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| Henri Désiré Landru + autres??? | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Henri Désiré Landru + autres??? Dim 22 Oct - 12:26 | |
| Henri Désiré Landru *Henri Désiré Landru fut surnommé le "Barbe bleu de Gambais". Landru est né le 12 avril 1869 à Paris et finit guillotiné le 25 février 1922 à Versailles. Aujourd'hui on pourrait dire de lui qu'il fut un "tueur en série", termes qui n'existait pas à l'époque. Il fut accusé d'avoir assassiné 10 femmes et un adolescent, fils de l'une de ces femmes. Cet homme est marié à Marie-Catherine Rémy depuis le 7 octobre 1893 et est père de 4 enfants. Suite a cette affaire l'un de ces fils changea plusieurs fois de nom car harcellé par journalistes et autres vautours en tout genre. Avant les meurtres, il vécut d'escroqueries en escroqueries, souvent arrété et emprisonné et condamné au bagne de Guyane par contumace. *Le passage à l'acte commença durant la 1ère guerre mondiale. En 1915, il entama une nouvelles séries de malversations qui allaient faire de lui un meurtrier. Landru était un homme intelligent qui parlait avec aisance et savait user de son charme. Il est chauve doublé d'un longue barbe noire. Donc pour subvenir aux besoins de sa famille, il entreprit de séduire des femmes seules (la guerre avait laissé de nombreuses veuves), de les pousser à leur remettre leur argent, puis de les éliminer. L'appat était une petite annonce matrimoniale où il se décrivait comme veuf disposant d'un revenu confortable (il se disait marchand de meubles) et souhaitant faire une rencontre en vue de mariage. Il invite ces dames d'abord dans sa maison "louée" de Vernouillet puis de Gambais, à une trentaine de Km de Paris. A Vernouillet, il tuera ces 1ères victimes dont Jeanne Cuchet et son fils de 17 ans et 3 autres femmes. Puis il s'installera à Gambais. Grace à son éloquence, il fera signer à ces conquètes des procurations lui permettant de faire main basse sur leur argent. Puis, inutiles, ils les élimine. C'est dans ce dernier village qu'il fera l'acquisition d'une cuisinière en fonte qui lui rendra bien service..... En l'espace de 2 ans, il commettra 6 autres meurtres. Sa villa de Gambais, située non loin d'autres habitation, attire vite l'attention des habitants par une fumée acre et malodorante qui s'échappe de la maison. * La fin : C'est donc vers la fin 1918 et début 1919 que sa "chance" va tourner. Le maire de Gambais reçut, à quelques mois d'intervalle, 2 lettres fortement similaires. Dans la 1ère, Me Pellat se disait sans nouvelles de son amie Anna Collomb, recemment installé à Gambais au domicile de son fiancée, Mr Dupont. Dans la 2ème, Melle Lacoste s'inquiétait pour la santé de sa soeur Célestine Buisson, arrivée dans la commune dans les mêmes cisconstances, Landru ayant pris le nom de Mr Frémyer. Le maire, qui n'avait jamais entendu parler de ces 2 hommes, mit en relation les 2 femmes et il fut établi que Dupont et Frémyer n'étaient qu'une seule et même personne. Une plainte fut déposée. Les recherches demeurèrent vaines jusqu'au 11 avril 1919 où une parente des disparues reconnue Landru à Paris. Elle prevint la police qui obtint rapidement son adresse. * Arrestation :Le 12 avril 1919, Landru, qui se fait alors appelé Lucien Guillet, est arrété rue de Rochechouard, accusé d'abord d'abus de confiance et d'escroquerie. Ce sont les perquisitions menées à Vernouillet et Gambais qui permettront qe mettre à jour tout l'horreur de la "situation". La police découvrit des restes de débrits humains, des cendres. Dans la cuisinière il fut découvert des fragments d'os, de dents, des morceaux de corsets, des boutons