marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Paris autrefois - (à tout point de vue) Jeu 16 Oct - 14:48 | |
| Paris autrefois -Paris autrefois - parcs et jardins - Jardin des Plantes - LE JARDIN DES PLANTES (D'après Paris, 450 dessins inédits d'après nature, paru en 1890) Le Jardin des Plantes de Paris jouit également d'une popularité parisienne et d'une renommée européenne. Pour les Parisiens,C'est une belle promenade, remplie d'arbres, de plantes et d'animaux intéressants, redoutables ou rares. Pour l'étranger, c'est la plus belle collection dans laquelle le génie investigateur d'un grand peuple ait su réunir et embrasser les trois règnes de la nature. Au point de vue de nos institutions d'enseignement, le Jardin des Plantes n'est que le nom vulgaire donné à l'une des parties du Muséum d'histoire naturelle, qui tient dans l'ordre scientifique une place analogue à celle du Collège de France dans l'ordre des langues et de la philosophie. [size=16][/size] Les cages des animaux féroces De même que le Collège de France, le Muséum, placé sous l'autorité du ministre de l'instruction publique, est administré par un directeur choisi pour cinq années parmi les trois candidats présentés au ministre par l'assemblée des professeurs. Ceux-ci sont au nombre de dix-neuf. Les professeurs titulaires sont assistés par vingt-quatre jeunes savants, qualifiés aides-naturalistes. La plupart des cours ont lieu dans l'enceinte du Muséum, les amphithéâtres ou dans les galeries. D'autres se tiennent au dehors, à l'École des mines, au domicile personnel des professeurs et même à la campagne. Les origines du Muséum sont lointaines et modestes. Ce n'était d'abord qu'un « Jardin royal des herbes médicinales » le Jardin du Roy, créé par Louis XIII à la sollicitation d'Hérouard, son premier médecin, et de Guy de La Brosse, son médecin ordinaire. [size=16][/size] Lorsqu'il fut ouvert au public en 1650, il occupait environ 50 000 mètres carrés, au devant du bâtiment élevé le long de la rue du Faubourg-Saint -Victor, dans la partie qui s'appelle aujourd'hui rue Geoffroy-Saint-Hilaire. Il ne s'étendait pas en profondeur au delà de la moitié du jardin actuel. Le reste du terrain jusqu'au bord de la Seine était couvert par des chantiers de bois flotté. Successivement administré et embelli par les soins éclairés des successeurs d'Hérouard et de Guy de La Brosse, par Fagon, Tournefort, Antoine de Jussieu, Vaillant, etc., le Jardin du Roi prit une extension considérable et une importance nouvelle sous la direction de Buffon comme surintendant. On lui doit les belles allées de tilleuls plantées en 1740 et prolongées jusqu'au quai en 1783, la construction du grand amphithéâtre et du laboratoire de chimie. Il plaça le cabinet d'histoire naturelle sous la direction de Daubenton et confia l'exécution du jardin à André Thouin. La statue de cet homme illustre, sculptée par Pajou, fut érigée de son vivant, en 1789, dans les galeries de l'établissement qu'il avait fait si grand et si prospère. Il fut remplacé par M. de la Billarderie, ensuite par Bernardin de Saint-Pierre. Sur un rapport de Lakanal, qui résumait tout un projet de règlement rédigé par les professeurs, la Convention, par décret du 10 juin 1793, érigea le Jardin du Roi en Muséum d'histoire naturelle. [size=16][/size] L'Ours Blanc La ménagerie fut créée au mois de novembre suivant, par l'initiative de Geoffroy Saint-Hilaire, qui se fit remettre par la police les animaux de trois ménageries particulières qu'elle avait saisies on ne sait pourquoi ; on lui adjugea bientôt après les hôtes survivants des ménageries royales de Versailles et du Raincy. Donner la liste des professeurs qui se sont succédé depuis près d'un siècle dans les chaires du Muséum, ce serait dresser l'inventaire des gloires scientifiques de la France. Rappelons seulement les noms de Cuvier, Haüy, Geoffroy Saint-Hilaire, Vauquelin, Laugier, Lacépède, Lamarck, Jussieu, Portal, Thouin, etc. Le Jardin des Plantes, dans son