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 Les filles de Louis XV

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marileine
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MessageSujet: Les filles de Louis XV   Les filles de Louis XV Icon_minitimeMar 9 Déc - 13:18

Louise-Marie de France

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Louise-Marie de France, dite Madame Louise ou Madame Dernière, née le 15 juillet 1737 à Versailles, morte le 23 décembre 1787 à Saint-Denis, était la dernière fille de Louis XV et de Marie Leszczyńska.

Elle fut élevée à Fontevraud avec les trois plus jeunes Mesdames de France. Elle s'y fit remarquer par son esprit mais aussi par son orgueil. Elle n'hésita pas à réclamer que les personnes à son service se lèvent quand elle entrait dans une pièce par ce qu'elle était la fille du roi. À quoi il lui fut répondu par sa préceptrice : "Et moi, Madame, je suis la fille de votre Dieu".

Elle revint à la cour en 1750 à l'âge de 13 ans. Elle resta toujours une princesse à part, fuyant le monde, cherchant réconfort et courage dans la religion. Louis XV eut plusieurs projets de mariage pour elle, mais aucun ne vit le jour. En 1748 par exemple, alors que Louise était encore à Fontevraud, la rumeur prétendait que son père lui destinait le prince Charles Édouard, prétendant Stuart au trône anglais. Madame Louise déclara alors : "N'ai-je pas sujet d'être bien inquiète puisqu'on me destine un époux, moi qui n'en veux d'autre que Jésus-Christ ?"

En 1770, alors que la cour prépare le mariage du dauphin, futur Louis XVI et de Marie Antoinette, à la stupéfaction générale, Louise sollicita de son père l'autorisation de se faire carmélite. Sa phrase : "Moi carmélite, et le roi tout à Dieu" témoigne de sa croyance sincère et de sa volonté de racheter par ce sacrifice l'âme de son père.

Elle prit l'habit le 10 octobre 1770 et prononça ses vœux le 12 septembre 1771 au carmel de Saint-Denis, le "plus pauvre carmel de France" d'après la rumeur, où la règle passait pour très rude. Madame Louise s'épanouit dans ce lieu saint, dont elle devint la prieure de 1773 à 1779, puis de 1785 jusqu'à sa mort le 23 décembre 1787. Ses derniers mots furent : "Au paradis ! Vite ! Au grand galop !"

En 1873, le pape Pie IX l'a déclarée Vénérable Mère Thérèse de Saint-Augustin




Marie-Thérése-Félicité de France


Marie-Thérése-Félicité de France, née le 16 mai 1736 et morte le 28 septembre 1744 à 8 ans, est la sixième fille de Louis XV et Marie Leszczyńska. On l'appelait Madame Sixième et plus tard Madame Thérèse.

Élevée avec ses sœurs à l'abbaye de Fontevraud à partir de 1738, elle y mourut à l'âge de huit sans avoir revu ses parents.

[size=24]Sophie Philippine Elisabeth Justine de France

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Sophie Philippine Elisabeth Justine de France (Versailles, 27 juillet 1734 - Idem, 2 mars 1782), plus connue comme Madame Sophie, est la sixième des filles et la huitième des dix enfants de Louis XV et de Marie Leszczyńska.

Moins connue que ses sœurs, sa naissance est passée quasi inaperçue après tant de couches de la reine, de même que son enfance, qu'elle passa à l'abbaye de Fontevraud, pendant 12 ans (de 1738 à 1750), avec Madame Victoire, Madame Thérèse et Madame Louise.

D'un caractère réservé, voire effacé, elle n'eut aucune influence à la cour et se laissa dominer par Madame Adélaïde. Réputée laide et sans trop d'esprit, on constate finalement le contraire sur les portaits que Nattier fit d'elle dans sa jeunesse. Sa timidité ne semblait pouvoir se briser, selon sa lectrice Madame Campan, que lors des orages, dont elle avait une grande peur, et pendant lesquels elle se mettait à tenir de longues conversations afin de se calmer.