ou agraffes, des boutons..... * L'instruction de l'affaire durera plus de 2 ans. Les preuves s'accumulèrent. Pointilleux, ce casanova est un maniaque du carnet et de la fiche. Il note tout. Par exemple, pour un voyage avec une des femmes assassinées, il notera "Train pour Gambais un aller-retour 3,85 F. Un aller simple, 2,40 F". Un voyage sans retour pour une femme séduite et tuée..... Il va jusqu'à l'imprudence, Landru ayant fait pour chacune des 283 femmes environ qu'il a approchées en 5 ans, un dossier. Sa comptabilité révèle aussi qu'il aurait acheté plusieurs scies à métaux et à bois. Mais tous ces dossiers accumulés et très volumineux ne contiennent pourtant aucune preuve et ni aveu, Landru niant aussi les faits, en prison, au tribunal. "Le Figaro" le surnommera "Barbe bleu". * Les victimes sont : Jeanne-Marie Cuchet et son fils André, Marie-Thérèse Laborde-Line, Marie-Angélique Guillin, Berthe-Anna Héon, Anne Collomb, Andrée-Anne Babelay, Célestine Buisson, Louise-Joséphine Jaume, Anne-Marie Pascal et Marie-Thérèse Marchadier. * Le procès s'ouvre le 7 novembre 1921 à Versailles. Il est présidé par le juge Gilbert assisté de Messieurs Schuler et Gloria. Il se choisit un "ténor" de barreau pour le défendre Vincent de Moro-Giafferi. Il ne fera pas mentir de sa réputation, en lançant "Ces femmes dont vous dites qu'elles sont mortes, elles vont maintenant faire leur apparition". Tout le monde se tourne vers la porte qui ne s'ouvre pas. Et l'avocat de reprendre : "Vous avez regardé, vous n'êtes donc pas sur que ces femmes ont mortes". Mais l'avocat général Godefroy répondra : "Toutes les têtes se sont tournées, maitre, sauf celle de votre client." En cette suite d'après guerre, Landru sera aussi considéré comme un "planqué". Que faisait-il quand les poilus mourraient pour leur pays ? Il séduisait le beau sexe et profitait des veuves éplorées et souvent naives. Voici Landru qui va jouer en plus le role de bouc émissaire. Il ne s'en sortira pas. Malgré ses répliques "amusantes" du départ ("Si les femmes que j'ai connues ont quelque chose à me reprocher, elles n'ont qu'à déposer plainte"ou "Il n'est vraiment pas utile de se déranger surtout un dimanche, pour si peu de chose" faisant allusion aux jurés ou "Moi ? J'ai fait disparaitre quelqu'un ? Et bin ça alors ! Si vous croyez tout ce que raconte les journaux !"ou encore alors qu'il vient de déclancher l'hilarité du public par une nouvelle répartie, le juge menaçant : "Si les rires continuent je vais demander à chacun de rentrer chez soi !", Landru répliquera : "Pour mon compte, Messieur le président, ce n'est pas de refus"......), maintenant le public ne rit plus. Et les jurés se sont déjà faits leur intime conviction. Mais l'autre vedette du procès et l'accusatrice se sera elle, la cuisinière, Fascinant une foule venue nombreuse assister et surtout voir Landru, le "bourreau des coeurs". D'autres accessoires macabres seront associés à cette cuisinière, comme des malles, scies, hachoirs.... De plus, ces crimes lui avaient rapporté en 4 ans environ 35 000 francs de l'époque. Ce procès attira de nombreuses personnalités, comme Mistinguett, Raimu, Colette.... Il est a noté que Fernande Segret, sa dernière "victime", restera et le soutiendra durant tout le procès. Elle croira à son innocence jusqu'au bout. Elle se suicidera le 22 février 1972, 50 ans après la mort de Landru. Ci dessous avec Landru. * Verdict : Le 30 novembre 1921, il est condamné à mort et le président de la république Alexandre Millerand rejettera le recours en grace déposé. * Exécution : elle eu lieu le le 25 février 1922 à la prison de Versailles où il fut guillotiné par le bourreau Anatole Deibler. * Sa vie inspirera ecrivains, chanteurs, dessinateurs, artistes de théatre ou télévision ou cinéma. Il a gravé son nom sur l'histoire criminelle française et même étrangère. Archive INA : http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/AFE85009340/l-affaire-landru-il-y-a-40-ans.fr.html marileine blog de partage | |
