes de la Baltique et de la mer Noire. Elle demande en outre aux autres régions de hâter les préparatifs de mobilisation générale. Les serbes décrètent la mobilisation générale le 25 et, au soir, déclare accepter tous les termes de l’ultimatum, hormis celui réclamant que des enquêteurs autrichiens se rendent dans le pays. Suite à cela, l’Autriche rompt ses relations diplomatiques avec la Serbie, et ordonne le lendemain, une mobilisation partielle contre ce pays pour le 28, jour où, sur le refus d'approuver son ultimatum lancé 5 jours plus tôt, elle lui déclare la guerre. L'Italie, qui n'avait été pas interpellée par l'Autriche, déclare sa neutralité. Le 29 juillet, la Russie déclare unilatéralement la mobilisation partielle contre l’Autriche-Hongrie. Le 30, la Russie ordonne la mobilisation générale contre l’Allemagne. Déclare l'état de guerre le 31 juillet. L’Allemagne proclame « l’état de danger de guerre ». C’est aussi la mobilisation générale en Autriche pour le 4 août. L’Allemagne adresse un ultimatum exigeant l’arrêt de la mobilisation russe et l’engagement de ne pas soutenir la Serbie. Un autre est adressé à la France, lui demandant de ne pas soutenir la Russie si cette dernière venait à prendre la défense de la Serbie. Le 1er août, à la suite de la réponse russe, l’Allemagne mobilise et déclare la guerre à la Russie. En France, le gouvernement décrète la mobilisation générale le même jour, à 16h00. Le lendemain, l’Allemagne envahit le Luxembourg, un pays neutre et adresse un ultimatum à la Belgique, elle aussi neutre, pour réclamer le libre passage de ses troupes. Au même moment, l’Allemagne et l’Empire ottoman signent une alliance contre la Russie. Le 3 août, la Belgique rejette l’ultimatum allemand. L’Allemagne,déclare la guerre à la France qui, à l'ultimatum allemand, avait répondu que « la France agirait conformément à ses intérêts ». L'Allemagne déclare ensuite la guerre à la Belgique. Le Royaume-Uni déclare qu’elle garantit la neutralité belge, et réclame le lendemain que les armées allemandes, qui viennent de pénètrer en Belgique, soient immédiatement retirées. Le gouvernement de Londres ne reçoit aucune réponse, et déclare donc la guerre à l’Allemagne. Seule l’Italie, membre de la Triplice qui la lie à l'Allemagne et à l'Autriche, se réserve la possibilité d'intervenir plus tard suivant les circonstances. Le 6 août, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Russie aux côtés de l’Allemagne. Le 11, la France déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie, suivie par l’Angleterre le 13. Comme la plupart des pays engagés possèdent des colonies, l'affrontement prend rapidement un caractère mondial : faisant partie du Commonwealth, le Canada, l’Australie, l’Inde, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud entrent automatiquement en guerre contre l’Allemagne. Le 23 août, le Japon offre son appui aux Alliés et déclare la guerre à l’Allemagne.Le premier novembre, l'Empire ottoman se joint aux puissances centrales. Le sort de la guerre cependant se joue en Europe, surtout en France, qui en supporte la charge la plus lourde. Source : Wikipédia Image : Ordre de mobilisation générale datant du 2 aout 1914 en France [size] La Première Guerre Mondiale : Les systèmes d’alliances[/size] De vastes systèmes d’alliances se sont créés à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Deux grands systèmes d'alliances se dessinent. La Triplice, plus ancienne, est l’œuvre du chancelier prussien Otto von Bismarck . Conscient de l’hostilité française depuis l’annexion de l’Alsace-Moselle, Bismarck cherche, sur le plan diplomatique, à isoler la France de la IIIe République pour l’empêcher de nouer une alliance contre le Reich. En 1879, sous son impulsion, un premier rapprochement a lieu entre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. En 1881, l’Italie demande son intégration dans l’association germano-autrichienne par opposition à la France qui a pris pied en Tunisie, territoire que l’Italie revendiquait. Le 20 mai, un accord tripartite voit donc le jour : la Triplice ou Triple-Alliance.Toutefois, l’Italie revendique également le Trentin et l’Istrie, les « terres irrédentes » sous domination autrichienne. Le traité est renouvelé à plusieurs reprises, même si l’attitude de l’Italie devient de plus en plus froide, en particulier avec la signature d’un accord secret de neutralité avec la France en 1902 . La démarche diplomatique française vis-à-vis du royaume transalpin a l’avantage d’éviter à la France de devoir combattre sur deux fronts. Par ailleurs, en 1908, il y eut un tremblement de terre à Messine : l'État-major de l'Autriche-Hongrie proposa alors une guerre préventive contre l'Italie ; l'Empereur refusa, mais cela montre bien la fragilité de l'alliance entre les deux États. En 