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| 8 erreurs santé que l'on fait (presque) tous (passeportSANTE.net) + autres | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: 8 erreurs santé que l'on fait (presque) tous (passeportSANTE.net) + autres Mer 23 Aoû - 12:14 | |
| 8 erreurs santé que l'on fait (presque) tousIl y a des choses que presque tout le monde fait en pensant que c’est parfaitement normal ou qu’elles n’ont que peu de répercussions. Pourtant elles peuvent mettre notre santé en danger…
Interrompre son traitement médicamenteux
Interrompre son traitement médicamenteux parce qu’on est guérit : mauvaise idée ! De nombreuses personnes arrêtent leur traitement en cours, souvent antibiotique, parce qu’elles vont mieux. On sait pourtant que l’interruption d’un traitement antibiotique en cours risque de provoquer l’apparition de bactéries résistantes. Il est toujours conseillé de consulter un médecin avant de changer quoi que ce soit à son traitement. Trop nettoyer
On pourrait penser que tout désinfecter est bon pour notre santé, mais c’est faux !
Notre système immunitaire doit être stimulé, en particulier pendant l’enfance. Lorsqu’on grandit dans un environnement aseptisé, le corps n’apprend pas à se défendre comme il le ferait au contact des microbes. Pire, la fameuse eau de javel, non seulement élimine tous les micro-organismes (même ceux dont nous avons besoin), mais facilite le développement des bactéries résistantes. Pour le nettoyage régulier, privilégiez plutôt les produits doux ou naturels comme le savon de Marseille, le savon noir, le vinaigre blanc ou le bicarbonate de soude. Reporter à plus tard son examen médical
Parce qu’on n’a pas le temps, parce qu’on n’a pas envie, parce qu’on a peur… Les raisons de zapper un examen médical sont nombreuses. Pourtant, que ce soit un examen de dépistage ou prendre rendez-vous chez le médecin suite à l’apparition de symptômes, il est important de ne pas le remettre à plus tard. En effet, pour de nombreuses maladies, une détection précoce augmente les chances de guérison.
Se fier à internet concernant ses symptômes
Ce n’est pas nous, PasseportSanté.net, qui avons à cœur d’offrir au grand public de l’information sur la prévention des maladies et l’acquisition de saines habitudes de vie, qui allons vous dire de ne pas regarder les sites santé ! Cependant, si s’informer est un excellent moyen de prévention contre les maladies, il convient de rappeler qu’en cas de symptômes, rien ne vaudra jamais l’avis personnalisé d’un professionnel de santé.
Ne pas s’asseoir correctement sur les toilettes
Les toilettes telles qu’elles sont fabriquées aujourd’hui nous poussent à adopter une position qui n’est pas correcte. En effet, cette position est inadéquate à la bonne élimination des selles et engendre des maux comme la constipation chronique ou des hémorroïdes. Il faudrait en fait, au lieu de s’asseoir comme sur une chaise, replier les cuisses vers l’abdomen, en utilisant un petit tabouret par exemple. La position accroupie est la plus naturelle, elle permet au colon d’être bien aligné. Se brosser les dents juste après le petit-déjeuner
De nombreuses personnes se brossent les dents immédiatement après avoir mangé. C’est souvent une erreur ! Pour certains aliments, ça ne va pas poser de problème. Mais pour des aliments acides comme le café, le jus d’orange, certains fruits, la vinaigrette ou le soda, la brosse à dent va rependre d’acidité sur l’émail de nos dents et favoriser son abrasion. Il faut attendre au moins 30 minutes avant de se laver les dents.
Manger des fruits et légumes en quantités insuffisantes
Les légumes sont essentiels à notre bonne santé car ils contiennent de nombreux nutriments dont nous avons besoin. Ne pas manger suffisamment de vitamines, de minéraux, de fibres, d’antioxydants entraine de nombreux problèmes comme un manque d’énergie, de la fatigue, un vieillissement plus rapide de la peau, des capacités intellectuelles amoindries, des problèmes cardio-vasculaires, des cancers…
Réchauffer un contenant en plastique au micro-ondes
Le plastique peut contenir des composés volatiles et chimiques comme le bisphénol et les phtalates. Le développement de ces perturbateurs endocriniens serait favorisé par la chaleur. Les perturbateurs endocriniens peuvent altérer la façon dont nos glandes produisent des hormones et entrainer de nombreux troubles. Marie Desbonnet passeportSANTE.net marileine | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: 8 erreurs santé que l'on fait (presque) tous (passeportSANTE.net) + autres Mer 23 Aoû - 12:20 | |
| Quelles solutions pour arrêter de ronfler ? Ronfler, ce n’est pas grave, mais ça peut être un vrai calvaire… Surtout pour la personne qui dort avec vous ! Découvrez toutes nos solutions pour arrêter de ronfler. Ne dormez pas sur le dos
Lorsque l’on dort sur le dos, on laisse moins de place pour le passage de l’air, ce qui favorise le ronflement. Lorsque l’on ronfle, il est donc préférable de dormir en position fœtale ou sur le côté. Bien sûr, changer de position ne sera pas suffisant pour éviter un ronflement majeur, mais peut s’avérer efficace pour un ronflement faible à modéré.