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Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Henri Désiré Landru + autres??? Dim 22 Oct - 12:30 | |
| La SNCF demande pardon Ce jour est un beau jour, car La SNCF par l'intermédiaire de son président Guillaume Pepy vient de demander pardon aux victimes de la Shoah pour le role jouer par "les trains de la mort" dans l'extermination des juifs, résistants, et autres au cours du second conflit mondial. Je pourrais dire enfin. * Cet article a été écrit par Manuel Vicuna de "Libération.fr". La SNCF, «rouage de la machine nazie d'extermination» A Bobigny, devant l'ancienne gare d'où furent déportés plus de vingt mille juifs, le patron de la SNCF a reconnu la responsabilité de la compagnie. «En entendant les trains passer derrière la gare pendant le discours, mon sang s'est glacé», confie toute émue Lucienne Cukierman devant l'ancienne gare de Bobigny. En ce mardi matin gris, comme des dizaines d'enfants de déportés et de victimes de la Shoah, elle a fait le chemin jusqu'à ce lieu oublié de la grande ceinture parisienne pour écouter les mots de repentance du patron de la SNCF. Devant un parterre de caméras, Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, cède à la ville de Bobigny le terrain de la gare d'où furent acheminés vers la mort plus de vingt mille juifs en 1943 et 1944. Un geste de mémoire très attendu, une façon aussi de reconnaître les responsabilités de la compagnie ferroviaire. Simone Veil à ses côtés, Pepy a ainsi reconnu que «La SNCF de l'époque, réquisitionnée, a pris part à cette mécanique de l'inhumain». Zones d'ombreLe président de la SNCF appuie sur les mots: «Contrainte, certes, notre entreprise a acheminé ces trains jusqu'à la frontière. Elle l'a fait.»Dans la salle où se tassent victimes de la Shoah, associations de déportés et élus, on retient son souffle lorsqu'un train de fret passe au loin. Les mots de Pepy sont pesés: la SNCF «de l'époque» a été «contrainte, réquisitionnée»par l'occupant, dit-il. Elle n'en a pas moins été «un rouage de la machine nazie d'extermination»,reconnait-il. Avant de reprendre à son compte les mots de Jacques Chirac prononcés en 1995, lors des commémorations de la Rafle du Vel' d'Hiv': «Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français».Minute de silence, les flashs crépitent. «La SNCF n'a pas essayé de cacher les zones d'ombre de son histoire, nous sommes satisfaits», confie Jacques Celiset, président de l'association Fonds Mémoire d'Auschwitz: «Le combat que nous menons depuis plus de quinze ans trouve enfin une concrétisation». Il s'avoue impatient de voir la halle, lieu de départ des convois, se transformer en espace de mémoire. «Oui, mais ça doit rester sobre», souhaite pour sa part un fils de déporté. HommageDenis Campanel, 70 ans, avait quatre ans lorsque son père a été déporté par le convoi 73. Il raconte: «avant de ne jamais revenir, par les lucarnes grillagées du wagon, mon père a jeté des petits mots pour sa famille. C'est un cheminot qui les a recueillis et envoyés à notre adresse, je n'oublierai jamais ce geste...» Plus tôt dans la matinée, Guillaume Pepy avait tenu à rendre hommage aux deux mille cheminots fusillés ou morts en déportation, pour leur résistance à l'occupation,«l'honneur de l'entreprise et de la France»,selon ses mots.
