marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: La pêche (histoire de poissons,déchets,Les poissons d'eau douce) Jeu 3 Sep - 11:28 | |
| La pêche3,5 milions de tonnes de déchets dans l'océanConnu sous le nom de "Septième continent", cette plaque de déchet découverte en novembre 2006 dans l'océan pacifique regroupe 3,5 milons de tonnes de déchets, sa superficie est de 3,43 milions de Km2 et peut aller jusqu'à 30 mêtres d'épaisseur.En effet, un courrant giratoire, appelé Gyre subtropical du pacifique nord, regroupe tous les déchets du monde en un seul point du globe. Il en va des déchets plastiques comme du dichlo-diphényl-trichloréthane et du polychorobiphényles. Le gyre tourne de sens circulaire en un circuit fermé, il emprisonne ainsi les déchets qui s'accumulent au fil des années. Certains spécialistes disent qu'il sera même possible un jour de marcher sur ce continent.D'un coté, c'est un bonne nouvelle de savoir que la terre a tout prévu et se purifie de toute part en ramenant de par ses courants marins plus de 50 ans de pollutions dans le monde, un un lieu unique où il ne reste qu'à...attendre que tout cela se désagrège. Mais en ce qui concerne l'écosystème, les tortues, les oiseaux et les poissons, n'ayant rien d'autre à se mettre sous la dent, continuent de manger ces déchets.La pêcheLa pêcheLa pêche en France est heureusement réglementé et la cane à pèche est le seul outil autorisé pour la pèche en eau douce. Il suffit d’une longue perche rigide, d’un fil de nylon pour sa transparence et sa solidité et d’un hameçon fabriqué de manière à ne pas blesser le poisson. l’on attire le poisson d’eau douce avec divers appâts, il peut s’agir d’un ver planté dans l’hameçon, d’un bouton doré ou argenté de vêtement accroché au fil et dont la brillance attirera le poisson ou d’un leurre imitant la forme d’un insecte. Lorsque l’on pêche pour la première fois, la première prise doit être relâchée dans l’eau. Ce geste est une vieille tradition chez les pêcheurs, cet attitude marque notre respect pour la vie et montre que la pêche n’est pas seulement le désir de s’approprier un trophée mais plutôt un exercice de concentration et de méditation , aussi la pêche doit enseigner la patience et la maîtrise de soi.Lors d’une prise, on doit s’assurer que le poisson n’est pas une espèce protégée et que celui-ci a atteins une taille adulte, il est en effet préférable de pêcher les gros poissons et de laisser vivre les jeunes poissons qui se reproduiront plus tard et assureront la survie de l’espèce. Aussi ne doit on pas pêcher sur les lieux choisis par les poissons pour se reproduire et l’on doit interrompre la pêche de ce poisson en période de reproduction.On utilise surtout le filet pour la pêche en mer, il peut s’agir d’un cadre dans lequel est tendu un filet et dont les quatre angles sont reliés a des cordes se rejoignant en une seule corde. On plonge doucement le cadre dans l’eau en jetant dans celui ci des débris de chair de poissons, on attend un peu et remontons doucement le cadre avec, peut être, la surprise de voir quelques poissons sautant sur le filet.Les amérindiens d’Amérique du nord ont une technique singulière pour la prise des saumons. Des piquets sont plantés en ligne dans une rivière où les saumons reviennent à contre courant pondre leurs œufs, et entre ces piquets demeure un espace étroit dans lequel le saumon restera coincé. Ils sont ensuite récupérés et consommés.Un autre piège à poisson d’eau douce d’usage en France consiste à découper une bouteille en plastique en deux parties. La partie supérieure, où se trouve l’ouverture, est retournée en entonnoir tandis que dans la partie inférieur est placé un appât ou de la nourriture. La partie supérieur est emboîté ou attaché en entonnoir à la partie inférieur. Le piège est déposé dans la rivière, le poisson entre par l’ouverture mais ne peut plus sortir, on récupère alors le piège et ressortons le poisson.Le coup de gueule de Nicolas hulotLe 24 octobre derniers, lors de l'emission Ushuaîa nature-Les mondes de cristal, nicolas hulot s'adressait aux téléspectateurs en ces termes :« Il faut dire que les océans sont en pointe, en première ligne de la crise écologique sous le feu croisé de la pollution, des changements climatiques, et surtout de la sur-pêche.Il faut dire qu’on a changé d’échelle, l’homme racle le fond des océans comme on pille un trésor.Imaginez que, en permanence, ce sont 150 000 km de filets dérivants qui prennent à la surface