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 Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos

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marileine
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marileine


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MessageSujet: Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos   Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Icon_minitimeLun 31 Aoû - 13:00

Il était une fois, en Europe...

Analogie des dieux

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Fed78d25
Les sumeriens ont reigné sur la Mésopotamie à partir de 6000 ans avant notre ère, et ont influencé toutes les peuplades avoisinantes comme les egyptiens , les grecs et les romains. On dit que certains épisodes de l'ancien testament seraient une autre version de la religion sumerienne, plus tard écrite par les hébreux ayant trouvé refuge en Mesopotamie avant d'avoir été esclave en Egypte. De fait, on retrouve dans la religion monothéiste primordiale des analogies avec les légendes sumeriennes et les coutumes egyptiennes. 
Tous, hébreux, romains, egyptiens, grecs, ont basé leur calendrier en 12 mois selon le modèle sumerien, faisant référence aux 12 constellations.
 
Voici quelques analogie des dieux
 
Le Dieu du Ciel et du firmament
Un chez les sumeriens
Zeus chez les grecs
Jupiter chez les romains
 
Le Dieu du feu
Ephaistos chez les grecs
Vulcania chez les romains
Probablement reliés à Enlil chez les sumeriens qui est le dieu de l'Air
 
Dieu de l'eau douce
Enki chez les sumeriens
Apollo chez les grecs
 
Dieu de la mort et des enfers
Ereshkigal chez les sumeriens
Hades chez les grecs
Pluton chez les romains
 
Déesse de la guerre
Inanna chez les sumeriens
Athena chez les grecs
Minerva chez les romains
 
Dieu de la mer primitive
Nammou chez les sumeriens
Posséidon chez les grecs
Neptune chez les romains
 
Dieu ou Déesse de la terre
Ninhoursak chez les sumeriens
Demeter chez les grecs
Ceres chez les romains
 
Dieu ou désse de la lune
Nanna chez les summeriens
Artémis chez les grecs
Danna chez les romains
 
Déesse de l'amour
Aphrodite chez les grecs
Venus chez les romains
Equivalent sumerien, Ninil ou Nigal
Même ambiguité pour Hera chez les grecs et Juno chez les romains, équivalent à Ninil ou Nigal.
 
Dieu de la guerre
Ninurta chez les sumeriens
Ares chez les grecs
Mars chez les romains
 
Dieu du soleil
Utu chez les sumeriens
Dyonisos chez les grecs
Bacchus chez les romains
 
Ainsi un partie du panthéon des dieux en Europe est originaire de Mésopotamie. 
 

Anticythère, le savoir antique

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos 88553905
Les oceans sont parfois de bons moyens de mettre les merveilles de l'antiquité à l'abri des pillages, telle que la machine d'Anticythère. Nous savons déjà que la mésopotamie a connue des civilisations très avancées dont les Babyloniens, dont la connaissance et les coutumes se sont répercuté en grèce, à Rome et en Egypte.
Les fragments de cette machine ont été trouvés dans une épave enfouie au large de la grèce en 1901, et pendant longtemps on ne su exactement de quoi il pouvait s'agir. Un archeologue, Valerios Stais, remarqua des inscriptions et des formes des objets retrouvés. Le test de carbone et les pièces de monaies trouvés sur les lieux ont déterminés la date à -87 avant notre ère, une époque où les romains partaient conquerir la Grèce.
En analysant les pièces au rayon X, et en traduisant les 2000 caractères sur 2200 en grec, Xenophone Moussas et son équipe ont découvert une sorte de mode d'emploi sur les pièces et des indications astronomiques. On pense qu'il y avait une manivelle pour actionner des roues au nombre de trente, et que celles ci actionnaient le mouvement de la lune, du soleil et des planêtes en suivant avec précision les dates d'un calendrier. On pouvait alors prévoir une éclipse solaire et savoir quel jour celle ci aurait lieu.
La machine en bronze contient 82 pièces et a pu être reconstituée.
 
On peut voir sur youtube le fonctionnement complexe de la machine d'Anticythère vieille de plus de 2100 ans.
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=L1CuR29OajI&feature=related
 
https://www.youtube.com/watch?v=UpLcnAIpVRA&feature=fvwrel


Baghdad battery

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Fc9516dc
Voici la plus ancienne pile supposée de l'histoire. Elle a été trouvé à Baghdad et date du reigne des parthes soit de l'antiquité. Des recherches ont démontrés que ces objets en ceramique et en cuivre fonctionnent comme des piles modernes.

Belles images paiennes

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos 3b46b396
Les pays de l'est savent encore faire revivre les temps anciens

Bienvenue chez les gaulois

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos D43277fc
Une bloggeuse nous fait partager la vie dans un village gaulois selon une fidèle reconstitution et des informations interessantes sur le mode de vie de nos ancêtres.
 
http://village-gaulois-35.skyrock.com/1.html
 
voici quelques citations interessantes :
 
"Lors des combats, il arrivait qu'un gaulois se sacrifiait pour sauver les autres. Il utilisait une technique particulièrement déstabilisante pour l'ennemi : il se jetait dans le "tas" et se sacrifiait de cette facon".
 
"il soufflait dans une corne en ivoire taillée. Le bruit produit mettait tout de suite le village aux aguêts afin de se protéger de l'invasion".
 
"Sous les menhirs, on peut retrouver des coquillages et des petits objets, ils sont liés à des voeux faits par les humains ayant dressé le menhir".
 
"L'habitation gauloise est rectangulaire et assez spacieuse. Sa structure est en bois pour l'armature et les murs sont faits de terre mélangée à de la paille. La toiture est couverte de chaume (...) La hutte circulaire montée sur des poteaux est une réserve à céréales. Les pierres qui surmontent les colonnes sont installées ainsi pour empêcher les rongeurs (comme les rats) d'aller piller les réserves de la famille".
 
"8 cuillères à soupe de farine d'épeautre (blé sauvage, le blé fait aussi l'affaire) 8 cuillères a soupe de noisettes en poudre 4 cuillères a soupe de miel (plus y'en a plus c'est bon!) un tout petit peu de lait 3 oeufs"

chronologie, l'Europe de -3200 à 1492

Histoire des Européens

En cette contrée vivaient loups et bisons, au cœur d’inaccessibles montagnes et de profondes forêts aux arbres âgés de plusieurs centaines d’années.

Pour les nombreuses nations établies sur ce territoire, les lieux étaient peuplés de lutins, de trolls, d’elfes, de nymphes, de sources magiques et de pierres mystérieuses.

Ces nations, à la fois semblables et distinctes, se composent de Romains, de Grecs, de Celtes, de Germains, de Daces et de vikings. Au delà de cette contrée s’étend la steppe à l’est, le désert au sud, L’océan à l’ouest et les glaces au nord.

Il était une fois une contrée dont la magnifique civilisation sombra dans la folie des hommes.

Chronologie

-3200 Triskel de Newgrange.

-2500 Site de Stonehenge.

Ve siècle avant notre ère. Stèles celtiques.

VIIIe et Ve siècle avant notre ère . Civilisation étrusque.

-1100 à –150 Les celtes sont repoussés du sud-est de l’Allemagne par les germains, et se mélangent aux proto-celtes.

-58 Jules César devient proconsul de la Gaule Narbonaise.

-58 à –51 Guerre des Gaules. Vercingétorix rassemble les tribus celtiques pour combattre les légions romaines. Il est victorieux à Gergovie, mais se rend à Alésia aux mains de César.

-55 Le Rhin devient la frontière entre la Gaule et la Germanie.

-4 avant notre ère. Naissance de Yoshua Benyossef (Jesus)

30 environs. Yoshua est jugé par les patriarches et condamné à mort par les romains.
Après sa mort se créé un mouvement spirituel clandestin, à une époque où les rassemblements en groupe sont interdits par Rome, et qui deviendra le Christianisme.

De 43 à 83 de notre ère, la Bretagne (l’actuelle Angleterre) est conquise par Rome.

70 Chute de Jérusalem. De nombreux israélites viennent trouver refuge à Rome, où sont rédigés les évangiles par Luc et Marc.

100 Jean achève la rédaction des évangiles et de l’Apocalypse avant sa mort.

101 à 106 L’empereur romain Trajan conquiert la Dacie (l’actuelle Roumanie) qui devient une province romaine de 106 à 256 de notre ère.

113 Colonne Trajane.

312 Victoire de l’empereur romain Constantin sur l’empereur romain Maxence.

313 L’édit de milan proclame la liberté de culte. Le christianisme, dont les membres étaient jusqu’alors persécuté, devient religion d’état. Dès lors, le paganisme sera persécuté et l’église s’opposera à la culture Gallo-romaine. 

De 330 à 354, Les fêtes paîènnes sont reprises par l'église afin de mieux intégrer le paganisme au christianisme. Ainsi, Samain devient toussaint. Le solstice d'hiver devient Noel. Imbloc devient Carem. L'équinoxe du printemps devient Pâque. Beltaine devient l'Ascenssion. Le solstice d'Eté devient la saint Jean.

371 Saint Martin est nommé évêque de Tours. Il s’oppose avec véhémence à l’adoration des arbres et ordonne la destruction des arbres sacrés.

371 Les Huns, un peuple de la lignée des Tartares et dont la cruauté est sans limite, traversent la Volga et pénetrent en Europe.

De 407 à 409, les Germains sont repoussés à l’ouest par les Huns. Invasions barbares en Gaule.

407 La Bretagne ( l’actuelle Angleterre) est envahie par les Angles et les Saxons. Les celtes pictes se réfugient en Armorique, en Gaule, où vivent les celtes Venetes. La Bretagne devient l’Angleterre, la terre des Angles. Ces derniers s’associent aux Saxons, et créent la culture Anglo-Saxon.

411 Après plusieurs années passées à étudié le christianisme en Angleterre, Saint Patrick revient dans son pays natal l’Irlande.

437 Saint Patrick devient le premier évêque d’Irlande. Il incorpore des principes druidiques dans le Christianisme, dont le triskel symbolisé par le trèfle, et la croix celtique dont les branches symbolisent les solstices et les équinoxes, devient la croix chrétienne.

453 Mort de attila, chef des Huns

454 Ellac, fils de attila, est tué par les Ostrogoths. Les Huns se replient à l’est et se divisent. C’est la fin de l’empire Hun.

476 Prise de Rome par les Barbares.

481 Clovis devient roi des Francs Saliens.

486 Clovis combat et tue Syagrius, le dernier gallo-romain à posséder une partie de la Gaule romaine, à Soisson. 

De 486 à 507, Clovis conquiert la Gaule. Il se convertit au Christianisme afin de légitimer son règne aux yeux de Rome.

