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| | POEMES SUR LES ENFANTS (différents auteurs) | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: POEMES SUR LES ENFANTS (différents auteurs) Ven 6 Fév - 12:37 | |
| Poème sur les enfantsL enfance
Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin, je coulai ma douce existence, Sans songer au lendemain. Que me servait que tant de connaissances A mon esprit vinssent donner l'essor, On n'a pas besoin des sciences, Lorsque l'on vit dans l'âge d'or ! Mon cœur encore tendre et novice, Ne connaissait pas la noirceur, De la vie en cueillant les fleurs,
Gérard de Nerval. [size=18][/size] Au jardin des cyprès je filais en rêvant poèmeEnfance Au jardin des cyprès je filais en rêvant, Suivant longtemps des yeux les flocons que le vent Prenait à ma quenouille, ou bien par les allées Jusqu'au bassin mourant que pleurent les saulaies Je marchais à pas lents, m'arrêtant aux jasmins, Me grisant du parfum des lys, tendant les mains Vers les iris fées gardés par les grenouilles. Et pour moi les cyprès n'étaient que des quenouilles, Et mon jardin, un monde où je vivais exprès Pour y filer un jour les éternels cyprès. Guillaume Apollinaire. [size=18][/size] La fillette et le poèmeLa fillette et le poème Le poème, qu'est-ce que c'est ? M'a demandé une fillette . Des pluies lissant leurs longues tresses, Le ciel frappant à mes volets, Un pommier tout seul dans un champ Comme une cage de plein vent, Le visage triste et lassé D'une lune blanche et glacée, Un vol d'oiseaux en liberté, Une odeur, un cri, une clé .
Et je ne savais que répondre Jeu de soleil ou ruse d'ombre . Comment aurais-je su mieux qu'elle Si la poésie a des ailes Ou court à pied les champs du monde . Maurice Carême. [size=18][/size] Poème sur les EnfantsL'enfant Arc-en-ciel
Un rameau d'olivier Entre ses bras dorés, Une blanche colombe Sur son épaule ronde, L'enfant arc-en-ciel Au sourire éternel, Parcourt les continents Sur son tapis volant ! Il passe, petit page Aux yeux de nuage, Des brins de liberté Dans sa chevelure ébouriffée ; Sous ses pas étoilés S'arrêtent les bombes, A l'innocence de son âme La violence succombe, De ses mains de cristal Il chasse la tyrannie, Sème des pétales Aux parfums de vie, Et apaise la douleur De ses petits frères de malheur !
Je l'ai rencontré un jour L'enfant arc-en-ciel Au sourire éternel ; Depuis ce jour, J'espère.
Véronique Audelon. [size=16][/size] Mignonne , allons voir si la rose
Mignonne, allons voir si la rose Qui se matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, À point perdu cette vêprée Les plis de sa robe pourprée Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme un peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las, las, ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté. Pierre de Ronsard. [size=16][/size] Lorsque L'Enfant Paraît
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux.
Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre Les chaises se toucher, Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire. On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère Tremble à le voir marcher.
Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme, De patrie et de [size=16]Dieu, des poètes, de l'âme[/size] Qui s'élève en priant ; L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie Et les poètes saints ! la grave causerie S'arrête en souriant.
La [size=16]nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure[/size] Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure, L'onde entre les roseaux, Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare, Sa clarté dans les champs éveille une fanfare De cloches et d'oiseaux.
Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Quand vous la respirez ; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et de rayons dorés !
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies, Car vos petites mains, joyeuses et bénies, N'ont point mal fait encor ; Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange, Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange À l'auréole d'or !
Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche. Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche. Vos ailes sont d'azur. Sans le comprendre encor vous regardez le [size=16]monde.[/size] Double virginité ! corps où rien n'est immonde, Âme où rien n'est impur !
Il est si beau, l'enfant, avec son doux [size=16]sourire,[/size] Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers !
