marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: LE HETRE (arbre,histoire.....)+ Plantes Dim 22 Fév - 14:13 | |
| LE HETRE Fagus (hêtre) est un genre d’arbre de la famille des Fagaceae. On compte une dizaine d’espèces de hêtres en Europe, en Asie et en Amérique. Son fruit est la faîne.L’espèce la plus répandue en Europe est Fagus sylvatica.Le hêtre européen (Fagus sylvatica) est une espèce d’arbre à feuilles caduques, originaire d’Europe, de la famille des Fagaceae qui comprend en outre le chêne et le châtaignier.Il fait partie des essences nobles sélectionnées par les forestiers. En association avec le chêne, il forme des futaies appelées « chênaie-hêtraie ».Le hêtre a reçu, au cours des âges et selon les régions, de nombreuses dénominations dérivées de son nom latin fagus : faye, fau, faon, fayard, favinier, foutel, fouteau… On retrouve souvent ces noms dans celui des communes ou des lieux-dits en -etum > -ay, -ey, -y (ex : Fay, Fey, Fy) > -aie (ex: hêtraie), ainsi que dans les noms de famille. Le nom de hêtre vient du Bas-francique*haistr cf. néerlandais *heester « petit arbre ». N’est-il pas magnifique ce hêtre pourpre du Parc de Mariemont à Morlanwelz ( Belgique ) …. Avec le chêne, le hêtre est le plus populaire des arbres de France. Reconnaissable à son feuillage dense et à son écorce gris clair, son bois rougeâtre, il est majestueux.Le hêtre est originaire d’Europe centrale. Il tire son nom du mot allemand hester du 13e siècle. On le nomme également Fayard (du latin fagus). Ce deuxième nom a donné une kyrielle de noms de lieux où il proliférait (le Faouet, le Fouet, etc). En France, il couvre environ 10% de la forêt. C’est la seconde espèce la plus commune après le chêne.Espèce de l’ombre, le hêtre est un feuillu qui pousse aussi bien en moyenne montagne (jusqu’à 1500 m) qu’en plaine. Il s’associe souvent au chêne, au charme ou au sapin pour former des futaies. Il est surtout présent à l’Est de la France mais aussi dans le Nord et en Normandie où les hêtraies sont célèbres. Il apprécie tout particulièrement les sols acides et bien drainés et un climat plutôt humide mais sans être détrempé. Sensible aux grands froids et aux fortes chaleurs, il préfère de loin la clémence de zone tempérée. Cet arbre qui peut atteindre communément 30 mètres de hauteur a une espérance de vie de 250 à 300 ans pour un diamètre de tronc de 1,5 m. Quelques spécimens répertoriés dans la Marne atteindraient 1000 ans d’âge. Le tronc parfaitement droit est recouvert d’une écorce fine gris-clair. Le bois très dur, de couleur blanc à rougeâtre est peu durable. Le feuillage dense empêche toute pousse de sous-bois. Le bord des feuilles comporte des poils. Le hêtre fructifie à partir de 60 ou 80 ans. Son fruit, appelé la faîne est comestible à faible dose puisqu’il renferme un composant toxique.Le saviez-vous ?
- Le fruit du hêtre, la faîne était pressé au 19e siècle en Angleterre pour obtenir une huile de cuisine mais aussi une huile lampante utilisée pour s’éclairer (50 kg de faîne pour 10 l d’huile)
- Son bois dur et homogène est très utilisé dans l’ébénisterie mais aussi dans l’outillage (manches, rames, ..) et les jouets en bois. Le bois hêtre est également un excellent bois de chauffage.
- Les feuilles du hêtre commun sont marescentes, elles sèchent et restent sur l’abre jusqu’au printemps.
- Le faux de Verzy ou le hetre tortillard est une variété naturelle d’hêtre aux branches tortueuses. On le trouve notamment dans la forêt de Verzy, au Sud-Est de Reims. Il atteint 10 m de hauteur.