état actuel, présente un développement de 30 hectares (300,000 mètres carrés), dont la surface plane est dominée, près de l'entrée de la rue de Buffon, par le monticule connu sous le nom de Labyrinthe. Au premier contour de la route en spirale qui conduit au sommet, à travers les arbres verts, on peut s'asseoir sur un banc circulaire qui embrasse le tronc du cèdre du Liban ; ce bel arbre, le premier de son espèce qu'on eût vu en France, fut planté à cette place en 1734 par Bernard de Jussieu ; il n'avait alors que quelques centimètres de hauteur ; on rencontre ensuite sur la gauche, dans le massif, la colonne de pierre élevée à la mémoire de Daubenton, le collaborateur de Buffon et le prédécesseur de Cuvier. [size=16][/size] Au sommet du Labyrinthe, s'élève le belvédère qui portait autrefois un gnomon, auquel s'appliquait la devise : Ho ras non numero nisi serenas. « Je ne compte que les heures sereines. » On jouissait autrefois, du haut du Labyrinthe, d'une vue vue assez étendue, qu'interceptent aujourd'hui des constructions nouvelles élevées sur les deux rives de la Seine ; on y est dominé par la haute coupole du Panthéon, qui coupe l'horizon à l'ouest. [size=16][/size] Les marabouts Les bâtiments qui encadrent le périmètre du Jardin des Plantes ou qui s'y trouvent enclavés sont : la galerie de zoologie, au fond du jardin, parallèlement à la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, faisant face à la Seine ; elle a 120 mètres de longueur et se compose de deux étages divisés en salles peuplées de plus de 6,000 mammifères et de 22,000 oiseaux, tous empaillés ; 2° au sud-est, parallèlement à la rue de Buffon, le vaste bâtiment qui mesure 170 mètres de longueur sur 15 de profondeur et 12 de hauteur ; la partie centrale, comprise entre deux portiques, contient les collections de minéralogie fondées par Haüy ; l'aile droite la bibliothèque ; l'aile gauche les collections de géologie et de botanique ; la bibliothèque du Muséum renferme 80,000 volumes et un grand nombre de manuscrits ; la bibliothèque de Charles Bonaparte, prince de Canino, acquise par l'État, forme un fonds à part. Un des fonds les plus curieux de la bibliothèque est la collection des dessins d'histoire naturelle sur vélin, commencée par Robert pour Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, et continuée jusqu'à nos jours par les plus habiles artistes ; elle forme sept volumes in-folio. [size=16] [/size] Le long de la rue Cuvier on rencontre successivement, après les bâtiments consacrés à divers services d'administration, d'abord le grand amphithéâtre qui renferme deux laboratoires de chimie, un laboratoire de physique et la salle des cours ; ensuite la maison de Cuvier, appuyée contre la grande galerie d'anatomie comparée, dont le bâtiment, flanqué de deux ailes, contient les squelettes de toutes les espèces d'animaux vertébrés, poissons compris. On voit au rez-de-chaussée les espèces disparues, les diornis, oiseaux gigantesques de la Nouvelle-Zélande, le squelette entier d'un paleotherium et d'un anoplotherium provenant des carrières à plâtre de Vitry-sur-Seine ; un ichtyosaure de l'époque jurassique, etc... [size=16] [/size] Les mouflons La cour renferme le squelette, bien délabré et réparé comme une vieille maison à force de pièces et de poignées de plâtre, du cachalot à grosse tête. Suivent, toujours dans la même direction, en marchant vers la Seine, le palais des tortues et des crocodiles, couchés dans l'herbe, immobiles et rugueux ; on les prendrait pour des troncs d'arbres ou de grosses branches desséchées ; les plus dangereux sont renfermés dans des baignoires ; puis le palais des reptiles, où les redoutables pythons et les boas constrictors végètent souffreteux dans leurs couvertures de malades. L'École des poiriers remplit l'espace entre ce dernier bâtiment et le quai, près de l'Entrepôt des vins. Le jardin, planté par Buffon, est divisé en trois séries longitudinales de carrés, séparés entre eux par deux allées