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime, Frères, parents, amis, et mes ennemis même Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles, La cage sans [size=16]oiseaux, la ruche sans abeilles,[/size] La maison sans enfants
Victor Hugo. L'enfant
Quand l'enfant nous regarde, on sent [size=16]Dieu nous sonder ;Quand il pleure, j'entends le tonnerre gronder,Car penser c'est entendre, et le visionnaireEst souvent averti par un vague tonnerre.Quand ce petit être, humble et pliant les genoux,Attache doucement sa prunelle sur nous,Je ne sais pas pourquoi je tremble ; quand cette âme,Qui n'est pas homme encore et n'est pas encor femme,En qui rien ne s'admire et rien ne se repent,Sans sexe, sans passé derrière elle rampant,Verse, à travers les cils de sa rose paupière,Sa clarté, dans laquelle on sent de la prière,Sur nous les combattants, les vaincus, les vainqueurs ;Quand cet arrivant semble interroger nos coeurs,Quand cet ignorant, plein d'un jour que rien n'efface,A l'air de regarder notre science en face,Et jette, dans cette ombre où passe Adam banni,On ne sait quel rayon de rêve et d'infini,Ses blonds cheveux lui font au front une auréole.Comme on sent qu'il était hier l'esprit qui vole !Comme on sent manquer l'aile à ce petit pied blanc !Oh ! comme c'est débile et frêle et chancelantComme on devine, aux cris de cette bouche, un songeDe paradis qui jusqu'en enfer se prolongeEt que le doux enfant ne veut pas voir finir !L'homme, ayant un passé, craint pour cet avenir.Que la vie apparaît fatale ! Comme on penseA tant de peine avec si peu de récompense !Oh ! comme on s'attendrit sur ce nouveau venu !Lui cependant, qu'est-il, ô vivants ? l'inconnu.Qu'a-t-il en lui ? l'énigme. Et que porte-t-il ? l'âme.Il vit à peine ; il est si chétif qu'il réclameDu brin d'herbe ondoyant aux vents un point d'appui.Parfois, lorsqu'il se tait, on le croit presque enfui,Car on a peur que tout ici-bas ne le blesse.Lui, que fait-il ? Il rit. Fait d'ombre et de faiblesseEt de tout ce qui tremble, il ne craint rien. Il estParmi nous le seul être encor vierge et complet ;L'ange devient enfant lorsqu'il se rapetisse.Si toute pureté contient toute justice,On ne rencontre plus l'enfant sans quelque effroi ;On sent qu'on est devant un plus juste que soi ;C'est l'atome, le nain souriant, le pygmée ;Et, quand il passe, honneur, gloire, éclat, renommée,Méditent ; on se dit tout bas : Si je priais ?On rêve ; et les plus grands sont les plus inquiets ;Sa haute exception dans notre obscure sphère,C'est que, n'ayant rien fait, lui seul n'a pu mal faire ;Le monde est un mystère inondé de clarté,L'enfant est sous l'énigme adorable abrité ;Toutes les vérités couronnent condenséesCe doux front qui n'a pas encore de pensées ;On comprend que l'enfant, ange de nos douleurs,Si petit ici-bas, doit être grand ailleurs.Il se traîne, il trébuche ; il n'a dans l'attitude,Dans la voix, dans le geste aucune certitude ;Un souffle à qui la fleur résiste fait ployerCet être à qui fait peur le grillon du foyer ;L'oeil hésite pendant que la lèvre bégaie ;Dans ce naïf regard que l'ignorance égaie,L'étonnement avec la grâce se confond,Et l'immense lueur étoilée est au fond.On dirait, tant l'enfance a le reflet du temple,Que la lumière, chose étrange, nous contemple ;Toute la profondeur du ciel est dans cet oeil.Dans cette pureté sans trouble et sans orgueilSe révèle on ne sait quelle auguste présence ;Et la vertu ne craint qu'un juge : l'innocence.[/size]
Victor Hugo
Chanson pour les enfants l'hiver Dans la nuit de l'hiver Galope un grand homme blanc. Galope un grand homme blanc. C'est un bonhomme de neige Avec une pipe en bois Un grand bonhomme de neige Poursuivi par le froid. Il arrive au village Il arrive au village Voyant de la lumière, le voilà rassuré. Dans une petite maison, il entre sans frapper. Dans une petite maison, il entre sans frapper. Et pour se réchauffer Et pour se réchauffer S'assoit sur le poêle rouge Et d'un coup disparaît. Ne laissant que sa pipe Au milieu d'une flaque d'eau Ne laissant que sa pipe Et puis son vieux chapeau. Jacques Prévert. L'écolière