Surveillez votre poids
Saviez-vous que la surcharge pondérale est l'une des principales causes du ronflement ? Selon une étude de l’INSERM sur 850 hommes de 22 à 66 ans, les ronfleurs ont des tours de cou, de taille et de hanches plus importants, ainsi qu’un rapport taille/hanche plus élevé. Les personnes en surpoids sont également plus sujettes à l’apnée du sommeil, deux bonnes raisons de perdre quelques kilos si l’on est en surpoids ! Adoptez une alimentation anti-ronflement
Il n’y a bien sûr pas d’aliment miracle anti-ronflement ! En revanche, certains aliments peuvent aider, notamment ceux qui aident à éliminer le mucus dans les fosses nasales. On peut citer l’huile d’olive, le miel, le citron, le thym, l’ail, l’oignon, les algues et le thé. Si le gout ne vous rebute pas, le vinaigre de cidre est un remède de grand-mère reconnu pour lutter efficacement contre le ronflement : mélangez une cuillère à soupe de vinaigre de cidre dans un verre d’eau froide et buvez-le juste avant d’aller vous coucher. Essayez l’acupuncture et l’acupression
L’acupuncture est une forme de médecine chinoise ancestrale indolore qui consiste à stimuler des points précis du corps à l’aide d’aiguilles. Contre le ronflement, l’acupuncteur stimule donc à l’aide d’aiguilles, des points précis pour résoudre le problème. Pour l’acupression, l’idée est la même, sauf qu’à la place des aiguilles, on exerce simplement une pression à des points précis. On vend dans ce sens des anneaux à porter au doigt. Ce n’est pas très cher et peu contraignant, mais les résultats ne sont pas prouvés. Quelles solutions médicales ?
Si vous consultez un médecin pour vos problèmes de ronflement, il va d’abord chercher la cause de vos ronflements. Il peut y avoir un problème d’apnée du sommeil, qu’il va falloir traiter, car elle peut avoir des répercussions sur la santé. Dans ce cas, on peut proposer un masque d’assistance respiratoire. Mais les ronflements peuvent aussi être causés par une allergie, ou une sinusite chronique par exemple. Dans ces cas, votre médecin pourra vous proposer un traitement décongestionnant. Si ces problèmes ne sont pas en cause, le médecin peut aussi proposer la prothèse dentaire, qui a pour but d’avancer la mâchoire et la langue vers l’avant afin de faciliter le passage de l’air. Il faudra cependant accepter l’idée de dormir avec quelque chose dans la bouche ! Et la chirurgie ?
Si on envisage l’opération chirurgicale, c’est qu’il y a un problème d’apnée du sommeil, on ne le recommandera généralement pas pour un simple problème de ronflements (qui est juste gênant, mais pas grave). L’opération la plus courante consiste à enlever la luette et une partie du voile du palais, car le ronflement est souvent dû à un excédent de tissus, entraînant une vibration sonore lors du passage de l’air. Marie Desbonnet
passeportSANTE.net marileine | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: 8 erreurs santé que l'on fait (presque) tous (passeportSANTE.net) + autres Ven 25 Aoû - 9:29 | |
| Mammographie, tout ce qu’il faut savoirLa mammographie est l’examen de référence de dépistage du cancer du sein. Elle permet de mettre en évidence des cancers de petite taille avant même l’apparition de symptômes. Passeport santé répond à toutes les questions que vous pouvez vous poser sur cet examen.Qu’est-ce que c’est ?La mammographie est une radiographie des seins qui permet d’obtenir des images de l’intérieur du sein à l’aide de rayons X et ainsi déceler des tumeurs de quelques millimètres, impossibles à repérer à la palpation.Elle est pratiquée par un radiologue.Lors d’une mammographie, deux radiographies par sein sont réalisées, une de face et une en oblique.Une mammographie peut être réalisée soit dans le cadre d’un dépistage du cancer du sein soit en présence de symptômes.Ça concerne qui ?Le dépistage organisé du cancer du sein s’adresse aux femmes entre 50 et 74 ans, sans symptôme ni facteur de risque particulier, car c’est dans cette tranche d’âge que les femmes ont le plus de risques de développer un cancer du sein.Le dépistage est également plus efficace à cette période, car avant, l’imprégnation hormonale rend les seins denses et opaques.Si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous n’avez pas de facteur de risque particulier (cancers du sein dans la famille), vous recevez tous les deux ans une invitation pour réaliser une mammographie.En dehors de cette tranche d’âge et sans présence de facteur de risque ou de symptôme, la mammographie de dépistage n’est pas recommandée. Qu'en est-il des hommes ?La mammographie est utilisée pour détecter le cancer du sein, très rare chez l’homme[1]. De plus, il est plus facilement repérable avec un examen physique.Faut-il une prescription ?Si vous avez moins de 50 ans, vous avez besoin d’une prescription pour être remboursée.Avant de prendre rendez-vous chez le radiologue, vous devrez donc passer chez votre généraliste ou votre gynécologue.Mais si vous avez entre 50 et 74 ans, vous recevrez tous les deux ans à votre domicile une invitation à réaliser une