marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Photos et textes sur les oiseaux(et citations) Dim 9 Aoû - 15:41 | |
| Bruant à tête brune.Mouettes.Sous le ciel gris de fer, toutes ces taches (les mouettes) blanches et mobiles semblaient de neigeux pétales jetés, par poignées, aux tourbillons du vent.( E.PEROCHON: Le livre des quatre saisons.)Chouette hulotte.Un chat-huant quitte son perchoir pour fondre sur sa proie. Les plumes qui entourent ses yeux et canalisent les sons vers les oreilles lui ont permis de localiser sa future victime.( Le saviez-vous ? Reader's Digest.)Mésange.Voici cette charmante petite mésange, qui chante si gentiment que ce serait pitié de la tuer. Elle plonge de sa branche d'arbre, décrit un arc de parabole qui l'amène au ras de la terre, traverse la toile de l'araignée, remonte d'un autre arc de parabole, l'araignée dans son petit ventre satisfait.( CONSTANTIN- WEYER: Un homme se penche sur son passé.)Moineau.La note grêle d'un moineau tombait toujours égale, comme des gouttes d'eau d'une branche après la tempête, comme une image de lui-même, chantant solitaire auprès des armes déposées.( H. DE MONTHERLANT: La relève du matin.)Hirondelle.Des hirondelles passaient en poussant de petits cris, coupaient l'air au tranchant de leur vol.( G. FLAUBERT: Madame Bovary.)Mouette.D'innombrables mouettes sont rangées immobiles au bord de la mer et attendent le flot qui va leur apporter leur nourriture.( B. CENDRARS: L'Or.)PieLà-bas, du faîte d'un peuplier descend, toute tourbillonnante, une pie qui, mi-blanche, mi-noire, semble un morceau de journal à moitié brûlé.( H.BARBUSSE: Le feu.)Alouette.Une alouette, dans le ciel laiteux qui la cache, lance au soleil sa fusée sonore... Son trille joyeux, de si haut qu'on l'entend à peine, souligne la silencieuse tristesse du marais.P.DESLANDES: Les saisons enlacées.)^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Très haut, au frisson de l'éther pacifié, plane et vibre le grisollis de l'alouette comme la chanson des faux.( C.LEMONNIER: C'était l'été...)^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Chardonneret.Sur la plus haute branche d'un poirier de plein vent, un chardonneret chantait, le bec vers le ciel. On voyait se gonfler sa petite gorge, et la chanson jaillissait en fusées, plus pure qu'une eau ressautant sur la roche vive.( H.POURRAT: A la belle bergère.)Hirondelles.Les hirondelles tournaient autour de l'église interminablement, en lançant leur long cri, tandis que beaucoup plus haut un oiseau solitaire, perdu dans le ciel immense, planait doucement, encore éclairé par les rayons du soleil.( J.L'HOTE: La communale.)Loriot.Vers le petit matin, le loriot jeta sa phrase stridente qui ressemble à un éclat de rire, puis le merle, de sa voix veloutée, entra dans le concert.( L.DE ROBERT: Ni avec toi ni sans toi.)Coq.La nuit coulait; les vitres devenaient blêmes; un coq, au fond du courtil, chanta le jour d'une voix cruelle.( E.PEROCHON: Nêne.)Etourneaux.Longuement les étourneaux mélodiaient leurs airs de flûte dans les roseaux.( C.LEMONNIER: Le vent dans les moulins.)Cigogne....Leur cou(celui des cigognes) flexible et leur bec de corail qui fait un bruit de castagnettes.( J.THARAUD: Rabat ou les heures marocaines.)Hiboux.Un des hiboux...exhalait un piaulement semblable à un cri d'enfant égorgé.( TH.GAUTIER: Le capitaine Fracasse.)Merle.Une cage d'osier...contenait un merle qui se lissait du bec, et, de temps en temps, se gargarisait de trois notes aiguës.( L.DAUDET: Un jour d'orage.)Alouette.De la terre ensoleillée monta une alouette. On eût dit qu'elle ne savait où aller, mais son vol devint sûr et son chant fila une mince coulée de cristal dont la spirale s'élevait vers le ciel... Très haut, l'oiseau déroulait son collier de perles.