[size] Ci-dessus : G. Pepy Alors que le président de la SNCF quitte les lieux, Ginette Cajfinger, discute avec d'autres fils et filles de déportés: «Moi j'estime que la SNCF n'a pas été que contrainte, elle a collaboré, il y a toujours la possibilité de désobéir». Un peu en retrait, l'écrivain et avocat Serge Klarsfeld fixe du regard les rails qui acheminèrent son père dans les camps: «Il faut que beaucoup de jeunes viennent ici et se rendent compte, et qu'on n'oublie pas», dit-il . FIN. * Je rejouterais que cette cérémonie était aussi destinée à finaliser le projet entre lamairie de Bobigny et la SNCF afin de transformer en "lieu de mémoire" l'ancienne gare de marchandise, d'où près de 25 000 personnes internés à Drancy (camp de transit) pour la plupart furent envoyés vers les camps de la mort. * Et pour Serge Klarsfeld, président de l'association des filles et fils de déportés juifs de France, la SNCF est "attaquée injustement" car la déportation sur le plan ferroviaire "a été essentiellement un phénomène allemand". "La Deutsche Bahn n'a eu qu'à changer son nom de Reichsbahn en Deutsche Bahn pour être exonérée. En face de la SNCF, il y a Siemens qui a fait travailler dans le système concentrationnaire allemand des dizaines de milliers d'internés", a-t-il dit sur i>Télé. marileine blog de partage[/size] | |
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| Sujet: Re: Henri Désiré Landru + autres??? Dim 22 Oct - 12:53 | |
| La tête d'Henri IV Le jeudi 16 décembre, dans l'auditorium du Grand Palais, à Paris, une équipe de scientifiques sous les flashs de journalistes venus en masse, a proclamé avoir authentifié la tête momifiée du roi Henri IV. Ils sont sûr d'eux, mais après tout ce temps malgré tests ADN (douteux) et autres recherches scientifiques en tout genre, est-ce bien Henri IV, "Le Vert-Galant", le 1er des Bourbon ayant renié sa foi protestante pour le catholicisme et devenir roi de France qu'ils ont authentifié ? C'est toute la question. Et la science dirait bien que oui. Comme nous le savons tous, Henri IV est mort à l'age de 54 ans, assassiné sous la dague de François Ravaillac le 14 mai 1610. Il avait déjà perdu presque toutes ses dents, avait la cataracte, une cicatrice osseuse due à une blesssure par arme blanche lors de la tentative d'assassinat par Jean Chatel, le 27 décembre 1594. Il fut pratiqué, un embaumement dite à "l'italienne" qui fut fait par le docteur Pierre Pigray. Mais contrairement aux autres souverains décédés avant lui, son crane ne fut pas scié pour être remplacé par de l'étoupe, mais conservé. Lors de le révolution, sa tombe fut profané et sa tête lui fut "retirée" en 1793, alors qu'il reposait dans la Basilique Saint Denis, Nécropole des rois de France. Tous les corps furent sortis de leurs cercueils et ensevelis dans une fosse commune. Après la révolution, il s'ensuivit une "foire" aux précieuses reliques ou chacun se servit..... La tête royale n'est réapparue qu'au XIXème siècle dans la collection privée d'un comte allemand. Puis en 1919, la tête fut mise aux enchères à l'hotel Drouot et acquise par un brocanteur de Dinard du nom de Joseph Bourdais qui l'achète pour 3 francs.... et qui est persuadé de détenir la tête du Ier Bourbon. Sa soeur en héritera avant quelle ne soit acquise par un couple de retraité qui la lègue au Duc Louis-Alfonso d'Anjou, prince de Bourbon, considéré par les légitimistes comme l'héritier des rois de France (présent au Grand Palais). Ce dernier souhaite la restituée à la Nécropole saint Denis. Mais il fallait d'abord découvrir si c'était bien la tête du souverain Henri IV. Entre parenthèse, je considère que les héritiers des rois de France sont le Comte Henri de Paris, son fils Jean de France et son petit-fils le Prince Gaston. En effet en acceptant le trone d'Espagne, le petit-fils de louis XIV, Philippe, a renoncé à ces droits sur la couronne de France. Ils sont peut-être les "ainés" des Bourbon mais ils ont renoncé à la France en partant sur le trone espagnol. Mais cet avis n'engage que moi. Un enquète médico-légale fut donc menée avec toute l'attention qui devait lui convenir. Les obstacle furent nombreux dont les fameux tests ADN. La tête momifiée était trop abimée pour être exploitée.... dixit Philippe Charrier, médecin légiste à Garches et paléotonlogiste. Il a dirigé une équipe de 20 spécialistes, de nationalité française, danoise, américaine et italienne. L'enquète a duré 6 mois, seulement je dirais. La datation au carbone 14 a permis d'établir une période allant de 1450 à 1650. Des correspondances anatomiques (âge, sexe, cicatrice....), des analyses toxicologiques, des scanners, des superpositions faciales !! ont été recoupés par des