de tilleuls, et de la partie ouest en admirable allée de marronniers. L'intervalle entre cette allée de marronniers et les bâtiments échelonnés le long de la rue Cuvier est dessiné en jardins anglais, aux allées sinueuses, qui enveloppent pittoresquement les nombreuses divisions de la ménagerie : animaux féroces, lions, tigres, panthères, hyènes, ours, jaguars, réunis dans une série de loges grillées, ou séparés en petits parcs à l'usage des chacals, des renards, des sangliers, etc. [size=16][/size] La fosse aux ours Les chiens ont leur chenil ; une grande rotonde, semblable à un cirque, abrite les éléphants, les chameaux, les girafes, les rhinocéros, les buffles, les hippopotames, etc. Les ours ont leurs fosses, entourées de parapets, toujours garnis de spectateurs qui les excitent à grimper à l'arbre central, et qui se racontent la légende du vétéran tombé dans la fosse et dévoré par l'ours Martin. Les otaries ou lions de mer ont leur bassin d'eau profonde ; des oiseaux aquatiques ne sont pas moins soignés ; les oiseaux de proie menaçants, les antilopes aux grands yeux timides, les zèbres indomptables ont leur public... Mais les favoris de la foule sont les singes, pour qui l'on a construit en 1836 un palais à jour soutenu par des colonnettes de fer ; la foule y stationne en permanence ; mais il n'est pas prudent de s'y hasarder sans précaution. C'est que le public des singes n'appartient pas, en général, aux classes les plus recommandables de la société. La gratuité est évidemment une pratique très démocratique ; elle a cependant ses inconvénients ; et il n'est que trop visible que le Jardin des Plantes, d'ailleurs fort éloigné des quartiers riches qui se développent de plus en plus vers l'extrême ouest, sert de rendez-vous et de galeries aux rôdeurs à l'affût d'une proie, comme aussi aux simples mendiants, et à ces troupes déguenillées qui arrivent chaque jour des régions de l'est et du sud-est pour grossir les équipes de balayeurs que la Ville emploie de nuit au nettoiement de la capitale. Une autre circonstance a détourné du Jardin des Plantes le courant des classes riches ou simplement aisées, c'est la création à l'autre bout de Paris du Jardin d'acclimatation. [size=16][/size] Le dromadaire Les serres du Jardin des Plantes, l'école de botanique et de culture, les jardins des semis, le jardin de naturalisation, demeurent cependant sans rivaux. Quelques mesures de surveillance exercées contre les vagabonds, qui s'emparent, lorsqu'il leur plaît, des parties les plus fréquentées et les rendent inaccessibles aux honnêtes gens, suffiraient à rendre au Jardin des Plantes la physionomie décente qui le caractérisait autrefois, lorsqu'il était la promenade favorite et, pour ainsi dire, le rendez-vous des familles de la bourgeoisie parisienne. [size=16][/size] L'entrée des serres La grande grille d'entrée du Jardin des Plantes, la plus connue des promeneurs,ouvre sur le quai, au centre d'une place demi-circulaire, où aboutit le pont d'Austerlitz, commencé en 1802 en même temps que le pont des Arts, ouvert à la circulation en 1806 et baptisé par la victoire. La place circulaire fut ordonnée pour compléter le pont et reçut le nom du général Valhubert, tué à la bataille d'Austerlitz. Le pont, qui met en communication cette partie de la rive gauche avec le quartier de la Bastille et le faubourg Saint-Antoine, fut élargi et reconstruit en maçonnerie de 1854 à 1856. Il mesure aujourd'hui 18 mètres de largeur, composé d'une chaussée de 11 mètres et de deux trottoirs de 2,50. La circulation y est plus active qu'en aucun point de Paris ; on n'évalue pas à moins de 40,000 le nombre des personnes qui traversent quotidiennement le pont d'Austerlitz. