ANTIQUITÉ ET MOYEN AGE
Antiquité et Moyen Age
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Les roses sont cultivées en Chine et en Perse depuis 5000 ans et en Grèce depuis l’âge du bronze.
Littérature et poésie antiques se réfèrent souvent à la rose sans qu'il soit aisé d'en définir l'espèce ou la variété avec certitude.
Hérodote rapporte que le roi Midas au VIe siècle av. J.-C., lorsqu' il a été chassé de Lydie par les armées perses, a emporté ses roses dans son exil en Macédoine6. Et le naturaliste grec, Théophraste, décrit une rose à nombreux pétales, une forme de Rosa canina, cultivée dans les jardins. Il décrit des roses rouges, roses et blanches, et note l’intensité du parfum de la rose de Cyrène.
Pline l'Ancien dans son Histoire naturelle décrit vingt sortes de rosiers nommées par le nom de leur lieu de provenance. Leurs descriptions permettent des suggestions d’identification :
la rose de Præneste semble être Rosa gallica versicolor ;
la rose de Campanie est une forme de Rosa ×alba semiplena ;
la rose de Tachys est une forme de rosa damascena ;
la rose de Milet rouge à une dizaine de pétales est une variété de Rosa gallica ;
la rose de Pangée est une autre Rosa gallica ;
la rose d’Alabande est une Rosa ×alba ;
la rose d'automne ressemble à Rosa sempervirens ;
Spinolea est Rosa pimpinellifolia Myriacantha ;
Rosa gallica officinalis est alors la source de l’essence de rose que les Romains utilisent en grande quantité comme les pétales. Ils confectionnent des couronnes et des guirlandes de pétales, en jonchent le sol et en remplissent des coussins. Lors des banquets, si une rose est suspendue, hommage à Harpocrate, dieu du silence, les invités doivent garder secrètes les paroles échangées « sous la rose ». Les Romains en utilisent de telles quantité que la culture de la rose devient localement une activité économiquement importante et que Rome importe aussi par bateau des roses d’Égypte (dont c’est alors la plus importante exportation vers Rome), de Carthage et de Cyrénaïque (l’actuelle Libye). La rose de Paestum chantée par Virgile est vraisemblablement R. damascena et la rose de Campani, R. alba.
Ainsi du VIe siècle av. J.-C. au IIe siècle, durant toute cette période de domination grecque puis latine, les roses circulent de Perse en Angleterre, de Grèce en Égypte.
Au Moyen Âge comme pour la période antique, la rose est extrêmement présente dans la société laïque et religieuse mais les données permettent rarement une identification précise : au VIe siècle, les couvents cultivent des roses, le roi Childebert Ier possède une roseraie (des roses de Paradis d’après l’évêque Fortunat) dans son domaine vers Saint-Germain-des-Prés. Et au VIIIe siècle, le Capitulaire De Villis de Charlemagne cite les roses parmi les plantes à cultiver. Au XIIe siècle à la veille des croisades, Albert le Grand note comme rosiers cultivés Rosa rubiginosa, Rosa canina, Rosa arvensis et Rosa ×alba.
Pendant cette première phase de domestication et d'utilisation des rosiers indigènes, les rosiers sont multipliés par drageons et boutures. Les introductions de nouveaux taxons étaient limitées aux grands axes commerciaux, de proche en proche : de la Chine orientale à la Chine centrale, de l'Orient au Proche-Orient et du Proche-Orient à l'Europe. Les mutations ont certainement joué un rôle important comme par exemple le caractère moussu de R. centifolia ou l'intensité des coloris de R. gallica, la transformation d'étamines en pétales (duplicature).
LE LANGAGE DES FLEURS
La rose dans le langage des fleurs
Dans le langage des fleurs, la rose rouge est également la fleur des amoureux, elle symbolise l’amour et les noces de rose symbolisent les 17 ans de mariage dans le folklore français.