511 Avant de mourir, Clovis lègue le Royaume Franc à ses fils. Le royaume Franc devient l’empire Mérovingien (Neustrie et Austrasie).

751 Empire Carolingien

768 L’empire Carolingien est partagé entre Carloman et Charlemagne. Carloman décède quelques temps après et l’Empire Carolingien revient à Charlemagne.

772 à 776 Charlemagne lutte contre les Anglo-saxons. Il conquiert la Germanie et fait convertir les Germains au christianisme de force le couteau sous la gorge.

793 Pillage du monastére de Lindisfarne par les vikings, premier acte criminel d'une longue série.

800 Charlemagne est couronné Saint Empereur Romain par l’église. Par la suite, les rivalités entre héritiers entraîneront des combats entre les Royaumes de l’empire pour obtenir le titre de Saint Empereur Romain.

843 Royaume de Germanie indépendante.

De 865 à 870 Les vikings envahissent et pillent l'Angleterre.

885, 886 Les vikings assiègent Paris.

982 Les vikings découvrent le Groenland.

1000 Les vikings découvrent l'Amérique du nord.

1119 Fondation de l’ordre des Templiers. Leur doctrine réunit la culture celtique, judéo-chrétienne et Arabe. Il ont officiellement le rôle de protéger les pèlerins.

1285 Philippe le Bel devient roi

1307 Arrestation des Templiers par Philippe le Bel.

De 1310 à 1314, Les Templiers, trahis par l’église, sont condamnés au bûcher.

1312 Le pape Clément V supprime l’ordre des Templiers.

1337 Conflit entre Eduard III d’Angleterre et Philipe VI, c’est le début de la guerre de cent ans.

De 1346 à 1352 La peste noire décime les deux tiers de l’Europe et s’étend jusqu’à la Chine et l’Egypte. Après la peste noire, les astrologues, les astronomes, les alchimistes, les devins et les guérisseurs sont suspectés d’être des sorciers et sont brûlés sur le bûcher.

XVe et XV1e Siècle Rennaîssance. Les européens redécouvrent l’antiquité, l’art, la beauté, l’érotisme, la science et l’ésotérisme.

1490, Amerigo Vesputchi longe les côtes de l'amerique du sud, et prévient aussitôt le Portugal de sa découverte. Dès lors, le nouveau contient sera appelé Amerigo, d'oû l'appelation actuelle de l'Amerique.

1492 Christophe Colomb devance Amerigo Vesputchi et pose le pied sur le sol Américain. Premier contact entre les Amérindiens et les Européens.


Cousins germains

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Ac016c68
Les Celtes et les Germains furent un peuple culturellement semblables, seul la langue les différenciaient. Il est à notter aussi que les peuples du nord ont un code génétique différents des peuples indo-européens, les peuples d'Europe continentale sont R1b et les peuples du nord sont I, une mutation survenue il y a 10 000 ans ayant amoindrie le taux de mélanine dans le gène OCA2. C'est pourquoi ils ont les cheveux blonds et les yeux bleus. Pour le reste, les peuples d'Europe étaient une même branche culturelle européenne que pour des raisons administratives Cesar en a divisé les frontières. Pour lui, l'ouest du rhin était celte et l'est était germain. Il est mentionné dans les récits d'époque :
"Comparés aux Celtes, les Germains offrent bien quelques petites différences, ils ont par exemple des moeurs plus sauvages, une taille plus élevée, les cheveux plus blonds, mais à cela près ils leur ressemblent fort et l'on retrouve chez eux les mêmes traits, le même caractère, le même genre de vie que nous avons précédemment décrits chez les Celtes. C'est même là, croyons-nous, ce qui leur a fait donner par les Romains le nom qu'ils portent : les Romains ont reconnu en eux les propres frères des Gaulois, et les auront appelés Germani, d'un mot de leur langue qui désigne les frères nés de même père et de même mère".
 
Leur spiritualité est décrite ainsi, à l'ouest du rhin:
 
"Cependant les Gaulois ont une certaine érudition et des maîtres de sagesse, les Druides. Ces maîtres font profession de connaître la grandeur et la forme de la terre et du monde, les révolutions du ciel et des astres, et la volonté des dieux. Ils communiquent une foule de connaissances aux plus distingués de la nation, qu'ils instruisent secrètement et pendant vingt années au fond des cavernes ou des bois les plus retirés. Le seul dogme qu'ils enseignent publiquement, c’est l’immortalité de l’âme et l’existence d’une autre vie" Herodote.
 
"Car ils ont fait prévaloir chez eux l'opinion de Pythagore, d'après laquelle les âmes des hommes sont immortelles, et chacune d'elles, s'introduisant dans un autre corps, revit pendant un nombre déterminé d'années". Diodore.
 
"Chez tous les peuples gaulois sans exception se retrouvent trois classes d'hommes qui sont l'objet d'honneurs extraordinaires, à savoir les Bardes, les Vatès et les Druides, les Bardes, autrement dits les chantres sacrés, les Vatés, autrement dits les devins qui président aux sacrifices et interrogent la nature, enfin les Druides, qui, indépendamment de la physiologie ou philosophie naturelle, professent l'éthique ou philosophie morale". Strabon.
 
"Le mouvement des astres, l'immensité de l'univers, la grandeur de la terre, la nature des choses, la force et le pouvoir des dieux immortels, tels sont en outre les sujets de leurs discussions : ils les transmettent à la jeunesse" Cesar.
 
A l'est du rhin
 
"Emprisonner les dieux dans des murailles, ou les représenter sous une forme humaine, semble aux Germains trop peu digne de la grandeur céleste. Ils consacrent des bois touffus, de sombres forêts ; et, sous les noms de divinités, leur respect adore dans ces mystérieuses solitudes ce que leurs yeux ne voient pas". Tacite.
 
"Ils croient même qu'il y a dans ce sexe (feminin) quelque chose de divin et de prophétique : aussi ne dédaignent-ils pas ses conseils, et font-ils grand cas de ses prédictions". Tacite.
 
"Comme César s'enquérait des prisonniers pourquoi Arioviste refusait de combattre, il apprit que c'était la coutume chez les Germains de faire décider par les femmes, d'après les sorts et les règles de la divination, s'il fallait ou non livrer bataille, et qu'elles avaient déclaré toute victoire impossible pour eux, s'ils combattaient avant la nouvelle lune". Cesar.
 
"on exige encore que les auspices confirment sa réponse : car on sait aussi, chez ces peuples, interroger le chant et le vol des oiseaux. Un usage qui leur est particulier, c'est de demander même aux chevaux des présages et des révélations". Tacite.
"Ces peuples, pris séparément, n'offrent rien de remarquable : un usage commun à tous, c'est l'adoration d'Ertha, c'est-à-dire la Terre Mère". Tacite.

Deux manières de découvrir l'Amerique

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Fdd596e0
500 ans avant Christophe Colomb, les vikings ont posé le pied sur l'Amerique. De l'un comme de l'autre les amerindiens auraient été tout antant mal lotis. En effet, les vikings fuyaient sans cesse des rois sanguinaires et recommençaient sur chaque île. Ils ont coupé tous les arbres du Goenland, ou Green-land, le pays vert, et lorsqu'il n'y eut plus d'arbres ils ont quitté le groenland pour trouver des arbres ailleurs. Les vikings périrent sous le climat rude du Labrador. Cependant les vikings vivaient selon des valeurs de partage et de [size=18]vie communautaires exemplaires.[/size]
En ce qui concerne Christophe Colomb, celui ci avait prétendu découvrire les indes, mais alors pourquoi les marins qui l'accompagnaient craignaient t'ils de tomber dans le vide si la destination étaient les indes ? Comment un naviguateur, sensé savoir lire les étoiles et se repérer, pense t'il aller en Inde vers l'ouest au soleil couchant alors que l'Inde se trouvait à l'est au soleil levant ? J'ai pensé que Christophe colomb avait feins aller aux Inde pour obtenir la permission de l'église, et qu'il savait qu'il partait sur les traces de "Amerigo".

Glossaire Gaulois-Français

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Effce5d9
Ce glossaire n'est qu'une partie ds mots gaulois recensés en archéologie
 
Gaulois Paysage
 
Nantua - Vallée
Abona - Rivière
Barenos - Rocher
Balma - Grotte
Billia - Grand arbre
Bowa - Boue
Vranca - branche
Branna - terrain sterile
Calivo - Cailouteux
Nauda - Maraicage
Tullo - Colline
 
Arbres et plantes
 
Aballos - Pommier
Lemos - Orme
Uernos, vernos - Aulne
Deruos - Chêne
Tanno - houx
Osna - Frêne
Marcos - Vigne
Ruscia - Sureau
Bitua - Bouleau
Etlos - Peuplier
Padi - Pin
Collos - Coudrier
Drageno - Ronce, épine
Ivos - If
Opolos - Erable
Agrina, Bolluca - Prunelier
 
Animaux
 
Tasgos - Blaireau
Artos - Ours
Epos - Cheval
Bela - Belette
Bou - Vache
Carvos - Cerf
Dolba - Larve, chenille
Brebos - Castor
Ancorago - Saumon
Carmion - Hermine
Bledios - Loup
Louernos - Renard
 
Vie quotidienne
 
Adebanno - Auvent
Bascada - contenant en osier
Balatno - Balai
Vraga - Hutte
Bacca - Caraffe, cruche
Tego - Maison
Boutigo - Vache domestique
Braccu - Terrain
Brogos - Pays
Briba - Parcelle
Capanna - Cabane
Cappos - Tente
Cabanto - Charriot
Carbos - Panier
Bulga - Sac, besace
Camani - Chemin
Cullo - Abri, couverture
Vlana - laine
Varena - surface entourée d'un enclos
Cladebos - Glaive
Lankia - Lance
Sludio - Traineau
Mantion - Couverture
Sagos - Manteau
Gnata - Fille
Mapos - Garçon
Uenia - Famille
Matir - Mère
Atir - Père
Bratir - frère
Suesur - Soeur
Soca - Corde
Karna - Kerne, tas de pierres
Glavo - Pluie
Sapo - Savon, saponnaire
 
Verbe
 
Bragos - montrer, exiber
Sna - Nager
Cinga - marcher
Trogu - Donner naissance
Blegu - Traire un animal
 
Corps humain
 
Cocca - Hanche
Coxo - Pied
Cramum - Peau
Garra - Jambe
Trugna - Nez et museau
Grenna - Barbe, moustache
Bronda - Sein
 
Compter en Gaulois
 
1 Cintus
2 Allos
3 Tritios
4 Petuarios
5 Pimpetos
6 suexos
7 sextametos
8 Oxtumetos
9 Nametos
10 decamentos
 
Liens (en anglais)
 
[size=18]http://en.wikipedia.org/wiki/Gaulish_language[/size]
[size=18]http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_French_words_of_Gaulish_origin[/size]

Gobano, film celte

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos A87a2ff5
Voici un court metrage amateur suisse qui se passe dans un village gaulois
[size=18]https://www.youtube.com/watch?v=Y1gLj9tp2xQ[/size]
 
Synopsis, un forgeron amène une épée invincible pour défendre le village, une épée supposée être un cadeau dieu Gobano.