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- [size=24]Paris autrefois - gravures et illustrations - Monuments -Les Cordelières au faubourg Saint-Marceau Rue Léon-Maurice-Nordmann [size=16][/size] Paris. Église de la Madeleine [size=16][/size] Restes de l'Église des Bernardins à Paris en 1801 [size=16][/size] Le pont au double à l'Hôtel Dieu de Paris [size=16][/size] Le Pont Neuf [size=16][/size] Le Pont Neuf. Fête pour l'érection de la statue d'Henri IV [size=16][/size] Le Pont Neuf et l'Hôtel des Monnaies [size=16][/size] Le Pont Notre-Dame, l'Hôtel-Dieu et le Petit Châtelet [size=16][/size] Le Pont Royal [size=16][/size] Le Pont Royal et la terrasse du bord de l'eau [size=16][/size] Le Pont d'Arcole[/size] ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Paris autrefois - Petits métiers de rue -Paris, 1898/1900. Raccommodeur de faïence, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris, 1898/1900. Rémouleur, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris, 1898/1900. Rémouleur, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris, 1898/1900. Relayeur ou roulier, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris. 1898/1900. Tailleur de pierre, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris. 1898/1900. Tailleur de pierre, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris. 1898/1900. Terrassiers, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris. 1898/1900. Terrassiers, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris, 1898/1900. Rémouleur, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Paris, 1898/1900. Rémouleur, (Atget, Eugène) [size=16][/size] Terrassiers, travaux de l'exposition universelle de 1900, (Atget, Eugène). Paris ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Paris autrefois - Photos anciennes - Une belle époque pour la vie parisienne (partie 2) La place du Carrousel Faisant face au Louvre, la Place du Carrousel tire son nom du carrousel de 1662, fête militaire grandiose donnée en l'honneur de Louis XIV La Place d'Italie Ornée d'arbres et de jardins, la Place d'Italie se trouve dans le XIIIe arrondissement de Paris. Elle se situe à l'emplacement de l'ancienne barrière d'Italie, au croisement entre le boulevard des Gobelins et l'ex chemin de ronde d'Ivry. La Porte Saint Martin Commandée par Louis XIV, la porte St-Martin a été érigée entre 1672 et 1674 à l'emplacement d'anciennes fortifications. A la Belle Epoque, le passé militaire est oublié et le quartier St Martin, considéré par la bourgeoisie comme un lieu de débauche, vit au rythme des cafés, guinguettes et théâtres. Le Conseil d'état au Palais Royal Le Palais-Royal retourne au domaine de l'Etat sous la IIIe République. En 1871, le gouvernement décide d'y installer le Conseil d'Etat qui s'est retrouvé sans bâtiment aprés l'incendie du Palais d'Orsay pendant la Commune La Station Gare d'Allemagne Typique de l'Art Nouveau (lignes courbes, utilisation de l'acier et du verre), la station de métro Allemagne, correspond à l'actuelle station Stalingrad, sur la ligne 2. Elle a changé de nom en 1946, suite la victoire de l'Armée rouge contre le IIIe Reich à la bataille de Stalingrad (1942-43). Le canal Saint martin Bien avant de devenir le lieu de promenade dominicale des amoureux parisiens, le Canal Saint-Martin, construit entre 1805 et 1825, abrite quartiers industriels, usines et entrepôts. Ponctué par 9 écluses, le canal vit au rythme des embouteillages de péniches. La Gare d'Orléans au Quai d'Orsay La gare d'Orléans, ou gare d'Orsay, a été inaugurée en 1900 à l'occasion de l'Exposition universelle. Destinée au service des voyageurs, elle est née du besoin de rapprocher les grandes gares du centre ville. Elle a été transformée en musée d'art 1900 en 1986 La Place de la Concorde Alors qu'en 1793, la foule se presse sur la place de la Concorde pour assister à l'exécution de Louis XVI, un siècle plus tard, les calèches de la Belle Epoque roulent sans hâte de la rue Royale aux Tuileries. Le palais du Luxembourg "O temps, suspends ton vol!", dirait Lamartine. Depuis qu'il s'est ouvert au public au milieu du XVIIe siècle, le jardin du Luxembourg est resté le paradis des enfants parisiens. Parc d'attractions, jardin à la française et statuaire en plein