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| 10 nids à microbes que vous côtoyez au quotidien(passeportSANTE.net)+autres | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: 10 nids à microbes que vous côtoyez au quotidien(passeportSANTE.net)+autres Dim 28 Mai - 11:41 | |
| 10 nids à microbes que vous côtoyez au quotidienQu’ils s’appellent staphylocoque doré, Escherichia coli ou Listéria, les microbes font partie de notre quotidien. Aussi appelés micro-organismes, ils sont à l’origine de divers maux et peuvent parfois même entraîner la mort.Les microbes ont mauvaise réputation, mais une vie humaine serait impossible sans eux. Plusieurs études ont démontré leur rôle essentiel pour l’humanité, en particulier dans la chaîne alimentaire. De bonnes raisons qui nous feraient presqu’oublier que notre quotidien est envahi de ces micro-organismes. Et d’ailleurs, avez-vous une idée des différents nids à microbes qui sont juste à côté de vous ? En voici dix : 1. L’ordinateurVous venez probablement de l’utiliser pour surfer sur Internet : votre ordinateur et en particulier le clavier et la souris, sont infestés de microbes. Ils sont notamment vecteurs du virus de la gastroentérite. Alors, un conseil : lavez vos mains et passez-les au gel hydro alcoolique avant d’utiliser votre PC. 2. Le téléphone portableVous vous en servez plusieurs fois par jour et il traîne souvent dans un sac à main ou au fond d’une poche : le téléphone portable est un vrai nid à bactéries ! Salmonelles, streptocoques et staphylocoques aiment s’y nicher. Il paraîtrait d’ailleurs que votre mobile est 500 fois plus sale que la cuvette des toilettes. Heureusement, il existe des lingettes spéciales pour le laver, n’hésitez pas à vous en servir ! 3. La brosse à dentsMême si elle est le meilleur atout d’une haleine fraîche et des dents saines, la brosse à dents n’est pourtant pas si propre. Vous avez beau la rincer, elle n’est pas toujours exempte de bactéries, en particulier si vos toilettes se trouvent dans la salle de bain. Une étude américaine estime que cet outil d’hygiène bucco-dentaire a 60 % de risques de contenir de la matière fécale. 4. Le gant de toiletteToujours dans la salle de bain, se trouve chez certaines personnes le gant de toilette Pourtant, mieux vaut s’en passer, car il abrite de nombreux germes qui adorent proliférer dans la chaleur et l’humidité. Si vous tenez à en utiliser un, changez-en tous les jours. Et surtout, ne le partagez pas ! 5. Le réfrigérateurLa cuisine est aussi un haut lieu de nids à microbes et le réfrigérateur est particulièrement concerné. Selon les journalistes du Daily Mail, le bac à légumes peut contenir jusqu’à 8 000 bactéries par centimètre carré, soit 750 fois plus que le niveau considéré sans danger pour les humains. En cause notamment : la terre qui se trouve sur les légumes. Pensez à laver régulièrement votre réfrigérateur à l’eau savonneuse et prenez soin de bien l’essuyer. 6. La machine à caféVous aimez vous faire un petit café après avoir fait le ménage, mais avez-vous pensé à laver la machine à café ? Selon des chercheurs espagnols, le réservoir à capsules pourrait contenir jusqu’à une soixantaine de souches de bactéries, dont une partie ont des propriétés pathogènes. C’est dans le réservoir que les bactéries apparaissent pour ensuite se propager dans toute la machine. 7. Le sac à mainLe sac à main est un accessoire de mode qui peut être très luxueux mais aussi très sale. En effet, il est posé dans des endroits aussi divers que variés et dont l’hygiène est parfois plus que douteuse. Difficile à laver, en particulier s’il est en cuir, il vaut mieux éviter de le poser par terre. Il existe des petits accroches sac qui se fixent à une table et sont bien pratiques pour éviter de les transformer en nid à microbes. 8. L’argentLorsque vous sortez, vous avez toujours votre porte-monnaie sur vous. Si l’argent n’a pas d’odeur, il a en revanche des microbes. Pièces de monnaie et billets passent de mains en mains et récupèrent au passage des streptocoques, des staphylocoques et toutes sortes de bactéries. Quant à la carte bleue, elle ne vous empêchera pas d’éviter les microbes, puisque les touches du terminal en sont infestées ! 