Samedi alangui dans un canapé
J’aperçois un oisillon au sol posé
Songeant aux trois chats de la maison
Je m’empresse d’aller voir, le protéger.
C’est une jeune hirondelle
Un béjaune, par la pluie alourdie
Incapable de reprendre son vol
Que faire pour ne pas mettre en danger sa vie
Je laisse les parents s’en occuper ?
Si je la laisse seule au sol
Comment des chats la protéger ?
Je réussi à délicatement l’attraper
Je la dépose dans une étable en toute sécurité
Afin que ses ailes puissent sécher…
Lorsque je suis retourné
M’enquérir de sa santé
Par une lucarne elle avait repris sa liberté…
Adieu petite hirondelle
Notre rencontre fut de courte durée
Tu as retrouvé le ciel
Pour y faire des arabesques insensées…
Depuis matin et soir des hirondelles
Viennent de leurs gazouillis m’honorer…
Y aurait-il une gazette de l’hirondelle
Qui a publié cette histoire inespérée ?
Va gracieuse hirondelle, j’aime ton vol
Hymne à la joie et à la liberté
La lucarne restera ouverte
Pour, si un jour d’un prochain été
Dans cette étable tu veux faire ton nid
Et me donner le bonheur de ton gazouillis.
Ninnenne