Israel-palestine, les origines

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos 6937e573
Les populations semites sont toutes originaires de Mesopotamie. Une partie a migré dans la péninsule arabique et sont devenus bédouins ou arabes établis, une autre partie a été mise en esclavage, la région du proche orient ayant été une province de l'empire egyptien. ces esclaves se nommaient Avri, et les egyptiens les appellaient apirou, ce qui a donné plus tard le mort "hebreux".
Lorsque les hebreux sont sortis d'Egypte, d'autres esclaves d'horisons différents se sont joint à eux pour quitter l'Egypte, ils se sont ensuite étabbli dans une région qu'ils ont appellé Canaan. En ce temps là ils étaient polythéistes, le monothésisme ne datant chez les juifs que de 600 ans avant notre ère.
Durant longtemps, Cette région a été le lieu de passage de tous les commerçants, car elle était située entre l'Afrique, l'Asie et l'Europe. Ainsi se mellaient bédouins, juifs, romains, grecques, perses. Au premier et second siècle de notre ère ont commencé les révoltes juives contre la présence des romains qui contrôlaient alors la région. De 66 à 70 les juifs se révoltent contre les romains mais l'empereur Titus réprime séverement la population où beaucoup de juifs furent crucifiés, le temple de Salomon fut détruit et les juifs commencèrent la diaspora. De 115 à 117 les juifs exilés se révoltent encore contre les romains pour récupérer leur terre, c'est la guerre de Kitos. De 132 à 135 les juifs opèrèrent à une ultime révolte, la révolte de Bar Khoba. L'empereur Hadrien finit par chasser définitivement la populaton juive de judée et créa la Syrie-Palestine qui devint une province romaine.
La région fut plutôt déserte durant 500 ans jusquà la prise de Jerusalem par les perses en 614, plus tard les musulmans prirent Jerusalem par une victoire sur les perses en 638. Ils s'établissèrent et continuèrent leur expansion en afrique du nord et en Asie.
La région connut encore une période de troubles lors des croissades qui opposèrent les chrétiens aux musulmans quand à savoir à qui appartiendrait Jerusalem de 1095 à 1291, qui se solde par l'échec de l'occident.
En Europe, les juifs furent mal acceptés. Brûlés au bûché car ils avaient survécu à la peste noire par leur ablution journalière et furent tenu responsable de l'épidémie qui tua le tiers de l'Europe en 1352. Vers la fin du XIXe siècle, en Russie, commencèrent les Progroms. Après la première guerre mondiale, certaines personnes demandèrent la creation d'un état juif lors de la Societe Des Nations qui se tint en 1919. Au début du siècle déjà, les britaniques commencèrent à occuper le proche orient, ils aidèrent la population arabe à repousser les turques qui colonisaient le territoire durant la seconde guerre mondiale. Les peuples arabes, ayant mis fin à la présence turque par le siège de Akaba depuis le désert tandis que les turques les attendaient par la mer, réclamèrent un pays arabe qui était le rève de T.E.Lawrence. En 1917 les britaniques occupent Gaza, il y avait déjà au proche orient une population de 55 000 juifs et 560 000 arabes.
En 1922 les britanniques créèrent auprès de la societe Des Nations la Palestine Mandataire qui n'est encore ni un état juif ni un état arabe, En 1936, ayant eu vent d'un future état juif, les arabes créèrent le haut comité arabe et se révoltèrent contre les britanniques entre 1936 et 1939. Ensuite survient la seconde guerre mondiale, au terme duquel de nombreux juifs partirent s'établir en Palestine. Les Anglais bombardèrent alors les bateaux de réfugiers afin de garder leur colonie. En 1947, l'ONU procèdait au plan de partage qui devait diviser le territoire en territoires juifs et territoire arabes, c'est le début du séparatisme. A la suite d'une guerre civile suivant le plan de partage, les juifs créèrent l'état d'Israel le 14 mai 1948 et quatre mois après les arabes créèrent le gouvernement arabe palestinien le 23 septembre 1948.
Par la suite, selon la logique de la guerre froide, les pays arabes furent soutenus par l'URSS et Israel par les Etas-Unis. Nasser, alors président de l'égypte, souhaitait attaquer Israel, mais les soviétiques lui conseillèrent d'être victime plutôt que attaquant. Ainsi il ne se limita qu'a des menaces contre Israel. Le premier ministre israelien, Levi Eshkol, était un pacifiste qui s'opposa à la guerre et proposa un tampon de protection, mais il fut limogé et remplacé par Moshe Dayan qui prit les menaces de Nasser au serieux et donna l'ordre de bombarder son aviation à terre, à la suite de quoi l'armée egyptiène riposta en 1967 lors de la guerre des six jours du 5 au 10 juin, ce fut le début des tentions actuels. Les israeliens, après avoir repoussé l'armée egyptienne, détruisirent le quartier arabe situé face au mur des lamentation, anexèrent une partie de la Cisjordanie et de Gaza, ce qui réduisit la surface des territoires palestiniens.
 
Les conflits du proche orient semblent avoir été voulu à l'avance par l'ONU et la SCN. Ce fut une erreur, je pense, que d'avoir procédé à un plan de partage alors que les juifs et les arabes vivaient en paix avant la Palestine mandataire britannique. Il existe des arabes juifs sefarades, des arabes chretiens coptes, des arabes musulmans sunites, séparer les juifs avec les arabes est incoherent. Autre erreur fut de ne pas avoir écouter Levi Eshkol, ravagé par la maladie après la guerre des six jours et décédé un an après.

l'Egypte antique, l'intimité du peuple

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos 441ffeae
Herodote et Pomponius mela nous ont livrés d’intéressants témoignages sur l'égypte antique, que l’archéologie aurait peine à restituer.
 
Nous en connaissons les détails les plus intimes, les paroles de la bouche même des égyptiens, les moeurs, l'alimentation, les cérémonies.
 
Les égyptiens pensaient être le peuple le plus ancien de la terre, et tenaient des anales vielles de plus de 13 000 ans scrupuleusement écrite sur l'histoire des rois. Au cours de ces 13 000 ans les égyptiens disaient que le soleil s'était levé par deux fois à l'ouest sans que cela n'ait aucune conséquence sur la vie quotidienne. Le Nil constituait la séparation entre l'Afrique et l'Asie, ses liens permanents avec les Européen en faisait un point central des civilisations. La crue du Nil était un mystère pour les contemporains de l'époque, elle défiait la logique des géologues grecques.
 
Il semble que la religion égyptienne ait influencé les autres peuples dont les grecs. Les dieux égyptiens étaient au nombre de 12 comme le nombre des mois, avant ces 12 dieux existaient 8 dieux plus anciens.Ils connaissaient six fêtes importantes dans l'année, soit la fête de Diane, la fête de Isis, la fête de Minerve, la fête du soleil, la fête de Latone et la fête de Mars. Ils observaient des tabous alimentaires et portaient une vénération religieuses pour les animaux. Ils éprouvent du dégoût pour le porc et ne mangeaient pas de sa chair excepté lors de la fête de Bacchus auquel cet animal était dédié. La loi égyptienne demandait de nourrir les animaux du pays et d'en prendre soin, tuer un animal était punissable de la peine de mort, mais si l'acte était involontaire le coupable se voyait payer une amende. Ils portaient le deuil d'un animal en se rasant la tête et le corps. Aussi ils organisaient une sépulture pour tous les animaux, même pour les loups et les ours présents dans la région. oiseaux, quadrupèdes, poissons, étaient sacrés à leurs yeux. Une societe n'étant jamais parfaite, seul un animal était offet aux dieux, il s'agissait du boeuf monde, animal parfait examiné par les prêtres. Cet animal était rare, il ne devait avoir aucun défaut et était sacrifié lors de la cérémonie de Isis.
 
Les jeunes avaient un profond respect pour les vieillards, et ce respect était réciproque. De même, la femme bénéficiait de plus de liberté qu'ailleurs, à elle était confié le commerce tandis que l'homme entretenait la maison. Chaque médecin s'occupait d'une maladie spécifique, chacun était spécialisé dans son propre domaine. Très concernés par l’hygiène et la propreté, les égyptiens étaient circoncis. Ils se purgeaient tous les mois par des vomissements afin de nettoyer l'organisme. Si un étranger était trouvé mort sur le sol égyptien, il était embaumé et placé dans un tombeau sacré comme les autres.
 
Dans la vie quotidienne, les égyptiens connaissaient la moustiquaire contre les moustiques, ils se servaient en effet de leur filet de pêche. Ils mangeaient dehors parmi les animaux. Il ne mangeaient ni l'orge ni le froment mais fabriquaient du pain d’épeautre. Ils utilisaient deux écritures, l'une sacrée et l'autre populaire. Leur vêtement étaient faits de lin et de laine, bien que la laine fut sujette à un tabou religieux.
 
Voici quelques citations des observateurs grecques :

"Ils adorent, suivant la différence des lieux, les effigies d’un grand nombre d’animaux, mais plus encore les animaux eux-mêmes: de sorte qu’il y en a dont c’est un crime capital de tuer, même involontairement, et quand ils meurent de maladie ou d’accident, on les ensevelit et on les pleure avec solennité. Le bœuf Apis est l’objet d’un culte commun à tous les peuples de l’Égypte; il est noir et marqué de certaines taches déterminées; sa langue et sa queue diffèrent de celles des autres bœufs. Sa naissance est un prodige rare: on prétend même qu’il n’est pas le fruit d’un accouplement ordinaire, mais que sa mère le conçoit surnaturellement d’un rayon du feu céleste; et le jour de sa naissance est pour l’Égypte un grand jour de fête. Les Égyptiens se vantent d’être le plus ancien peuple de la terre, et de posséder des annales authentiques, qui font mention de trois cent trente rois antérieurs à Amasis, et remontent à plus de treize mille ans".
 