recherches historiques. Cette enquète a été validée par le "British Medical Journal". Il s'agit bel et bien du chef Béarnais, la tête d'Henri IV. L'identification leur apparait indiscutable. Deux journalistes, Stéphane Gabet et Pierre Belet ont permis de retrouver la relique chez le retraité Jacques Bélanger et ils ont suivi chaque étape du parcours d'authentification. Leur "aventure" devrait être télévisée sur France 5 en février. Mais ma question est : Peut-on vraiment affirmer de l'authenticité à 100% de cette pièce anathomique aux parcours et aux résultats douteux ? Les chercheurs, dont leurs compétences ne peuvent être contestées, ont rasssemblé un faisceau troublant de présomptions. Mais ils restent des zones d'ombres, dont le 1er est "l'itinéraire" de cette tête et le second, plus important, est qu'il semble que les prélèvements effectués n'ont pas permis de reconstituer un génome exploitable, car sans "signature génétique", il est impossible de confirmer la parenté de cette tête embaumée avec la lignée des Bourbons..... Et ces questions me laisse perplexe. Après c'est à chacun de se faire sa propre opinions en interprétant les résultats obtenus. Mais dans ce doute, je préfèrerais que cette tête ne rejoigne pas la Basilique Saint Denis. marileine blog de partage
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Henri Désiré Landru + autres??? Lun 23 Oct - 12:53 | |
| La maladie a vaincu Laurent FignonL'ancien coureur cycliste, Laurent Fignon, est décédé dans la matinée des suites de son cancer. Il avait 50 ans. Saleté de bête. Je n'étais pas fan de cyclisme, je préférais en faire que de le regarder à la télévision. Mais comme Anquetil, Hinault, Poulidor.... c'était un des cyclistes français les plus connu. Et puis il commentait le tour de France, qu'il avait gagné en 1983 et 1984. En 2009, il nous avait dit qu'il souffrait d'un cancer digestif avancé. Il en avait écrit un livre, je crois, d'ailleurs. De plus il avait révélé avoir pris des substances illicites. Mais c'est dommage. Alors je dis Adieu au grand champion qu'il fut et à l'homme. Et bien sur je pense à sa famille. marileine blog de partage | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Henri Désiré Landru + autres??? Mar 24 Oct - 11:44 | |
| les crimes des soeurs Papin Il est un fait divers tragique qui marqua les esprits en 1933 : « l’affaire Papin ». [size=16]Christine Papin (1905-1937) et Léa Papin (1912-1982), plus connues sous le nom des « sœurs Papin », furent 2 employées de maison (à l’époque, des bonnes) qui assassinèrent de manières monstrueuses leurs patronnes le 2 février 1933 au Mans (Sarthe).[/size] En octobre 1901, Gustave Papin, alcoolique notoire, épouse Clémence Derré, épouse infidèle et peu maternelle. De ce mariage, 3 filles naîtront, Emilia, Léa et Christine. Christine sera d’abord confiée dès son plus jeune âge à sa tante paternelle, Isabelle Papin. Clémence se séparera de son mari après avoir découvert que celui-ci avait violé Emilia, l’aînée, alors âgée de 10 ans. Pourtant elle jugera sa fille comme seule fautive de ce viol…. Cela débouchera sur un divorce officiel en 1913, où l’inceste ne sera nullement évoqué. Clémence obtient la garde de ces 3 filles. Elle placera Christine et Emilia en pension au « bon Pasteur », pension pour délinquantes et filles abandonnées…. qui est un lieu très stricte, de par son règlement et les châtiments corporels, et très pieu. Emilia prendra sous sa protection Christine souffrant énormément en cet endroit haï. Cette pension ressemble plus à une maison de correction. Clémence élèvera seulement Léa, qui recevra, quant à elle, tout l’amour de Christine qui veillera toujours à la protéger de leur mère. La relation des 2 sœurs deviendra fusionnelle. Pourquoi de tels choix ? Cette « éducation » laissera des traces indélébiles dans leur subconscient. En 1926, Christine entre, comme bonne à tout faire, au service de la famille Lancelin, Mr René, Me Léonie et leur fille Melle Geneviève Lancelin, vivant dans une belle propriété du Mans. Deux mois plus tard, elle obtiendra de sa patronne que Léa soit engagée pour l’aider. Les 2 sœurs étaient décrites comme des servantes modèles par tous. Personne n’avait rien à reprocher au niveau de la qualité de leurs services. Y eut-il des signes annonciateurs de la tragédie qui se profilait ? Peut-être. Mais, à l’époque, qui pouvait les capter ? Trois ont retenu l’attention, après coup :
- En 1929, Me Lancelin est intervenue directement auprès de leur mère pour qu’elle leur laisse leurs gages dans leur totalité. Pour les 2 sœurs, leur patronne était devenu une sorte de protectrice à leur endroit. D’ailleurs, entre elles, elles l’appelaient « maman »….
