LE 01 09 2008
SEPTEMBRE.
Ainsi août s'achève sous le soleil,
Voici septembre qui s'éveil,
Mois des gelées du matin,
Les champignons n'ont pas de chagrins,
Certes, cette année il y a eu de l'eau,
Et les grandes feuilles des fougères,
Se mettent à bouger au moindre courant d'air,
Pénêtrant dans ce lieu si silencieux,
Dans les arbres, les oiseaux sont joyeux,
Sur une branche un écureuil va se cacher,
Dans le tronc des glands y sont déposés,
Dans l'attente d'un hiver rigoureux,
Avec son épais manteau neigeux,
Sous mes pas, les petites branches craquent,
Alors un temps d'arrêt , je marque,
Les oiseaux ont cesser de siffler, ils écoutent,
Mais point de danger, point de doute,
La petite brume crée un rideau,
Dans le lit de la rivière coule un filet d'eau,
En faîte c'est bientôt l'automne,
Et à regarder, cela n'est point monotone.
Jean Claude Lemesle