Elle suivit toujours ses sœurs dans les querelles qui les opposèrent aux favorites royales, à l'instar de Madame de Pompadour et de Madame du Barry, et elle fut toujours de leur avis en politique. Elle trouva de paisibles retraites aux châteaux de Bellevue et de Louvois, qu'elle obtint avec ses aînées.

Elle fut une des rares filles royales à survivre à ses parents, et elle s'éteint le 2 mars 1782, veillée seulement par Madame Adélaïde et Madame Victoire. Plutôt que de se faire ouvrir, comme la coutume l'exigeait, elle se fit trancher le pied. Elle demanda à sa sœur, Madame Louise, devenue carmélite, de faire dire des prières pour elle. Celle-ci laissera un témoignage bouleversant sur sa sœur, la disant très bonne et intelligente. Madame Sophie fut inhumée à l'abbaye de Saint-Denis, mais son tombeau fut pillé et détruit lors de la Révolution française.

[size=24]Marie-Louise-Thérèse-Victoire de France


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Marie-Louise-Thérèse-Victoire de France, dite Madame Quatrième puis Madame Victoire (1745), née à Versailles le 11 mai 1733 et morte à Trieste le 7 juin 1799, fut l'une des huit filles de Louis XV et Marie Leszczynska.

Avec ses sœurs cadettes, elle fut élevée à partir de 1738 par les religieuses de l'abbaye de Fontevrault, "la reine des abbayes". Son abbesse, née Louise-Françoise de Rochechouart de Mortemart, avait 74 ans et était considérée comme une supérieure à la fois ferme et sage. En 1742 lui succéda Louise-Claire de Montmorin de Saint Hérem. "Madame Quatrième" reçut le baptême en 1745, en même temps que ses sœurs et se vit appeler désormais Victoire.

Victoire est la plus belle des filles du plus beau des rois : "Ses yeux sombres ont une douceur inquiétante ; la longue frange de cils ombre ses joues ; la bouche est sensuelle, le menton étroit, le front large ; les cheveux noirs (comme son père) s'harmonisent au teint mat et doré ; la robe brodée d'or, l'écharpe de soie jaune, les dentelles blanches semblent parer un corps voluptueux" écrira Pierre de Nolhac commentant le portrait peint par Nattier.

Victoire revint à la cour en mars 1748. Très proche de sa mère, la reine Marie Lesczynska, de son frère, le dauphin Louis-Ferdinand et de ses sœurs, elle souffrit avec eux des adultères du roi, de la rigidité du protocole, de la bassesse des courtisans et se retira peu à peu comme le faisaient également ses proches, de la vie mondaine de la cour. Elle n'en fut pas moins une fille obéissante et dévouée.

Victoire apprit comme ses frère et sœurs à jouer de divers instruments de musique mais n'appréciait pas les bals où elle devait paraître. Elle montra un goût particulier pour les jardins et les plantes exotiques, un loisir à la mode. Sa sœur aînée, Elisabeth, mariée dès 1739 à un infant d'Espagne, souhaitait en 1753 que Victoire épousât son beau-frère, le roi Ferdinand VI d'Espagne. Mais la reine d'Espagne, bien qu'affligée d'une santé des plus médiocres, ne mourut que cinq ans plus tard. Le roi étant lui-même à la dernière extrémité, le mariage ne se fit pas.

Pendant la Révolution française, il ne restait plus qu'elle et Madame Adélaïde des dix enfants qu'avait eus le Bien-Aimé avec la reine. Les deux princesses, opposées à la politique anti-chrétienne de l'assemblée révolutionnaire, quittèrent la France en février 1791, non sans avoir subi quelques avanies sur leur chemin d'exil. Elles ne durent leur salut qu'à l'intervention de Mirabeau.

Elles se réfugièrent de plus en plus loin en Italie. D'abord à Turin, où vivait leur nièce Clotilde, épouse du prince de Piémont, puis à Rome, protégées par le pape Pie VI qui les hébergea au palais Farnèse.

Lors de l'arrivée des troupes françaises, elles rejoignirent Naples, où régnait une sœur de Marie-Antoinette fort peu ravie de les voir. Les deux vieilles dames durent de nouveau fuir en 1798 et traversèrent l'Adriatique sur une barque à huile.