- En 1929, Christine et Léa rompirent tous liens avec leur mère, sans explication aucune. Elle devient « cette femme »….
- A la mairie du Mans en 1931, alors que leurs patrons sont en vacances, les sœurs Papin allèrent à la mairie pour signaler les « persécutions » qu’elles subissaient des Lancelin…. Le secrétaire général de la mairie les avait alors déclarées « piquées ».
Le 2 février 1933, elles « pétèrent un plomb » comme on dit aujourd’hui. Le soir, il était prévu que la famille Lancelin devait se rendre chez des amis, les Chambon. Les deux femmes devaient rejoindre là-bas leur époux et père. Mais ces dernières ne s’y rendront jamais. Plusieurs fois Mr Lancelin ira chez lui et trouvera porte close, de l’intérieur. Inquiet, il finira par avertir le commissariat. Deux agents de police accompagnent l’homme jusqu’à son domicile, rue Bruyère. La propriété est plongée dans le noir et la porte toujours fermée. Les 2 sœurs ne répondent pas non plus. Ils finissent par pénétrer dans la maison et c’est sur la palier du 2ème étage qu’ils découvrent horrifiés, les cadavres atrocement mutilés de Me et Melle Lancelin. Puis ils montent jusqu’à la mansarde, où loge Christine et Léa, pensant les trouver dans le même état. [size=16][/size] Ils les trouvent dans le même lit, vivantes, avec un marteau englué de sang à coté de la porte. Elles se lèvent et avouent avoir commis ces meurtres. Elles disent que c’était un acte de légitime défense. Les 2 jeunes femmes sont arrêtées et inculpées d’assassinats. Que c’etait-il passé ? Christine dira : [size=16]« Quand Madame est rentrée, je lui est rendu compte que le fer était de nouveau démoli et que je n’avais pu repasser. Quand je lui ai dit cela, elle a voulu se jeter sur moi ; nous étions à ce moment là, ma sœur et moi et mes deux maîtresses, sur le palier du 1er étage. Voyant que Me Lancelin allait se jeter sur moi, je lui ai sauté à la figure et je lui ai arraché les yeux avec mes doigts. Quand j’ai dit que j’ai sauté sur Me Lancelin, je me trompe, c’est sur Melle Lancelin, Geneviève que j’ai sauté et c’est à cette dernière que j’ai arraché les yeux. Pendant ce temps, ma sœur Léa a sauté sur Me Lancelin lui a arraché également les yeux. Quand nous avons eu fait cela, elles se sont allongées et accroupies sur place ».[/size] [size=16]« Ensuite, je suis descendue précipitamment à la cuisine et je suis allée chercher un marteau et couteau, avec ces 2 instruments, ma sœur et moi nous sommes acharnées sur nos 2 maîtresses, nous avions frappé la tête à coups de couteau et nous avons également frappé avec un pot d’étain qui était placé sur une petite table sur le palier. Nous avons changé plusieurs fois les instruments de l’une à l’autre, c'est-à-dire que j’ai passé à ma sœur le marteau pour frapper et elle m’a passé le couteau, nous avons fait la même chose avec le pot d’étain. Les victimes se sont mise à crier, mais je ne ma souviens pas qu’elles aient prononcé quelques paroles. Quand nous avons eu fait le coup, je suis allée fermer au verrou la porte cochère et j’ai fermé également la porte du vestibule. J’ai fermé ces portes parce que j’aimais mieux que ce soit la police qui constate notre crime avant notre patron. Ensuite, ma sœur et moi sommes allées nous laver les mains à la cuisine car nous les avions pleine de sang, puis nous sommes montées dans notre chambre, nous avons enlevé nos effets qui étaient maculer de sang, nous avons mis nos peignoirs, nous avons fermé la porte de notre chambre à clef, et nous nous sommes couchées toutes les 2 dans le même lit. C’est là que vous nous avez trouvé quand vous avez enfoncé la porte. Je n’ai aucun regret ou, autrement dit, je ne peux pas vous dire si j’en ai pas, j’aime mieux avoie la peau de mes patronnes plutôt que se soit elles qui aient la mienne ou celle de ma sœur. Je n’ai pas prémédité mon crime, je n’avais pas de haine envers elles, mais j’admets pas le geste qu’à eu ce soir Me Lancelin à mon égard »….