Et en ce qui concerne ses propriétés médicinales alors ? Le hêtre est utilisé pour les propriétés toniques et astringentes de son écorce.Egalement: Fébrifuge, dysenterie, affection pulmonaire, parasitose intestinale, paludisme.Et en usage externe : Inflammations, soin de la peau.Décoction : 50 g d’écorce séchée concassée pour 1 litre d’eau, bouillir 15 mn à feu doux, passer;2 tasses à 2 h d’intervalle en cas de fièvre.En bain de bouche en cas de stomatite : Décoction 30 g d’écorce fraîche essuyée et non lavée, pour 1 litre d’eau, laisser bouillir 15 mn. L’EUCALYPTUS Son nomAvec un nom comme ça, on se serait attendu à une définition pour le moins mythologique, voire ésotérique et « arcanique ». Eh bien non ! « Eucalyptus » vient du grec eu « bien » et kaluptos « couvert »; par allusion au fait botanique, apparemment assez rare tout de même, que le calice reste fermé jusques après la floraison. Quand à son nom vernaculaire d’« arbre à la fièvre », il témoigne de ses puissantes propriétés médicinales. On l’appelle aussi parfois « gommier bleu ».L’eucalyptus, donc…-Eh ! Attendez un peu là ! L’eucalyptus n’est pas indigène au Québec, à ce que je sache ? -Tout juste. L’espèce est originaire d’Australie et de Tasmanie. -Alors comment il se fait qu’on en parle dans une chronique portant sur les plantes indigènes du Québec ? C’est de la fausse représentation, j’exige qu’on me rembourse ! -Écoutez, espèce de macro-organisme génétiquement modifié, si j’ai choisi l’eucalyptus, c’est pour vous offrir un petit répit en plein coeur de l’hiver, histoire, notamment, de vous éviter de vous les geler à -15 ºC et pire. Faudrait savoir apprécier, tout de même ! Et puis, l’eucalyptus fait partie de nos vies de Québécois depuis toujours. Pensez-y, déjà en 1890, les soeurs de la Providence en faisaient une longue et élogieuse description dans leur traité de Matière médicale. On ne peut pas le nier, il y a un peu de nous dans les petits pots de Vick’s Vaporub.Et ça se mange?« Ab-so-lu-ment ! » de crier en choeur la noble assemblée des koalas, ces marsupiaux en forme d’ours qui, chaque année, engloutissent des tonnes de feuilles d’eucalyptus, lesquelles constituent leur nourriture la plus importante.Oui, sauf que nous ne sommes pas des marsupiaux, ce qui fait que, non, la feuille d’eucalyptus ce n’est pas notre tasse de thé. C’est-à-dire que oui, on peut en faire un thé, mais non, ce n’est pas une boisson au sens où on l’entend habituellement. Ah ! Et puis zut ! Mangez-en donc si ça vous plaît !Par contre, l’eucalyptus fournit un nectar abondant que les abeilles transforment en un délicieux miel, à la saveur résolument camphrée.Encore faut-il en trouver!Si ce n’est pas possible, on peut toujours essayer de se concocter un miel maison, un peu à la manière du miel rosat .Et ça soigne quoi?Excellent insecticide, on peut s’en frotter la peau pour éloigner les moustiques et autres indésirables, et en frictionner la fourrure des animaux domestiques pour éloigner les puces.Pour désinfecter une pièce à l’air vicié, on fait bouillir des feuilles à petits bouillons dans un récipient ouvert. D’ailleurs, la simple présence d’un plant en pot dans la pièce contribuerait à en purifier l’air.Astringent hémostatique, fébrifuge désinfectant, antispasmodique, c’est un des meilleurs stomachiques contre la dyspepsie atonique ainsi que contre l’inflammation chronique de la muqueuse gastrique ou de la muqueuse intestinale.On soulageait autrefois avec ce remède les vomissements et indigestions dus à la présence de la sarcine, une bactérie pathogène. On l’employait aussi en prévention contre la formation de parasites intestinaux.En outre, l’eucalyptus soulage les bouffées de chaleur, les gaz et les palpitations chez les femmes en ménopause.On l’a administré avec succès en cas de faiblesse consécutive à des maladies graves.De façon générale, c’est un puissant antiseptique des voies respiratoires et, à ce titre, il soigne les bronchites, la grippe, la tuberculose pulmonaire, la gangrène pulmonaire et l’asthme. De plus, il fluidifie les expectorations. On l’a utilisé en cigarettes contre l’asthme.La teinture, l’infusion et l’eau distillée sont employées comme désinfectant