9. Le siège autoEn matière d’hygiène, les parents sont très vigilants pour leur bébé et ils veillent à ce que leur environnement soit le plus propre possible. Il y a pourtant un accessoire de puériculture qu’ils ont tendance à négliger : le siège auto. Entre le bout de gâteau écrasé, le biberon de lait renversé et la transpiration de bébé, les bactéries ont de quoi de régaler. Pour éviter que le siège-auto ne se transforme en bouillon de culture, il existe une solution simple : la housse en tissu. Facile à enlever et à remettre, elle pourra être lavée fréquemment. 10. Les poignées de porteActionnées de nombreuses fois dans la journée et par de nombreux usagers, les poignées de porte sont un vecteur de transmission des bactéries. Celles des toilettes sont particulièrement infectées. Pourtant,une parade existe : installer des poignées de porte en cuivre antibactérien. Quelques lieux publics en sont déjà équipés et il serait bienvenu que l’installation se généralise : sur le cuivre antibactérien, les microbes ont une durée de vie d’une demie-heure ! Perrine Deurot-Bien À lire aussi : Les endroits les plus sales au bureau5 choses à savoir sur les taches brunesLes taches brunes sur la peau, on les redoute tous. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Sont-elles dangereuses ? Peut-on s’en débarrasser ? Les réponses sont dans ce dossier.Il existe différents types de taches brunesUne tache brune est due à une hyperpigmentation de la peau, qui devient plus foncée que la zone qui l’entoure.C’est le résultat d’un excès de mélanine, répartie de manière irrégulière.Il existe différents types de taches :
- Le melasma, ou chloasma, plus connu sous le nom de masque de grossesse, inhérent à un désordre hormonal ;
- Le lentigo actinique, ou lentigo solaire, qui témoigne d’une altération de la peau liée au soleil ;
- Le lentigo sénile, ou tache de vieillesse ;
- Les taches post-inflammatoires, souvent des cicatrices d’acné, brûlures, frottements, etc.
Le soleil y est pour beaucoupLes taches brunes qu’on remarque sur la peau des personnes de plus de 50 ans sont plus liées à l’exposition au soleil qu’à la vieillesse en elle-même.En effet, elles apparaissent sur les zones du corps exposées au soleil : cou, décolleté, visage et mains.Elles sont liées à une trop grande sensibilité au soleil et augmentent avec l’âge pour concerner une grande majorité de la population à peau claire après 70 ans.De la même manière, les autres taches brunes sont souvent le résultat d’une exposition aux UV ou sont aggravées par ces derniers. Se débarrasser des taches pigmentaires : les traitements possiblesDifférents traitements permettent de faire régresser ou disparaître les taches brunes :
- Les crèmes hypopigmentantes qui permettent de réduire la formation de mélanine et les crèmes dépigmentaires qui permettent d’estomper la pigmentation. Prescrites par un dermatologue, elles sont à appliquer uniquement sur les taches.
- La cryothérapie, qui consiste à appliquer de l’azote liquide, ce qui va avoir pour action de détruire les cellules et d’exfolier la peau.
- Le peeling, une application d’acide sur la peau, qui va desquamer puis se régénérer (plutôt efficace sur les taches qui ne sont pas installées et se localisent sur l’épiderme).
- Le laser, dont la chaleur permet d’enlever la couche superficielle de la peau en la brulant. Les résultats sont aléatoires et il y a un risque de cicatrice.
Prévenir et surveiller les taches brunesEn tout premier lieu, il convient d’avoir une attitude responsable face aux UV, le plus souvent responsables des taches ou de leur aggravation. Pour cela, on peut éviter les expositions entre 11 h et 16 h et les expositions prolongées et appliquer une crème indice 50 + sur les zones exposées. Cela vaut pour avant et après l’apparition des taches, car l’exposition au soleil va en faire apparaitre d’autres. On peut aussi appliquer régulièrement des crèmes contenant de la vitamine E et des polyphénols. Sont-elles dangereuses??
