LE LUSITANIEN
En illustration : Templado, étalon lusitanien âgé de 18 ans, appartenant à Fréderic Pignon, fils de Perdigon V pure race espagnole né en Espagne et d'une lusitaniènne Léquina issue de l'élevage Delgado.
Espèce :Cheval (Equus caballus)
Région : Portugal
Caractéristiques
Morphologie: Cheval de selle médioligne
Taille: 1,55 m à 1,60 m et plus
Poids: Environ 500 kg
Robe : Toutes admises. Généralement baie ou grise.
Tête : Profil convexe
Caractère :Volontaire
Autre
UtilisationSpectacle, [size=13]travail du bétail, corrida, loisirs[/size]
C'est un cheval médioligne et sa longueur de la pointe de l'épaule à la pointe de ses vertèbres de queue est égale à sa hauteur au garrot, la silhouette du Lusitanien s’inscrit donc dans un carré.
La tête est noble, avec un profil légèrement convexe et des yeux doux. Les naseaux sont en amande et en retrait de la ligne du chanfrein. Les mâles possèdent une encolure très puissante.
La crinière du Lusitanien est très abondante et légèrement frisée.
L'impression générale est celle d'un cheval noble et harmonieux. La taille est de 1,55 à 1,60 m au garrot1. Il est classé parmi les 23 plus belles races chevalines du monde d'après la revue Cheval pratique.
Le Lusitanien est l'une des rares races dont le standard accepte toutes les couleurs de robe, y compris le pie et le crème. La plupart des Lusitaniens sont toutefois de robe grise, ils naissent de couleur foncée et s'éclaircissent avec l'âge, jusqu'à devenir presque blancs. Il semble que la robe grise ait été privilégiée pour le prestige que représentait le fait de monter un cheval d'apparence blanche. Le bai est également fréquent, souvent avec des reflets brillants, le noir est très recherché. L’isabelle, le crème aux yeux bleus et le palomino sont des robes rares et recherchées. Le Lusitanien peut porter une raie de mulet, en particulier s'il est de robe isabelle ou souris, et des zébrures sur les membres. ces robes lui donnent la faveur des cavaliers de spectacle et ses qualités permettent au Lusitanien d'être un candidat de choix pour la sélection des [size=13]chevaux « de couleur », en particulier les chevaux de « pure race crème », choisis par Bartabas dans l'académie équestre de Versailles.[/size]
Les allures relevées du cheval Andalou puis du lusitanien ont fait sa renommée et sont très différentes des allures rasantes des [size=13]chevaux de sang influencés par le pur-sang anglais. Son mouvement est relevé, le pas énergique, et le trot très confortable pour le cavalier, avec une très bonne extension. Le galop est souple et moelleux, avec une bonne cadencé et un bon équilibré, mais peu de vitesse.[/size]
Le lusitanien possède un caractère volontaire et un mental exceptionnel, doux et très stable. C'est un cheval joueur qui adore apprendre. Au Portugal, les mâles sont presque toujours gardés entiers.
Le Portugal compte plus de 400 élevages de Lusitaniens. C'est un élevage très lucratif et la race est largement exportée, puisqu'en 2013, 85 % des [size=13]chevaux natifs du Portugal sont vendus à l'étranger.[/size]
Révoltant :
Des milliers de [size=13]chevaux de race lusitanienne ont été abattus en 2012 au Portugal. En raison de la crise, les éleveurs n’ont plus les moyens d’entretenir leurs équidés, tandis que les acheteurs se font rares.[/size]
«En ce moment, des éleveurs, à cause de la crise et parce qu’ils n’arrivent pas à les vendre, préfèrent effectuer une sélection et faire abattre certains de leurs animaux», a expliqué Luis Vinhas, président de l’association portugaise des éleveurs de [size=13]chevaux pur-sang lusitaniens, à la station de radio TSF.[/size]
«Les personnes qui les envoient à l’abattoir ne le font certainement pas le coeur léger, mais les maintenir en vie sans leur donner à manger, est pire», a-t-il ajouté.
Depuis le début de l’année, 2803 [size=13]chevaux lusitaniens, soit quatre fois plus que l’an dernier, ont été abattus, selon des statistiques officielles qui ne précisent pas combien d’équidés appartenaient à la race des pur-sang.[/size]
Cher à l’entretien, un pur-sang lusitanien se négocie à l’achat dès 4000 euros, son prix pouvant dépasser les 15000 en fonction de son âge et de son niveau de dressage.
Selon Jose Campos Oliveira, président de l’association des producteurs de lait et de viande, «la majorité» des bêtes abattues sont des pur-sang lusitaniens.
Soulignant les grandes difficultés des éleveurs confrontés à la pénurie d’acheteurs et «aux coûts d’alimentation assez élevés», il affirme que l’abattoir leur semble être «la seule issue parce qu’il y a des centaines d’animaux dans les haras».
Ninnenne