Victoire s'éteignit la première, à Trieste, d'un cancer du sein, le 7 juin 1799. Adélaïde ne lui survécut que 8 mois.

Leurs corps furent rapatriés en France sous Louis XVIII, un autre de leurs neveux, et furent inhumés en l'abbaye de Saint-Denis, sépulture de la famille royale.

Un roman de Frédéric Lenormand, Les Princesses vagabondes (1998), décrit la fuite de Mesdames en Italie à partir de 1791 et jusqu'à leur mort.

On peut citer aussi la biographie de Bruno Cortequisse, Mesdames de France, dans laquelle l'auteur rend honneur aux filles de Louis XV et décrit leur existence pleine de vacuité.


Marie Adélaïde de France,


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Marie Adélaïde de France, dite « Madame Adélaïde », puis en 1752 après la mort de sa sœur Henriette, en tant qu'aînée des filles survivantes du roi, "Madame", quatrième fille et le sixième des enfants de Louis XV et de Marie Leszczyńska, est née le 23 mars 1732 à Versailles et morte le 27 février 1800 à Trieste.

Elle passa son enfance à Versailles, avec sa sœur Madame Henriette (alors que toutes ses sœurs cadettes étaient envoyées terminer leur éducation à l'Abbaye de Fontevraud), où elle vécut dans l'ombre de son frère, le Dauphin Louis-Ferdinand. Louis XV qui l'aimait beaucoup, s'amusait à la surnommer « Madame Torchon » en raison de son goût pour les travaux domestiques.

Imbue de son sang, elle préféra rester célibataire.

Dotée d'un caractère vif, elle sut s'imposer comme un véritable chef de famille auprès de ses sœurs. Défendant avec ardeur l'ordre des Jésuites, elle se mit à dos le Parlement. Mais la princesse tenta aussi de s'opposer vainement, avec ses sœurs et le dauphin, à la liaison de Louis XV et de Madame de Pompadour. La mort de Madame Henriette, puis plus tard, celle du Dauphin, l'affectèrent beaucoup, et elle trouva en la musique – tout comme ses sœurs – une véritable raison de vivre.

Lorsque Marie-Antoinette devint dauphine de France (1770), "Madame" voulut la mettre de son côté, contre Madame du Barry et y aurait réussi si l'impératrice Marie-Thérèse, mère de la dauphine, ne s'était pas opposé à cette entente (quoique la dauphine poursuivît plus farouchement encore la lutte contre la favorite).

À la mort du Dauphin (1765) et de l'épouse de celui-ci (1767), Madame Adélaïde avait été dépositaire de ses papiers, ainsi que d'une instruction destinée au futur roi. Ce document fut ouvert le 12 mai 1774 dans un petit conseil de famille, en présence de Louis XVI. Il désignait trois premiers ministres possibles : Maurepas, d'Aiguillon et Machault.

Après le 6 octobre 1789, Madame Adélaïde dut quitter Versailles avec sa sœur Madame Victoire. Les deux princesses s'installèrent à Bellevue près de Meudon (château offert par Louis XV) plutôt qu'aux Tuileries.

Les lois contre l'Église les incitèrent à fuir la France pour rejoindre l'Italie le 20 février 1791. Leur départ suscita une certaine émotion et elles furent arrêtées et retenus quelques jours à Arnay-le-Duc mais Mirabeau les défendit devant l'assemblée et elle purent parvenir en Savoie. Elles arrivent à Rome le 16 avril 1791. Mais la montée au pouvoir de Napoléon Bonaparte et ses conquêtes les contraignirent à fuir encore plus loin, d'abord à Naples (1796), puis à Corfou (1799) et enfin à Trieste, où Madame Adélaïde s'éteignit en 1800, quelques mois après sa sœur cadette Madame Victoire.

