DROIT UNIVERSEL
En illustration : Dromadaires buvant au puits à TI-n-Tehoun, région d eTombouctou, Mali (16° 58' N - 2° 57' O). Les points d'eau constituent l'armature du territoire de chaque groupe d'éleveurs touaregs. Le puits devient ainsi un centre de rencontres entre plusieurs tribus qui l'utilisent collectivement.
Les dromadaires forment l'essentiel de leur cheptel, qui constitue à la fois un moyen de transport, une ressource alimentaire (lait et viande), mais aussi de cuirs et de laine, et financière (vente d'animaux sur pied).
L'eau est essentielle à la vie humaine. Le corps humain est en effet composé en poids de plus de 60 % d'eau [size=16]chez un adulte et de 70 % chez un nourrisson. Pour compenser les pertes en eau (transpiration, respiration et urines ), un individu adulte doit boire en moyenne 2 à 3 litres d'eau par jour.[/size]
Selon l'Organisation des Nations unies, les gouvernements doivent fournir un minimum de 20 litres d'eau potable par jour à chacun de leurs habitants, mais ce liquide joue aussi un rôle majeur dans la production d'aliments puisque 2 000 à 5 000 litres sont par exemple nécessaires pour produire quotidiennement la nourriture d'une seule personne vivant dans un pays occidental.
Plus d'un milliard de personnes dans le [size=16]monde n'ont pas accès à une eau salubre, ce qui les expose à de nombreuses maladies et accroît la pauvreté et l'injustice sociale.[/size]
Mais comment faire d'un besoin vital, un droit humain ?
Reconnaître l'eau comme un bien commun de l'humanité et son usage comme un droit fondamental, serait un acte non seulement symbolique mais surtout utile pour que l'accès à l'eau devienne une priorité des gouvernements et des autorités locales.
Quoique régulièrement évoqué, le droit à l'eau n'est toujours pas inscrit dans la Chartre universelle des droits de l'homme.
Les débats font rage entre les partisants d'un droit qui garantisse à chaque être humain de disposer pour son usage personnel et domestique d'une eau en quantité suffisante, de qualité acceptable, à un prix modique, et ceux qui estiment que l'eau est une marchandise qui doit obéir aux lois du marché.
Selon ces derniers, donner une valeur économique et un prix à l'eau est le meilleur moyen de limiter les gaspillages et de protéger cette ressource limitée.
Dans les faits, de nombreux cas de privatisation des services publics de l'eau, ont abouti dans les pays du Sud à des augmentations de prix insoutenables pour la fraction la plus pauvre de la population.
A l'inverse, dans nombre d'endroits où la distribution de l'eau est restée un service public, gouvernement et autorités locales n'ont pas toujours été à la hauteur de leurs responsabilités vis à vis de leur population, même dans des pays où la culture confère à l'eau un caractère sacré.
UN- WATER, www.unwater.org
L'Afrique reste le continent dont l'accès à des ressources en eau de qualité est le plus limité, les Américains du nord sont toujours les plus gros consommateurs tandis que l'Asie-Pacifique souffre d'un problème de sécurité alimentaire, selon le 4e rapport ONU-Unesco sur l'eau.
Pourquoi creuser des puits ?
Pour le département de Djougou, le taux d’accès à une eau potable de proximité n’est que d’un quart de la population.
La plupart des villageois habitent dans des fermes isolées d’une dizaine de familles. Les femmes et les jeunes filles vont chercher de l’eau au ruisseau le plus proche, le marigot, ruisseau où s’abreuvent aussi les animaux. Mais à la fin de la saison sèche, la plupart des marigots sont à sec. Les femmes et les jeunes filles passent alors des heures pour creuser des trous dans le lit des cours d’eau. Il existe aussi parfois des puits "traditionnels" de petit diamètre, sans margelle de protection et creusés à même la terre. Ceux-ci n’étant pas étayés s’ensablent au bout de quelques années ; le risque d’écroulement empêche le désensablement.
On voit donc souvent les femmes et les jeunes filles parcourir plusieurs kilomètres pour ramener un seau d’eau non potable. Ceci entraîne des dysenteries et des maladies, surtout pour les enfants...
[size=16]http://www.objectif-solidarite.org/L-acces-a-l-eau.html[/size]
Des Indiennes portent de l'eau du Gange jusqu'à leur village, le 10 mai 2010. AFP PHOTO/DIPTENDU DUTTA
GEOPOLITIQUE - Cette ressource vitale est au coeur des discussions qui s'ouvrent jeudi, à Marseille, en préparation du Forum mondial de l'eau...
Si nous sommes habitués à le voir couler du robinet d’un simple geste, l’«or bleu» devient un enjeu géopolitique essentiel. «L’eau est un élément vital, ce qui n’est pas le cas du pétrole par exemple, important pour l’économie mais pas indispensable au maintien de la société», explique Barah Mikaïl, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques et auteur de L’eau, source de menaces? (Ed. Iris/Dalloz). Au delà du stock d’eau, avec la pollution croissante des ressources, la qualité aussi devrait devenir une source de convoitises entre Etats.
[size=16]http://www.20minutes.fr/monde/574955-guerres-eau-zones-conflits-potentiels[/size]
Quel bonheur d'ouvrir un robinet de d'avoir l'eau pour cuisiner...
Quel plaisir de pouvoir prendre une douche...
Ne l'oublions pas...
N'oublions pas d'apprécier ces gestes quotidiens qui font partis
de nos vies...
Ninnenne