Les taches brunes sont généralement bénignes, mais elles sont à surveiller par un dermatologue puisqu’elles pourraient évoluer en kératose, un marqueur du risque de cancers cutanés. Il est donc important, comme pour les grains de beauté, de consulter un spécialiste en cas de changement de forme, de taille, de couleur ou en cas de saignements. En cas de doute, une biopsie pourrait être nécessaire pour détecter un éventuel mélanome. Marie Desbonnet passeportSANTE.net Ninnenne | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: 10 nids à microbes que vous côtoyez au quotidien(passeportSANTE.net)+autres Lun 29 Mai - 10:55 | |
| Perdre du poids : 10 choses à savoir sur les régimesPourquoi prend-on toujours du poids par pallier ? Regrossir après un régime est-il une fatalité ? Les régimes de privation sont-ils vraiment utiles ? PasseportSanté décrypte pour vous le monde des régimes et la perte de poids durable.
Comment grossit-on ?
Les régimes pour maigrir n’ont jamais eu autant de succès : une preuve de plus que l’obésité et l’obsession de l’image corporelle sont deux phénomènes qui prennent de l’ampleur. Pourtant, il n’est pas vraiment naturel de grossir... Alors comment expliquer le phénomène ? Le recrutement des cellules graisseusesTout commence au niveau des cellules indifférenciées, ces cellules qui sont capables de tout faire : de l’os, de la peau, du muscle et même du tissu adipeux (autrement dit, de la « graisse »). A tout moment, ces cellules peuvent se spécialiser. Elles peuvent par exemple se transformer en adipocytes, des cellules capables de stocker les graisses (sous forme de triglycérides), pour fournir de l’énergie à l’organisme quand il en a besoin. Au cas-où. Le processus est naturel mais il est amplifié par certains facteurs hormonaux, comme la prise de cortisone, ou alimentaires, comme une trop forte consommation d’oméga-6 par rapport à celle d’oméga-3. Une mauvaise alimentation peut donc entraîner un surnombre d’adipocytes, alors même que ces cellules ne pourront plus jamais se dédifférencier : lorsqu’elles mourront, elles seront automatiquement remplacées par d’autres. La marche arrière est impossible ! Leur proliférationLe processus ne s’arrête pas là. Une fois les adipocytes formées, elles peuvent ensuite proliférer. Une fois de plus, les facteurs nutritionnels ou hormonaux vont intervenir : une consommation excessive de protéines alimentaires va encourager cette multiplication et faire grimper le nombre de cellules graisseuses dans l’organisme. Elles peuvent gonfler jusqu'à 100 fois !Pour grossir, encore faut-il que ces cellules graisseuses stockent de la graisse ! C’est la dernière étape du processus : lorsque les apports caloriques dépassent les dépenses énergétiques, la graisse est stockéedans ces cellules qui enflent comme des ballons de baudruche. Chaque cellule graisseuse peut augmenter de volume jusqu’à 100 fois ! Cette augmentation n’est heureusement pas irréversible, mais les cellules ont tout de même tendance à reprendre leur précédente taille en cas d’amaigrissement. C’est un des mécanismes pouvant expliquer la reprise de poids après un régime ! Pourquoi maigrit-on ou grossit-on toujours par pallier ?
Le tissu graisseux est considéré par l’organisme comme une réserve à sauvegarder. Avant l’ère moderne, l’Homme devait résister aux famines pour survivre et il puisait alors l’énergie dans ce précieux tissu en cas de disette. De sorte que lorsque le niveau de gras diminue (quel que soit son niveau initial), les cellules graisseuses émettent des messages en direction du cerveau pour lui demander de tout faire pour récupérer le gras perdu. Le cerveau s’exécute : il diminue alors les dépenses énergétiques et provoque une augmentation de la sensation de faim. Ce phénomène permet d’arrêter de maigrir au bout d’un certain temps : on mange toujours de la même manière, mais comme les dépenses énergétiques ont baissé, le poids se stabilise. Il suffit alors que l’on mange un peu plus pour que le poids reparte à la hausse ! Lorsque les apports