[/size] [size=16][size=16][/size][/size] Quand à Léa Papin , elle ne parle que très peu pour confirmer les dires de sa sœur : [size=16]« Tout ce que vous a dit ma sœur est exact, les crimes se sont passés exactement comme elle vous les a narrés. Mon rôle dans cette affaire est absolument celui qu’elle vous a indiqué. J’ai frappé autant qu’elle, comme elle ; j’affirme que nous n’avions pas prémédité de tuer nos patronnes, l’idée nous est venue instantanément, quand nous avons entendu que Me Lancelin nous faisait des reproches. Pas plus que ma sœur je n’ai le moindre regret de l’acte criminel que nous avons commis. Comme ma sœur, j’aime mieux avoir eu la peau de mes patronnes plutôt que se soit elles qui aient eu la notre ».[/size] Tout est donc parti d’un fer à repasser, tombé en panne, provoquant une coupure de courant…… Résultats : deux femmes énucléées, frappées à coup de marteau et de couteau et ciselées comme des lapins près à cuire…. [size=16]Le lendemain, les crimes sont à la une des journaux (« La Sarthe Du Soir » titrera «Horrible forfait, Me Lancelin et sa fille Geneviève assassinées par leurs bonnes »).[/size] La France se passionne pour ce « doublet redoublé » (2 criminelles pour 2 victimes). [size=16][/size] C’est l’heure du procès. Il eut lieu dans la salle d’assise du Mans. L’instruction a conclu par une inculpation différente pour les 2 sœurs. Christine fut accusé du double meurtre et Léa d’avoir tué, en concert avec sa sœur, Me Lancelin. Christine était la meneuse et Léa la suiveuse, comme le dirait aujourd’hui les profileurs de tout bord. Les 2 sœurs furent jugées par les experts psychiatres comme saines d’esprit et responsables….. On ne tint pas compte de leur antécédents familiaux. Seul comptait l’acharnement sadique sur les corps des victimes. On mis peu d’empressement pour recueillir un maximum d’information. Tout était joué d’avance. On voulait une « guillotine ». [size=16][/size] En septembre 1933, Christine fut condamné à la peine capitale, qui fut commué par le président Albert Lebrun en travaux forcés à perpétuité. Mais elle fut internée à l’hôpital psychiatrique de Rennes, en 34, et y mourut le 18 mai 37 de « cachexie vésanique ». Elle ne revit jamais sa sœur. Léa fut condamnée à 10 ans de travaux forcés et 20 ans d’interdiction de séjour. Elle fut libérée le 2 février 1943 et revint vivre avec sa mère à Nantes où elle est morte en 1982. Le cas des sœurs Papin a passionné de nombreuses personnes dont Jacques Lacan, célèbre psychiatre et psychanalyste français, désignant leur acte comme le modèle même du « passage à l’acte meurtrier » dans le cadre d’une « psychose paranoïaque ». C’est une pathologie mentale grave et difficile à soigner. Elle résulte généralement d’une relation pathologique à la mère. La sexualité des paranoïaques peut aussi prendre l’apparence d’une indétermination sur l’identité sexuelle, qui la fait confondre avec l’homosexualité ou le transsexualisme. De nombreux livres, films, téléfilms et même une pièce de théâtre leur sont « dédiées ». [size=16][/size] La photo du haut représente Léa et Christine Papin. marileine blog de partage
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