CETACES
En illustration : Baleine à bosse dans le golfe de Guinée, au large de Port-Gentil, province de l'Ogooué-Maritime, Gabon (O° 31'S - 8° 52' E).
Ce cétacé migre entre l'Antarctique aux eaux riches en krill et celles du golfe de Guinée où les femelles mettent bas, et où mâles et femelles s'accouplent. C'est d'ailleurs lors des parades nuptiales que les baleines mâles exécutent des sauts spectaculaires.
Des individus de 30 tonnes se propulsent hors de l'eau avant de retomber en provoquant une gerbe visible à grande distance.
La biologie des cétacés - un ordre qui englobe baleines et dauphins - est une succession de prodiges. Ces mammifères dotés de poumons sont capables de rester plus d'une heure sous l'eau et d'atteindre des profondeurs de 2 000 mètres.
La plupart s'orientent grâce à un système sophistiqué apparenté au sonar. Beaucoup accomplissent des migrations annuelles planétaires. On trouve dans cette famille le plus gros[size=16]animal ayant jamais vécu sur Terre, la baleine bleue, qui atteint 190 tonnes.[/size]
Les cétacés, et notamment les dauphins, possédent une intelligence exceptionnelle : ce sont les seuls animaux pouvant se comparer aux primates sur ce terrain.
Ils forment des groupes sociaux hiérarchisés analogues à ceux des grands singes par leur taille et leur organisation -, groupes qui reposent entre autres sur des systèmes de communication sonores sophistiqués.
Leur système nerveux proche du nôtre est souvent invoqué pour dénoncer les conditions particuliérement cruelles dans lesquelles les baleines sont chassées : les blessures qui leur sont occasionnées par les harpons sont rarement fatales, d'où de longues et douloureuses agonies.
L'autorité qui régit cette chasse est la Commission baleinière internationale. Elle a établi un moratoire général sur la chasse en 1986 - toujours en vigueur-, et a créé un sanctuaire dans l'océan Austral en 1994.
Mais plusieurs pays membre de la CBI réclament une réouverture partielle de la chasse, ainsi que l'élargissement des exceptions qui existent déjà - ce qui provoque de houleux débats.
Reste que la chasse est loin d'être le seul danger pour les cétacés, dont une trentaine d'espèces (près d'une sur deux) sont menacées.
Les filets des pêcheurs capturent et noient des dizaines de milliers d'entres eux - il existe des filets pourvus de systèmes d'échappement, mais ils sont plus chers et trop peu répandus.
La pollution chimique des océans fait également d'importants dégâts, baleines et dauphins étant en sommet de chaîne alimentaire et donc davantage contaminés.
La pollution sonore des océans - en particulier les sonars militaires ultrapuissants - désorientent les cétacés.
Enfin, il y a le difficile problème des collisions avec les bateaux, qui font des ravages parmi les plus grosses espèces.
Commission baleinière internationale, www.iwcoffice.org/
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La baleine bleue, est un mammifère marin pouvant dépasser 30 mètres de long et peser plus de 170 tonnes, c'est le plus gros animal vivant à notre époque et, dans l'état actuel des connaissances, le plus gros ayant jamais vécu sur Terre. Long et mince, le corps de la baleine bleue peut prendre diverses teintes de gris-bleuté sur le dos et un peu plus clair en dessous.
Comme les autres baleines, la baleine bleue se nourrit essentiellement d'un petit crustacé, le krill, mais également de petits poissons et parfois de calmars. Les baleines bleues furent abondantes dans presque tous les océans avant le début du 20ème siècle.
Pendant près de quarante ans, elles furent chassées par les baleiniers qui ont amené l'espèce au bord de l'extinction avant qu'elle ne soit protégée par la communauté internationale en 1966.
Un rapport de 2002 estimait qu'il y avait entre 5 000 et 12 000 baleines bleues à travers le monde, localisées dans au moins cinq groupes.
Avant la chasse industrielle à la baleine, la plus forte population se trouvait dans l'Atlantique, qui en comptait approximativement 240 000.
L'espèce est considérée comme menacée
Trois chercheurs à Hawaii, deux ingénieurs en informatique et un biologiste marin, ont créé une application informatique pour évaluer l'entropie des sons de baleines et ils les ont comparés à une série de langues humaines. Ils en ont conclu que les sons des baleines à bosse sont équivalents aux langues humaines.
Ils ont utilisé les enregistrements du Dr Roger Payne et Dr Katy Payne, fait dans les années 1970, qui étaient les premiers scientifiques à reconnaître que les sons uniques émis par les baleines à bosse étaient en fait conscients, des chants complexes en constante évolution.
Spectacle extraordinaire...émouvant...fantastique...irréel...qui m'arrache des larmes...
Comment peut-on toujours et encore vouloir leur faire du mal?!
Ninnenne