énergétiques augmentent soudainement (c’est le cas par exemple après l’arrêt de la cigarette ou suite à un trouble psychologique conduisant à manger plus), le poids suit le même chemin. Mais, très rapidement, l’organisme s’adapte. La hausse du poids entraîne une augmentation de la masse cellulaire active, et donc, de la même manière, les dépenses énergétiques de base (le minimum pour que l’organisme continue de fonctionner). Les dépenses et les apports sont alors de nouveau équilibrés, ce qui signe l’arrêt de la prise du poids. Voilà pourquoi on prend toujours du poids par pallier ! Une nouvelle hausse de la prise alimentaire ou une baisse de l’activité physique entraîne alors à nouveau une prise de poids. L'activité physique : la grande oubliée des régimes
Les personnes négligent souvent l’importance de l’activité physique dans le phénomène de prise ou de perte de poids. Celles qui en font de manière régulière, peuvent manger davantage sans grossir, mais le jour, où ils cessent cette activité (pour tout un tas de raison), il faudra impérativement ajuster les apports énergétiques, sous peine de voir le poids grimper en flèche ! A l’inverse, ceux qui souhaitent perdre du poids oublient souvent son importance. En perdant du poids, quelque soit le régime alimentaire, le corps perd de la graisse, mais aussi du muscle ! Or, c’est le muscle (on parle aussi de masse maigre) qui demande le plus d’énergie : en perdant du muscle, les dépenses énergétiques diminuent, et la perte de poids s’arrête. On arrête toujours de maigrir ! Lorsque l’équilibre est obtenu à nouveau (c'est-à-dire une stabilisation du poids), il faut alors envisager de faire du muscle grâce à l’activité physique, pour faire repartir « la machine à maigrir ». Malheureusement, beaucoup choisissent de diminuer encore les apports alimentaires, ce qui est rapidement intenable ! La reprise de poids est alors inévitable... L'enchaînement des régimes érode la masse musculaireCette reprise de poids amène la personne à tenter de nouveau un régime alimentaire. Il arrive alors souvent que celle-ci enchaîne les régimes et les reprises de poids intermédiaires, au point que la masse maigre (le muscle) perdue, ne se reconstitue jamais. Les reprises de poids ne se font souvent qu’au profit du tissu graisseux. De ce fait, non seulement les personnes sont toujours aussi grosses qu’avant, mais en plus leurs dépenses énergétiques ont diminué (avec la masse maigre) : ils ne peuvent plus autant manger qu’avant, sous peine de grossir irrémédiablement ! Précisons, par ailleurs, qu’avec l’âge, il est de plus en plus difficile de créer du muscle... La prise de poids : la génétique est-elle responsable ?
La prise de poids s’accompagne souvent de culpabilité de la personne concernée... Pourtant, il existe différents facteurs pour expliquer le phénomène, et tous ne sont pas maîtrisables ! Ils sont au nombre de quatre : les facteurs prédisposants, les facteurs favorisants, les facteurs déclenchants et les facteurs d’entretien. Les facteurs prédisposant : pas tous égaux devant la prise de poidsCes facteurs sont essentiellement génétiques. Ils expliquent notamment pourquoi certaines personnes, à alimentation et activité physique égales, n’auront pas le même poids ! Certains ont tendance à ne jamais grossir même s’ils mangent beaucoup, d’autres prendront du poids au moindre écart. Ce n’est pas juste, mais c’est ainsi. Il existe aussi des prédispositions par rapport à l’aspect familial, ce que l’on appelle « l’hérédité de table ». Les habitudes alimentaires que nous ont transmises nos parents peuvent jouer un rôle plus tard dans la prise de poids. Enfin, il existe d’autres facteurs prédisposants comme une mauvaise flore intestinale, acquise du fait d’une naissance par césarienne ou par une maman elle-même touchée par l’obésité. Ces facteurs ne sont pas une fatalité, mais ils rendent davantage vulnérable à l’obésité au cours de la vie. Il faut donc être davantage vigilant si l’on se trouve prédisposé à cette maladie. La société rend-elle obèse ?
