Un peintre que j'aime beaucoup,nous avons visité son musée à Albi
1864
Henri de Toulouse-Lautrec, naît en 1864 à Albi dans la
demeure familiale de l'hôtel du Bosc. Il est le fils du comte Alphonse
de Toulouse-Lautrec-Monfa et d'Adèle Tapié de Celeyran. Ses parents,
cousins germains, descendaient en droite ligne des comtes de Toulouse,
qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du
royaume.
Les parents d'Henri se séparèrent cependant assez tôt et
il fut élevé par sa mère. Pendant son enfance, le petit aristocrate
albigeois se livre aux passe-temps de son rang : le cheval, la chasse,
le dessin.
En 1878, puis en 1879 , deux fractures des jambes, dues à
la maladie osseuse congénitale dont il est atteint, arrêtent
définitivement sa croissance. Sa taille ne dépassera pas 1m44 et son
physique restera ingrat toute sa vie. Bien que fort intelligent, il
avait en outre quelques difficultés d'élocution.
En 1881, après
son baccalauréat, il décide de devenir artiste. Ce qui n'était qu'un
loisir devient une passion : il dessine et peint, et ne lâchera plus
crayon ni pinceau.
Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau,
ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère.
Il entre dans l'atelier de Bonnat, puis de Cormon à Paris.
Dans
sa jeunesse les chevaux constituaient pour lui un sujet habituel. Depuis
l’enfance il aimait l’équitation et devoir y renoncer à cause de sa
maladie fut pour lui quelque chose de très douloureux, et c’est pourquoi
il décida de continuer à faire vivre dans ses œuvres sa passion pour
les chevaux.
Cependant, en 1884 il s'installe à Montmarte et,
s'éloignant rapidement de tout académisme, il trouve d'autres thèmes de
prédilection. En effet à Montmartre, il fréquente tous les lieux de
plaisir et de fête. Danseuses, prostituées, acteurs et actrices
deviennent ses modèles, ses figures ; Henri de Toulouse Lautrec est en
effet avant tout l'un des plus remarquables portraitistes de tous les
temps, et à travers le milieu marginal qui l'inspire, le témoin sensible
et l'observateur sans concession de la nature humaine. Travailleur
infatigable, il se passionne également pour la lithographie et réalise
des affiches, des programmes pour le théâtre.
Il entre dans le milieu de la Revue Blanche et devient familier des frères Natanson, de Tristan Bernard et Romain Coolus.
N’ayant
pas besoin d’exécuter des œuvres sur commande, Lautrec choisissait des
sujets qu'il connaissait bien ou des visages qui l’intéressaient et,
comme il fréquentait des gens de toute sorte, ses tableaux couvrent une
vaste gamme de classes sociales : nobles et artistes, écrivains et
sportifs, médecins, infirmières et figures pittoresques de Montmartre.
Beaucoup de ses tableaux montrent des prostituées parce qu’il les
considérait comme des modèles idéaux pour la spontanéité avec laquelle
elles savaient se mouvoir, qu’elles fussent nues ou à moitié habillées.
Il peignait leur vie avec curiosité, mais sans moralisme ni
sentimentalisme et, surtout, sans chercher à leur attribuer le moindre
caractère fascinant.
aristide bruant dans son cabaret
la goulue
Deux
des femmes bien connues qu’il a représentées étaient la chanteuse
Yvette Guilbert, et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse
excentrique qui créa le « cancan ».
A la fin des années 1890, son
goût pour l'alcool menace sa santé : à la suite d'une crise plus
violente, sa mère le fait interner en février 1899 dans une clinique de
Neuilly afin qu'il soit désintoxiqué. Les journaux s'emparent de cet
épisode pour condamner un peu plus encore un personnage qui semblait
hors normes à ses contemporains.
Il meurt à 37 ans en 1901 au
château de Malromé, propriété de sa mère, la comtesse Adèle de
Toulouse-Lautrec. Celle-ci, avec l'aide et le soutien de Maurice Joyant,
ami d'enfance du peintres, son protecteur et marchand de tableaux,
inaugure en 1922 le Musée Toulouse-Lautrec à Albi.
Bonne lecture à tous!!
Ninnenne