marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Région - Alsace - Mar 23 Déc - 14:29 | |
| Région - Alsace - Identité régionale - Le dialecte Alsacien Le dialecte est pratiqué dans toute l’Alsace ainsi que dans une partie de la Moselle. Il fait partie des langues régionales les plus parlées aujourd’hui en France. Il constitue l’une des composantes les plus fortes de l’identité régionale, ce dernier étant l’héritage de très nombreux remous historiques. Contrairement à ce qu’il était possible de constater il y a quelques décennies, on ne trouvera aucun alsacien de moins de 60 ans ne sachant parler le français, ce dernier ayant été imposé à l’école après la libération. D’ailleurs la transmission du dialecte ne cesse malheureusement de fléchir, en particulier dans les zones urbaines. Un dialecte bien distinct de l'Allemand Bien qu’issu de l’alémanique, le dialecte se distingue de l’allemand. D’abord parce que c’est avant tout une langue parlée. Ensuite parce qu’il n’a pas évolué de la même manière, ce dernier ayant intégré nombre de mots issus du français. Bien que parlé sur un territoire limité, l’alsacien varie selon les zones géographiques. Il est par conséquent aisé pour les dialectophones, en échangeant quelques phrases, de distinguer la provenance de leur interlocuteur. [size=16] [/size] La poterie L’art de la poterie est très pratiqué en Alsace, en particulier à Betschdorf et Soufflenheim. Le village de Betschdorf propose des pièces remarquables, dont la technique de production est restée inchangée depuis 1717. Façonnées dans une l’argile grise, elles sont décorées de gris de bleu de cobalt avant d’être cuites au four et vernies en fin de cuisson, grâce à des projections de gros sel. A Soufflenheim, on pratique la poterie depuis la Renaissance. A dominante jaune, verte ou brune, les objets prennent différentes formes : terrine à Backeoffe, moule à kouglopf, cruches,… [size=16] [/size] Le Mobilier Une des particularités du mobilier artisanal alsacien est son abondance et sa variété. Ainsi, la quasi-totalité des demeures traditionnelles abritaient des coffres-banquettes, des armoires, des lits à baldaquins, des buffets et autres Kachelofen (poêle recouvert de carreaux en céramique ou fabriqué en fonte). Sapin, pin et peuplier sont dominants jusqu’à la fin du 19ème siècle, pour laisser ensuite la place au chêne et à des bois d’arbres fruitiers. Les décors alsaciens sont très souvent constitués de fleurs, rosaces, motifs géométriques, étoiles et autres arbres de vie. Côté couleurs, on note des différences selon les départements. Ainsi, les pièces fabriquées dans le Haut-Rhin favorisent généralement les fonds turquoises, les artisans bas-rhinois préférant les fonds rouges et ocres. D’autre part, les meubles haut-rhinois sont davantage sculptés alors que la peinture l’emporte dans le Bas-Rhin. [size=16] [/size] Le Kelsh Ce matériau fut longtemps utilisé dans la confection des linges de maison. On en trouve encore beaucoup sous forme de nappes à carreaux ou rayures rouges et bleues. Autrefois composé de chanvre ou de lin, le kelsch est aujourd’hui fabriqué en métis, mélange de lin et de coton. Etymologiquement, le terme « kelsch » provient de la ville de Cologne d’où était issu le colorant bleu utilisé dans la fabrication de cette toile. [size=16] [/size] Les beaux-arts La peinture [size=16] [/size] Le 15ème siècle voit naître la maîtrise de l’art pictural alsacien, notamment à travers les œuvres du colmarien Martin Schongauer. La réalisation correspondant à l’apogée de son art est sans doute « La Vierge au Buisson de Roses », conservée en l’église des Dominicains à Colmar. L’harmonie, la finesse, l’équilibre et la maîtrise de la couleur y sont pleinement perceptibles. Autre œuvre visible à Colmar : le « Retable