air, le jardin attire les petits et les grands, tels que Balzac ou Hemingway qui aimaient s'y promener. Il dépend du Sénat qui y est installé depuis 1899. Le théâtre Renaissance Le Théâtre Renaissance, qui se trouve sur le boulevard St-Martin, est né de la volonté commune d'Alexandre Dumas père et Victor Hugo de consacrer un théâtre au drame romantique. La Seine vue du quai de la Gare Le quai de la gare ne tire pas son nom de la gare de marchandises du chemin de fer d'Orléans construite en 1843, mais de l'ancienne gare d'eau conçue en 1769 pour mettre les bateaux à l'abri du froid. Il abrite aujourd'hui les "Frigos" de Paris, lieu de création contemporaine. La rue de Rivoli A la Belle Epoque, la rue de Rivoli est déjà une artère parisienne incontournable qui relie la place de la Concorde à la place St Paul La Place du Châtelet La place est aménagée à la place du fort du Grand Châtelet rasé en 1802 par Napoléon Ier. L'espace aménagé facilite alors la circulation des ouvriers, passants ou marchands ambulants. Place centrale et populaire, elle abrite encore aujourd'hui le Théâtre de la Ville et le Théâtre du Châtelet. Vue sur la Madeleine La très élégante rue Royale débouche sur l'église de la Madeleine bâtie entre 1855 et 1863, dans le cadre d'un vaste projet d'urbanisme dans l'ouest de Paris. Le Pont neuf Le Pont Neuf, paradoxalement plus vieux pont de Paris (bâti au XVIe siècle), mène cette foule de badauds de la Samaritaine (ouverte en 1870) au quai du Louvre, en passant par le square du Vert Galant sur la pointe de l'Ile de la Cité. En 1985, le pont a été emballé par l'artiste Christo La Gare du Nord Mise en service en 1864, la gare du Nord est achevée un an plus tard. Construite pour remplacer l'embarcadère de Belgique qui s'est révélé indadapté, elle dessert de grandes villes européennes - telles que Bruxelles, Amsterdam ou Londres - qui sont représentées par les 8 grandes statues qui surplombent sa façade Vue sur le Panthéon Habitants du quartier latin ou étudiants empreintent la rue Soufflot qui mène au Panthéon. Cette ancienne église dont Louis XV a posé la première pierre en 1764, est devenue un temple républicain en 1885, date de l'inhumation de Victor Hugo. La Gare de la Bastille Inaugurée en 1859, cette ligne de chemin de fer relie la place de la Bastille à la gare de Vincennes. Un peu plus d'un siècle plus tard, en 1969, le dernier train sonne le départ. Rachetée en 1986 par la Mairie de Paris, la ligne a été réaménagée en une promenade pédestre, dite "promenade plantée", qui traverse tout le XIIe arrondissement. La Gare Saint Lazare Mis à part la colonne de valises d'Arman qui trône dans la cour de Rome depuis 1985, la gare St-Lazare n'a pas beaucoup changé depuis la Belle Epoque. Construite en 1837, elle prend son aspect actuel à la suite des aggrandissements mis en place par l'architecte Juste Lisch pour l'Exposition universelle de 1889. La Pointe de la Cité Paris, ville intemporelle...Mis à part les bateaux qui se sont modernisés, la vue sur Notre-Dame et l'Ile de la Cité n'a pas changé depuis la Belle Epoque ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Paris autrefois - Photos anciennes - Une belle époque pour la vie parisienne (partie 1) La série de photos éditées par les frères Berthaud entre 1902 et 1904 illustre l'ambiance des rues parisiennes à la Belle Epoque. Ici, le Pont des Arts offre à ses badauds une vue plongeante sur la Seine. Les péniches qui la parcourent ont un usage plus pratique que touristique. La Place Vendôme Quittant la déjà trés élégante Place Vendôme construite sous le règne de Louis XIV, des calèches encombrent la rue de Castiglione qui mène aux Tuileries. La Gare Montparnasse D'après cette vue paisible du parvis de la gare Montparnasse, les passants semblent avoir oublié qu'à peine dix ans auparavant, en 1895, un terrible accident avait endommagé cette façade : une locomotive s'était projetée à pleine vitesse sur les vitres de la gare La Place du Palais Royal