"Ils ajoutèrent que, durant ces onze mille trois cent quarante ans, aucun dieu ne s'était manifesté sous une forme humaine, et qu'on n'avait rien vu de pareil ni dans les temps antérieurs à cette époque, ni parmi les autres rois qui ont régné en Égypte dans les temps postérieurs ; ils m'assurèrent aussi que, dans cette longue suite d'années, le soleil s'était levé quatre fois hors de son lieu ordinaire, et entre autres deux fois où il se couche maintenant, et qu'il s'était couché aussi deux fois à l'endroit où nous voyons qu'il se lève aujourd'hui; que cela n'avait apporté aucun changement en Égypte ; que les productions de la terre et les inondations du Nil avaient été les mêmes, et qu'il n'y avait eu ni plus de maladies, ni une mortalité plus considérable".
 
"Hercule est un dieu très ancien chez les Égyptiens ; et, comme ils le disent eux-mêmes, il est du nombre de ces douze dieux qui sont nés des huit dieux, dix-sept mille ans avant le règne d'Amasis".

"Quant aux choses humaines, ils me dirent tous unanimement que les Égyptiens avaient inventé les premiers l'année, et qu'ils l'avaient distribuée en douze parties, d'après la connaissance qu'ils avaient des astres. Ils me paraissent en cela beaucoup plus habiles que les Grecs, qui, pour conserver l'ordre des saisons, ajoutent au commencement de la troisième année un mois intercalaire ; au lieu que les Égyptiens font chaque mois de trente jours, et que tous les ans ils ajoutent à leur année cinq jours surnuméraires, au moyen de quoi les saisons reviennent toujours au même point".
 
"Les Égyptiens ont des usages tout à fait contraires à ceux des autres peuples (...) Les femmes vont sur la place et font les affaires; les hommes gardent la maison et veillent aux menus soins du ménage"
 
" Chez eux, les femmes vont sur la place, et s'occupent du commerce, tandis que les hommes, renfermés dans leurs maisons, travaillent à de la toile"
 
" Les femmes urinent debout, les hommes accroupis ; quant aux autres besoins naturels, ils se renferment dans leurs maisons; mais ils mangent dans les rues"
 
"Chez les Égyptiens, les femmes ne peuvent être prêtresses d'aucun dieu ni d'aucune déesse ; le sacerdoce est réservé aux hommes"
 
"Les autres peuples prennent leurs repas dans un endroit séparé des bêtes, les Égyptiens mangent avec elles. Partout ailleurs on se nourrit de froment et d'orge. En Égypte, on regarde comme infâmes ceux qui s'en nourrissent, et l'on y fait usage d'épeautre"
 
" Ils se font circoncire par principe de propreté, parce qu'ils en font plus de cas que de la beauté"

"Les Phéniciens et les Syriens de la Palestine conviennent eux-mêmes qu'ils ont appris la circoncision des Égyptiens"
 
"Les Égyptiens ne sèment jamais dé fèves dans leurs terres, et, s'il en vient, ils ne les mangent ni crues ni cuites. Les prêtres n'en peuvent pas même supporter la vue ; ils s'imaginent que ce légume est impur"
 
"Ils ne sont point obligés de tracer avec la charrue de pénibles sillons, de briser les mottes, et de donner à leurs terres les autres façons que leur donnent le reste des hommes ; mais lorsque le fleuve a arrosé de lui-même les campagnes, et que les eaux se sont retirées, alors chacun y lâche des pourceaux, et ensemence ensuite son champ. Lorsqu'il est ensemencé, on y conduit des boeufs ; et, après que ces animaux ont enfoncé le grain en le foulant aux pieds, on attend tranquillement le temps de la moisson".
 
"Les Mendésiens ont beaucoup de vénération pour les boucs et les chèvres, et encore plus pour ceux-là que pour celles-ci ; et c'est à cause de ces animaux qu'ils honorent ceux qui en prennent soin. Ils ont surtout en grande vénération un bouc, qu'ils considèrent plus que tous les autres ; quand il vient à mourir, tout le nome Mendésien est en deuil"
 
"Presque tous les noms des dieux sont venus d'Égypte en Grèce"
 
"L'art de prédire l'avenir, tel qu'il se pratique dans les temples, nous vient aussi d'Égypte"
 
"Quoique leur pays touche à la Libye, on y voit cependant peu d'animaux ; et ceux qu'on y rencontre, sauvages ou domestiques, on les regarde comme sacrés".
 
"La loi leur ordonne de nourrir les bêtes, et parmi eux il y a un certain nombre de personnes, tant hommes que femmes, destinées à prendre soin de chaque espèce en particulier. C'est un emploi honorable : le fils y succède à son père".
 
"Si l'on tue quelqu'un de ces animaux de dessein prémédité, on en est puni de mort ; si on l'a fait involontairement, on paye l'amende qu'il plaît aux prêtres d'imposer ; mais si l'on tue, même sans le vouloir, un ibis ou un épervier, on ne peut éviter le dernier supplice".
 
"Lorsqu'il survient un incendie, il arrive à ces animaux quelque chose qui tient du prodige. Les Égyptiens, rangés par intervalles, négligent de l'éteindre, pour veiller à la sûreté de ces animaux ; mais les chats, se glissant entre les hommes, ou sautant par-dessus, se jettent dans les flammes. Lorsque cela arrive, les Égyptiens en témoignent une grande douleur. Si, dans quelque maison, il meurt un chat de mort naturelle, quiconque l'habite se rase les sourcils seulement ; mais, quand il meurt un chien, on se rase la tête et le corps entier.
 
On porte dans des maisons sacrées les chats qui viennent à mourir ; et, après qu'on les a embaumés, on les enterre à Bubastis. A l'égard des chiens, chacun leur donne la sépulture dans sa ville, et les arrange dans des caisses sacrées. On rend les mêmes honneurs aux ichneumons. On transporte à Bute les musaraignes et les éperviers, et les ibis à Hermopolis ;mais les ours, qui sont rares en Égypte, et les loups, qui n'y sont guère plus grands que des renards, on les enterre dans le lieu même où on les trouve morts.
 
"Le Nil produit aussi des loutres. Les Égyptiens les regardent comme sacrées. Ils ont la même opinion du poisson qu'on appelle lépidote, et de l'anguille. Ces poissons sont consacrés au Nil. Parmi les oiseaux, le cravan est sacré
 
On voit dans les environs de Thèbes une espèce de serpents sacrés qui ne fait jamais de mal aux hommes : ces serpents sont fort petits, et portent deux cornes au haut de la tête. Quand ils meurent, on les enterre dans le temple de Jupiter, auquel, dit-on, ils sont consacrés".
 
"ils se purgent tous les mois pendant trois jours consécutifs, et ils ont grand soin d'entretenir et de conserver leur santé par des vomitifs et des lavements, persuadés que toutes nos maladies viennent des aliments que nous prenons d'ailleurs, après les Libyens, il n'y a point d'hommes si sains et d'un meilleur tempérament que les Égyptiens".
 
"Leur pain s'appelle cyllestis : ils le font avec de l'épeautre. Comme ils n'ont point de vignes dans leur pays, ils boivent de la bière ; ils vivent de poissons crus séchés au soleil, ou mis dans de la saumure"
 
"Il n'y a parmi les Grecs que les Lacédémoniens qui s'accordent avec les Égyptiens dans le respect que les jeunes gens ont pour les vieillards. Si un jeune homme rencontre un vieillard, il lui cède le pas et se détourne ; et si un vieillard survient dans un endroit où se trouve un jeune homme, celui-ci se lève. Les autres Grecs n'ont point cet usage. Lorsque les Égyptiens se rencontrent, au lieu de se saluer de paroles, ils se font une profonde révérence en baissant la main jusqu'aux genoux.
 
"Leurs habits sont de lin, avec des franges autour des jambes : ils les appellent calasiris ; et par-dessus ils s'enveloppent d'une espèce de manteau de laine blanche ; mais ils ne portent pas dans les temples cet habit de laine, et on ne les ensevelit pas non plus avec cet habit : les lois de la religion le défendent".
 
" ils ont imaginé quel dieu chaque mois et chaque jour du mois sont consacrés : ce sont eux qui, en observant le jour de la naissance de quelqu'un, lui ont prédit le sort qui l'attendait, ce qu'il deviendrait, et le genre de mort dont il devait mourir" (Astrologie ?)
 
"La médecine est si sagement distribuée en Égypte, qu'un médecin ne se mêle que d'une seule espèce de maladie, et non de plusieurs. Tout y est plein de médecins. Les uns sont pour les yeux, les autres pour la tête ; ceux-ci pour les dents, ceux-là pour les maux de ventre et des parties voisines ; d'autres enfin pour les maladies internes".
 
"Quand on leur apporte un corps, ils montrent aux porteurs des modèles de morts en bois, peints au naturel. Le plus recherché représente, à ce qu'ils disent, celui dont je me fais scrupule de dire ici le nom. Ils en l'ont, voir un second qui est inférieur au premier, et qui ne coûte pas si cher. Ils en montrent encore un troisième, qui est au plus bas prix (48). Ils demandent ensuite suivant lequel de ces trois modèles on souhaite que le mort soit embaumé"
 
"Si l'on trouve un corps mort d'un Égyptien ou même d'un étranger, soit qu'il ait été enlevé par un crocodile, ou qu'il ait été noyé dans le fleuve, la ville sur le territoire de laquelle il a été jeté est obligée de l'embaumer, de le préparer de la manière la plus magnifique, et de le mettre dans des tombeaux sacrés"
 
"Lorsque le fleuve a pris toute sa crue, et que les campagnes sont comme une espèce de mer, il paraît dans l'eau une quantité prodigieuse de lis que les Égyptiens appellent lotos (55) ; ils les cueillent, et les font sécher au soleil ; ils en prennent ensuite la graine : cette graine ressemble à celle du pavot, et se trouve au milieu du lotos ; ils la pilent et en font du pain, qu'ils cuisent au feu. On mange aussi la racine de cette plante ; elle est d'un goût agréable et doux ; elle est ronde, et de la grosseur d'une pomme.
 
Il y a une autre espèce de lis, ressemblante aux roses, et qui croît aussi dans le Nil. Son fruit a beaucoup de rapport avec les rayons d'un guêpier : on le recueille sur une tige qui sort de la racine, et croît au-près de l'autre tige. On y trouve quantité de grains bons à manger, de la grosseur d'un noyau d'olive : on les mange verts ou secs".
 