Un roman de Frédéric Lenormand, Les Princesses vagabondes, est fondé sur l'exil de Mesdames en Italie entre 1791 et leur mort

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Marie-Louise de France

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Marie-Louise de France dite Madame Troisième, née le 28 juillet 1728 à Versailles, est la troisième fille du roi Louis XV et de Marie Leszczyńska.

Sa naissance, survenue alors que tout le monde attendait un Dauphin, marqua une grande déception à la cour. « La consternation est ici générale » écrit un contemporain. Titrée Madame Troisième à sa naissance, elle fut élevée à Versailles.

Elle n’est guère connue que par sa mort prématurée, qui montre bien l'incompétence des médecins de l'époque. Pendant l’hiver 1733, elle avait contracté un rhume bénin. Madame Troisième était confiée à un médecin gascon, Bouillac, aventurier et ignorant. La fièvre s’intensifiant, il ordonna de saigner la petite princesse à quatre reprises, lui prélevant parfois jusqu’à trois palettes de sang ! Elle subit également des vomitifs. Bouillac, devant l’état empirant de Madame Troisième, déclara forfait.

Hâtivement baptisée à la mi-février, elle reçut les prénoms de ses parents, Louise-Marie. Elle mourut le 19 février 1733.


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MessageSujet: Re: Les filles de Louis XV   Les filles de Louis XV Icon_minitimeMar 9 Déc - 13:24

Anne-Henriette de France

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Anne-Henriette de France (née le 14 août 1727 à Versailles, morte le 10 février 1752 à Versailles), est la sœur jumelle d'Élisabeth (1727-1759), future duchesse de Parme. Venue au jour après sa sœur, elle fut considérée comme fille cadette du Roi Louis XV et de Marie Leszczyńska.

Nommée "Madame Seconde" avant son baptême (1737) puis "Madame Henriette" puis uniquement "Madame" pour souligner le fait, qu'après le mariage de sa sœur jumelle, elle était la fille aînée du roi (1739).

D'un caractère réservé et doux, elle fut la fille préférée du roi. Elle passa son enfance à la cour de Versailles avec ses sœurs Adélaïde et Élisabeth tandis que les cadettes, Victoire, Sophie-Philippine, Thérèse et Louise étaient envoyées, par souci d'économie, parfaire leur éducation à l'abbaye de Fontevrault en 1738.

Elle ne fut jamais mariée, bien que l'on lui prêtât une idylle avec son cousin le duc de Chartres. Le roi dut s'opposer à ce mariage qui aurait trop élevé le futur chef de la branche cadette de la Maison de France et aurait indisposé le roi d'Espagne, plus proche successeur du roi au cas où le dauphin Louis-Ferdinand mourût sans descendance mâle survivante (1743).

Elle forma avec sa sœur cadette Madame Adélaïde et son frère le dauphin Louis-Ferdinand un groupe uni qui, par amour pour leur mère, s'opposa à Madame de Pompadour, la favorite royale qu'ils appelaient en privée "Maman Putain".

Le dauphin, inconsolable de la mort de sa première épouse (1746) délaissant sa seconde épouse Marie-Josèphe de Saxe, Madame se prit d'affection pour sa jeune belle-sœur et, avec succès, s'employa à faire changer les sentiments de son frère. Le couple delphinal fut un des couples princiers les plus unis de l'histoire de France.

Comme ses frère et sœurs, elle se passionna pour la musique, comme en témoigne le portrait de Jean-Marc Nattier, Madame Henriette jouant de la basse viole, instrument qu'elle étudia avec Jean-Baptiste-Antoine Forqueray. Elle décéda le 10 février 1752, à seulement 24 ans, de la petite vérole, qui emporta la fille favorite de Louis XV, après une existence solitaire et effacée.