Aujourd'hui, les concours sur bitume des patineurs en tout genre ont remplacé les jeux de mains des enfants de la Belle Epoque qui se divertissaient dans les jardins de la place du Palais Royal. La passerelle de l'Estacade La passerelle de l'estacade était une digue pour piétons construite en 1818, entre la pointe de l'île de Saint-Louis et le quai Henri IV. Incendiée plusieurs fois, elle disparut vers 1838 La place de la République Hommes et calèches se partagent la rue du Temple, sous le regard de la statue de bronze qui les domine depuis son piedestal de 15 mètres de haut. Célébrant la liberté, l'égalité et la fraternité, elle fut construite entre 1880 et 1883 à la gloire de la République La gare de l'Est Alors que la gare de l'Est accueille aujourd'hui près de 30 millions de visiteurs par an, la fréquentation semble sporadique au début du siècle dernier. Fermant la perspective tracée par le baron Haussmann, la gare de l'Est est contruite en 1849 dans le Xe arrondissement parisien. En 1883, elle a inauguré l'Orient Express qui reliait la capitale à Constantinople Le Viaduc de Tolbiac Deux hommes balayent la rue avant le passage du tramway sur le viaduc de Tolbiac. Ce pont métallique construit en 1860 pour traverser, non la Seine, mais les voies de chemin de fer de la gare d'Austerlitz, a été demonté en 1996 Le tribunal de commerce La foule se presse sur le pont au Change qui sépare le Palais de Justice du Tribunal de Commerce. Initialement commandé par Charles IX, le Tribunal de Commerce a déménagé deux fois avant que le bâtiment actuel ne soit édifié en 1866, le long du quai aux Fleurs sur l'île de la Cité. Les Champs Elysées La plus célèbre avenue de Paris relie la place de la Concorde à l'arc de Triomphe, offrant une longue perspective depuis le Louvre. Les promeneurs de la Belle Epoque peuvent profiter des jardins mitoyens aménagés sous Napoléon III. L'écluse de la monnaie L'écluse de la Monnaie a été construite au XIXe siècle, quand la Seine était encore l'artère principale de Paris. Ce barrage mobile, en relevant le plan d'eau, augmentait considérablement le nombre de jours de navigation par an. A la fin du XIXe siècle, le transport des hommes et marchandises est reporté sur les voies terrestres et la Seine, désertée sur la photo, est dédiée au tourisme L'Ecole des Beaux Arts Cette entrée par le quai Malaquais correspond aujourd'hui à la librairie et au musée de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts. Les étudiants actuels se serrent sur les rangs de cette prestigieuse école installée dans un bâtiment construit au milieu du XIXe siècle par François Debret. La Gare de Lyon La gare de Lyon a été construite en 1847, d'après les plans de l'architecte Cendrier. Son campanile de 64 mètres de haut sera rajouté quelques années plus tard. Pour pouvoir réguler l'affluence de voyageurs, la gare passe de 2 à 12 voies en 1899. L'hippodrome de Paris Contrairement à ce que laisse penser son nom, l'Hippodrome de Paris, construit en 1899 entre la Place de Clichy et la rue Caulaincourt, est une immense salle de spectacle pouvant accueillir jusqu'à 5 000 spectateurs. Racheté en 1911 par Léon Gaumont, l'Hippo-Palace a été détruit puis remplacé en 1930 par le plus grand cinéma du monde (aujourd'hui disparu). Le métro aérien du Boulevard de la Chapelle La ligne 2 du métro parisien, Dauphine - Etoile, est prolongée en 1903 jusqu'aux stations Anvers puis Stalingrad, dans le nord-est de Paris. Pour la première fois, le métro sort de terre Le Moulin de la Galette et l'hôtel de Ville A gauche, le Moulin de la Galette sur les hauteurs de la butte Montmartre, dernier moulin à vent en état de marche à Paris. A droite, l'Hôtel de Ville, point de ralliement lors de nombreuses insurrections parisiennes (1830, 1848, 1871), où patrouille tranquillement un groupe de gendarmes. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La suite dans quelques minutes Ninnenne | |
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