marileine moderateur
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| Sujet: Les traditions de Noël (dans le monde)+ autres articles différents..... Lun 18 Sep - 12:56 | |
| Les traditions de NoëlL'AVENT
QUATRE SEMAINES AVANT NOEL :
Les quatre semaines incluant les quatre dimanches précédant la veille de Noël correspondent à l'Avent. Avent, du latin adventus qui signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme classique fut employé pour désigner la venue du Christ parmi les hommes.Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l'Avent représente la période de la préparation de la venue du Christ.
Elle commence avec le 4e dimanche avant Noël et marque le début de l'année ecclésiastique.
La grisaille et les journées courtes s'installent "En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent, l'Eglise actualise cette attente du Messie : en communiant à la préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent leur désir ardent de son second avènement" (Cathéchisme de l'Eglise catholique). Novembre s'installe dans les villes et les campagnes avec sa grisaille, des journées courtes, la nuit qui envahit les maisons, la pluie, le froid, le vent.
Déjà aux époques paiennes, des réjouissances étaient organisées à cette époque. Elles manifestaient la volonté des hommes de conjurer la peur de rentrer dans une maison morte plongée dans la nuit et l'arrivée effrayante des longues nuits.
Le symbole principal de l'Avent est sans conteste la lumière, ce qui est compréhensible à cette époque de l'année. La lumière non seulement chasse l'obscurité mais aussi représente l'espoir et la lutte contre le mal. Au gré des fêtes, l'attente de Noël se transforme en célébration de la lumière et de la fécondité. Les jours sombres se remplissent de lumières. Préparer Noël c'est transformer les tristes journées de novembre en instants féeriques plein d'espoir. C'est conjurer les mauvais sorts apportés par l'imagination transie par le froid et la nuit. C'est conjurer la mort. Le soleil se couche, vive le soleil et célébrons le.
Dès l'Avent la maison toute entière se pare dans l'attente du grand jour : - couronne de l'Avent sur la table, - couronne sur la porte d'entrée, - guirlandes autour des portes, - lumière chaude des bougies.
La fête de la Saint André fixe à quelques jours près, l'entrée dans l'Avent.
Le dimanche le plus proche de cette fête est le premier dimanche de l'Avent.
Nos ancêtres au nord de l'Europe, qui craignaient de voir le soleil disparaitre pour toujours, habillaient leur logis au coeur de l'hiver de couronnes composées de feuillages verts.
En Allemagne, on connaît la couronne de l'Avent seulement depuis la Première Guerre Mondiale.
La couronne est un ancien symbole aux significations multiples. Les couronnes rondes de l'Avent évoquent le soleil et annoncent son retour.
Plus récemment, un pasteur allemand décida d'allumer chaque jour une bougie disposée sur une roue, pour marquer les 24 jours qui précédent Noël. La roue fût remplacée par du sapin et les bougies réduites à 4. Elle marquent les 4 dimanches qui précédent Noël.
Pour les chrétiens, cette couronne est aussi le symbole du Christ Roi, le houx rappelant la couronne d'épines posée sur la tête du Christ avant sa mise en croix.
Les 4 dimanches symbolisent aussi les 4 saisons et les 4 points cardinaux.
Noël sera là lorsque la dernière bougie sera allumée. Le plus souvent les bougies sont rouges pour évoquer le feu et la lumière. Sur les couronnes d'inspiration suédoise, les bougies sont blanches, couleur de fête et de pureté. En Autriche on les choisit violettes car cette couleur est symbole de pénitence
Le calendrier de l'Avent pour patienter
Cette tradition germanique est née de l'imagination d'un père de famille voulant canaliser l'impatience de ses enfants.
Il découpa des images pieuses qu'il leur remit chaque matin.
Un peu plus tard, les images pieuses se sont envolées pour laisser place à des biscuits. Le calendrier est ainsi né.
Les friandises de l'Avent
Des boissons qui réchauffent :
vin chaud, Glögg (punch chaud danois), grog, vin balois du nouvel an, Egg Nogg
pour les recettes un petit clic
http://www.joyeux-noel.com/boissons.html
à consommer avec modération !!