"Les Égyptiens qui habitent dans les marais se servent d'une huile exprimée du fruit du sillicyprion ; ils l'appellent kiki. Voici comment ils la font : ils sèment sur les bords des différentes branches du fleuve, et sur ceux des étangs, du sillicyprion. En Grèce, cette plante vient d'elle-même et sans culture ; en Égypte, on la sème, et elle porte une grande quantité de fruits d'une odeur forte. Lorsqu'on les a recueillis, les uns les broient et en tirent l'huile par expression ; les autres les font bouillir, après les avoir fait rôtir: l'huile se détache, et on la ramasse".
 
"On voit en Égypte une quantité prodigieuse de moucherons. Les Égyptiens ont trouvé des moyens pour s'en garantir. Ceux qui habitent au-dessus des marais se mettent à couvert de ces insectes en dormant sur le haut d'une tour : le vent empêche les moucherons de voler si haut. Ceux qui demeurent dans la partie marécageuse ont imaginé un autre moyen : il n'y a personne qui n'ait un filet. Le jour, on s'en sert pour prendre du poisson ; la nuit, on l'étend autour du lit ; on passe ensuite sous ce filet, et l'on se couche. Si l'on voulait dormir avec ses habits, ou enveloppé d'un drap, on serait piqué par les moucherons, au lieu qu'ils ne l'essayent pas même à travers le filet.
 
Quand le Nil a inondé le pays, on n'aperçoit plus que les villes ; elles paraissent au-dessus de l'eau, et ressemblent à peu près aux îles de la mer Égée".
 
"Les Égyptiens sont partagés en sept classes : les prêtres, les gens de guerre, les bouviers, les porchers, les marchands, les interprètes, les pilotes ou gens de mer ; ils tirent leurs noms de leurs professions : ceux qui suivent le métier des armes s'appellent calasiries et hermotybies. Voici les nomes ou provinces qu'ils habitent, car toute l'Égypte est divisée en nomes.
 
Ces nomes fournissent, lorsqu'ils sont le plus peuplés, deux cent cinquante mille hommes. Il ne leur est pas permis non plus d'exercer d'autre métier que celui de la guerre ; le fils y succède à son père".
 
"Les Égyptiens, me dirent-ils, commencent dès leur bas âge à se raser la tête ; leur crâne se durcit par ce moyen au soleil, et ils ne deviennent point chauves. On voit, en effet, beaucoup moins d'hommes chauves en Égypte que dans tous les autres pays. Les Perses, au contraire, ont le crâne faible, parce que dès leur plus tendre jeunesse ils vivent à l'ombre, et qu'ils ont toujours la tête couverte d'une tiare".
La suite arrive!!!!!
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L'Europe de Jadis, l'eau et la vie

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Les germains ne se couvraient guère, surtout en été et dans les hameaux reculés. Aussi adorent t'ils se baigner dans la rivière. Tacite écrit "Ils sont nus ou couverts d'un léger sayon : ils ne font point leur gloire de la parure", "Ils ont tous pour vêtement un sayon qu'ils attachent avec une agrafe, ou, à défaut d'agrafe, avec une épine. A cela près ils sont nus, et passent les journées entières auprès de leur foyer. Les plus riches se distinguent par un habillement, non pas flottant comme chez les Sarmates et les Parthes, mais serré et qui marque toutes les formes", "Au sortir du sommeil, qu'ils prolongent souvent jusque dans le jour, ils se baignent, ordinairement à l'eau chaude, l'hiver régnant chez eux une grande partie de l'année". Pomponius Mela poursuit "Ils se plaisent surtout à braver le froid, et vont tout nus jusqu’à l’âge de puberté, qui est, chez eux, très tardif. Devenus hommes, ils se couvrent d’une simple saie ou d’écorce d’arbre, même dans les temps les plus rigoureux de l’hiver. Nager est pour eux plus qu’un exercice, c’est une passion".

L'Europe de Jadis, l'or et l'argent

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Les tribus se désinteressaient de l'or et des métaux précieux et ne cherchaient pas à en accumuler pour soi. L'or était jeté dans les lacs sacrés, utilisé pour la parure, ou tout bonnement ignoré. Tacite écrit "Ces peuples sont loin d'attacher à leur usage et à leur possession les mêmes idées que nous. On voit chez eux des vases d'argent donnés en présent à leurs ambassadeurs et à leurs chefs : ils les prisent aussi peu que si c'était de l'argile. Toutefois les plus voisins de nous tiennent compte de l'argent et de l'or, comme utiles au commerce". Strabon écrit "A leur franchise, à leur fougue naturelle les Gaulois joignent une grande légèreté et beaucoup de fanfaronnade, ainsi que la passion de la parure, car ils se couvrent de bijoux d'or, portent des colliers d'or autour du cou , des anneaux d'or autour des bras et des poignets, et leurs chefs s'habillent d'étoffes teintes de couleurs éclatantes et brochées d'or", "Le temple de Tolossa, vénéré comme il était de toutes les populations à la ronde, leur offrait aussi un asile inviolable, et naturellement les richesses s'y étaient accumulées, la piété multipliant ses offrandes, en même temps que la superstition empêchait d'y porter la main", "comme la contrée est très riche en mines d'or, et que les habitants sont à la fois très superstitieux et très modestes dans leur manière de vivre, il s'y était formé sur différents points des trésors. Les lacs ou étangs sacrés notamment offraient des asiles sûrs où l'on jetait l'or et l'argent en barre : les Romains le savaient, et quand ils se furent rendus maîtres du pays, ils vendirent ces lacs ou étangs sacrés au profit du trésor public".

L'Europe de Jadis, la femme sacrée

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La femme bénéficiait d'un statut particulier, elle était écoutée des hommes et participait aux affaires des hommes. Tacite écrit au sujet des femmes "Ils croient même qu'il y a dans ce sexe quelque chose de divin et de prophétique : aussi ne dédaignent-ils pas ses conseils, et font-ils grand cas de ses prédictions", César confirme "Comme César s'enquérait des prisonniers pourquoi Arioviste refusait de combattre, il apprit que c'était la coutume chez les Germains de faire décider par les femmes, d'après les sorts et les règles de la divination, s'il fallait ou non livrer bataille, et qu'elles avaient déclaré toute victoire impossible pour eux, s'ils combattaient avant la nouvelle lune". Pomonius Mela ajoute au sujet des Sarmates, voisins des Germains "C’est une nation guerrière, libre, indomptable, et d’un caractère si dur et si barbare, que les femmes mêmes vont à la guerre avec les hommes", et au sujet des filles "Tendre l’arc, monter à cheval, aller à la chasse, voilà ce qui remplace, dans leur enfance, la quenouille et le fuseau". Strabon écrit "Nous ferons remarquer aussi que, chez les Gaulois, les occupations des hommes et des femmes sont distribuées juste à l'inverse de ce qu'elles sont chez nous, mais c'est là une particularité qui leur est commune avec mainte autre nation barbare".

L'Europe de Jadis, la forêt

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Il existait, surtout en Germanie, de grandes étendues de forêts longues de plusieurs jours de marche. Pomponius Mela écrit "Le sol est entrecoupé d’une multitude de fleuves, hérissé de montagnes, et en grande partie impraticable à cause des bois et des marais. Ses plus grands marais sont le Suesia, l’Estia et le Melsiagum; ses forêts les plus étendues sont l’Hercynie, et quelques autres, qui ont aussi un nom; mais, comme celle-là couvre un terrain de soixante jours de marche, et qu’elle est la plus considérable, elle est aussi la plus connue. Ses plus hautes montagnes sont le Taunus et le Rhéticon; les autres ont des noms que nous ne pouvons guère exprimer dans notre langue". Strabon ajoute "La plus remarquable de ces forêts, la forêt Hercynienne, couvre de ses hautes et épaisses futaies les pentes abruptes de tout un massif de montagnes, cercle immense ayant pour centre ce canton fertile et peuplé dont nous avons parlé plus haut, qu'avoisinent les sources de l'Ister et du Rhin, le lac situé entre deux et les marais formés par les débordements du Rhin. Le circuit de ce lac est de plus de 500 stades, et sa traversée en ligne droite de près de 200. Il y a une autre grande forêt, dite la forêt Gabreta, qui s'étend en deçà du pays des Suèves, tout comme la forêt Hercynienne, qu'occupent encore un certain nombre de tribus Suéviques, s'étend au delà".

L'Europe de Jadis, la spiritualité

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La spiritualité des Européens était entierement reliée à la nature. Tacite indique "Emprisonner les dieux dans des murailles, ou les représenter sous une forme humaine, semble aux Germains trop peu digne de la grandeur céleste. Ils consacrent des bois touffus, de sombres forêts ; et, sous les noms de divinités, leur respect adore dans ces mystérieuses solitudes ce que leurs yeux ne voient pas", "on exige encore que les auspices confirment sa réponse : car on sait aussi, chez ces peuples, interroger le chant et le vol des oiseaux. Un usage qui leur est particulier, c'est de demander même aux chevaux des présages et des révélations", "Viennent ensuite les Reudignes, les Aviones, les Angles, les Marins, les Eudoses, les Suardones et les Nuithones, tous protégés par des fleuves ou par des forêts. Ces peuples, pris séparément, n'offrent rien de remarquable : un usage commun à tous, c'est l'adoration d'Ertha, c'est-à-dire la Terre Mère". .
Cesar écrit au sujet des druides "Le mouvement des astres, l'immensité de l'univers, la grandeur de la terre, la nature des choses, la force et le pouvoir des dieux immortels, tels sont en outre les sujets de leurs discussions : ils les transmettent à la jeunesse", Pomponius Mela ajoute " les Gaulois ont une certaine érudition et des maîtres de sagesse, les Druides. Ces maîtres font profession de connaître la grandeur et la forme de la terre et du monde, les révolutions du ciel et des astres, et la volonté des dieux. Ils communiquent une foule de connaissances aux plus distingués de la nation, qu’ils instruisent secrètement et pendant vingt années au fond des cavernes ou des bois les plus retirés. Le seul dogme qu’ils enseignent publiquement, c’est l’immortalité de l’âme et l’existence d’une autre vie".
Diodore précise "ils ont fait prévaloir chez eux l'opinion de Pythagore, d'après laquelle les âmes des hommes sont immortelles, et chacune d'elles, s'introduisant dans un autre corps, revit pendant un nombre déterminé d'années. C'est pourquoi, pendant les funérailles, ils jettent dans le bûcher des lettres adressées à leurs parents décédés, comme si les morts les liraient".