des océans, et que pendant qu’on parle d’immenses navires-usines charrient des filets à mailles fines de 120 Km de long, c’est ce qu’on appelle la pêche minotière, et qu’ils ramassent tout sur leur passage, et que le plus cinglé, c’est qu’on utilise cette capture pour faire de la farine animale pour nos porcheries, mais plus fou encore, c’est que cette farine sert à nourrire les poissons d’élevage. Il faudra qu’on m’explique où est la raison et la logique dans tout cela.Et imaginez que parfois dans certaines pratiques de pêche on remet jusqu’à 50% des prises à l’eau parce qu’elles ne sont pas conforme à la réglementation, et que dans d’autres cas, c’est toute la prise que l’on remet à l’eau parce que la commande porte sur une autre espèce. Définitivement, l’homme est inapte à la limite et nous avons inventé la civilisation du gâchis ».Les poissons d'eau douceCeci est un condensé d'après un livre traitant des poissons d'étang. La fiabilité des information repose sur ce que j'ai lu, mais je ne garanti en rien ce qui peut être erroné ou vrai. J'en ai retenu ceci, un équilibre parfait entre les poissons carnivores qui ne doivent pas décimer des herbivores qui entretiènnent la végétation de l'étang, mais qui doivent tout de même réguler les herbivores afin que ces derniers n'en déciment pas la végétation. Il est bon aussi de veiller au cycle de reproduction, afin d'éviter toute forme de nanisme, les carnivores peuvent par exemple réguler les espèces qui se reproduisent trop vite et en trop grand nombre.L’étang est un moyen pratique pour se faire une réserve de poisson disponibles tous les jours de l’année à pêcher avec des amis, mais c’est aussi beaucoup d’entretiens. Un autre problème se pose, il s’agit de la cohabitation des poissons. En effet, l’écosystème aquatique est identique à l’écosystème terrestre, aussi faut il bien respecter l’équilibre entre les poissons carnivores, omnivores et herbivore, ce qui n’est pas évident. En effet, le poisson carnivore pourrait dévorer tous les poisson herbivores. A l’inverse, certains poissons herbivores se reproduisent si rapidement qu’ils souffrent de manque d’espace et leur grand nombre devient nuisible à l’environnement. Ainsi nous devons prendre en compte le régime alimentaire des poissons et leur reproduction plus ou moins rapide.Le poisson chat et la perche soleil ont été classés nuisibles pour l’environnement car ce sont des carnivores et leur reproduction est rapide. En revanche, le brochet est un poisson carnivore utilisé pour réduire la population des poisson ayant une reproduction rapide et risquant de perturber l’équilibre de l’écosystème par leur surnombre. Ainsi le brochet qui est carnivore peut cohabiter avec la brème, le Gardon ou le rotangle qui sont des poissons herbivores et dont la reproduction est rapide. Cependant, le brochet ne doit être utilisé que dans les cas de surpopulation des poissons dans les étangs, car en temps normal il est préférable de ne pas mélanger les poissons carnivores avec les poissons herbivores au risque d’assister à la disparition de ces derniers. Le brochet peut aussi servir à stabiliser la population de certains poissons carnivores qui pourraient dévorer tous les poissons herbivores. Ainsi la perche et la gémille qui sont des poissons carnivore se reproduisant rapidement peut être maintenu en nombre stable grâce au brochet. Citons aussi le black-bass qui est un poissons carnivore. L’introduction de la sandre dans les étang est déconseillé car ce poisson carnivore ne peut se nourrir que de petits poissons et sa reproduction est rapide. De fait, ne pouvant absorber les gros poissons et ne pouvant gérer ni sa population ni celle des poissons herbivores, la sandre est un risque de surpopulation de poissons dans un étang, et l’introduction du brochet peut alors devenir nécessaire. Cependant, certains poissons herbivores n’ont pas besoin de poissons carnivores pour gérer leur population, bien au contraire cela serait fort nuisible. Il s’agit de l’ablette, du carassin, de la carpe qui toutefois peut devenir carnivore en vieillissant, du goujon, de l’ide mélanote et de la tanche.L’amour blanc n’est pas des plus pratique pour l’élevage car ce poisson herbivore ne peut se reproduire hors de son milieu d’origine qui n’est autre que le fleuve Amour en Sibérie, seul la fécondité in vitro peut maintenir ce poisson dans d’autres pays. Ninnenne blog de partage odeurdelaterre | |
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