Les femmes sont des papillons!
PapillonOui, je pense qu’à leur façon bien personnelle, les femmes sont des papillons… Des papillons d’une espèce bien particulière, de celle qui se permet de choisir la couleur de leurs ailes…
Durant notre cheminement de vie, nous passons par maintes transformations, connaissons différentes étapes de développement et nous arrivons en pleine mesure de nos capacités qu’après un certain temps de croissance et d’évolution… Comme les papillons…
Petites filles… Petites chenilles
Nous avons été de fragiles petites chenilles, délicates, maladroites souvent. Rigolotes et colorées mais néanmoins à la merci de l’entourage, dépendantes de ce qui nous entourait pour tout. Avides de découvrir des territoires et bien curieuses, nous partions explorer nos alentours… Cachottières… oui fréquemment! Mais ce n’était jamais bien grave… m’enfin! Sauf la fois où c’est moi qui avait été cachée, clavicule cassée, derrière le cabanon! De notre perspective, tout était grand, haut et fort! Mes cousins, vous qui êtes tous plus âgés que moi, vous vous nourrissiez de bandes dessinées sans réaliser qu’à mes yeux de petite chenille vous m’apparaissiez comme les personnages super héros de ces BD dont vous vous gaviez!
Adolescentes… Nymphes
Ouf, que de bouleversement dans notre corps et dans notre personne. L’univers entier a bien dû en être changé! Mais qui étions-nous réellement?… Tellement avides de montrer notre Différence et aussi notre Appartenance mais encore si vulnérables qu’en vérité, nous avions érigé autour de nous des barrières bien illusoires. Nous avons tissé nos cocons de soie fine tout autour de nous… Ces habits qu’on voyait comme uniques mais qui ressemblaient tant à la chrysalide de toutes celles autour de nous… Vivant dans l’isolement malgré que notre bulle-cocon soit collée sur une multitude d’autre bulles-cocon. L’extérieur n’était en réalité qu’une chimère… ce qui se vivait c’était un exil intérieur car l’être à apprivoiser, l’inconnue, n’était nul autre que nous-même… l’exploration est devenue intrinsèque et c’est à la rencontre de nous-même que nous nous sommes aventurées durant quelques courtes années… mais qu’est-ce qu’elles sont mémorables ces années!
Jeunes adultes… on ouvre nos ailes
Enfin, semblait-il, on se connaît, les limites ont, paraît-il, été testée, les frontières repoussées… La vie n’est plus une inconnue. Nous étions désormais femmes expérimentées… Foutaises! Les ailes qu’enfin nous dévoilions enfin étaient bien fragiles… Et, bien qu’elles étaient très jolies, en dépit du fait qu’elles affichaient déjà des couleurs éclatantes… Nous étions incapable de nous en servir à leur pleine capacité. Bref, si la femme dans la vingtaine paraît femme et adulte, autonome… En réalité, elle ne se sent pas si sûre d’elle, il y a une certaine assurance quasi arrogante mais dans le vrai, la confiance, ça vient avec le temps, avec l’âge…
La trentaine… l’envolée
Arrive la trentaine, un peu par surprise puisque s’attarder au temps qui passe, on a pas juste ça à faire ! Là, la vie bouge vraiment. On a atteint certains des objectifs que l’on c’était fixé il y a déjà longtemps… D’autres ne sont pas atteints… Quelques uns ne le seront jamais et il y en a qu’on ne comprend même plus pourquoi cela nous a déjà paru un but à toucher !On parvient à une période de notre vie où nos possibilités rejoignent nos capacités et on y arrive enrichie des expériences de la vie, la nôtre et celle des autres qui nous ont transmis des parcelles de leur propre aventure… Les erreurs commises nous ont appris bien des choses… et pas toujours sans heurts… On est plus aptes à accepter de ne pas tout contrôler malgré que cela soit bien plaisant de le croire parfois ! …
Décidément, je ne suis pas d’accord avec ceux qui croient qu’une femme de 30 ans est déjà parvenue à la pente descendante… Désolée de vous le dire si froidement… mais vous vous enfoncez le doigt dans l’œil jusqu’au coude! a ceux qui le pretendant bien entendu
Je crois qu’Oscar Wilde avait bien compris la chose lui en affirmant :
« Une femme met quarante-cinq ans pour arriver à la trentaine. »
Ninnenne