pour laver les plaies, y compris les brûlures et les ulcères de peau.Excellent antiseptique des voies urinaires, il soigne les infections diverses de cet appareil, notamment la colibacillose, ainsi que l’inflammation de la vessie. Toutefois, il ne faut pas en abuser, car il peut devenir irritant pour les reins.On lui a attribué des propriétés antidiabétiques sans n’avoir jamais pu démontrer cet effet. Par contre, en application externe, il agit véritablement sur les rhumatismes et peut soulager certaines migraines.Pour préparer l’infusion, il suffit de mettre 3 ou 4 feuilles dans une tasse d’eau, de faire bouillir une minute et de laisser infuser 10 minutes. On peut boire jusqu’à 3 tasses par jour. La teinture se prépare en faisant macérer une partie de feuilles dans cinq parties d’alcool. On en prend de 1 ml à 10 ml par jour.LE CYPRES[size=18]PRINCIPES ACTIFS MAJEURS — Le cône de cyprès contient essentiellement des leucoanthocyanes et des pycnogénols(responsables en grande partie de l’action vitaminique P qui correspond à un ensemble de propriétés de protection vasculaire en général, veineuse et capillaire en particulier, ainsi que des propriétés veinotoniques), des flavonoïdes (qui participent activement à l’action vitaminique P, notamment en étant des anti-oxydants de la paroi des vaisseaux, et qui ont également une activité anti-inflammatoire), des proanthocyanidols (qui jouent un rôle protecteur des membranes vasculaires contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres), une huile essentielle contenant des monoterpènes (alpha-pinène, delta-3-carène, sabinène), des sesquiterpènes (delta-cardinène, alpha-cédrène) et des sesquiterpénols (cédrol, cadinol), ainsi qu’un tanin catéchique.PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES ESSENTIELLES — [size=18] Le cône de cyprès possède des propriétés :
• tonique veineuse avec facilitation et régularisation de la circulation de retour ; • anti-inflammatoire et astringente ; • protectrice des membranes cellulaires contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres et du collagène contre les agents dénaturants.
[/size] [size=18]INDICATIONS PRINCIPALES —
Actuellement, le cyprès est utilisé :[/size] 1) En général :
• Pour maintenir un excellent tonus veineux et prévenir ainsi tous les troubles résultant d’une insuffisance de la circulation de retour. 2) En particulier : • Sphère vasculaire :Jambes lourdes – Œdèmes des membres inférieurs – Varices – Hémorroïdes - Couperose. [size=18]FORMES D’UTILISATION —
— Les formes habituelles d’administration du cyprès en phytothérapie contemporaine sont la poudre totale sèche (micronisée, et de préférence cryobroyée) en gélules qui représente le totumvégétal du cône dans toute son intégrité et toute son intégralité, et l’extrait sec (souvent sous forme de nébulisat) également en gélules. — Il peut aussi être pris sous forme de décoction-infusion (faire bouillir 30 g de cônes frais écrasés dans un litre d’eau pendant 15 minutes ; laisser infuser 10 minutes et filtrer). Cette décoction n’est plus guère utilisée par voie générale interne, mais elle peut toutefois rendre encore des services par voie locale externe : compresses imbibées de décoction chaude sur les hémorroïdes douloureuses, ou en bains de pieds prolongés d’une quinzaine de minutes pour combattre la transpiration fétide.
— Il est également utilisé dans de nombreuses préparations magistrales associant diverses autres plantes complémentaires (sous forme de décoctions composées, mais surtout aujourd’hui sous forme de mélanges de poudres totales ou d’extraits secs en gélules, ainsi qu’en association sous d’autres formes d’utilisation comme la teinture, l’extrait hydro-glycolique, ou encore l’huile essentielle) choisies et prescrites en fonction de chaque malade par les médecins phytothérapeutes.
— Le cyprès existe enfin sous forme de plusieurs spécialités pharmaceutiques phytothérapiques répondant à ses indications (seul ou en association avec d’autres plantes aux vertus complémentaires) : Artérase* - Hémoluol* – Huile essentielle micro-encapsulée (S-CAP-T) de Cyprès Derpha* – Phytescens F45 Circulation* – Phytodif Cyprès* – P. Veinos* – Veinostase* – etc.