Blé de l'espérance (tradition provençale)
Le 4 décembre, jour de la Sainte-Barbe, c’est le moment de commencer la crèche. Mais avant de sortir vos santons du carton, je vous invite à semer des grains de blé dans de petites assiettes comme faisaient nos ancêtres provençaux dans les fermes. Autrefois, si le blé germait bien c’était le signe prémonitoire d’une année à venir faites de bonnes récoltes et de bonheur.
De nos jours, cette tradition provençale se perpétue. Sur un lit de coton bien humecté, le blé est semé dans trois coupelles, rappel de la trinité. Placé dans un endroit où la lumière naturelle du jour est diffusée, il grandira plus ou moins bien et servira à la décoration de la table de la Veillée Calendale.
Le 24 décembre au soir, les pointes du blé sont coupées. Les enfants le déposent alors dans l’étable miniature pour accueillir l’enfant Jésus à minuit.
Le 25 décembre, le fils de Marie est né. Les petites assiettes de blé, alors entourées de rubans rouge et jaune, orneront à nouveau la table du jour.
Bien mangé, bien bu, la fête de Noël est finie ! Les coupelles de blé sans les rubans seront placées dans la crèche pour représenter des champs.
Ce n’est qu’à l’épihanie que ces blés seront plantés directement dans la terre de la campagne provençale.
Longtemps avant l'air Chrétienne déjà, les hommes rentraient les sapins dans leurs habitations pendant les fêtes païennes, au solstice d'hiver. Ils décoraient également le sapin de friandises (confiseries, petits gâteaux...), de pommes, de rubans et autres parures découpées dans du papier de couleur, accrochées aux rameaux. Le sapin de Noël ou "arbre du Christ", qui célébrait le culte de la lumière, vient d'Alsace où il a été mentionné une première fois en 1521. L'arbre paré de pommes rouges et de bougies, symbolisant pour la venue du Christ "la lumière qui illumine le monde" (Evangile selon Saint Luc), assimile l'"Arbre de Vie" ou "Arbre du Paradis". Sur l'ancien calendrier des saints le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, et les pommes avaient une valeur symbolique. A la fin du Moyen-Age, un sapin décoré de pommes servait d'unique décor dans les "mystères" et autres pièces religieuses racontant l'histoire d'Adam et Eve. Plus tard, on accrocha une étoile à la cime du sapin illuminé, représentant l'étoile d'Orient. Rappelez-vous... L'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages jusqu'à l'enfant Jésus, symbolisait la lumière. Dès lors, la coutume de l'arbre de Noël se répandit chez les protestants, notamment en Allemagne. Le sapin décoré occupa alors une place privilégiée dans les églises chrétiennes comme protestantes. Cette coutume fut introduite en Grande-Bretagne dans les années 30, par la Reine Victoria et le Roi Albert. En France le premier sapin fut planté aux tuileries en 1837 par la duchesse d'Orléans, Hélène de Mecklembourg
la crèche
Dans l'Evangile selon Saint-Luc, lorsque le Christ est né, la Vierge Marie a emmailloté et couché son enfant dans une mangeoire pour bestiaux, appelée crèche. Aujourd'hui on appelle également crèche les figurines mettant en scène la Nativité, pendant les fêtes de Noël. Au IIIè siècle, des chrétiens ont vénéré une crèche dans une grotte de Bethléem, censée être le lieu-témoin originel de la naissance du Christ. A Prague en 1562, les jésuites réalisèrent des crèches d'églises pour attiser la foi des fidèles. Les figurines, sculptées en terre cuite puis peintes, sont d'abord grandeur nature.