Quant à la rose bleue, traditionnellement, elle évoque le mystère ou l'atteinte de l'impossible. On croit qu'elle est capable d'apporter la jeunesse à celui qui la détient ou de réaliser ses vœux.
En plus de sa couleur, la quantité exprime une symbolique. Pour un nombre de roses inférieure à 10, il est de coutume d’offrir des roses par nombre impair surtout à des fins esthétiques. Au-delà et suivant le nombre, le bouquet de roses peut porter un message particulier :
1 rose permet de dévoiler son amour en toute simplicité ;
2 roses permettent de se faire pardonner ;
12 roses permettent de remercier sa bien-aimée, demande de mariage ;
24 roses pour être galant ;
36 roses pour déclarer son amour (bouquets de fiançailles) ;
101 roses peuvent s’offrir pour exprimer la passion et l’amour sans retenue.
Pour un bouquet de fiançailles, il est d’usage et raffiné de sélectionner des roses ayant les têtes légèrement courbées.
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L'histoire de la rose
L'Histoire de la Rose
" La rose est la fleur de l'amour et la plus populaire fleur de ce monde."
Elle a été créée par Chloris, la déesse grecque des fleurs,
mais d'un corps sans vie d'une nymphe
qu'elle a trouvé un jour dans un effacement dans les bois.
Elle a demandé l'aide d'Aphrodite, la déesse de l'amour,
qui lui a donné la beauté;
Dionysus, le dieu du vin, du nectar ajouté pour lui donner un parfum doux,
et des trois Grâces lui a donné le charme, l'éclat et la joie.
Puis Zephyr, le vent occidental, a soufflé loin les nuages
de sorte qu'Apollon, le dieu du soleil,
a pu polir et faire la fleur des fleurs.
Et ainsi, Rose est née et était immédiatement reine couronnée des fleurs.
Symbole de l'Amour
Rose - Symbole suprême de l’amour ? La rose est symbole d’amour, de passion, mais aussi de trahison. Celle-ci est la fleur la plus offerte ; rouge, elle evoque la passion ; rose, elle incarne la joie, orange, elle symbolise votre désir et blanche, elle couronne la pureté de vos sentiments. Seule la rose jaune se teinte de tristesse puisqu’elle dénonce l’infidelité de l’être aimé !
Un peu d’histoire.
La légende raconte que la rose était la fleur preférée de la déesse de l’amour, Aphrodite.
Mais la culture de cette fleur debuta veritablement au XIIIè siècle lorsque Thibaut IV ramena de croisades la rose gallique, ainsi que Robert de Brie, la rose de Damas.
Anecdote.
Ce sont les roses de Chine qui ont une importance des plus capitales dans l’histoire de la rose, puisque les specimen remontants ramenés par les botanistes anglais de la fin du du XIXè siècle sont à l’origine de la plus grande partie des roses remontantes modernes.
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[size=24]1ere version
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1ère version de l'histoire de la rose
Il paraît que la première nuit d'amour entre Cléopâtre et Marc Antoine se serait déroulée sur un lit de pétales de roses de quarante-cinq centimètres d'épaisseur. Mais c'est surtout par sa valeur symbolique que la rose a laissé son parfum dans l'Histoire. Quelques exemples :
La rose associée à la Vierge, à l'origine de la dévotion catholique du Rosaire.
La guerre des Deux-Roses, qui opposa en Angleterre au XVe siècle la maison d'York (dont l'emblème était une rose blanche) à celle de Lancastre (représentée par une rose rouge). La rose est aujourd'hui encore la fleur symbolique de l'Angleterre.
Les Rose-Croix, société secrète mystique ayant pour emblème une rose rouge fixée au centre d'une croix.
La Rose blanche de Finlande, ordre national finlandais créé en 1919 pour récompenser les services rendus au pays.
La Rose blanche, mouvement d'opposition à Hitler dont les fondateurs furent décapités à la hache en 1943.
* Plus récemment, la rose rouge, associée par François Mitterrand au Parti socialiste.