mammographieaccompagnée d’une liste de radiologues que vous pourrez donc consulter sans prescription.Que faut-il faire avant une mammographie ?Aucune préparation n’est nécessaire avant une mammographie.Le jour de l’examen, il est recommandé de ne pas appliquer de produits cosmétiques et de ne pas porter de bijoux. Ces précautions permettent d’obtenir des images de qualité.Si vous avez déjà réalisé une mammographie, apportez les clichés. Le radiologue pourra comparer les deux mammographies et identifier plus rapidement les éventuels changements.Nous vous recommandons de vous vêtir d’un haut et d’une jupe ou d’un pantalon plutôt que d’une robe : vous serez plus à l’aise, car vous pouvez garder le bas.Enfin, il est préférable de réaliser la mammographie lorsque vous êtes dans la première partie de votre cycle menstruel. Les seins sont à ce moment-là plus faciles à examiner et moins douloureux.Comment ça se passe ?Dans un premier temps, vous vous déshabillez dans une cabine individuelle. La mammographie est réalisée torse nu.Le radiologue vous explique ensuite comment vous installer : vous restez debout et devez avancer le thorax le plus possible contre l’appareil pour pouvoir bien poser tout le sein sur une plaque. Une seconde plaque vient alors appuyer sur votre sein et le comprimer.Le radiologue ou le manipulateur de radiologie vous positionne correctement sur l’appareil.Ensuite, plusieurs clichés sont réalisés sous différents angles.La mammographie dure en moyenne de 10 à 15 minutes.Après la mammographie, le radiologue va analyser les clichés et réaliser un examen clinique : il vérifie l’aspect de la peau et du mamelon et s’assure que tout est normal à la palpation.Est-ce que ça fait mal ?C’est un examen qui n’est pas très agréable, car il faut comprimer le sein entre deux plaques, mais pas vraiment douloureux.La pression exercée par les deux plaques qui compriment le sein ne dure que quelques secondes. Cette pression est sans risque pour votre poitrine et s’estompe dès que les plaques se desserrent.Comment suis-je informée des résultats ?Dès la fin des examens, le radiologue vous donne les premiers résultats. Mais les résultats définitifs vous seront communiqués par courrier, dans un délai d’environ 2 semaines, car les clichés sont adressés à un deuxième radiologue qui procède à une seconde lectureLes résultats sont également transmis à votre médecin traitant ou à votre gynécologue.Les images mammographiques se classent en 6 catégories :
- ACR 0 : des investigations complémentaires sont nécessaires
- ACR 1 : mammographie normale
- ACR 2 : il existe des anomalies bénignes qui ne nécessitent ni surveillance ni examen complémentaire
- ACR 3 : il existe une anomalie probablement bénigne pour laquelle une surveillance à court terme est conseillée
- ACR 4 : il existe une anomalie indéterminée ou suspecte
- ACR 5 : il existe une anomalie évocatrice d’un cancer
Et ensuite, que se passe-t-il ?Si aucune anomalie n’est détectée, les clichés de mammographie vous seront retournés et une nouvelle invitation de prise en charge vous sera automatiquement adressée deux ans plus tard si vous avez entre 50 et 74 ans. Si une anomalie est détectée, le radiologue peut vous prescrire des examens complémentaires. Une échographie, une IRM ou une biopsie selon les cas, et un nouveau rendez-vous est nécessaire. Les examens complémentaires sont pris en charge par les caisses d’assurance maladie aux conditions habituelles de remboursement. Est-ce dangereux ?
Comme toute radiographie, la mammographie vous expose à des rayons X.
Une exposition répétée peut entraîner, dans de rares cas, l’apparition d’un cancer. Toutefois, ce risque de cancer est très faible dans la tranche d’âge du dépistage organisé. En effet, après 50 ans, la densité des seins diminue et les doses de rayons nécessaires à la mammographie sont plus faibles. Il est plus élevé chez les femmes jeunes dont les seins sont denses et nécessitent une dose de rayons plus élevée pour garantir la lisibilité des clichés. D’autre part, si la mammographie permet de réduire le cancer du sein, selon la professeure Kirsten McCaffery de l’université de Sydney[1], elle peut conduire à des « surdiagnostics » entrainant un traitement d’un cancer du sein qui ne présentaient a priori pas de danger pour la patiente. Cependant, ce risque est très limité. Une mammographie tous les deux ans, est-ce suffisant ?
La répétition de l’examen, tous les deux ans, améliore la détection précoce des cancers du sein.
Mais même si vous effectuez une mammographie tous les deux ans, il est important de rester attentive aux éventuels changements au niveau de vos seins. En effet, un cancer peut se déclarer entre deux mammographies, c’est ce que l’on appelle le cancer de l’intervalle. Soyez attentive aux signes suivants :
- Boule ou grosseur dans le sein ou au niveau des aisselles
- Forme des seins qui vous parait anormale
- Rétraction de la peau ou du mamelon
- Rougeur, œdème ou aspect de peau d’orange
- Écoulement au niveau du mamelon
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