L'Europe de Jadis, le bison

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Le bison (bison bonasus) peuplait le nord de l'Europe. Ainsi Solin écrivit "Dans la forêt Hercynienne il y a des oiseaux dont les plumes brillent et étincellent au milieu des ténèbres de la nuit la plus épaisse. Les personnes qui voyagent de nuit ont recours à eux pour se diriger ; ils s'en font précéder, et l'éclat des plumes de ces oiseaux suffit pour leur indiquer la route.
Dans ces contrées, et dans toute la plage du nord, abondent les bisons, qui, semblables au boeuf sauvage, ont le cou velu, la crinière hérissée ; ils surpassent les taureaux en agilité, et, lorsqu'on les a pris, ne peuvent s'apprivoiser".

L'Europe de Jadis, le village

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Les villages sont construits avec des matériaux naturels, le plus souvent végétales. Strabon écrit "
Les maisons des Gaulois, bâties en planches et en claies d'osier, sont spacieuses et ont la forme de rotondes; une épaisse toiture de chaume les recouvre", Tacite ajoute "On sait assez que les Germains ne bâtissent point de villes ; ils ne souffrent pas même d'habitations réunies. Leurs demeures sont éparses, isolées, selon qu'une fontaine, un champ, un bocage, ont déterminé leur choix. Leurs villages ne sont pas, comme les nôtres, formés d'édifices contigus : chacun laisse un espace vide autour de sa maison, soit pour prévenir le danger des incendies, soit par ignorance dans l'art de bâtir. Ils n'emploient ni pierres ni tuiles ; ils se servent uniquement de bois brut, sans penser à la décoration ni à l'agrément", "Fermer sa porte à un homme, quel qu'il soit, semblerait un crime. Chacun offre à l'étranger une table aussi bien servie que le permet sa fortune. Quand ses provisions sont épuisées, le premier hôte en montre un second dans la maison voisine, et s'y rend de compagnie : les arrivants n'étaient pas invités ; peu importe, ils n'en sont pas reçus avec moins d'égards".
 
En gaulois, maison se dit "Tego"

L'Europe de Jadis, les cheveux blonds

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Les tribus d'Europe on été décrits ayant les cheveux blonds et la peau clair. Diodore écrit "Les Gaulois sont grands de taille; ils ont la chair molle et la peau blanche: leurs cheveux sont naturellement blonds", Strabon complete "Comparés aux Celtes, les Germains offrent bien quelques petites différences, ils ont par exemple des moeurs plus sauvages, une taille plus élevée, les cheveux plus blonds, mais à cela près ils leur ressemblent fort et l'on retrouve chez eux les mêmes traits, le même caractère, le même genre de vie que nous avons précédemment décrits chez les Celtes".

L'Europe de Jadis, les fleurs

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La couronne ou collier de fleur furent décrits dans les contrées du nord comme au sud tels un objet romantique. Lucius Apueleius écrit dans son poème "Florea serta, meum mel, et haec tibi carmina dono (Ces guirelandes de fleurs, ma douceur, et ces chants sont un présent que je t'apporte)" ou encore dans le poème médiévale irlandais wooling of etain "hair is like the crown of the primrose there (Les cheveux sont tels une courone de primevère".

l'europe pre-celtique

La culture celtique en europe sous l'antiquite fut relativement courte, elle s'etendit de - 800 de notre ere a officielement - 52 avant notre ere. On lui connait deux periodes, soit la periode dite de haalstatt de - 800 a - 400 dont l'origine des celtes, de branche germanique, se situe en baviere au nord des alpes. Ce fut egallement le debut de l'age du fer en europe, apportes par les celtes aux autres nations d'europe, et qui permit la confection des epees, cote de maille, boucliers, mais aussi de rasoirs et d'objets de la vie courante. Cette periode declinante fut suivie de celle dite de la tene durant laquelle l'age de fer en europe reprit son essor de - 400 a - 52, se cloturant par la civilisation gallo-romaine. Les celtes ont aussi beneficies de l'influence de la grece qui fondait son port de commerce massalia, l'actuelle marseille, en - 600 avant notre ere. Les celtes en ont ete inspires par l'alphabet grec, la philosophie de platon et ont commence a frapper les premieres monnaient gauloises vers - 335 avant notre ere. Avant la courte et revolutionnaire periode celtique analogue a l'age du fer en europe, vecurent les proto-celtes ou simplement les homo-sapiens venus s'etablir en europe vers - 30 000 ans depuis le moyen orient et le caucase. Ils ont un temps cohabites avec l'homme de neandertal dont les occidentaux partagent 1 a 5 pour cent du patrimoine genetique. Ils furent longtemps nomade et cueilleurs, mais le neolithique ayant gagne le moyen orient avec l'elevage et l'agriculture en - 9000 avant notre ere, cette nouvelle maniere de vivre s'etendit progressivement jusqu'en grece en - 5000 et en europe occidentale en - 4000. Les forets ont donc ete defriches pour permettre les paturages et les champs de ble, assurant plus d'abondance et permettant d'etablir des villages. La notion de celtes et de germains etablis plus tard par les romains n'est pas reelement le cas, car il n'existait en europe qu'un ensemble de tribus. Selon les dires des romains, les celtes et les germains se ressemblaient en tout point de vu et le mot germain fut emprunte par les romains d'un mot germanique signifiant freres. Ainsi l'europe fut celle des nomades de - 30 000 a -5000, celle des agriculteurs et pasteurs de - 5000 a - 800, celle du fer de - 800 a - 52.


L'histoire des Européens – 1 La conquête de Rome

L’histoire des Européens – Première partie.

Il était une contrée s’étendant de l’Espagne à l’Oural, couverte de forêts millénaires dans lesquels cohabitaient les Loups, les bisons, les ours et les cerfs.
La Galice était peuplée par les Ibères, la Belgique par les Belges, les Alpes par les Allobroges, La Germanie par les Germains et la Dacie par les Daces. Tous ces peuples croyaient aux forces de la nature et en la trinité sacrée, et cela depuis fort longtemps comme l’atteste le triskel de Newgrange daté de –3200 ans avant notre ère. Au sud du continent s’élevait une cité oû les riches cotoyaient les pauvres, ou les beaux quartiers cotoyaient les ruelles délabrées. Cette cité se nommait Rome, précédée de la magnifique civilisation étrusque au VIIIe et Ve siècle avant notre ère.
Les proto-celtes sont les peuples vivant en Gaule avant l’arrivée des Celtes. Les proto-celtes croyaient en la déesse Birgid à qui l’on peut attribuer le terme de mère nature. Birgid, déesse de la nature, était également déesse de la fécondité et de la vie.
Les celtes, que l’on pense originaires du sud-ouest de L’Allemagne actuel, furent repoussés en Gaule par les Germains entre 1100 ans et 150 ans avant notre ère. Les Celtes croyaient en un dieu à qui l’on donnait un nom différent selon son statut. Il se nommait Lug pour les paysans, Dagda pour les druides, Cernunos pour les forgerons, Toutatis pour les Guerriers, Ainsi de suite. 
Les Celtes se mélangèrent aux proto-celtes et leurs cultures s’unifièrent pour n’en former qu’une. Ainsi, Birgid devint la déesse de la terre mère et Lug devint le dieu des mondes celestes, le créateur que l’on assimilait au Soleil.
Les peuples celtes s’élevaient au nombre d’une centaine de tribus, mais ces tribus qui se distinguaient par des modes de vie et des tempéraments différents étaient le plus souvent des ennemis ancestraux et se livraient des combats dont l’origine de la querelle remonte au néolithique.

Entre -58 et -51 de notre ère se déroula une période trouble que l’on nomme la « conquête des Gaules ». Nous disons « des Gaules » car l’empire Romain distingue plusieurs types de Gaules selon les divers peuples celtes qui occupent ces contrées : La Belgique, La Gaule chevelue (centre de la France), La Gaule Cisalpine (nord de l’Italie), La Gaule Narbonnaise (sud-est de la France), La Bretagne (actuelle Angleterre)et la Galice (actuelle Espagne).
Jules César, nommé proconsul de la Gaule Cisalpine et Narbonnaise en – 58 de notre ère, prend la responsabilité d’intégrer la Gaule dans l’empire Romain et d’en faire une province Romaine. En l’an 55 avant notre ère, le Rhin est décrété comme étant une frontière naturelle entre la Gaule et la Germanie.
En – 52 de notre ère, un celte connu sous le nom de Vercingétorix tente d’unifier les peuples celtes afin de lutter contre l’ennemi commun. Les tribus de Gaule étant jusqu’alors occupés à se livrer bataille entre eux ou défendre leurs villages chacun de leur coté contre les légions Romaines, ce qui affaiblissait le peuple Celte devant la puissance Romaine. Aussi les Romain n’avaient-ils aucun mal à provoquer deux tribus Celtes afin de diviser pour mieux régner. Vercingétorix livra une victorieuse bataille contre la légion Romaine à Gergovie, mais il dut se rendre aux mains de César lors de la bataille d’Alésia. Les celtes ne craignaient pas la mort et combattaient avec bravoure, particulièrement les peuples de la Belgique devant faire face aux pilleurs Germains depuis toujours. Cela venait d’une croyance selon laquelle l’ésprit est immortel et survit après la mort.
Malgré quelques révoltes en Gaule contre la présence Romaine, Le contact parvint à s’installer entre les Celtes et les Romains. Les discordes entre les tribus celtes s’apaisèrent, les Celtes et les Romains cohabitèrent et créèrent la civilisation Gallo-romaine.
La Bretagne (L’actuelle Angleterre), peuplés alors de Celtes, fut conquise par Rome de l’an 43 à l’an 83 de notre ère. Les Romains imposèrent la langue latine, développèrent le commerce et l’administration, instaurèrent les impôts, élaborèrent la construction de grandes voies Romaines pavées à travers la Gaule et participèrent à la construction de cités Gallo-romaines. Seul l’écosse et l’Irlande, n’ayant été influencés par la civilisation Romaine, conservèrent leur identité celtique.
La Gaule devint province Romaine et les Romains, postés sur le Rhin, la défendaient contre les Germains et autres peuples barbares qui depuis toujours tentent d’envahir le Gaule. Mais la civilisation romaine est en déclin suite à l’assassinat de César, aux régimes successifs décadents et aux guerres civiles. Les romains avaient toutefois établis de bons rapports commerciaux avec les peuples Germains durant cette période Appelée « Pax Romana ».
Une autre conquête eut lieu entre L’an 101 et 106 de notre ère, il s’agit de la Dacie (actuelle Roumanie)dont Trajan, un empereur Romain, voulait en faire une province Romaine. La Dacie étaient peuplée par les Daces, un peuple des forêts dont les membres de désignaient son le nom de « loups » ou des « hommes semblables aux loups ». La Dacie devint une province Romaine après cinq années de lutte, et Trajan fit ériger en 113 une colonne portant son nom sur laquelle nous pouvons contempler les bas reliefs évoquant la conquête de la Dacie.


