RECYCLER les déchets!!!

RECYCLER

Décharge de Mbeubeuss dans le quartier de Malika à Dakar, Sénégal, (14° 48' N - 17° 19' O). Chaque jour, près de 1300 tonnes d'ordures arrivent à Malika, la plus grande décharge de Dakar. Un trésor pour le millier de "récupérateurs", des hommes et des[size=16]femmes, dont le métier consiste à récupérer ce qu'ils peuvent de plastiques et de métaux. Cette tâche pénible, épuisante et dangereuse, même si elle permet de gagner correctement sa vie, est dévalorisée socialement.[/size]

Un Etatsunien produit 750 Kg de déchets ménagers par anet un Indien habitant en ville à peine une centaine - des quantités qui augmentent rapidement. Les déchets que nous produisons reflètent notre richesse. Ils reflètent aussi une[size=16]société, celle de la surconsommation et du jetable.
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Dans la plupart des cas, ces déchets sont mis en décharge où ils créent de multiples nuisances : odeurs, dégagements de méthane, jus chargés de polluants s'infiltrant dans les sols ou s'écoulant dans les cours d'eau. Avec pour conséquence de dégrader les écosystèmes ou d'intoxiquer les populations. Dans d'autres cas, ils sont incinérés, ce qui permet de récupérer de l'énergie, mais leur combustion produit des résidus toxiques.

Jeter, c'est gaspiller des ressources d'autant plus précieuses qu'elles existent en quantités limitées. C'est pourquoi de plus en plus de déchets sont recyclés. Le compostage des déchets organiques est une pratique ancestrale simple encore utilisée largement dans les zones rurales. Pourtant, en zones urbaines, il ne concerne qu'une infime part du traitement des déchets. Quant aux déchets non organiques, leur recyclage se fait plus ou moins selon les matériaux. Il est facile pour le verre, l'aluminium, les papiers et les cartons. Il est plus complexe pour les composants électroniques, par exemple. Il demande lors une main-d'oeuvre abondante (il est donc souvent délocalisé dans les pays pauvres); il est dangereux pour la santé des personnes qui s'en occupent et peut se révéler coûteux.

Il est possible d'aller plus loin encore en minimisant à la source, dès la conception des produits, leur impact environnemental, par exemple en réduisant les emballages et en évitant l'emploi de matériaux toxiques ou non recyclables. De la Nouvelle-Zélande au Japon, en passant par le Canada ou les Philippines, des villes et des régions se sont ainsi engagées dans la voie du "zéro déchet" : plus aucune mise en décharge et 100% de recyclage à échéance de 15 à 20 ans.

Cette démarche est résumée par un symbole :

les "3R", pour Réduire la production des déchets ménagers, Réutiliser les objets, Recycler les matériaux. L'objectif est de fonctionner en boucles fermées, imitant en cela les écosystèmes naturels.

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Et en France?

[size=16]http://fr.ekopedia.org/Gestion_des_d%C3%A9chets[/size]

"Un français produit en moyenne 450 kg de déchets par an....

Pour l'ensemble des ménages français, on arrive ainsi à 26 millions de tonnes de déchets produits chaque année. Et la production de déchets croît, en France, d’environ 1% par an...

En dehors du cas particulier qu'est l'Allemagne, les autres pays du Monde, et encore plus du Tiers-monde, ont les mêmes difficultés. La gestion des déchets produits par l'être humain, est donc une question importante, qui n'est pas encore totalement réglée... "

Ninnenne

EMPREINTE ECOLOGIQUE

En illustration, quartier de Changping, banlieue de Pékin, République populaire de Chine (40° 13' N -116° 11' E).
Portée par la croissance économique, Pékin a connu, avec les jeux olympiques de 2008, de profondes transformations et une forte expansion urbaine. Changping se trouve à une trentaine de kilomètres au nord -ouest du centre ville. C'est une banlieue résidentielle comme on en trouve en Europe et en Amérique du Nord. L'étalement urbain se fait au détriment des terres agricoles.

Le mode de vie occidental a longtemps été réservé à une petite minorité. Aujourd'hui, avec le développement des pays dits "émergents", une classe moyenne de plus en plus nombreuse aspire à la même qualité de vie et au même confort. D'autant plus que la télévision et le cinéma véhiculent l'image idéalisée de ce qui est fort justement appelé [size=16]société de consommation.[/size]

Evidemment, c'est une bonne nouvelle pour les centaines de millions de personnes qui sortent du dénuement. Mais le mode de vie des pays occidentaux n'est possible que tant que l'essentiel du reste de la planète vit dans la pauvreté. Il n'est pas généralisable.

Cela a été mis en évidence grâce à un indicateur appelé empreinte écologique. Il mesure la pression qu'exerce un individu (ou un groupe) sur les écosystèmes, au moyen d'un paramètre unique, la surface utilisée : les sols occupés par les constructions, les terres agricoles nécessaires pour son alimentation, l'espace marin utilisé pour la pêche, les terrains utilisés pour produire les matériaux ou l'énergie consommée, etc. Traduite en équivalent-surface, l'empreinte permet de mettre en rapport la consommation mondiale avec les ressources de la planète.