2eme version
2e version de l'histoire de la rose:
On a découvert des empreintes de feuilles de roses sue des fossiles des montagnes rocheuses du Colorado, datant du paléolithique.
La rose, probablement originaire d'Asie, apparaît comme motif artistique vers 3 000 avant J.-C. dans des documents asiatiques et n'a, semble-t-il, été introduite en Europe que plus tard.
Bien qu'Homère chante "Le parfum des roses" et "L'aurore aux doigts de rose" en 800 avant J.-C., la fleur elle-même n'est pas encore mentionnée dans ses écrits.
On pense que l'Europe a d'abord découvert l'huile parfumée à la rose (l'essence de rose) et que cet arôme séduisant a finalement ouvert la voie à la culture de la fleur elle-même.
Les somptueux banquets romains baignaient dans les roses
R. damascena
Alors que la civilisation hellénique, qui donna naissance à la philosophie grecque, touchait à sa fin et que la civilisation romaine d'abondance matérielle devenait prospère, les roses commencèrent à devenir des produits de luxe que l'on consommait généreusement.
Avant un banquet, les invités se baignaient puis s'enduisaient tout le corps d'huile de rose. Comme les convives s'allongeaient pour dîner, le plafond était entièrement décoré de roses pour le plaisir des yeux ; le sol était recouvert d'un tapis de roses et des pétales de roses flottaient dans les verres de vin.
Le plus extravagant des banquets placés sous le signe de la rose a sans doute été celui que l'empereur et despote romain Néron donna une nuit dans son palais doré sur le Palatin. Outre les luxueux bains à l'eau de rose et à l'essence de rose, on fit pleuvoir du plafond des pétales de roses et de l'huile de rose et l'on servit aux invités du vin parfumé à la rose et un dessert à base de roses. On estime que cette seule nuit d'extravagance coûta l'équivalent de 150 000 dollars !
Cléopâtre utilisa aussi les roses pour souligner sa beauté. On raconte que, lors de sa rencontre historique avec son futur amant, Antoine, le tapis de roses avait plus de 30 centimètres d'épaisseur. 3eme version
3e version de l'histoire de la rose:
La rose, fleur aux multiples facettes et aux significations si contrastées, a été célébrée au cours des âges pour mille raisons différentes. L’Antiquité en a fait la fleur des dieux, le Christianisme la fleur de Dieu. Le Moyen-Âge commença à la désacraliser et la Renaissance en fit un vulgaire objet d’étude botanique et médicinale.
Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle elle devient la Reine des fleurs, le symbole du retour à la Nature. La nouvelle place de la Rose est alors le reflet des tendances nouvelles en matière d’esthétique, le renouveau des parcs et des jardins.
Au XIXème siècle, la rose est une fleur ornementale essentielle, ses vertus médicinales sont presque oubliées, son symbolisme religieux également et c’est une Rose nouvelle qui va passionner botanistes et horticulteurs.
La collection de roses de Madame Bonaparte, devenue Impératrice Joséphine, est certainement au Parc de Malmaison la collection la plus importante de l’époque, bien qu’elle ne fut jamais complètement répertoriée. Des amateurs éclairés suivirent l’exemple de la Malmaison, tel l’Amiral De Bougainville, ami de Joséphine, qui devint sur ses vieux jours collectionneur de roses.
En 1799, il est installé au Château de SUISNES, en Brie terre traditionnelle des roses. Son jeune jardinier, Christophe COCHET, se passionne également pour les roses qu’il fait fleurir tout l’hiver dans le serre de l’Amiral. En 1805, il crée dans le parc une « allée des Rosiers », à l’époque même où Joséphine, à Malmaison, commence sa propre collection. Monsieur de Bougainville va même aider financièrement COCHET à acquérir la propriété du Plouy ou fief de Breda ; c’est ainsi que naquirent les premières roseraies de GRISY-SUISNES. À sa mort en 1819, Christophe COCHET laisse une collection de 75 variétés.
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