[/size][/size] POSOLOGIE MOYENNE —
Les doses moyennes journalières à prendre pour les différentes formes habituelles d’utilisation sont les suivantes :
• Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 à 2 g répartis en trois prises égales (matin, midi et soir) à prendre avec un verre d’eau au début des repas.
• Extrait sec (nébulisat) en gélules : 200 à 400 mg répartis en trois prises égales (matin, midi et soir) à prendre avec un verre d’eau au début des repas. • Décoction-infusion : Boire une tasse (sucrée éventuellement avec du miel) matin, midi et soir quelques instants avant les repas. La durée du traitement est éminemment variable en fonction des troubles à traiter et de leur importance. En règle générale, pour en retirer les meilleurs bénéfices, les cures doivent toujours être assez longues et, surtout, être renouvelées régulièrement avec une fréquence spécifique selon l’indication (en moyenne trois semaines par mois en traitement curatif et une semaine sur deux en traitement préventif).
• Préparations magistrales médicales : Suivre strictement les indications mentionnées sur l’ordonnance par le médecin traitant.
• Spécialités pharmaceutiques : Suivre les recommandations d’utilisation du laboratoire quant à la dose, la durée du traitement et – pour les enfants - l’âge à partir duquel la spécialité peut être prise.LE CITRONNIER
[th]Citronnier[/th] | [th]Citrus limon[/th] [th]Classification classique[/th] Règne | Plantae | Division | Magnoliophyta | Classe | Magnoliopsida | Ordre | Sapindales | Famille | Rutaceae | Genre | Citrus | [th]Nom binominal[/th]
PrésentationLe citronnier, également appelé limonnier ou Citrus limon, est un petit arbre fruitier appartenant au genre des Citrus. Cet arbre à feuilles persistantes, cultivé dans les régions méditerranéennes et subtropicales pour son fruit, est aussi une belle plante d’ornement à planter en [b]Véranda ou dans son jardin. En France, la culture du citronnier se limite géographiquement à la Côte d’Azur et à la Corse. Le citron est la spécialité de la région de Menton. Le fruitSelon les variétés, le citron est de forme ovoïde plus ou moins allongée. Sa taille est variable ainsi que sa teneur en acidité. Il a une pulpe acide et juteuse divisée en plusieurs quartiers refermant des pépins. Un bon citron est un fruit ferme à la peau bien jaune et sans tâches. Les citrons jaunes à peau fine sont les plus goûteux.Les citrons commercialisés sont cueillis verts pour mûrir artificiellement de 1 à 4 mois dans des entrepôts. Ne pas confondre avec le citron vert qui est rond et ovale. Son écorce fine et adhérente recouvre une chair juteuse très acide et très parfumée, elles sont de couleur verte tirant sur le jaune quand le fruit est mûr.Le citron vert peut être utilisé comme le citron ordinaire. Ces deux fruits sont d’ailleurs interchangeables dans la plupart des recettes. Le citron vert contient moins de vitamines C que le citron jaune. CulinaireL’utilisation du citron est multiple. On s’en sert aussi bien comme ingrédient qu’à des fins décoratives. Le citron réveille la saveur des aliments et empêche certains Fruits et légumes de noircir.Jus, zeste, pulpe…. tout est bon dans le citron. Cet agrume corrige ça et là ou une pointe d’amertume ou une note sucrée ou encore rehausse la saveur de fruits ou légumes trop fades. Il accompagne subtilement les poissons grillés ou pochés et les fruits de mer. Pelé en quartier, il agrémente les salades composées. Le jus peut remplacer le vinaigre dans certaine vinaigrette ou pour relever une mayonnaise ou autres sauces.Côté dessert, on en fait des succulents (sorbets ou citrons givrés, tartes, soufflés). Les zestes confits sont délicieux dans les gâteaux de riz. Il ne faut pas oublier les boissons auxquelles il apporte sa note acidulée et rafraîchissante tel que : limonade, thé, citronnade. MédicinaleC’est un antiseptique naturel des plus efficaces. Il calme les piqûres d’insectes. On le dit notamment antirhumatismal, diurétique, fortifiant et vermifuge. Il renforce contre les infections et prévient les troubles circulatoires. Le citron est doté de nombreuses vertus médicinales. C’est un fruit peu calorique et comme tous les agrumes, il possède une teneur élevée en vitamine C. c’est aussi un tonique du foie et du pancréas. En gargarisme, il soigne les maux de gorge, les aphtes et les gingivites. CosmétiqueIl a un effet dépuratif sur les peaux grasses : une fois les pores dilatés à la vapeur, appliquez quelques gouttes de jus de citron sur la peau en laissant agir 1 à 2 minutes. Le jus éclaircit les cheveux blonds. DomestiqueAjoutez le zeste séché dans les pots pourris. Le jus de citron nettoie l’argent, le laiton, le marbre et les tâches de rouille.Racines[/b] Racines de pin sylvestre. De nombreux arbres tropicaux ont de racines et contreforts solides leur permettant de pousser sur des milieux a priori hostiles….Mais non, pas celles-ci voyons! Des racines envahissantes peuvent être détruites en faisant appel à un procédé qui demande prudence et précaution, mais qui s’avère radical: en effet, après avoir percés des trous dans les racines, on y verse quelques centimètres cubes d’acide sulfurique concentré.