Bon [size=16]Dieu ! que de choses à faire ! Enlève tes souliers crottés, Pends donc ton écharpe au vestiaire, Lave tes mains pour le goûter,
Revois tes règles de grammaire. Ton problème, est-il résolu Et la carte de l'Angleterre, Dis, quand la dessineras-tu
Aurai-je le temps de bercer Un tout petit peu ma poupée, De rêver, assise par terre, Devant mes châteaux de nuées Bon Dieu ! que de choses à faire ![/size]
Maurice Carême
Le portrait d'une enfant
Oui ce front ce [size=16]sourire et cette fraîche joue, C'est bien l'enfant qui pleure et joue, Et qu'un esprit du ciel défend , De ses doux traits ravis à la sainte phalange, C'est bien le délicat mélange; Poète j'y crois voir un ange, Père j'y trouve mon enfant.
On devine à ses yeux pleins d'une pure flamme, Qu'au paradis d'où vient son âme, Elle a dit un récent adieu. Son regard rayonnant d'une joie éphémère, Semble en suivre encore la chimère, Et revoir dans sa douce mère L'humble mère de l'Enfant-Dieu .
On dirait qu'elle écoute un chœur de voix célestes, Que de loin des vierges modestes Elle entend l'appel gracieux A son joyeux regard, à son naïf sourire, On serait tenté de lui dire Jeune ange quel fut ton martyre, Et quel est ton nom dans les cieux[/size] Ô toi dont le pinceau me la fit si touchante, Tu me la peins je te la chante ! Car tes nobles travaux vivront; Une force virile à ta grâce est unie; Tes couleurs sont une harmonie; Et dans ton enfance un génie Mit une flamme sur ton front !
Sans doute quelque fée à ton berceau venue, Des sept couleurs que dans la nue Suspend le prisme aérien, Des roses de l'aurore humide et matinale, Des feux de l'aube boréale, Fit une palette idéale Pour ton pinceau magicien
Victor Hugo.
Je prendrais par la main les deux petits [size=16]enfants,[/size] J'aime les bois où sont les chevreuils et les faons, Où les cerfs tachetés suivent les biches blanches Et se dressent dans l'ombre effrayés par les branches , Car les fauves sont pleins d'une telle vapeur Que le frais tremblement des feuilles leur fait peur. Les arbres ont cela de profond qu'ils vous montrent Que l'éden seul est vrai, que les coeurs s'y rencontrent, Et que, hors les amours et les nids, tout est vain , Théocrite souvent dans le hallier divin Crut entendre marcher doucement la ménade. C'est là que je ferai ma lente promenade Avec les deux marmots. J'entendrais tour à tour Ce que Georges conseille à Jeanne, doux amour, Et ce que Jeanne enseigne à George. En patriarche Que mènent les [size=16]enfants, je réglerai ma marche Sur le temps que prendront leurs jeux et leurs repas, Et sur la petitesse aimable de leurs pas. Ils cueilleront des fleurs, ils mangeront des mûres. Ô vaste apaisement des forêts ! ô murmures ! Avril vient calmer tout, venant tout embaumer. Je n'ai point d'autre affaire ici-bas que d'aimer.[/size] Victor Hugo. Ninnenne | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: POEMES SUR LES ENFANTS (différents auteurs) Ven 6 Fév - 12:43 | |
| L'Ecolière Bon [size=16]Dieu ! que de choses à faire , Enlève tes souliers crottés, Pends donc ton écharpe au vestiaire, Lave tes mains pour le goûter,[/size] Revois tes règles de grammaire, Ton problème, est-il résolu Et la [size=16]carte de l'Angleterre, Dis, quand la dessineras-tu [/size] Aurai-je le temps de bercer Un tout petit peu ma poupée, De rêver, assise par terre, Devant mes châteaux de nuées Bon [size=16]Dieu ! que de choses à faire .[/size] Maurice Carême. [size=16]Un enfant à son frère,
[/size] [size=16]Qui m'a couvé neuf mois dans son sein gros d'alarmes Qui salua ma vie avec des pleurs joyeux Qui sous ses longs baisers éparpillait mes larmes C'est ma mère. Une mère en ses bras pleins de charmes, Nous reçoit tout tremblants quand nous tombons des cieux.
