Le 01 11 2008
Les quarantièmes rugissants
Soudain se lève le vent
C'est les quarantième rugissants
La mer est complètement déchaînée
Et le pauvre voilier est bien secoué
Toutes les voiles claquent
Mais la mer sans cesse attaque
Le mat fait hurler le vent
Tandis que le voilier dans les creux s'enfonçant
Passant de bâbord a tribord
C'est l'alerte général a bord
Seul pris dans cette tempête
Sera-t-il sur terre pour les fêtes
Pas le temps de mangé
Des heures et des heures durant il faut lutter
Priant qu'il y aura pas d'avarie
Cela serait une catastrophe si le mat se plie
Avec beaucoup de mal les cordages il tend
Ses mains sont pleines de sang
Mais dans sa tête il revoit ses enfants
Epuisé est-ce le dernier moment
Il faut se soumettre à la force de la nature
Même si sa peine a été si dure
De cet acharnement il est le vainqueur
C'était sa dernière course il a eu trop de frayeur
Adieu la mer parfois en furie parfois tranquille
Mais avant tout je suis un père de famille.
Jean Claude Lemesle