MOISSONS D'AUTREFOIS
D'abord faites à la main puis à l'aide de machines à vapeur, les moissons d'autrefois n'avaient rien à voir avec les méthodes actuelles. Découvrez ces moments forts de la vie rurale avec ces images d'archives. Hermonville, Marne - Juillet 1942 © DR - Archive de Jack Carré
(Reportage, textes et photos : "L'internaute")
Ici, une faux mécanique était employée pour couper les céréales qui étaient ensuite liées en gerbes manuellement. En arrière-plan, les gerbes sont mises en tas, les épis vers le haut pour éviter le pourrissement en cas de pluie. La Beauce, France - Août 1912 © DR - Archive de Hélène Bousquet-Cassagne
Le ramassage de la paille se faisait lui aussi à la main. Oise, France - Août 1937 © DR - Archive de Myriam Besnard
Avec la création de la machine à vapeur, les premières "locomobiles" ont vu le jour au XIXe siècle. Cela a permis de mécaniser le battage du blé. Drôme, France - Juillet 1897 © DR - Archive de Michel Roussin
Les moissons étaient un événement important de la vie rurale. En témoigne cette carte postale ancienne. A l'image, le grain était hissé en de lourds sacs dans les greniers de la ferme pour y être entreposé. Anrosey, Haute-Marne - Mai 1925 © DR - Archive de Claude Garnier
MOISSONS D'AUTREFOIS
Après-guerre, les agriculteurs ont commencé à s'équiper de tracteurs et autres machines agricoles, bien utiles pour les travaux aux champs. Ici, un tracteur tire une remorque afin de rentrer les gerbes à la ferme en attendant le battage. Welles-Pérennes, Montdidier, Oise - Juillet 1953 © DR - Archive de Christian Mercier
Le battage du blé consiste à séparer l'épi du grain. Dès la fin du XIXe siècle, le batteur mécanique (image) a remplacé le fléau, outil manuel utilisé traditionnellement. La Beauce, France - Août 1912 © DR - Archive de Hélène Bousquet-Cassagne
Une fois les récoltes de céréales faites, la famille pouvait célébrer la fin des moissons. Ici, un tracteur tirant une moissonneuse-lieuse qui fauchait et liait automatiquement les gerbes. Concressault, Cher - Juillet 1960 © DR - Archive de Alain Demoly
En temps de guerre, toute main d'œuvre, femmes et enfants également, était la bienvenue pendant que beaucoup de cultivateurs étaient prisonniers en Allemagne. Champeau en Morvan, Côte d'Or - Juillet 1945 © DR - Archive de Maryse Rozerot
Les premières moissonneuses-batteuses ont été construites par Claas en Allemagne. A l'image, une batteuse. On aperçoit au premier plan les sacs recevant le grain battu et séparé de la balle et de la paille. Indre-et-Loire, France - Juillet 1946 © DR - Archive de Jacky Massay
Vu le coût des machines agricoles, les cultivateurs ont commencé à se regrouper pour l'achat ou la location des batteuses. Rantigny, Oise - Février 1918 © DR - Archive de Mauricette Potier
La première batteuse mobile française a été mise au point par Célestin Gérard en 1866. Chateaurenard, Loiret - Août 1935 © DR - Archive de Bernard Le Goff
Les moissonneuses-lieuses permettaient de faucher les céréales et de lier les gerbes. Welles-Pérennes, Montdidier, Oise - Juillet 1953 © DR - Archive de Christian Mercier
Sans moissonneuse-batteuse, il n'était pas possible de former les ballots de paille calibrés comme aujourd'hui. Welles-Pérennes, Montdidier, Oise - Juillet 1953 © DR - Archive de Christian Mercier
Avant que les batteuses mécaniques existent, le battage du blé pouvait être fait à la main ou à l'aide d'animaux. Cette opération s'appelait aussi le dépiquage ou la dépiquaison. Ferme en Trillu, Aude - Juillet 1943 © DR - Archive de Danielle Delvart
Les locomobiles à vapeur entraînaient les batteuses avec de très longues courroies. Corrèze - Juillet 1927 © DR - Archive de Michel Heurtaux
Juste après les moissons, un labour de la terre est nécessaire avant de semer les graines pour la récolte de l'année suivante. Aveyron, France - Août 1936 © DR - Archive de Catherine Targhetta
Dans les années 1960, les cultivateurs sont de plus en plus équipés de matériel agricole. Hayes, Moselle - Juin 1966 © DR - Archive de Roland Keil
A la fin des années 1960, malgré l'essor des machines agricoles, de nombreux agriculteurs travaillaient encore à l'aide de chevaux de trait. Charleville-Mézières, Ardennes - Juin 1967 © DR - Archive de Patricia Muller