NOIX
-Tri
Lors de la prochaine récolte de noix ou de châtaignes, une astuce qui vous permettra de gagner du temps en sélectionnant très facilement les fruits sains: il suffit de jeter les fruits dans un bassin d’eau fraîche, ceux qui sont véreux ou abîmés flotteront, alors que les autres tomberont au fond.
- Coquilles
Pour ne plus vous battre avec les coquilles de noix, sachez qe vous les écalerez sans difficulté après les avoir fait tremper une nuit dans de l’eau sucrée. Je vous signale d’ailleurs que c’est en procédent ainsi que vous obtiendrez des cernaux de noix absolument impeccables, puisque leur coquille se séparera en deux sans s’écraser.
- Conservation Pour conserver des noix en parfait état, voici le truc que je vous propose: cueillez-les dès qu’elles sont mûres, sortez-de leur coquille, et mettez-les à sécher dans un pot de erre, en respectant l’alternance suivante: une couche de sable sec, une couche de noix. Lorsque toutes vos noix seront ainsi rangées, mettre sur le pot un couvercle que vous maintiendrez en place avec un objet lourd. Si vous disposez d’un jardin, d’un petit bout de terrain, sachez qu’il est également tout à fait possible de conserver des noix lorsqu’on les enterre avec leur coque, sans autre forme de procès. -Sèches Deux procédés permettent de rendre leur fraîcheur à des noix sèches que l’on a conservées. Le premier est à la portée de tout le monde, puisqu’il consiste à faire tremper les noix dans de l’eau légèrement salée, et ceci pendant 4 ou 5 jours. De plus, vous constaterez que la peau des fruits ainsi traités se laissera enlever aussi facilement que s’il s’agissait de noix fraîchement cueillies. Votre petit bout de jardin vous permettra, pour redonner également de la fraâicheur à des noix sèches, d’y parvenir sans peine. Voici comment: après avoir enveloppé les noix dans un linge, mettre le tout dans un trou creusé dans la terre. Vous en sortirez les fruits aubout de 24 heures, et comme dans le conseil précédent, vous constaterez qu’ils auront retrouvé leur fraîcheur et se laisseront éplucher sans résistance.
LE TILLEUL
[th]Tilleul à grandes feuilles[/th] | [th]Tilia platyphyllos[/th] [th]Classification classique[/th] Règne | Plantae | Sous-règne | Tracheobionta | Division | Magnoliophyta | Classe | Magnoliopsida | Sous-classe | Dilleniidae | Ordre | Malvales | Famille | Tiliaceae | Genre | Tilia | [th]Nom binominal[/th] [th]Tilia platyphyllos[/th]
Le tilleul d’Amérique (Tilia americana ou Tilia glabra) est plus connu ici sous le nom de « bois blanc », probablement à cause de son bois, justement, qui de tout temps a été prisé par les ébénistes, les sculpteurs et les luthiers. Le sens du nom générique latin, Tilia, reste obscur, mais on sait toutefois que, dès le XIIIe siècle, le mot « teille », qui en est dérivé, désignait spécifiquement l’écorce de cet arbre, que l’on utilisait pour fabriquer des cordes et des nattes. Par la suite, « teille » en est venu à désigner l’écorce de diverses autres plantes textiles, dont le chanvre, « teillage », l’opération qui consistait à séparer les parties ligneuses de la fibre, « teilleur », l’ouvrier qui se consacrait à cette tâche, et « teilleuse », la machine à teiller. Tout un petit vocabulaire technique est donc né autour de la précieuse écorce de ce non moins précieux arbre. En grec, il porte le nom de Philyra, en hommage à la mère du centaure Chiron, dont on assure que les pouvoirs ont toujours été bénéfiques aux êtres humains. Le tilleul est d’ailleurs considéré comme un symbole d’amitié et de fidélité. Révéré à travers les âges, chanté et glorifié dans les poèmes, il appartient aux plus anciens folklores européens. Dans certaines traditions, on dit qu’il représente à la fois les vertus masculines de la force et du pouvoir, et les vertus féminines de la réceptivité et de la contemplation.
