QUESTIONS D'ARGENT
Maison au milieu des inondations au sud de Dacca, Bangladesh (23° 41' N - 90° 25' E). Depuis 1971, le Bangladesh a enduré quelque 200 catastrophes naturelles (tempêtes, raz de marée, cyclones, inondations, séismes et leurs cortèges d'épidémies) qui ont fait plus de 500 000 victimes. En 2004, de terribles inondations dévastèrent une fois de plus le pays et submergèrent la capitable, Dacca.
L'inaction est un luxe que l'humanité ne peut plus se permettre . Un luxe, parce que le réchauffement a déjà commencé à transformer notre planète, qu'il va continuer à le faire , et que cela va coûter extrêmement cher.
Les premiers à avoir mis le phénomène en évidence sont les sociétés d'assurance, parce qu'elles ont constaté une augmentation des remboursements qu'elles devaient faire à leurs clients au fil des ans, avec les tempêtes comme Katrina, les canicules comme celle qui a touché l'Europe en 2003, les inondations en Europe centrale ou en Asie, etc.
Depuis, les experts ont tenté une évaluation globale du phénomène. Selon l'un d'entre eux, Nicolas Stern, économiste travaillant pour le gouvernement britannique, le réchauffement climatique coûtera environ 5% du produit intérieur brut (PIB) mondial chaque année, aujourd'hui et pour les années à venir. Si l'on prend en compte un éventail plus vaste de risques et de conséquences, les estimations des dommages pourraient s'élever à 20 % du PIB ou plus. Soit l'équivalent de 5000 milliards de dollars ou le coût des deux guerres mondiales plus la grande dépression de 1929.
Les mesures préventives coûteront 10 à 20 fois moins, toujours selon Nicholas Stern. Ce qui fait une sacrée économie! Même si la crise actuelle pèse de tout son poids sur l'économie, les investissements nécessaires pour réorienter notre société sont donc rentables. Par ailleurs, plus on retarde nos actions, plus les mesures à prendre sont contraignantes et plus elles coûtent cher. Selon les experts, nous avons moins d'une dizaine d'années pour réagir. Au-delà, il deviendra très difficile de revenir en arrière.
L'humanité n'est pas menacée dans son existence, mais dans son fonctionnement. Homo sapiensva probablement continuer à exister, mais comme toujours, les personnes les plus pauvres, qui disposent déjà d'à peine de quoi vivre, ne pourront pas anticiper les problèmes, ne pourront pas facilement modifier leur mode de vie et souffriront davantage. C'est pourquoi la lutte contre le réchauffement nécessite de mettre en avant de nouvelles solidarités. Il faudra probablement recourir, entre autres, à la coopération technologique et à des mécanismes d'échange d'émissions entre pays.
4 éme rapport de synthèse du GIEC, www.ipcc.ch
[size=16] http://iheid.revues.org/209[/size]
[size=16]http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.assemblee-nationale.fr%2F12%2Fcontrole%2Fdelat%2Fimages%2Feffet-de-serre.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.assemblee-nationale.fr%2F12%2Fcontrole%2Fdelat%2Fan_debat%2FCharte_environnement.asp&h=371&w=539&tbnid=ifXDfs_QyWNNOM%3A&zoom=1&docid=2PvscF7KCmZhJM&ei=puk6U_rMNLSU0QXd5IDIDQ&tbm=isch&iact=rc&dur=566&page=9&start=246&ndsp=34&ved=0CJwBEK0DMDI4yAE[/size]
[size=16]http://developpementdurable.univ-lille2.fr/bilan-carbone/changement-climatique/[/size]
Ninnenne