L'histoire du christianisme en Europe

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En 49 se déroule le premier concile de Jérusalem, par le fondateur de la pensé chretienne Yakov Hasadiq aussi connu sous le nom de Jacques le juste, en présence de Paul de Tarse originaire de l'actuelle Turquie et de Barnabé, afin de savoir si le christianisme doit s'étendre au monde païen ou rester dans la coutume juive. Il est alors décidé que le dogme de leur maître Yoshua peut s'étendre dans le monde paien, aussi ils écrivent l'épitre aux Galates ou est proposé la séparation du judaisme avec le christianisme, le premier épitre aux Tessaloniciens en 51 lors du déplacement de Paul en Grèce, l'épitre aux corinthiens et au romains en 56 lors du deuxième déplacement de Paul en Asie mineur. La circoncision, ainsi que l'observation du Shabbat et les interdictions alimentaires sont abandonnés par les chretiens, ce qui provoque le clivage entre le judaisme et le christianisme. En 60 Mattithyahu, dit Matthieu, rédige un évangile sommaire et Marc, qui avait commencé à évangeliser l'Egypte, est executé en 67. La situation est instable en Judée, en effet les juifs se révoltent contre la domination romaine, la guerre entre Titus et les zelotes commence en 66 et fini en 70 avec la chute du temple de Jerusalem, la crucifxion des juifs et l’exécution de Simon bargiora. Cela provoque le départ des Juifs de Judée qui est appelée la diaspora. Vers 96, Jean rédige l'apocalypse.
 
Entre 115 et 117 se déroule la guerre de Kitos qui oppose les réfugiés juifs aux romains, puis la révolte hagalouyot, et à nouveau la révolte de Bar Kokhba survient de 132 à 135. L'empereur Hadien chasse les juifs de judée et en fait la province Syrie-Palestine.
 
A Rome, la population chrétienne ne cesse de grandir, ils sont 10 000 en l'an 200. L'empereur Romain Sévère Alexandre est très tolérant sur les religions, et n'hésite pas à mélanger les rites de plusieurs coutumes, mais en 250 survient la persécution de Dèce à l'encontre de toutes les nouvelles religions dont le Christianisme fait partie. En 250 l'évèque Fabien envoie des missionaires pur évangéliser les grandes villes de Gaule dont Tours, Arles, Narbonne, Toulouse, Clermont, Paris et Limoge.
 
En 253 l'empire romain sombre dans l'anarchie, puis en 305 commencent les tetrachies où deux empereur se livrent des guerres pour le pouvoir, l'empire romain connaîtra cinq tetrachies dont la cinquième concerne l'empereur Maxence et l'empereur Constantin. Constantin, vainqueur de la bataille du pont Milvius, proclame la liberté de culte par l'édit de Milan en 313, aussi il se convertit auchristianisme.La date de la fête de pâque est fixée lors du concile de Nicée en 325. Lors du concile de Constantinople en 354, c'est la fête de Noel qui est fixée au solstice d'hiver, soit au 25 decembre. Julius Firmicus Maternus rédige "l'erreur paienne" en 347, envoyé aux empereurs afin de détruire le paganisme. l'empreur Valens persécute les paiens de 353 à 357. Puis en 362, avec l'empereur Julien, l'église perd ses privilèges, et les temples paiens sont à nouveau actifs. En 369, l'évêque goth Wulfila invente une écriture gothique à base d'alphabets divers dont des runes, et traduit la bible pour la donner aux goths. En 371, Martin est évèque de Tours, il s'occupe d'évangéliser les campagnes et demande aux moines de couper les arbres sacrés. En 380, le Christianisme devient religion officielle de l'empire romain par l'édit de Thessalonique, cette date maque la première diffusion du culte de la croix. De 391 à 394 Theodose 1er abolit les cultes paiens et interdit toute manifestation paienne. En 401 l'église demande la destruction des idoles et l'interdiction des fêts paiennes. Jerome de Stridon achève en 405 la rédaction de la bible en latin. En 407 l'église condamne le divorce. Maewyn Succat, dit St Patrick, christianise l'Irlande en 411 et devient évèque d'Irlande en 437.
 
Justinien 1er est un empereur Bysantin convaincu de sa mission divine à lutter contre le paganisme, en 529 il ordonne la fermeture de l'université de l’académie de Platon en Grèce, ainsi que la fermeture du temple d'Isis à Philaé en egypte en 535, qui était le dernier lieu où cette religion était pratiquée.
En 532, le moine Denys Le Petit, sous la demande du chancelier papale Bonnifacius, plaça le nouvel an chrétien un 1er janvier qui représente la circoncision de Yoshua sept jour après sa naissance fixée un 25 décembre. Aussi il fut décidé que l'an 1 de l'ère Chrétienne soit placé en l'an 753 de l'ancien calendrier romain.
 
En 590, Colomban, un moine irlandais, part évangéliser la Gaule. Le pape Grégoire invente le purgatoire. En 597 Augustin de Cantobery part évangéliser les anglo-saxons en Angleterre. Dans le même temps une religion inspirée de la bible fait son apparition chez la population arabe. 610 le prophète mahomet reçoit la révélation, après plusieurs années de batailles il arrive à la Mecque en 630 et décède en 632.
 
En 650 le paganisme renaît en Espagne, le culte des relique se développe. Les Musulmans Arrivent à Poitier en 732.
 
De 772 à 804 Charlemagne part en guerre contre les Saxes, il déporte les populations de ces régions et les repeuples par des colonies francs de 793 à 797. Il convertit le peuple de Germanie de force et est sacré empereur romain en 800. Cette même année l'église reconnait la découverte du tombeau de Saint Jaques en Espagne qui devient un lieu de pèlerinage.

L'or des celtes

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"Et ici, voletant sous les portiques d'or, une oie d'argent annonçait la présence des Gaulois sur le seuil ; les Gaulois étaient là dans les buissons et serraient la citadelle, défendus par les ténèbres et la faveur d'une nuit sombre. D'or est leur chevelure et d'or leurs vêtements, leurs sayons rayés luisent, leurs cous de lait sont entourés de cercles d'or, chacun brandit à bout de bras deux lourdes piques alpines, de longs boucliers protègent leur corps. Là il avait figuré en relief les Saliens bondissants et lès Luperques nus, leurs bonnets à la pointe de laine, les anciles tombés du ciel ; de chastes matrones, en chars suspendus, menaient par la ville des cortèges sacrés".
Virgile, poête romain.
 
L'or celtes, qui semblait faciner les romains, était présent en gaule en grande quantité. Les celtes fabriquaient des bijoux d'or, des torques d'or, des broches d'or, et donnaient le reste en offrande aux temples ou le jetaient en offrande à la rivière.
Diodore nous renseigne :
"Il n'y a absolument aucune mine d'argent dans la Gaule, mais il y a beaucoup d'or natif que les indigènes recueillent sans peine. Comme les fleuves, dans leurs cours tortueux, se brisent contre la racine des montagnes, les eaux en détachent et charrient avec elles des fragments de roche remplis de sables d'or".
Strabon en fait largement mention :
"A leur franchise, à leur fougue naturelle les Gaulois joignent une grande légèreté et beaucoup de fanfaronnade, ainsi que la passion de la parure, car ils se couvrent de bijoux d'or, portent des colliers d'or autour du cou , des anneaux d'or autour des bras et des poignets, et leurs chefs s'habillent d'étoffes teintes de couleurs éclatantes et brochées d'or".
Les mines d'or étaient principalement situés vers les pyrénées et en gaule aquitaine. Strabon nous dit : "parlons d'abord des Tectosages. Leurs possessions partent du mont Pyréné et empiètent même quelque peu sur le versant septentrional des monts Cemmènes. Il s'y trouve de riches mines d'or".
"C'est aussi sur les côtes d'Aquitaine que l'Océan creuse le golfe qui forme, avec le golfe Galatique du littoral de la Narbonnaise, l'isthme dont nous avons parlé : comme celui auquel il correspond, le golfe de l'Océan porte le nom de Galatique. Les Tarbelli qui en occupent les bords ont dans leur territoire les mines d'or les plus importantes qu'il y ait en Gaule, car il suffit d'y creuser des puits d'une faible profondeur pour trouver des lames d'or, épaisses comme le poing, dont quelques-unes ont à peine besoin d'être affinées. Mais en général, c'est sous la forme de paillettes et de pépites que l'or s'y présente, et, dans cet état-là même, il n'exige jamais un grand travail d'affinage".
Un roi celte distribuait son or à la volée pour son peuple
"Enfin le fait suivant peut donner une idée de l'opulence et du faste de Luerius, père de ce fameux chef, Bituit, qui livra bataille à Maximus et à Domitius : pour faire montre de sa richesse aux yeux du peuple , il aimait à se promener en char dans la campagne en jetant de droite et de gauche sur son passage des pièces d'or et d'argent, que ramassait la foule empressée à le suivre".
L'or était aussi donné en offrande dans les temples, où la piété fervente des celtes n'aurait pas songé à le toucher.
"Le temple de Tolossa, vénéré comme il était de toutes les populations à la ronde, leur offrait aussi un asile inviolable, et naturellement les richesses s'y étaient accumulées, la piété multipliant ses offrandes, en même temps que la superstition empêchait d'y porter la main".
 
Mais alors qu'est t'il arrivé à l'or celte ? Il semble que les romains l'ai convoité. Lorsqu'is se sont accaparé les terres de Gaules, ils se sont aussi accaparé les lieux sacrés de la Gaule et vendu l'or donné en offrande par le peuple. Cela est expliqué par Strabon :
"Mais, comme la contrée est très riche en mines d'or, et que les habitants sont à la fois très superstitieux et très modestes dans leur manière de vivre, il s'y était formé sur différents points des trésors. Les lacs ou étangs sacrés notamment offraient des asiles sûrs où l'on jetait l'or et l'argent en barre : les Romains le savaient, et quand ils se furent rendus maîtres du pays, ils vendirent ces lacs ou étangs sacrés au profit du trésor public, et plus d'un acquéreur y trouve aujourd'hui encore des lingots d'argent battu ayant la forme de pierres meulières".
 
Il existe encore quelques gisement d'or en france, dans le sud. Mais les temples et les rivières sacrés ne sont plus.