1914, l’Allemagne peut aussi compter sur la sympathie de l'Empire ottoman, qui a été privé par Winston Churchill de deux cuirassés construits par la Grande-Bretagne. La menace russe pour prendre le contrôle des détroits se précise. En effet, l’Angleterre qui, jadis, protégeait l’Empire ottoman, est maintenant alliée à la Russie. Pour la Turquie, seul un rapprochement avec l’Allemagne de Guillaume II peut la sortir de son isolement. Elle a ainsi pu trouver des sympathies auprès des peuples colonisés dans tout le bassin de la Méditerranée, du Caucase à Marrakech. La France finit cependant par sortir de son isolement. Le 27 août 1891, une convention militaire secrète est signée entre la France et la Russie. Ce choix diplomatique est dicté par les impératifs de la politique internationale. Cet accord est officialisé le 27 décembre 1893. L’alliance franco-russe est renforcée en 1912 et prévoit une alliance défensive entre les deux pays. La France bénéficie ainsi d’un allié de poids, notamment sur le plan démographique et stratégique, avec la possibilité d’un deuxième front à l’est de l’Allemagne, ou d’un front en Inde en cas de guerre avec l’Angleterre, tandis que l’empire tsariste peut moderniser l’économie et l’armée du pays grâce aux capitaux français. Après la crise de Fachoda en 1898 entre Français et Anglais, les deux États ont réglé leurs différends coloniaux. En 1904, inquiet des progrès économiques et commerciaux de l’Empire allemand et de la puissance acquise sur mer par la flotte allemande, le Royaume-Uni accepte enfin de sortir de son isolement. Théophile Delcassé, alors ministre des Affaires étrangères français, réussit le rapprochement franco-anglais avec la signature de l’Entente cordiale en 1904. Celle-ci n’est pas un traité d’alliance liant les deux pays, mais leur destin est de plus en plus imbriqué. Enfin, en 1907, à l’instigation de la France, le Royaume-Uni et la Russie règlent leurs contentieux en Asie en délimitant leurs zones d’influences respectives en Perse, en Afghanistan et en Chine. Ainsi naît la Triple-Entente. Source : Wikipédia [size] La Première Guerre Mondiale : Le déclenchement[/size] Si la Première Guerre mondiale est déclenchée par l'assassinat, à Sarajevo, de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche, le 28 juin 1914 cet événement ne fait que cristalliser des tensions issues de contentieux antérieurs. C'est le détonateur d'une guerre préparée de longue date, aux origines plus profondes. On compte parmi les raisons structurelles un nationalisme fort, la montée des impérialismes, et les volontés expansionnistes ou qui y sont associées, comme l'irrédentisme italien, des conflits précédents non résolus (perte de l'Alsace-Moselle par la France, guerres balkaniques), auxquelles s'ajoutent des rivalités économiques, un système d'alliances militaires complexe développé entre les différents pays européens au cours du XIXe siècle après la défaite napoléonienne de 1815 et le Congrès de Vienne qui s'en est suivi, des malentendus diplomatiques (l'Allemagne croyait notamment que le Royaume-Uni resterait neutre )... Le climat de tension régnant avait poussé les grandes puissances européennes à une course aux armements, et chaque état-major s'était activement préparé au conflit. L'attentat de Sarajevo va déclencher ce que l’historien Jean-Baptiste Duroselle appelle un « mécanisme », qui va entraîner presque malgré eux les protagonistes vers une guerre totale. Pour d'autres historiens, la guerre était souhaitée par les dirigeants allemands. L'étincelle qui provoqua la guerre survint lorsque des Serbes bosniaques parvinrent à assassiner l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois. Les exigences de vengeance de l'Autriche-Hongrie (fortement encouragée par l'Allemagne) à l'encontre du Royaume de Serbie menèrent à l'activation d'une série d'alliances qui obligèrent plusieurs puissances européennes à s'engager sur la voie de la guerre. Plusieurs de ces nations étaient à la tête d'empires s'étendant sur plusieurs continents, ce qui explique la portée mondiale du conflit. Source : Wikipédia Carte de l'Europe en 1914, avant le début de la guerre. [size] marileine blog de partage [/size] | |
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| Sujet: Re: histoire de france (depuis le début) Sam 30 Sep - 11:30 | |