Les facteurs prédisposants ne suffisent pas : le cocktail menant à l’obésité compte aussi des facteurs favorisants. La société moderne nous offre aujourd’hui un accès facile et bon marché à une abondance de biens alimentaires. Cet environnement est considéré comme « obésogène » car il peut provoquer des décalages entre nos consommations et nos besoins. Une alimentation trop riche en protéines (aujourd’hui, les enfants mangeraient 3 à 4 fois plus de protéines qu’il est nécessaire) peut par exemple faciliter la prolifération des cellules graisseuses. Surtout, il entraîne un excès d’apports alimentaires par rapport à nos dépenses : ce ne sont pas les graisses ou les sucres qui nous font grossir, c’est lorsque leur consommation aboutit à un excès d’énergie ! Au-delà des facteurs alimentaires, on peut aussi citer les facteurs psychologiques comme le stress, le manque, la frustration ou certaines émotions négatives. Le manque de sommeil, la télévision, mais aussi, et surtout, la réduction immense de nos dépenses liées à l’activité physique sont autant de facteurs qui favorisent la prise de poids. Les facteurs déclenchants : ce moment où tout basculeIl arrive souvent que la prise de poids soit relative à un changement brusque qui intervient au cours de la vie et qui affecte l’alimentation comme l’activité physique. Cela peut être lié à une maladie (un nouveau traitement médical), à un problème professionnel (chômage, licenciement), à un problème familial (divorce, décès d’un proche, perte de la garde de ses enfants...). Plus surprenant, il arrive aussi parfois que l'adoption d'un régime alimentaire dans le but de perdre du poids, soit ce facteur déclenchant. La plupart d’entre eux, et surtout les plus stricts, entraînent des perturbations métaboliques, des pertes musculaires, une diminution des dépenses énergétiques et parfois des troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ou la restriction cognitive. Excès de poids : quel est le problème ?
Lorsque l’obésité devient sévère, des cellules inflammatoires s’infiltrent dans le tissu adipeux. C’est ce phénomène qui participerait notamment à l’apparition de nombreuses maladies comme le diabète ou les troubles cardio-vasculaires. Les mécanismes ne sont pas encore connus, mais les chercheurs ont émis l’hypothèse selon laquelle ces cellules dérégleraient les relations de communication entre le tissu adipeux et le cerveau, entraînant le développement de nombreuses maladies. L'excès de poids n'entraîne pas forcément de problèmes de santéUn tel phénomène ne survient généralement qu’au cours des stades avancés de l’obésité. En réalité, l’excès de poids n’a pas toujours des conséquences importantes sur la santé, tout dépend de son importance. Ainsi, pour un IMC situé entre 25 et 30 kg/m2, cela dépend surtout des risques associés comme le cholestérol, le tabac ou l’hypertension. Un léger surpoids chez une personne âgée peut même être davantage bénéfique (notamment vis-à-vis de l’ostéoporose) ! Le danger dépend de différents facteurs comme la zone de surpoids (lorsqu’il touche le ventre, le risque d’un trouble cardio-vasculaire est majeur), de l’activité physique de la personne (une personne en léger surpoids qui se dépense beaucoup a moins de risque de maladie cardio-vasculaire qu’une personne mince qui ne bouge jamais), de la masse maigre (plus les muscles sont développés, plus le risque de mortalité précoce est réduit) et de l’alimentation (on peut être en surpoids avec une alimentation équilibrée !). La minceur : une utopie biologiqueAu-delà de la santé, l’excès de poids peut provoquer des complexes chez certaines personnes, dans une société où l’on voue un culte au corps mince. Pourtant, tout le monde ne peut atteindre un tel résultat. Trop de facteurs interviennent dans la constitution du poids, et beaucoup sont difficilement maîtrisables comme l’hérédité, l’âge, le métabolisme, la morphologie, l’histoire, la culture ou la maladie... Oui, les régimes peuvent faire grossir
La plupart du temps, les régimes font maigrir, c’est indéniable. Mais, le plus souvent, ils sont suivis d’une reprise de poids (avec des délais très différents). Il arrive même que cette reprise de poids soit plus importante que la perte de poids qui la précède ! Comment est-ce possible ? Ce phénomène, déjà aperçu précédemment, s’appelle le pondérostat. L’organisme se protège d’un amaigrissement, et plus particulièrement d’une réduction de la masse graisseuse, en augmentant la sensation de faim, mais aussi en diminuant les dépenses énergétiques de base et celles qui sont liées à la lutte contre le froid. La perte de masse maigre (autrement dit les muscles) qui accompagne la plupart des régimes, diminue également ces dépenses énergétiques. Cette perte est d’autant plus grande que le régime est pauvre en calories, et surtout en glucides. L'inévitable effet yo-yoLa raison est très simple : le cerveau a besoin d’environ 150 g de glucose par jour. S’il ne les trouve pas dans les apports alimentaires, il va puiser dans les réserves du foie, qui sont relativement faibles. Si le régime se prolonge, il va devoir finir par fabriquer du glucose par le biais du foie à