Les crèches semblables à celles que nous avons aujourd'hui sont apparues dans les églises au XVIè siècle, en Italie notamment. Au XVIIè siècle, pendant la Contre Réforme, les crèches délaissent les églises pour ornementer les riches demeures aristocratiques de style baroque, comme à Naples. Du XVIIIè au XIXè siècle, on en commande depuis toute l'Europe, pour leur raffinement et leur richesse
Le houx et les couleurs de Noel
Comme les pommes de pin ou les noix, naturelles ou peintes en dorées, le houx fait partie des plantes de Noël symboliques. Selon la légende, lorsque la Sainte Famille fut contrainte de fuir en Egypte afin d'échapper à la colère d'Hérode (qui voulait éliminer Jésus), des miracles lui ont permis de progresser sans danger. Parmi ces miracles, on raconte que lorsque les soldats d'Hérode étaient sur le point de trouver la Sainte famille, le houx a étendu ses branches pour dissimuler les parents et l'enfant Jésus. En guise de reconnaissance, Marie l'aurait béni en annonçant que le houx resterait éternellement vert, symbole d'immortalité.
Le rouge et le vert sont les couleurs de Noël par excellence : le rouge du costume du Père-Noël, de la fête, des bougies, de la chaleur conviviale et familiale, des joues des enfants attendant patiemment leurs cadeaux, du rouge-gorge bravant l'hiver, du poinsettia au feuillage étincellant... Le vert fait penser au sapin et autres conifères dont la parure résiste vaillament au froid tout l'hiver, à la promesse du printemps prochain, au houx et à ses feuilles vernissées, au gui , le blanc est aussi de la fête rappelant la neige immaculée et son éclat étincelant,,la pureté de l'innocence comme les rêves des enfants (la veille de Noêl) la naissance de l'enfant Jésus.
Noel culinaire
En France, des mets traditionnels se dégustent à Noël, comme la dinde, le foie gras, les huîtres, les escargots, le boudin blanc, la bûche, les chocolats, etc. Pourtant tous les pays d'Europe n'ont pas tous les mêmes coutumes culinaires... Nous donnerons ici quelques exemples de mets traditionnels, ceux-ci ne représentant pas forcément tout le repas de fêtes !. De plus, il existe des dizaines de spécialités par régions, surtout en pâtisserie...
La "dinde aux marrons" constitue le plat de résistance traditionnel du réveillon de Noël. Ce volatile, déjà domestiqué par les indigènes, a été découvert lorsque Christophe Colomb a découvert l'Amérique en 1492.
Ainsi, croyant à l'époque découvrir les Indes, il appellera cette espèce de gallinacés le "polletz d'Inde" ou "coq d'Inde". De même en anglais, le mot a été déformé puisque "turkey" vient de la confusion, au XVIè siècle, entre des espèces de gallinacés d'Amérique et d'autres venant d'Afrique, appelée alors "turque". En 1518 les pères missionnaires Jésuites, accompagnant Cortès au Mexique pour convertir les âmes des "sauvages", apprécièrent ce gibier au point de faire exporter des dindons en Espagne pour la première fois en 1519, puis dans le reste de l'Europe. En France, ce noble oiseau a été élevé à la ménagerie du château de Louis XIV à Versailles... Cette volaille se mange rôtie, parfois farcie, et sa chair est très savoureuse. De plus, sa taille en fait un plat familial idéal, même si depuis les années trente le gabarit des dindes a assez diminué, avec un élevage privilégiant des variétés plus petites, plus adaptées à des familles moins nombreuses et à des fours moins grands. Mais surtout, ces variétés arrivent à maturité plus vite et coûtent donc moins cher à nourrir... D'autres volailles ont été servies comme plat principal pour Noël, comme l'oie sauvage ou domestiquée, appréciée depuis le Moyen-Age en Angleterre, Allemagne ou dans certains pays scandinaves. Déjà consommé par les Romains, le chapon (jeune coq castré) connait un nouveau succès lors du festin du réveillon de la saint Sylvestre.
La bûche de Noêl
La bûche est le dessert de Noël typiquement français. Pâtissière (gâteau roulé napé de crème), glacée (au lait et au Grand-Marnier), ou en purée de marrons au chocolat, elle présente toujours une forme allongée et circulaire, rappelant ainsi la bûche de bois que l'on fait brûler dans la cheminée pour Noël.
Les pâtissiers décorent souvent leurs bûches avec de petits objets en plastique ou comestibles, représentant des éléments de Noël (un Père-Noël, du houx, une scie, un sapin, une rose, un nain de jardin, un champignon ou même des bougies miniatures). Cette touche finale donne tout l'intérêt à ce dessert peu commun, exclusivement dégusté à Noël.