Qui relevait mes pas quand je rampais à terre, Forte de son sourire où s'arrêtaient mes pleurs Sa bouche sur ma bouche, oh ! qui me faisait taire C'est ma mère ! une mère avec un saint mystère, Enveloppe nos cris dans ses chants ou ses fleurs !
Qui soutenait ma tête et retenait ma vie, Quand mon berceau brûlait de mes fièvres d'enfant Qui promettait le monde à ma rêveuse envie ? C'est ma mère. Une mère à toute heure est suivie D'un ange à la main pleine, au rire triomphant !
Qui, lorsque l'insomnie ouvrait mes yeux dans l'ombre, Me faisait des tableaux plus doux que le sommeil Qui m'apprenait que Dieu veille la nuit dans l'ombre C'est ma mère. Une mère a des secrets sans nombre, Pour délecter notre âme à l'heure du réveil.
Quand elle eut délié ma langue à la prière, Qui battait la mesure à mes douces chansons Sur mon livre muet qui versa la lumière ? C'est ma mère. Une mère ouvre notre paupière; Au feu de ses regards, moi, j'ai lu mes leçons.
Quand elle vieillira.... Dieu ! n'est-ce pas un rêve Elle a dit qu'elle aura bientôt des cheveux blancs; Qu'elle s'inclinera comme un jour qui s'achève, Cette mère. A son cœur nous prenons tant de sève ! Dis, que ce sera triste à voir ses pas tremblants .
Si tu veux, nous irons où l'on trouve des roses, Pour lier une fleur à chacun de ses jours; Nous irons dans un bois sombre et loin si tu l'oses, Et nous la retiendrons par tant de belles choses, Qu'à force d'être heureuse elle vivra toujours .
Victor de Laprade.[/size] [size=16]L'enfant et le chien[/size] [size=16]Un enfant seul, Tout seul avec en main Une belle tranche de pain. Un enfant seul, Avec un chien Qui le regarde comme un dieu Qui tiendrait dans sa main, La clé du paradis des chiens. Un enfant seul Qui mord dans sa tranche de pain, Et que le monde entier Observe pour le voir donner Avec simplicité, Alors qu'il a très faim, La moitié de son pain Bien beurré à son chien.
Maurice Carême[/size] [size=16]L'Enfant[/size] [size=16]Un enfant ! ah ! ce nom couvre l'œil d'un nuage Un être qui serait elle et moi, notre image, Notre céleste amour de terre se levant, Notre union visible en un amour vivant.
Nos figures, nos voix, nos âmes, nos pensées, Dans un élan de vie en un corps condensées, Nous disant à tout heure en jouant devant nous , Vous vous mêlez en moi; regardez je suis vous[/size] [size=16]Je suis le doux foyer où votre double flamme Sous ses rayons de vie a pu créer une âme, Ah ! ce rêve que Dieu pouvait seul inventer, Sur la terre l'amour pouvait seul l'apporter.
Alphonse de Lamartine. [/size] Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi! Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête, Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi! Beaucoup, beaucoup d'enfants, pauvres et nus, sans mère, Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir; Ils ont toujours sommeil, ô destinée amère! Maman! douce maman! Cela me fait gémir...
Marceline Desbordes-Valmore
Ninnenne
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