l’aide des acides aminés issus des muscles. En perdant du muscle, la personne va alors réduire grandement ses dépenses énergétiques, car la masse musculaire est très dépensière. Ainsi, dès que la personne va remanger un peu plus (par exemple, si elle passe par une phase moins stricte du régime) ou remanger comme avant (arrêt du régime), elle va reprendre tous les kilos perdus voire davantage, car les apports seront désormais plus élevés que les dépenses. Le plus embêtant est que le muscle récupère beaucoup plus difficilement que le tissu graisseux. Les kilos repris seront essentiellement de la graisse. D’une manière générale, plus les régimes se succèdent, plus les réserves musculaires se réduisent et plus les problèmes de poids s’aggravent avec l’âge. C’est l’effet yo-yo bien connu. Face à l'excès de poids : la restriction cognitive
Les statistiques sont là : 90 % des personnes qui entreprennent un régime pour perdre du poids le reprennent (au minimum) en moins de 5 ans. Ces chiffres ont amené les chercheurs à introduire la théorie de la « restriction cognitive ». Il s’agit d’une théorie qui cherche à expliquer l’échec des régimes amaigrissants et les problèmes qu’engendre leur généralisation à la population. Selon elle, les régimes alimentaires entraînent des tentatives de contrôle mental des apports alimentaires, qui provoquent des conséquences psychologiques chez ceux qui les adoptent. On peut même parler de troubles du comportement. Certais n’ont plus confiance en eux, n’écoutent plus leur besoins alimentaires et leurs sensations, n’ont plus de repères et finissent par avoir une alimentation totalement débridée. La plupart pense qu’il faut éviter de nombreux aliments, et surtout ceux qu’ils aiment, « parce qu’ils feraient grossir ». Rien n’est plus faux : aucun aliment en soi ne fait grossir. Seul l’excès de calories peut faire grossir ! Tous les régimes sont-ils à mettre dans le même panier ?
La question est de savoir si l’on peut faire un classement des régimes alimentaires. Sont-ils tous si peu recommandables ? Non, évidemment. D’une manière générale, les régimes qui prônent un aliment unique, ou ceux qui suppriment la totalité des glucides ou des lipides, sont à éviter. Ils sont difficiles à suivre et présentent de vrais risques pour la santé. Les régimes hypocaloriques (comme le jeûne prolongé) font perdre du poids rapidement mais augmentent le risque de dénutrition et diminuent la masse musculaire, ce qui augmente les chances de tout reprendre rapidement. Les régimes qui déstructurent l’alimentation, avec par exemple des formules à base de poudre, sont susceptibles d’entraîner des troubles du comportement alimentaire. Réapprendre à mangerFinalement, les meilleurs régimes sont ceux qui permettent de concilier la satisfaction des besoins alimentaires (pouvoir tout manger) et la préparation des repas. Ils doivent satisfaire les besoins nutritifs, psycho-affectifs et nutritionnels : autrement dit, ils doivent réapprendre à manger. Adopter de saines habitudes de vie et apprendre à respecter sa faim. Pour que le changement soit durable et agréable. Le régime DASH récompenséLes différents régimes ont récemment été passés au crible par un comité de médecins et d’experts en nutrition afin d’élaborer un classement. Perte de poids à court et à long terme, facilité à suivre le régime, apports nutritionnels et conséquences du régime sur la santé : rien n’a été oublié. Pour la 5ème fois consécutive, c’est le régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension), qui a décroché la première place. Le poids idéal n'est pas le poids désiré
Le décalage entre le poids désiré et le poids possible à atteindre expliquerait bon nombre d’échecs. Selon Jean Michel Lecerf, qui s’exprime dans un ouvrage intitulé « A chacun son vrai poids », le poids idéal est « le résultat d’un compromis entre une alimentation qu’on peut suivre dans la durée sans contrainte, ni frustrations excessives et une activité physique raisonnable et réaliste. » Un compromis qui n’a rien à voir avec les objectifs chiffrés inatteignables, avec souvent un chiffre rond absurde. « Le vrai objectif, poursuit le nutritionniste, c’est plutôt de changer sa relation à la nourriture, de faire évoluer ses goûts, de reprendre une activité physique, de retrouver confiance en soi, d’avoir du plaisir à manger. Le poids sera alors la conséquence de cette recherche d’équilibre, au lieu d’être une obsession angoissante. » Le problème est que tout le monde a envie de croire à la recette miracle. Celle qui ne demande pas beaucoup d’efforts. Celle qu’on n’a plus qu’à appliquer bêtement. S’entendre dire qu’il faut réapprendre à manger en profondeur, écouter son corps et prendre son temps, personne n’en a vraiment envie... passeportSANTE.net Ninnenne | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: 10 nids à microbes que vous côtoyez au quotidien(passeportSANTE.net)+autres Lun 29 Mai - 11:02 | |
| Pourquoi il est bon de nager avec des palmesL’été approche et il est encore temps de sculpter son corps. Pour cela, nous vous conseillons de vous rendre à la piscine et de ne pas oublier un élément indispensable : les palmes.
