GEOLOGIE
La biosphère, constituée des êtres vivants et des milieux naturels, recouvre la surface de la Terre d'une mince pellicule, semblable à celle de la peau sur une pomme. Mais dans notre cas, la pomme est animée de mouvements, du coeur jusqu'à sa surface... Nous vivons sur une planète active et dynamique, au visage changeant...
La dérive des continents, provoquée par les mouvements de la croûte terrestre depuis des milliards d'années, a peu à peu dessiné le planisphère actuel. Du déplacement des plaques continentales en surface, nous percevons quelques soubresauts, des éruptions volcaniques ou des séismes, souvent dévastateurs pour les constructions humaines. Mais nous ne mesurons pas les effets à l'échelle de centaines de millions d'années : des chaînes de montagne qui s'élèvent, des mers qui s'ouvrent et se referment, des continents qui dérivent...
Dans cette croute, la Terre consigne ses souvenirs du passé. Quand l'eau ou le vent creusent le sol, ils nous donnent à lire un chapitre de l'histoire géologique de la Terre.
Les strates rocheuses du Grand Canyon du Colorado, dont les plus anciennes, exposées à la base des falaises, nous font remonter près de 2 milliards d'années en arrière, révèlent que la[size=16]mer a recouvert la région plusieurs fois.[/size]
Les minéraux de notre planète nous amènent encore plus loin dans le temps :
la plupart des [size=16]éléments ont été crées au coeur d'étoiles comme le Soleil par des réactions nucléaires il y a des milliards d'années.
Ce sont des poussières d'étoiles, des reliques de la petite enfance de notre monde quand il n'était encore qu'un amas de gaz et de poussières qui se sont peu à peu agglomérés. De 4,5 milliards d'années d'histoire géologique de la Terre, il résulte aujourd'hui un monde fertile et généreux, riche en ressources nécessaires à la vie, en minerais, en sources d'énergie.[/size]
Pour aller chercher ces minéraux utiles, l'homme creuse dans le sol des cicatrices de plus en plus profondes. Parfois il faut faire sauter les montagnes à la dynamite. Mais malgré leur profusion, ces ressources ne sont pas infinies.
Aujourd'hui nous commençons à comprendre qu'il faut les utiliser avec parcimonie.
Evolution des écosystèmes pour le millénaire (MEA)
www.millenniumassessment.org.
En illustration: Le volcan Maelifell en bordure du glacier Myrdalsjökull, Islande (63°51'-19°13'O).
Dans le sud de l'Islande, ce cône volcanique, constitué de cendres et de projections solidifiées, est né de l'une des nombreuses éruptions survenues sous le glacier Myrdalsjökull. Délivré du glacier il y a environ 10 000 ans, le Maelifell est maintenant baigné par les torrents glaciaires qui s'en écoulent. Son cône parfait, qui s'élève à 200 mètres au-dessus de la plaine, est recouvert de mousses du genre grimmia qui prolifèrent sur les laves refroidies et dont la couleur varie du gris argent au vert lumineux selon le taux d'humidité du sol.
Ninnenne