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Retours en France 

En 1752 mourut sa sœur jumelle, qu’elle aimait beaucoup, Madame Henriette. Élisabeth, après avoir mis au monde deux enfants en janvier et décembre de l'année précédente, revint en France en septembre pour se recueillir sur sa tombe. Louis XV fut extrêmement ému de revoir sa Babette. Alors qu’il était prévu que Madame Infante ne restât à la cour que quelques semaines, elle y passa une année, assistant au triomphe de Madame de Pompadour, qui fut faite marquise, au grand dam du dauphin Louis-Ferdinand et de ses sœurs Madame Adélaïde, Madame Victoire, Madame Sophie et Madame Louise, qui la détestaient.
Revenue dans son duché, Élisabeth, qui s’y ennuyait, se mit en quête d’un trône plus avantageux. Elle s’allia avec l’impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, qui lui promit les Pays-Bas.
Elle regagna la France début septembre 1757, espérant marier sa fille aînée, Isabelle, avec l’archiduc d’Autriche Joseph, futur empereur Joseph II. Ce mariage eut lieu en octobre 1760. Élisabeth s’était prise d’amitié pour Bernis, un abbé qu’elle avait connu à Parme. Choiseul, volontiers calomniateur, écrit dans ses Mémoires que Bernis aimait à caresser les seins généreux de la fille aînée de Louis XV. La rumeur d'une liaison s’effondra lorsque l’abbé démissionna.
Les défaites s’enchaînant aux Pays-Bas, Madame Infante perdit peu à peu ses illusions. La mort de Ferdinand VI, roi d'Espagne, sans héritier, rapprochait Élisabeth et Philippe du trône espagnol. Mais le frère cadet du défunt monarque, roi de Naples et de Sicile, devint Charles III d'Espagne laissant son royaume italien non à son frère mais à son fils cadet âgé seulement de 8 ans.
La santé de Madame Infante, toujours à Versailles, se fit de plus en plus chancelante. Les épreuves l'avaient très lourdement affectée. Marie Leszczyńska écrit : Ma pauvre infante est bien malade d’une grosse fièvre […] je suis très inquiète. Au début du mois de décembre 1759, la petite vérole se déclara. Le mal, contre lequel les médecins étaient impuissants, l’emporta rapidement. Élisabeth mourut le 6 décembre 1759 à Versailles.
Elle fut inhumée le 27 mars 1760 à Saint-Denis, auprès de Madame Henriette.

Elisabeth de France et sa fille Isabelle de Bourbon-Parme, future archiduchesse d'Autriche.

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En Espagne 

Bien que le duc de Luynes écrive dans ses mémoires, à propos d’Élisabeth : « Elle réussit fort bien dans ce pays. On est extrêmement content de son maintien et de sa figure », il semble qu’elle se serait vite lassée de la cour madrilène, où le protocole est encore plus pesant qu’à Versailles et où règnent l’ennui et l’inaction. Sa belle-mère, Élisabeth Farnèse, au caractère difficile, tenta d’exercer son emprise sur la jeune femme. Madame Infante s’employa alors, avec ambition et énergie, à conquérir quelque territoire pour son époux afin d’y échapper. Louis XV s’était engagé dans la guerre des duchés (1741-1748) où la France tentait de ravir à l’Autriche certains duchés qu’elle détenait encore en Italie. En cas de conquête, ces territoires iraient à son gendre Philippe de Bourbon dans leur intégralité. Après la paix d’Aix-la-Chapelle (18 octobre 1748), l’infant obtenait les duchés de Parme, Guastalla et Plaisance. Ce dernier était trop fade pour tenter de s’imposer lui-même, et l’on fut froissé que Louis XV dusse agir à sa place. Madame Infante en profita pour revenir à la cour de France, le 11 décembre 1748, pour remercier son père, avant de se rendre à Parme. Le roi éprouva une joie parfaite, noble et aisée de se voir ainsi avec sa famille, selon Croÿ. Il écrit également que l’infante rapportait un très grand accent gascon qui faisait, avec sa vivacité, un plaisant effet. Le duc de Noailles, lui, dit qu’Élisabeth est infiniment mieux que lorsqu’elle est partie de France […] Sa figure est très agréable, elle a les plus beaux yeux du monde ; le regard perçant annonce l’esprit. Au cours de son séjour, elle s’était rapprochée de Madame de Pompadour, l’appui de cette femme à la faveur éclatante pouvant se révéler judicieux pour elle, s’aliénant le parti dévot (où figuraient sa mère et ses frères et sœurs). Madame Infante, bien plus heureuse à Versailles, avec sa fille Isabelle qui l’avait suivie, qu’auprès de son époux qu’elle n’aime point, ne se résolut à se rendre à Parme qu’en octobre 1749. Elle y importa la culture française et imposa le style versaillais dans son palais.