d’Issenheim », réalisé par Mathias Grünewald et conservé au Musée d’Unterlinden. L’artiste est très vite passé maître dans le rendu des volumes et des surfaces, offrant ainsi des scènes très détaillées et souvent étranges. Le 16ème siècle est marqué par les natures mortes de Sébastien Stosskopff, dont une grande partie est exposée au Musée des beaux arts de Strasbourg. C’est au 19ème siècle que Gustave Doré, peintre et illustrateur, réalise ses œuvres majeures à savoir « L’Enigme » et « Le Christ quittant le Prétoire », un tableau mesurant 9 mètres de large et 6 mètres de haut, exposé au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg. Portraitiste et dessinateur de talent, Jean-Jacques Henner a réalisé nombre d’œuvres intéressantes dont « L'Alsace, province perdue » et « Fabiola au voile rouge ». Enfin, le 20ème siècle voit naître Tomi Ungerer, dessinateur et graphiste strasbourgeois, qui embrassa rapidement une carrière internationale. La sculpture Au 19ème siècle, Auguste Bartholdi créa un des monuments les plus célèbres de la planète. « La liberté éclairant le monde », plus connue sous le nom de « Statue de la Liberté », fut en effet sculptée par le colmarien en 1865. Il réalisa par ailleurs de nombreuses statues pour sa ville natale et créa notamment le Lion de Belfort. L’Alsace fut également le berceau du sculpteur Hans Arp (Jean Arp). D’abord dadaïste, puis surréaliste, il réalisa des reliefs en bois peints, des broderies et papiers collés avant de devenir un maître en sculpture en ronde-bosse. La majeure partie de ses œuvres est visible au musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, mais il est également possible de toucher ou d’admirer quelques unes de ses sculptures en parcourant simplement l’avenue du Général De Gaulle à Strasbourg. [size=16] [/size] Sculpture de Hans Arp [size=16] [/size] Les costumes traditionnels De multiples costumes traditionnels [size=16] [/size] La célèbre coiffe alsacienne, véritable symbole de la région, a été abandonnée après 1945. Il n’est possible de l’admirer aujourd’hui que durant certaines représentations culturelles et touristiques. Très variable selon les zones géographiques de l’Alsace, le costume traditionnel était le reflet de la catégorie sociale et de la confession de son propriétaire. Ainsi, les femmes protestantes du nord portaient les teintes de leur choix alors que les catholiques du Kochersberg (au Nord Ouest de Strasbourg) étaient exclusivement vêtues de rouge garance. Certaines ornaient le bas de leur jupe de rubans de velours. D’autres, particulièrement dans le sud, se paraient de cotonnades imprimées et, pour les grandes occasions, de soie aux motifs cachemire. [size=16] [/size] Le tablier, porté partout en Alsace, était simplement blanc. Mais les dimanches, il était possible de voir des tabliers en soie ou en satin parés de nombreuses broderies, et portés par-dessus les jupes ou robes. Les coiffes étaient très diverses, avec une tendance au ruban de plus en plus large à partir de 1840. Exclusivement noir pour les protestantes, ce dernier était très coloré et souvent orné de motifs pour les catholiques. Ces particularités peuvent surprendre, dans la mesure où les illustrateurs propagèrent une image inexacte du costume traditionnel alsacien. Quand l’Alsace réintégra la France, le costume des illustrateurs fut adopté par toute la région, faisant ainsi oublier la multiplicité des tenues d’antan. [size=24]Région - Alsace - Histoire - Siège du Parlement européen - Strasbourg De 58 av. JC à 750Tout commence en 58 avant Jésus-Christ date à laquelle les Romains font entrer l'Alsace dans l'histoire.
Au Ve siècle, les Alamans envahissent l'Alsace ; ils sont bientôt remplacés par les Mérovingiens qui réorganisent la région avec le concours de l'Eglise.