Vous ne le savez peut-être pas mais les palmes sont très utiles quand on cherche à sculpter joliment son corps. Vous n’êtes pas convaincu ? On vous dit tout. Que l’on nage dans la mer ou à la piscine, les palmes sont très utiles, car elles permettent de nager plus vite en amplifiant les mouvements de natation. Mais les palmes sont aussi les meilleures alliées contre la cellulite.
Les palmes sont efficaces pour lutter contre la celluliteOn le sait, tous les sports aquatiques sont très utiles pour faire disparaître la cellulite. Plus les palmes seront longues plus l’effort à fournir sera difficile et donc plus vous parviendrez à brûler des graisses. On vous recommandera cependant de commencer avec des palmes courtes et rigides d’environ 15 centimètres, puis de passer à des palmes plus longues quand vous serez bien à l’aise avec. Pour bien faire travailler vos jambes, prenez une planche et avancez uniquement avec vos jambes. Les résultats au niveau de la cellulite ne tarderont pas à se faire voir. Pour rappel, une heure de sport aquatique permet de brûler 800 calories. C’est enthousiasmant, non ? Les palmes sculptent le corps à la perfectionAutre avantage : les courbes de votre silhouette vont se redessiner grâce aux palmes. Vous allez muscler vos fesses, mais aussi vos cuisses, vos mollets, votre dos mais aussi votre ceinture abdominale. Et les résultats seront rapidement visibles : un ventre plus plat, des hanches moins volumineuses, des cuisses plus minces et une réduction de la culotte de cheval. Mais à chaque zone ses palmes. Pour muscler ses fessiers et ses hanches, il est préférable de choisir des palmes souples et longues. En revanche pour perdre des cuisses, on vous recommandera des palmes légères et très souples. Les précautions à prendre avant de nager avec des palmesAttention, la nage avec des palmes demande des efforts qu’on n'est pas forcément habitué à fournir. Alors avant de vous lancer, il est indispensable de bien vous échauffer, sinon gare aux crampes aux mollets ou sous la voute plantaire. On vous recommandera aussi de boire beaucoup d’eau avant et après votre entraînement pour éviter tout risque de tendinite. Après votre séance, qui ne doit pas dépasser les 45 minutes, pensez là encore à bien vous étirer, notamment au niveau des jambes. Cela vous évitera de souffrir de courbatures. Enfin, pendant l’exercice, pensez à alterner la nage avec et sans palmes pour que votre corps ait l’opportunité de se reposer un peu. Comment nager avec des palmes ?Pour finir, il est important de bien comprendre comment nager avec des palmes. Il faut être détendu et en aucun cas crispé. Onduler, sans trop forcer. Le mouvement de vos jambes ne doit pas se faire à partir des genoux. C’est la jambe entière qui balance de haut en bas. Les palmes doivent être sous l’eau mais pas trop profondément afin que la nage puisse se faire convenablement. Il est cependant nécessaire de rappeler que la nage avec des palmes est déconseillée pour les personnes qui souffrent de problèmes de dos. Avant de vous lancer dans cette nouvelle discipline et s’il vous arrive d’avoir des douleurs lombaires, demandez conseil à votre médecin. Pour les autres, aucune hésitation à avoir, ce sport est par ailleurs excellent pour le cœur. À lire aussi : L'aquabike : de bonnes raisons de s'y mettre
Marine Rondot passeportSANTE.net Ninnenne | |
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