Élisabeth de France avec sa famille


Marie-Louise-Elisabeth de France


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Marie-Louise-Élisabeth de France (1727 - 1759), fille de France, puis duchesse de Parme, est l'aînée des dix enfants du roi de France Louis XV et de Marie Leszczyńska.

Enfance et mariage 

Née le 14 août 1727 à Versailles, elle est sœur jumelle de Madame Henriette. Ondoyée à sa naissance, elle reçut le titre de Madame Première. Ce n’est qu’à son baptême le 27 avril 1737, qu’elle deviendra Marie-Louise-Élisabeth, dite Madame Élisabeth, ou Madame (en qualité de fille aînée du roi). Elle était surnommée Babette par son père. Madame Élisabeth, élevée avec deux de ses sœurs et son frère le Dauphin à Versailles, dans l’aile des Princes, se montra vite intelligente, autonome, fière. Elle était très aimée de Louis XV, à qui elle ressemblait beaucoup bien qu’elle n’ait pas hérité de la beauté du Bien-Aimé. Son père avait promis sa chère Babette à Philippe de Bourbon, un des fils de Philippe V d'Espagne. Il annonça officiellement la nouvelle fin février 1739. À la cour de Louis XV, on s’offusqua de cette alliance, car l’infant n’avait guère de prétentions au trône espagnol. La jeune Élisabeth, qui avait tout juste douze ans, l’épousa par procuration le 26 août 1739. Par ce mariage, elle prit de nom de Madame Infante. Les cérémonies fastueuses qui eurent lieu pour l’occasion sont passées à la postérité. Le 30 août, elle dut quitter Versailles. Les adieux d’Elisabeth à sa famille furent déchirants. En larmes, elle quitta sa sœur jumelle sur ces mots : C’est pour toujours, mon Dieu, c’est pour toujours ! C’est en territoire espagnol, à Alcalá de Henares, à 30 km de Madrid, que Madame Infante put rencontrer son époux, guère brillant mais avec qui elle s’entendit bien. Leur mariage eut lieu le 25 octobre 1739. Ils eurent trois enfants :

Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763), qui épousa l'Empereur Joseph II (frère de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France). 
Ferdinand Ier de Parme (1751-1802), qui épousa Marie-Amélie d'Autriche, sœur de Joseph II. 
Marie-Louise de Bourbon-Parme (1751-1819), qui épousa Charles IV, roi d'Espagne.


Fille de France


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Les filles ainés du roi : les jumelles Louise-Elisabeth et Anne-Henriette

Le titre des Filles de France 
Contrairement aux autres filles non mariées de la noblesse qui naissaient Demoiselles, les princesses filles des rois de France naissaient directement avec le rang et le titre de Dame.

Une fille de France avait ainsi pour adresse "Madame", suivi de son prénom ou de son titre si elle était apanagée. Le traitement était identique à la seule exception qu’en ce qui concernait l’aînée des filles du roi il n’était pas nécessaire d’ajouter le prénom et la simple évocation de "Madame" devait suffire à désigner la personne.

La belle-sœur du roi portant le même traitement, lorsque celui-ci en possédait une (ce fut le cas de Louis XIV et de Louis XVI mais pas de Louis XV qui était seul survivant de sa fratrie) on attribuait à la première des Filles de France le titre de "Madame Royale".

Louis XV


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Louis XV

Règne 
1er septembre 1715 - 10 mai 1774
58 ans, 8 mois et 9 jours

Sacre 25 octobre 1722 en la cathédrale Notre-Dame de Reims 
Dynastie Maison de Bourbon 
Titre complet Roi de France et de Navarre Coprince d'Andorre Dauphin de France 
Prédécesseur Louis XIV 
Successeur Louis XVI 







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