Les Iroquois et les Saulteux consommaient les jeunes pousses et les rameaux, crus ou cuits. Quant à l’écorce, ils la cuisaient d’abord longuement puis la broyaient et l’ajoutaient aux bouillons de poisson ou à de l’huile de poisson qu’on intégrait ensuite aux ragoûts. Les jeunes feuilles encore translucides et très tendres sont excellentes en salade. On peut également les faire lactofermenter. Plus âgées, elles ont été séchées puis réduites en farine et ajoutées à des céréales. Réputé pour être très nutritif, ce plat était répandu lors de la dernière guerre mondiale alors que les nazis tentaient d’affamer la population française. On a aussi employé les feuilles comme fourrage pour le bétail. On peut ajouter les fleurs aux salades de fruits ou de légumes, qu’elles parfumeront agréablement. Les fruits rôtis, que les anglophones désignent sous le nom de monkey-nuts, ont servi à préparer un succédané de café. Quant à la sève, elle est, paraît-il, fort bonne à boire. On peut aussi en faire du sirop, mais le rendement est faible. Pour nombre d’Européens qui, contrairement à nous, peuvent en trouver sur le marché, de tous les miels, le miel de tilleul est celui qui possède la saveur la plus délicate. Toutefois, l’usage le plus connu est celui qui consiste à boire sa tasse de tilleul, à la maison ou au café, comme cela se fait depuis toujours en France, où c’est encore l’infusion la plus répandue. C’est d’ailleurs très précisément l’odeur suave de l’infusion, associée à celle des madeleines, qui, en réveillant ses souvenirs d’enfance, inspira une grande partie de l’oeuvre de Marcel Proust. C’est quand même pas tout à fait rien et c’est pour cela qu’on va jouer, le temps d’une collation, à se prendre pour Proust. Attention, toutefois, les madeleines doivent leur célèbre légèreté à uneoverdose de beurre. Vous trouverez la recette dans Documents associés.
Et ça soigne quoi?Sédatives et légèrement hypnotiques, sudorifiques et diurétiques, les fleurs de tilleul ont servi à soigner les spasmes, les troubles digestifs, l’insomnie, les névroses et, parce qu’elles agissent sur l’hyperviscosité et l’hypercoagulation sanguines, l’athérosclérose et la pléthore. Plus récemment, on a découvert qu’elles augmentaient la résistance non spécifique de l’organisme, ce qui en fait un excellent remède contre la grippe et le rhume, particulièrement chez les enfants. Dès l’apparition des premiers symptômes, on alite l’enfant et on lui donne 2 ou 3 tasses d’infusion par jour. En Europe, on les prend très souvent avec des fleurs de sureau noir, considérées elles aussi comme capables de stimuler la résistance non spécifique de l’organisme. On a dit que certaines espèces de tilleul, dont le tilleul américain, pouvaient provoquer des vomissements et de la diarrhée chez certaines personnes, mais cela n’est pas confirmé par la tradition médicale nord-américaine. Ainsi, selon les Soeurs de la Providence, tant le tilleul d’Europe (Tilia europoea) que le tilleul d’Amérique sont employés en médecine. « C’est un breuvage agréable, écrivent-elles dans leur Matière médicale, qui convient bien dans les lassitudes, les digestions lentes, les dérangements nerveux. » De son côté, dans sa Flore Laurentienne, le Frère Marie-Victorin parle des propriétés antispasmodiques et diaphorétiques des fleurs de notre espèce. On peut donc les consommer sans crainte. Infuser dix minutes 15 à 30 grammes par litre. Prendre 2 à 4 tasses par jour. L’aubier de tilleul sauvage, réputé pour combattre l’arthrite, les rhumatismes, la cellulite, les états migraineux et les calculs biliaires et rénaux, provient du Tilia sylvestris, une espèce qui pousse dans le sud de la France et qui serait passablement différente des autres. Par voie externe, les Amérindiens employaient une décoction de l’écorce interne pour laver et traiter les brûlures. Les hospitalières employaient l’écorce et les feuilles sous la forme de cataplasmes émollients contre les enflures douloureuses et l’inflammation des yeux. Le bain aux fleurs de tilleul est réputé pour soigner la fatigue nerveuse, l’insomnie et l’anxiété. Il ferait des merveilles auprès des enfants irritables ou hyperactifs. On prépare d’abord une infusion avec 1 1/2 tasse de fleurs dans 1 litre d’eau. On filtre et on ajoute l’infusion à l’eau du bain. On recommande de faire tremper le « petit monstre » une quinzaine de minutes dans ce bain avant de le mettre au lit. Après quoi, on prendra soi-même un bain semblable, histoire de se calmer les nerfs.