Vers 625-630, la dénomination Alsace apparaît, c'est alors un duché qui se dissout 740-750. Sa séparation en 2 parties correspond aux départements actuels. Du IXe au XVe siècle
En 842, les Serments de Strasbourg, rédigés en tudesque (vieil allemand) et en roman (vieux français), sont à la base de la division de l'Europe de Charlemagne. Au XIe siècle, les empereurs ottoniens créent l'Empire Germanique dont l'Alsace est un centre important. De 1048 à 1054 : Léon IX, pape alsacien modernise l'Eglise. Au XIIe siècle, les Hohenstaufen assoient leur pouvoir impérial à partir de l'Alsace, y fondent des villes dont Haguenau est une capitale. Au XIVe siècle, les villes deviennent libres et 10 d'entre elles créent une union en 1354 : la Décapole. L'art gothique, dont la Cathédrale de Strasbourg est le joyau, reflète la prospérité de la région. L'agriculture et le commerce profitent de l'axe rhénan et de la liaison avec l'Italie (St Gothard). Au XVe siècle, l'Alsace est un foyer intellectuel favorisé par l'imprimerie dont elle vit les premiers essais. Du XVIe au XIXe siècle
La région est le creuset de l'Humanisme et de la Réforme, les thèses de Luther ont un grand succès et provoquent en 1525 la révolte des paysans, qui est durement réprimée.
La renaissance en Alsace, s'affirme au travers de l'architecture qui modèle les villes avec de magnifiques édifices publics et maisons bourgeoises. Le Retable d'Issenheim de Grunewald, marque le passage vers la Renaissance avec une virtuosité picturale remarquable.
La prospérité est brutalement interrompue par la Guerre de Trente Ans. L'Alsace est ravagée. La paix de 1648 provoque l'intégration progressive de la province dans le Royaume de France. Strasbourg est prise par Louis XIV en 1681, le Rhin devient Frontière. La reconstruction et la reconquête religieuse par l'Eglise catholique donnent un nouvel élan. C'est la floraison du baroque et du classicisme, influences française et allemande s'alliant dans des édifices religieux et profanes. C'est l'âge d'or de la facture d'orgue qui a légué un patrimoine unique. La Révolution de 1789 achève l'intégration dans la Nation. Lors de l'époque napoléonienne, l'Alsace est un grand pourvoyeur d'hommes et de subsistances aux armées. Après 1815 et une occupation, la région subit une grave crise économique. La bourgeoisie d'affaires modernise et adapte l'économie pour sortir de la récession vers 1850 grâce à l'essor industriel. La modernisation de l'économie et des villes se poursuit...
Depuis 1871, l'Alsace et le nord de la Lorraine forment une Terre d'Empire. Rendue à la France en 1918, l'Alsace bénéficie d'un régime particulier et notamment des lois sociales allemandes. L'industrie d'abord florissante subit la crise économique (1930), puis pâtit des prémices de la Deuxième Guerre Mondiale.
De 1940 à 1944/45, la région subit le joug nazi. Depuis 1949 En 1949, Le Conseil de l'Europe rejoint la première organisation européenne, la Commission Centrale pour la Navigation du Rhin, à Strasbourg. Le Parlement Européen y tient ses cessions et la Cour Européenne des Droits de l'Homme y a son siège. Strasbourg est, avec Genève, la seule ville à abriter des institutions internationales sans être capitale d'état.
1979 : Le Parlement Européen, élu au suffrage universel, s’installe à Strasbourg. Il vient s’ajouter à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, au Centre Européen de la Jeunesse, à la chaîne de télévision ARTE, à l'Eurocorps et à l’Assemblée des régions d’Europe… L’Alsace se place ainsi au cœur de l’Europe.
1994 - 1999 : Construction du nouveau Parlement Européen. [/size] Voilà Josie,Strasbourg c'est très beau pour passer une journée!!!! mais on préférait les petits villages très sympa!!! Gros de ton amie Ninnenne | |
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Josiane moderateur
Messages : 7826 Date d'inscription : 08/03/2012 Age : 75 Localisation : Aquitaine
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