Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: Vidéo de René et Céline Dion + texte (Ninnenne) Lun 7 Jan - 12:25
[youtube][/youtube]
Il le dit lui-même, il n'est pas un animateur comme les autres. Et son but est d'aller là où les autres ne vont pas. Denis Lévesque s'est fait un nom depuis son association avec TVA, il y a cinq ans. Et à 52 ans, après 30 ans de métier, il savoure chaque instant. «Au début, je dirais qu'il y a eu de la résistance. Ce côté surprenant pouvait déranger, puis les gens se sont vite habitués et mes patrons ont vu que j'allais là où le public le voulait. Je parle au vrai monde et les 450 000 personnes que je rejoins chaque soir en sont la preuve», confie, fier et sûr de lui, l'animateur Denis Lévesque. C'est ainsi que, cette semaine, par exemple, il recevra une jeune femme de 23 ans qui a vécu plus de deuils que quiconque et qui a su relever le défide la vie à un très jeune âge. Il parlera de passion des animaux avec Victor Lévy-Beaulieu et l'humoriste Michel Mpambara, qui a disparu et qui tente un retour, viendra se confier et parler de sa maladie bipolaire qui l'a entraîné dans une période très sombre de sa vie.
Être à l'écoute...
Et Denis Lévesque savoure déjà chaque moment de sa semaine. «C'est surprenant, c'est éclectique, ça va dans tous les sens, mais c'est ça la vie. Quand j'ai eu mon infarctus, à 43 ans, ça m'a amené ailleurs. Je suis devenu encore plus à l'écoute des autres. Donc, lorsque les gens s'asseoient à ma table, ils savent qu'ils seront écoutés, mais pas jugés», dit-il. Même si l'épisode du Bye bye est bel et bien derrière lui, on se souvient qu'il fut l'une des têtes de Turc de ce Bye bye 2008 contesté, où on l'avait associé à une image raciste. «Je me serais bien passé de ça. Ce ne fut pas une belle période de ma vie et un stress inutile. Mais j'ai tellement eu d'appuis du public que ça m'a consolé. Disons que je ne cherche pas ça dans ma vie. Et plusieurs personnes m'ont écrit par la suite pour m'encourager et me répéter que jamais un seul instant ils n'ont pensé que j'étais raciste, imbécile et insignifiant comme on a voulu le dire. Les mois qui ont suivi cette triste affaire m'ont donné raison, je crois», affirme Denis Lévesque.
Il voit grand
Plus les années passent, plus il dit aimer passionnément ce métier. «C'est une grande chance», affirme Denis Lévesque. Il rêve d'animer une émission de grand débat, à la Phil Donohue à une certaine époque, aux États-Unis, tout en continuant un talk-show. «Ce serait une belle étape dans ma carrière, je crois, l'animation de grands débats sociaux.» Il le fera en attendant par le biais de son blogue «Je n'en reviens pas», qu'il transporte cette année sur son plateau, où une personnalité publique viendra parler d'un sujet d'actualité qui la préoccupe et la met en colère...» «Je n'en reviens pas est un segment de 10 minutes qui sera incorporé à mon émission.»
Surprendre...
Son équipe est petite, mais efficace. Il a deux recherchistes, Bruno Gervais et Marianne Lapierre. «Ils savent que je veux de l'émotion et des invités surprenants. Je veux faire différent, c'est un des objectifs de ce plateau. Ainsi, lorsque tout le monde parle de Bastarache moi, je fais une entrevue avec le commandant Robert Piché, qui vient me parler de sa sobriété et les téléspectateurs sont au rendez-vous. C'est ça, je crois, Denis Lévesque. Un animateur à l'écoute qui ne se prend pas pour un autre», dit-il. «Je veux continuer à surprendre, être capable d'avoir Hubert Reeves devant moi et un ex-détenu ou un itinérant qui s'en est sorti. C'est ça, pour moi, surprendre. Et animer un talk-show différent, qui veut surprendre, exige une liste d'invités différente et surprenante. C'est le défi de mon équipe et je crois qu'on y arrive», conclut un Denis Lévesque qui avoue que son infarctus qui l'a frappé à l'âge de 43 ans aura transformé sa vie, l'homme qu'il est et sa façon de faire son métier.