LE POMMIER[th]Pommier domestique[/th] | [th]Malus pumila[/th] [th]Classification classique[/th] Règne | Plantae | Sous-règne | Tracheobionta | Division | Magnoliophyta | Classe | Magnoliopsida | Sous-classe | Rosidae | Ordre | Rosales | Famille | Rosaceae | Genre | Malus | [th]Nom binominal[/th] [th]Malus pumilaMill., 1768[/th]
- Le saviez-vous?
- Le mot « pomme » vient du latin pomum qui signifie « fruit », mais désignait tous les fruits. Le nom botanique Malus, vient de
- Malum qui désignait cette plante dans l’Antiquité.
- Depuis qu’Eve a offert le fruit défendu à Adam, la pomme, fruit de l’arbre de la science du bien et du mal, a toujours été associée à la tentation.
- Aux États-Unis, la fleur de pommier a été adoptée comme emblème par les états de l’Arkansas et du Michigan.
- La pomme est bourrée de vertus médicinales. On y trouve des vitamines, des sucres assimilables, des enzymes indispensables au bon équilibre du corps, des acides essentiels (acide malique), et les minéraux mêmes de la vie( potassium, sodium, calcium, magnésium, phosphore….). C’est la peau des fruits qui est incontestablement la plus riche: hélas! les méthodes de l’arboriculture moderne, avec leur cortège de pesticides, obligent à l’ôter….
- Du point de vue médicinal, les plus anciens auteurs vantaient la cure de pommes, comme je vous la conseille à tous. Au Moyen Age, sainte Hildegarde ne se limitait pas au fruit de l’arbre: elle conseillait les fleurs et les feuilles du végétal contre les maladies des yeux, ses jeunes greffons juste » redémarrés » contre les crises de goutte, et ses bourgeons contre de nombreuses affections, notamment les maux de tête, la jaunisse, les digestions difficiles, les aigreurs d’estomac, les coliques et la constipation.
- L’écorce du pommier est tonique, stimulante, capable de faire tomber la fièvre, et propre à resserrer les tissus ou les vesseaux distendus. Elle constitue un succédané honnête de la quinine. Les feuilles et les fleurs du végétal, ainsi que les bourgeons, sont largement diurétiques. On peut les conseiller également contre les calculs urinaires et les maladies de la vessie(cystites, notamment). La pomme elle-même se montre calmante(une bonne pomme avant le coucher: le sommeil vient plus facilement), rafraîchissante, propre à libérer les bronches et le nez des mucosités qui les encombrent, et capable de faire tomber la fièvre. Elle est diurétique, antidiarrhéique, et surtout laxative.
- C’est surtout cuite que la pomme est laxative et calmante; mais, crue ou cuite, elle excelle à purifier le sang; elle aide le corps à se libérer de ses toxines; elle stimule la digestion, et elle convient particulièrement bien aux rhumatisants, aux goutteux, aux malades du foie et des reins, à ceux qui souffrent d’artériosclérose, d’obésité, d’hémorroïdes, d’eczéma et de maladies de la peau; le fruit d’Eve, fruit de la santé, ne pouvait manquer d’être aussi un fruit de beauté….
Ninnenne
| |
|