( J.TOUSSEUL: Le Retour.)Moineau.Les moineaux, comme lui matineux et pauvres, qui cherchaient leur vie sur la chaussée, s'envolaient en gerbe avec son cri familier.( A.FRANCE: Crainquebille.)Poule.Le toit, débordant largement, permettait seulement de regarder le sol. Il y avait de l'herbe et quelques brindilles noires éparpillées. Pablo allait se retirer lorsqu'une poule blanche traversa l'espace qu'il pouvait voir. Elle allait lentement, soulevait très haut ses pattes en repliant ses doigts. Elle regardait dans tous les sens, inquiète. Elle gratta un peu le sol, piqua quelque chose, puis s'éloigna.( B.CLAVEL: L'espagnol.)Pic épeiche.J'ai un pic épeiche dans le fond du jardin, et tous les jours c'est tac-tac-tac...Par contre,un pivert vient tous les matins faire un trou dans la pelouse.C'est beau la nature!!Martin-pêcheur.Le martin-pêcheur,un oiseau fabuleux.Dessin de F.Daminet.Pie.Faisant ce qu'il appelait sa tournée quotidienne, il pouvait ainsi éliminer quelque prédateur, quelque pie gobeuse de tous les oeufs, assassine de jeunes faisans, ou même quelque renard car ceux-ci, impunis de leurs crimes pendant trop d'années, pullulaient. Il aida ainsi à rétablir l'équilibre de la faune, et ses plantations en bénéficièrent.( P.VIALAR: La chasse de décembre.)FaisanIl y avait aussi le faisan. Celui-ci se plaisait dans les bois du " Sablier", il y trouvait des fonds pour se dissimuler, de l'eau pour se désaltérer, des ronciers pour se cacher. Mais c'est un animal ingrat, qui décantonne et qu'on ne revoit plus. Du grain sur de petits sentiers aménagés dans cette intention est nécessaire pour le fixer: ce grain, il faut l'acheter,puis le répandre régulièrement.( P.VIALAR: La chasse de décembre.)Corbeau.D'énormes corbeaux, à moitié endormis, se posaient lourdement sur la pointe des arbres les plus élevés, et nasillaient leurs prières du soir.( A.DE MUSSET: Contes et Nouvelles.)Serin.Des serins écervelés dont le petit bec, dans une cage de quarante sous, égrène des topazes.( H.LAVEDAN: Emotions.)Harle.Un peu plus tard, une troupe de harles apparaissait. Elle débouchait toujours d'un canal. C'était une petite flotte matinale qui manoeuvrait avec aisance sur le vaste plan d'eau où flottait une buée fine. L'apparition des harles annonçait le début de la matinée. Arrivés à vingt mètres du rivage, ils viraient de bord tous ensemble, et l'escadre mettait le cap, soleil en poupe, sur un de ces tunnels de feuillage où bientôt elle disparaissait dans la pénombre.( H.BOSCO: L'enfant et la rivière.)Note personnelle.Superbe livre à lire,autant pour les enfants que pour les adultes!!Tous les extraits que je mets à votre disposition proviennent de mes lectures personnelles.Héron.A l'aube, on ne voyait d'abord qu'un grand oiseau. Il se tenait dans une profonde immobilité, sur un mince banc de vase, à cinquante mètres de la barque. Son bec pointu menaçait l'eau. Le jabot en avant et haut sur pattes, solennellement il pêchait. C'était un héron gris. Nous l'admirions, mais en silence, car un rien effarouche ces oiseaux.( H.BOSCO: L'enfant et la rivière.)Rossignol.Car un oiseau très merveilleux commençait à chanter sur le rivage. Toutes les nuits, à la même heure, à la pointe du même ormeau, son appel nuptial s'élevait sur les eaux et la campagne. Le renard se taisait et nous retenions notre souffle tant était beau le chant nocturne du rossignol, en cette fin du mois d'avril, qui est le temps des pariades.( H.BOSCO: L'enfant et la rivière.)La suite un autre jour!! Ninnenne de mon blog | |
|