C’est quoi l’espoir ?
La petite lumière vacillante au fond du tunnel de nos âmes quand il y fait noir, tout noir.
Edmond
Rostand, nous donne un conseil fulgurant : “C’est la nuit qu’il est
beau de croire à la lumière !”. Dans la guerre, dans le deuil, dans la
souffrance, dans la solitude et la tristesse, c’est parce que l’on sait
garder espoir que l’on réussit à sortir du trou.
C’est parce que
des hommes, des femmes, des enfants ne perdent pas espoir dans leurs
heures les plus noires que l’humanité évolue, comme guidée par ce
flambeau invisible qui est au fond de nos coeurs.
Seulement
l’espoir est comme une plante, il se cultive, il a besoin de soins :
c’est la petite fleur sur son astre désert qu’arrose sans cesse le Petit
Prince afin qu’elle vive et qu’elle soit un témoin d’amour. Par
l’attention qu’on porte aux choses,aux êtres, aux situations et à
soi-même, l’évolution se féconde, le progrès germe graduellement et la
création finit par refleurir.
Mais l’espoir d’une vie meilleure
ne suffit pas : il faut forger cette existence qu’on souhaite et cesser
de la rêver ; il faut se former soi-même.
Garder espoir, c’est
toujours faire un pas de plus, quelle que soit la détresse, quel que
soit l’obstacle. L’espoir c’est aussi la confiance que l’on a dans la
vie.
La puissance de cet espoir intérieur transforme les
imperfections en énergie positive. On s’aperçoit alors qu’en cela espoir
rime bien avec voir et… se voir.
Enfin l’espérance se partage :
il est des trésors en chaque être, il faut savoir les découvrir. Car
avoir l’espoir c’est aussi savoir sourire.
Marc de Smedt
et
Ninnenne