| La chapelle du chateau de LunévilleLe 17 septembre 2010 La chapelle royale du château de Lunéville renaît aujourd'hui. Personne en Lorraine n'a oublié la nuit du 2 au 3 janvier 2003. L'image du château transformé en brasier attisé par le vent, les pompiers qui croyaient bien qu'ils n'en viendraient pas à bout, les larmes de désespoir de Michel Closse, le maire... Et, dans la lumière du petit matin, un amas de pierres noircies, des gravats, des poutres tricentenaires carbonisées, l'escalier de pierre effondré. Le château de Stanislas, beau père de Louis XV, n'était plus qu'une ruine. En même temps que le château où Stanislas recevait Voltaire et Montesquieu, ses collections avaient disparu. Carbonisée la momie copte, réduit en cendres Bébé, le nain de Stanislas en porcelaine... La chapelle, surtout, avait marqué les esprits. Elle n'était alors qu'un chaos de colonnes et d'angelots fracassés, décapitée. Le conseil général de Meurthe-et-Moselle, qui avait acheté le château quelques mois avant le sinistre pour l'euro symbolique, entend marquer son attachement au patrimoine par cette reconstruction. Michel Dinet (PS), son président, a donné l'impulsion initiale, rapidement suivi par l'Etat, le ministère de la défense, propriétaire d'une partie des lieux, et des milliers de contributeurs anonymes, pour lancer le plus grand chantier patrimonial d'Europe : 103 millions d'euros. Depuis sept ans, des ouvriers et des compagnons de tous les corps de métiers s'activent dans le château. Ils viennent de livrer la première tranche des travaux, la chapelle royale. "Ce n'est pas un aboutissement, juste une étape, explique M. Dinet. Longtemps, on a rénové le patrimoine parce que c'était notre devoir. Là, je dois avouer que j'ai pris du plaisir aux débats, aux échanges..." Echanges avec Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des monuments historiques, qui a su organiser avec finesse la complicité entre l'histoire et la modernité. Le parti retenu a été celui de travailler d'abord sur une restauration horizontale prioritaire : toiture, façades. Puis il a proposé la restitution totale de la chapelle. "C'était la perle du château, insiste M. Caillault. La chapelle est un marchepied, un test pour notre ambition pour le château." Quatre cents menuisiers, tailleurs de pierre, ferronniers, vitraillistes, doreurs, stuqueurs, gypsiers - dont les noms sont inscrits sur les kakémonos déployés jeudi 16 septembre sur la façade de l'édifice - ont travaillé sous le contrôle de M. Caillault. Tout a été discuté, débattu, parfois âprement. Il a fallu refaire des outils qui n'existaient plus. Exigeant jusque dans les moindres détails, l'architecte a obtenu de haute lutte de petits clapets en pierre pour cacher les prises électriques... Chauffage invisible A côté de la chapelle, la salle de la Livrée n'est plus tendue de cuir rouge, comme à l'origine, mais elle a renoué avec un rouge pompéien, du plus bel effet avec le dallage noir et blanc, sous lequel courent un équipement informatique intégré et un chauffage invisible. Coût de cette première tranche : 10 millions d'euros. Si la chapelle a retrouvé sa beauté originelle, reste sans doute le plus délicat, le château : redonner vie à l'édifice, afin qu'il ne soit pas qu'une belle coquille vide. "Avant, on restaurait le patrimoine pour lui-même. Aujourd'hui c'est pour l'inscrire dans la vie. Ce qui le pérennise, c'est ce qu'on en fait, comment on en jouit", note M. Dinet. L'exceptionnelle acoustique de la chapelle la destine à des concerts baroques. Des manifestations culturelles sont programmées : en novembre, un colloque international sur les chapelles princières. En attendant, des spectacles et conférences sont organisés jusqu'au 19 septembre. Monique RauxLe Monde 17 septembre 2010
Vue aérienne du château de Lunéville partiellement détruit par un incendie dans la nuit du 2 au 3 janvier 2003.
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| Sujet: Re: histoire de france (depuis le début) Sam 30 Sep - 12:40 | |
| Légende du GARS de FALAISEEn ce temps-là Falaise était infestée de malandrins qui commettaient des méfaits de toutes sortes malgré la surveillance de la police; mais, dans l'obscurité il était difficile de reconnaître les malhonnêtes des honnêtes!Le maire de Falaise fit publier par le tambour de ville cette ordonnance:" Nous, maire de Falaise,ordonnons à toute personne,de ne sortir la nuit que munie d'une lanterne"Un malin, le soir même,sortit la nuit venue ,en tenant une lanterne à la main. Aperçu par un soldat du guet,voilà ce qui s'en suivit:Qui vive?C'est mai!Qui tai?Gars de Falaise!Et ta lanterne?La v'là.Et ta candelle?On n'la point dit.Eh ben si on n'la point dit, on l'dira!Le lendemain soir, même scène avec les mêmes acteurs:Qui vive?C'est mai:Qui tai?Gars de Falaise!Et ta lanterne?La v'la!Et ta candelle?La v'la!Mais elle n'est point allumée?On n'la point dit!Eh ben si on n'la point dit on l'dira!Le jour suivant, nouvelle ordonnance du maire de Falaise , publiée par le tambour de ville:" Nous, maire de Falaise, ordonnons à toute personne de ne sortir de chez elle, la nuit venue, que munie d'une lanterne, d'une chandelle dedans et qui est allumée! Qu'on se le dise! ! !" marileine blog de partage
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