Si on divise les surfaces utilisables par la population mondiale, chaque humain dispose d'environ 1,8 hectare. Or un Américain "consomme" en moyenne 9,4 hectares et un Européen 4,8. Si tout le monde vivait comme les premiers, il faudrait 6 planètes. Il en faudrait 3 dans le second cas. Même si une grande partie de la population a une empreinte inférieure, voire très inférieure à 1 hectare, l'empreinte écologique de l'humanité dépasse d'environ 30 % les capacités de notre planète à se renouveler et à absorber les pollutions. Et cette empreinte globale croît chaque année.

Aujourd'hui, la difficulté est donc de trouver le moyen d'assurer à chacun un niveau de vie décent sans remettre en cause la capacité des générations futures à le faire. C'est ainsi que l'on définit le développement durable. Cela signifie un changement profond de [size=16]société à la fois en Occident et dans le reste du monde.[/size]

Global footprint network, www.footprintnetwork.org.

Global Footprint Network est un groupe de réflexion international qui travaille à promouvoir la durabilité grâce à l'utilisation de l' empreinte écologique , un outil de comptabilité des ressources qui mesure combien la nature que nous avons et ce que nous utilisons. Cet outil est unique dans la prise de dépassement mesurables - par le biais des comptes de ressources détaillées pour les nations, les villes et les particuliers. En travaillant avec les gouvernements, les investisseurs et les leaders d'opinion, nous démontrons les avantages de faire des limites écologiques centrales à la prise de décision.Au cours de nos dix années d'existence, nous avons engagé avec 57 gouvernements nationaux sur les six continents avec un objectif global: que tous les gens vivent bien, dans les moyens d'une seule planète.

Allez sur ce lien et prenez cinq minutes pour répondre au petit jeu...

[size=16]http://www.footprintnetwork.org/en/index.php/GFN/page/calculators/[/size]

Quelle est la superficie des terres faut-il pour soutenir votre style de vie?

Répondez à ce questionnaire pour découvrir votre empreinte écologique, découvrir vos plus grandes zones de consommation des ressources, et découvrez ce que vous pouvez faire pour marcher plus légèrement sur la terre.

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Les solutions pour économiser plus sur :

[size=16]http://www.myfootprint.org/en/take_action/reduce_your_footprint/[/size]

Ninnenne

FRACTURE NUMERIQUE (Antennes,paraboles)

Antennes paraboliques sur les toits d'Alep, Syrie (36° 13' N - 37° 10' E).

Une des plus anciennes villes du monde, Alep n'échappe pas à la modernité. Sur tous les toits, des paraboles captent les programmes télévisés du monde entier. certaines sont neuves, d'autres ont subi les affres du temps et sont rouillées. La télévision reste un des médias les plus populaires dans le monde. Pour suivre un programme, il n'est pas nécessaire de savoir lire ou écrire, ce qui en fait un média très accessible.

Pour le meilleur ou pour le pire ?

Quel est l'impact des technologies de l'information et de la communication (TIC) sur notre planète, et en particulier sur les trois piliers du développement durable que sont l'environnement, l'économie et le social ?

En termes environnementaux, la dématérialisation de l'économie n'est pas, pour l'instant, aussi importante que prévu. Faire ses courses sur [size=16]Internet est plus écologique qu'aller au supermarché, mais ne supprime pas les livraisons, les déplacements, etc.[/size]

Par ailleurs, [size=16]internet consomme de grandes quantités d'énergie. En effet, les centres de calcul et les serveurs que chacun utilise, parfois sans le savoir, en lançant une requête sur un moteur de recherche ou en téléchargeant une vidéo, consomment beaucoup d'énergie.[/size]

Au niveau mondial, l'industrie informatique émet autant de gaz à effet de serre que l'industrie aéronautique.

Et les composants électroniques sont souvent très polluants.

En termes économiques, les TIC sont très utiles, y compris dans les pays où les infrastructures manquent. Un téléphone portable peut être le point de départ d'une micro-entreprise.

La délocalisation d'emplois, par exemple avec des centres d'appel ou d'assistance, crée du travail dans les pays en développement et encourage l'éducation - même si elle en supprime dans les pays occidentaux où la main d'oeuvre est plus chère.

Toutefois dans une économie de la connaissance, la fracture numérique qui s'accroît renforce les inégalités.

A titre d'exemple, il y avait en 2008 seulement 5 % des Africains qui avaient accès à [size=16]Internet contre 73 % des Nord-Américains.[/size]

En termes sociaux, les TIC permettent l'accès à l'information et à l'éducation.

La radio est ainsi un moyen très utile car peu coûteux pour diffuser largement des informations dans des zones défavorisées. Les téléphones portables, les SMS, [size=16]Internet sont des outils majeurs pour l'organisation politique des citoyens.[/size]

Mais ce sont aussi autant de moyens par lesquels les gouvernements peuvent surveiller leurs citoyens.

Les TIC reflètent donc notre monde dans ses bons et ses mauvais côtés. Ce n'est pas la technologie, mais l'usage que nous en faisons qui détermine son impact.

Union internationale des télécommunications, www.itu.int

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[size=16]http://www.itu.int/net/pressoffice/press_releases/2013/47-fr.aspx#.UmampPkovmE [/size]

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Quand Internet aide à lutter contre l’analphabétisme des enfants...

Ninnenne

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