L'origine de ce dessert est la bûche que l'on allait chercher autrefois dans les bois, la veille de Noël, et que l'on plaçait dans l'âtre de la cheminée. Ce rituel avait une signification particulière : le feu de bois était destiné à remercier le soleil, tellement vital en hiver.
En France, on plaçait autant de bûches dans l'âtre que de personnes habitant le foyer. Elles devaient se consummer toute la soirée, sans que le feu ne s'éteigne, sinon des malheurs arriveraient dans l'année. On était très supertitieux à l'époque !
En Italie, la bûche était appelée "ceppo". En Angleterre, la bûche de Noël se nomme la "Yule Log". La tradition voulait que la bûche soit offerte ou à soi, elle ne se vendait pas. Tout un rituel acccompagnait l'allumage de la bûche, différent selon les régions et les familles. En général, les cendres de l'année précédente protégeaient la maison des incendies et de la foudre, disait-on. La bûche devait brûler durant douze heures d'affilée. Il fallait l'attiser jusqu'au lendemain, et surtout ne pas l'éteindre volontairement. Parfois, on faisait un feu que l'on entretenait les douze jours de Noël ! Cette coutume a duré du XIIè à la fin du XIXè siècle, au Québec également. La bûche de bois fut alors remplacée par une bûchette parée de verdure et de bougies miniatures, servant de décorations sur les tables du réveillon de Noël, avant de devenir le dessert que l'on connaît aujourd'hui...
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| Sujet: Re: Les traditions de Noël (dans le monde)+ autres articles différents..... Mar 19 Sep - 12:41 | |
| Mon coup de coeur Le souhait d'un père !
Mon enfant,
La journée où tu trouveras que je suis devenu très vieux, essaie d'avoir de la patience envers moi et essaie de me comprendre…
Si je me salis en mangeant… si j'ai de la difficulté à m'habiller… sois patient ! Souviens-toi des heures que j'ai passé à t'apprendre toutes sortes de choses quand tu étais petit…
Si je répète la même chose des dizaines de fois, ne m'interrompt pas ! Ecoute-moi ! Quand tu étais petit, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu'à ce qu tu t'endormes. Et je l'ai fait !
Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche, ne me réprimande pas et ne me dis pas que c'est une honte. Souviens-toi combien d'excuses, je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petit…
En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps de comprendre… Je t'ai appris tant de choses… bien manger… bien t'habiller… bien te présenter… comment confronter les problèmes de la vie…
S'il m'arrive à l'occasion de manquer de mémoire ou de ne pas pouvoir suivre une conversation… laisse-moi le temps nécessaire de me souvenir… et si je n'y parviens pas, ne deviens pas nerveux et arrogant… car le plus important pour moi, c'est d'être avec toi et de pouvoir te parler !
Si je refuse de manger, ne me force pas ! Je sais très bien quand j'ai faim et quand je n'ai pas faim. Quand mes pauvres jambes ne me permettront plus de me déplacer comme avant… Aide-moi de la même manière que je tenais tes mains pour t'apprendre à faire tes premiers pas. Et quand un jour, je te dirai que je ne veux plus vivre… que je veux mourir… ne te fâche pas… car un jour tu comprendras aussi à ton tour !
Essaie de comprendre qu'à un certain âge, on ne vit plus vraiment ! On survit simplement !
Un jour, tu comprendras que malgré toutes mes erreurs, j'ai toujours voulu ce qui était le mieux pour toi et que je préparais le terrain pour quand tu serais grand…
Tu ne dois pas te sentir triste, malheureux ou incompétent (e) face à ma vieillesse et à mon état. Tu dois rester près de moi, essayer de comprendre ce que je vis, faire de ton mieux comme je l'ai fait à ta naissance…
Aide-moi à marcher… aide-moi à terminer ma vie avec amour et dignité…
La seule façon qui me reste pour t'en remercier, c'est un sourire et beaucoup d'amour pour toi…
Je t'aime…
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