marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Petites citations Dim 25 Jan - 17:31 | |
| - Citation :
- "Voir nécessite d'en prendre Je temps. La lumière n'est pas nécessairement celle qui éblouit, mais plutôt celle qui lentement finit par s'imposer à l'œil qui s'y s'attache."
Jacques Richard Jacques Richard expose de nouvelles peintures de la série Lumière à l'Espace Senghor, chaussée de Wavre 366 - 1040 Bruxelles - Citation :
- "C’est difficile, à 5 ou 6 ans, de comprendre ce qu’est la guerre. Qu’est-ce qui fait que des gens se tuent, que votre père est prisonnier, que votre mère pleure devant vous? À la fin du conflit, on écoutait beaucoup la radio, les bulletins sur l’avancée des troupes alliées. Je me rappelle avoir posé cette question à ma mère, surprenante pour un futur journaliste : une fois que la paix sera revenue, il n’y aura plus de bulletins d’information?"
Bernard Pivot Lu dans: Patrice Trapier. Pivot : "Aujourd’hui, les enfants ont les réponses avant de se poser les questions. Le Journal du Dimanche. Dimanche 16 septembre 2012 Bernard Pivot. Oui, mais quelle est la question ? Bernard Pivot, Nil. 272 p. - Citation :
- "Temps de plénitude: il faut peu de temps pour unifier une vie humaine. Joie comme s'il n'y avait plus de limites. Mais en même temps une grande lassitude de tout et une immense attente d'autre chose."
Jean Sulivan u dans :Fabienne Bradfer. Noémie Lvovsky tente le passé recomposé. Le Soir, MAD du mercredi 19 septembre 2012, p.2-3Jean Sulivan. L'écart et l'alliance. NRF. Gallimard. 1981.155 pages. Extrait p. 12"Parler de la séparation, ce n'est qu'une autre façon de dire l'amour."R. GrenierLu dans:Roger Grenier. Le palais des livres. NRF Gallimard. 2011. 165 pages Extrait p 94 "Nos ames ont charié si uniment ensemble : elles se sont considerees d'une si ardante affection, et de pareille affection descouvertes jusques au fin fond des entrailles l'une à l'autre : que non seulement je cognoissoy la sienne comme la mienne, mais je me fusse certainement plus volontiers fié à luy de moy, qu'à moy. »Montaigne , en parlant de son ami La BoétieLu dans: Bérengère Deprez. Marguerite Yourcenar et les Etats-Unis. Du nageur à la vague. Racine. 2012. 208 pages. - Citation :
- "Une dame, dans le train, un panier sur les genoux, un chat dans le panier. Les gens disent: Vous pouvez le laisser aller, il est si gentil, il sera plus libre. Il est libre, dit-elle, dans le panier."
Jean Sullivan Lu dans: Jean Sullivan. L'écart et l'alliance. NRF. Gallimard. 1981.155 pages. Extrait p. 65 "Le malheur, c'est quand il n'y a plus d'attente possible. Jean Paulhan, dans une lettre de septembre 1923 à Francis Ponge parle de « l'admirable prosopopée d'un missionnaire, le père Bridaine, je crois, qui supposait que les damnés ne cessaient de demander: "Quelle heure est-il?" et qu'une voix terrible ne cessait de leur répondre: "L'étemité l" » Jean Paulhan, Francis Ponge, CorrespondancLu dans: Jean Paulhan, Francis Ponge, Correspondance t. I, Gallimard, 1986, p.19. Roger Grenier Le palais des livres NRF Gallimard. 2011. 168 pages. Extraits pages 35-36 et 45 "Quelqu'un qui n'est ni notre ombre, ni notre reflet, ni même notre complément, mais soi-même; quelqu'un qui nous laisse divinement libres, et pourtant nous oblige à être pleinement ce que nous sommes. Hospes Comesque." Marguerite Yourcenar, évoquant sa compagne Grace Frick. Lu dans : Bérengère Deprez. Marguerite Yourcenar et les Etats-Unis. Du nageur à la vague. Racine. 2012. 208 pages. "C'était nouveau C'est très vieux maintenant Malgré le voisinage d'étoiles assez nombreuses et de galaxies à ne savoir qu'en faire la lune se sent bien seule dans le ciel de l'été Il n'y a plus de Bonhomme habitant de la lune Aucun Américain ne marche sur son sol La lune est démodée Elle le fut toujours Mais cette grande orange est belle dans la nuit." Claude Roy. (28.8.1991) Lu dans: Claude Roy. Les pas du silence. NRF Gallimard. 1993. 270 pages. pp 95.96 NINNENNE
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