L’histoire des Européens- 2 L'inquisition

L’histoire des Européens-Seconde partie

Un phénomène nouveau fut en expansion dès le IV e siècle, nous assistions aux prémices du christianisme. Jusqu’à présent, tout rassemblement clandestin était prohibé pas les romains, les druides et les premiers chrétiens eurent à subirent cette loi. Ils ont en commun le besoin de se rassembler pour prier dans un lieu de préférence tranquille et discret. Les druides choisissaient un lieu de célébration qu’il nommaient nemeton, il pouvait s’agir d’une forêt, d’une source d’eau où tout autre site naturel. Cependant, il existait des temples païens bâtis sur le model Grec et Romain. Les premiers chrétiens, quant à eux, priaient dans des grottes à l’abri des regards. Le christianisme fut amené en Europe par des réfugier Israélites lors de la chute de Jérusalem en 70. Luc, Marc et Paul, alors réfugiés à Rome, rédigèrent les évangiles en grecs, puis Jean acheva les évangile en l’an 100 par la rédaction de l’apocalypse. Elles furent plus tard traduites en Latin, d’où des erreurs de traductions et d’interprétation. Les évangiles furent un prétexte pour l’empire romain , alors en déclin, de rétablir le pouvoir de Rome sur toute l’Europe et récupérer les terres de l’empire.
Le Christianisme se répandit en Europe dès le premier siècle de notre ère, mais ne devint religion d’état qu’en l’an 312 suite à la victoire de l’empereur Romain Constantin sur l’empereur Romain Maxence à Rome. Rome devint alors le siège de la papauté. En 313, l’édit de Milan proclama la liberté de culte, cela signifiait que les chrétiens ne seront plus persécutés, mais cela signifiait aussi une lutte terrible contre le paganisme sous l’inquisition.
Saint Martin fut nommé évêque de Tours en 371 et se chargea de convertir les celtes de la Gaule au christianisme. Il lutta contre les superstitions païennes et l’adoration des arbres sacrés dont il ordonna la destruction. Car les celtes voyaient une âme en toutes choses, aux arbres, aux animaux et à des lieux naturels sacrés habités par les esprits. 
Le Ve siècle marqua la période des invasions barbares. En effet, un peuples Tartare d’une cruauté sans limite, les Huns, franchirent la Volga en l’an 371 et pénétrèrent en Europe en repoussant les Germains vers l’ouest. Ce qui eut pour conséquence les invasions dites « Barbares » en gaules de l’an 406 à 409. Les Angles et les Saxons, deux peuples Germains, envahirent la Bretagne en 407 après de départ des Romains et refoulèrent les Celtes. Ces derniers trouvèrent refuge en Armorique dont ils donnèrent le nom de Bretagne, tandis que le Bretagne d’origine fut renommée Grande-Bretagne ou Angleterre, la terre des Angles. Les Angles et les Saxons créèrent la culture Anglo-Saxon.
Le christianisme, pendant ce temps, continuait son expansion. Un prêtre d’origine Celte quitta l’Angleterre où il étudia le christianisme durant de longues années, pour rejoindre en l’an 411 son pays natal l’Irlande, afin d’évangéliser les celtes. Il se nommait Saint Patrick et fut le premier évêque d’Irlande en 432. Il incorpora de nombreux principe druidiques dans le christianisme, telle la croix celtique reprenant le symbole païen des quatre directions inscrits dans un cercle, et reprenant la trinité celtique en la comparant à un trèfle. Les enluminures Irlandais témoignent de ce mélange entre le druidisme et le christianisme.
Afin de lutter contre les superstitions, l’église rejeta tout ce qui constituait la culture Celte ou Romaine, ou Gallo-Romaine, et imposa des principes contraires à leur culture. La terre était ronde pour les Romains et les Celtes, elle sera plate chez les chrétiens. Les arbres étaient sacrés pour les Celtes et les Germains, ils seront défrichés par les moines. La fécondité était célébrée par les celtes et les Romains, elle deviendra le péché originel. La nudité était présente chez les Romains et les Celtes, et certaines tribus combattaient nues. Elle sera honteuse pour les chrétiens. Le caractère festif et jovial Gallo-romain laissait place à l’austérité et la frustration de la société chrétienne. Des arbres et des animaux furent diabolisés par l’église, tel le loup, animal vénéré sous l’antiquité et massivement tué sous l’ordre de l’église. Les sculpture celtiques évoquant la fécondité sous les traits de Birgid seront détruites au nom de la moralité.
Mais l’église utilisa aussi des principes païens afin de mieux convertir les hérétiques. Le principe de la trinité dans la croyance de tous les peuples d’Europe, représenté sous la forme d’un triskel dans la culture celtique, fut reprit par l’église et devint le père, le fils et le saint esprit. Le chiffre trois était sacré pour les Celtes, les Daces et les Germains. Il fut à nouveau utilisé par l’église, Trois rois mages viennent l’admirer, Jésus tombe trois fois en portant sa croix, il est crucifié en compagnie de deux autres martyrs. Aussi, les fêtes païennes devinrent des fêtes chrétiennes afin d’incorporer le paganisme au christianisme. Les fêtes païennes ont été incorporés dans le christianisme entre l’an 330 et 354 de notre ère par le concile de l’église. Samain, ou Halloween, se déroulait entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver. Il s’agissait de la fête de l’esprit des ancêtres et fut remplacée par la Toussaint. Noël, la naissance de Jésus le 25 décembre, était en fait la célébration païenne du solstice d’hiver, et l’épicéa était vénéré ce jour là par les Germains. Imbloc, la fête celtique précédent l’équinoxe du printemps et durant laquelle de l’eau était versé sur la tête des participant pour les purifier, devint Carem. L’équinoxe du printemps, dont l’œuf symbolisait le renouveau, devint Pâques. Beltaine, précédant le solstice d’été, célébrait la fécondité et la fertilité. En ce jour, un mât était érigé au milieu du village, mais cette pratique choquait l’église et la fête fut interdite pour être remplacée pat l’Ascension. La Saint-Jean, au cours duquel est brûlé un grand feu de bois, était en fait la célébration du solstice d’été.


L’histoire des Européens-3 L'époque médiéval

L’histoire des Européens-troisième partie

En 453, Attila, chef des Huns, périt sous le coup des Germains. Son fils Aîné, Ellac, fut tué par les Germains en 454, ce qui provoqua le repli des Huns vers l’est. Ce fut fin de l’empire Hun, mais les Germains ne s’arrêtèrent pas en si bon chemin. Au cours du V e siècle, les Germains déferlèrent sur l’Europe, profitant de la faiblesse de l’empire Romain alors en déclin. En 476 eut lieu la prise de Rome par les Barbares, l’empire Romain s’effondra. A cette époque, seul un petit bout de terre de la Gaule appartenait aux Romains, Il était gouverné par un chef Gallo-Romain nommé Syagrius. 
Agé de seize ans, Clovis devient roi des Francs Saliens en l’an 481, suite à la mort de son père Childéric 1er. Le peuple Franc était un peuple Germanique, il conquit la Gaule de l’an 486 à 507, suite à la victoire de Clovis sur Syagrius à Soisson. Clovis combattit et refoula les autres peuples germaniques, devint roi de la Gaule qui devint le royaume des Francs, et se convertit au christianisme en 498 afin de légitimer son règne aux yeux de Rome. Le royaume Franc fut partagé en quatre royaumes que Clovis lègua à ses fils avant sa mort en l’an 511. Ces royaumes, formant l’empire Mérovingien, étaient ennemis et se combattaient entre eux. Cet empire fut succédé par l’empire Carolingien en 751, qui fut à nouveau partagé en 768 par les deux fils de Pépin-Le-Bref. Ceux-ci se nommaient Charlemagne et Carloman. Charlemagne réussit à unifier ces royaumes en un seul suite à la mort douteuse de son frère Carloman. Puis Charlemagne combattit les Lombards et les Saxons, deux peuples Germains, de 772 à 776. Ces derniers, vaincus, durent céder leurs terres aux Francs, soit la Germanie, et se convertir au christianisme sous peine de mort. Le pape apprécia sa lutte contre le Paganisme et, en l’an 800, le sacra Saint Empereur Romain.
En l’an 793, de nouveaux barbares se firent connaître, ces derniers n’était motivés que pas les métaux précieux et commirent leur premier acte criminel en pillant le monastère de l’île de Lindisfarne et en massacrant tous les moines. Il s’agissait des viking, terme désignant les pilleurs venus du nord, composés de norvégiens et de danois. Ils envahissent l’Angleterre de l’an 865 à 870, pillent les campagnes et brûlent les maisons. Peu après, les vikings assiègent Paris de 885 à 886. Afin d’épargner la capitale, Charles le Gros leur offre 35 kilos d’argent pour qu’ils s’en aillent enfin. Las de ces pillages, Charles le Simple leur offrait en 911 un bout de terre qui deviendra la Normandie et où les Viking vivaient sur un mode communautaire parfait. Les Vikings étaient aussi de formidables navigateurs, ils découvraient le Groenland en l’an 982 et les côtes de l’Amérique du Nord vers l’an 1000. 
Saint Bernard, mystique de son temps, fonde l’ordre des Templiers en 1119. Cet ordre avait officiellement le rôle le protéger les pèlerins jusqu’à Jérusalem. Car nous étions alors en pleine croisades, les musulmans et les chrétiens se disputaient l’appropriation de Jérusalem. Nous attribuons aussi aux templiers la quête du saint Graal et la recherche de l’arche perdue, mais cela reste une légende. La doctrine des templiers réunissaient les croyances celtiques, judéo-chrétiens et islamiques. Aussi ces derniers utilisaient beaucoup la numérologie et veillaient au respect des pèlerins musulmans. J’usqu’à présent, les templiers bénéficiaient de la bénédiction du roi et du pape. Mais les choses se gâtèrent lorsque les caisses des templiers étaient mieux remplies que les caisses du roi, cela signifiait que les templiers devenaient plus puissants que le vatican lui-même. Ainsi, par des accusations calomnieuses, le roi philippe le Bel ordonna l’arrestation des templiers en 1307 et ces derniers furent condamnés au bûcher de 1310 à 1314 par le pape Clément V qui supprima l’ordre des templiers En 1312.
Le fils de Charlemagne, Louis-Le-Pieu, fut couronné roi des Francs en 813. Mais, suite aux rivalités de ses fils, l’empire fut divisé morcelé, chacun se battant contre le royaume voisin pour obtenir le titre de Saint Empereur Romain. Ceci engendra guerres, invasions, famines et épidémies. En 1337 débute la guerre de cent ans qui opposait Eduard III d’Angleterre et Philippe VI.
De 1347 à 1350, Une épidémie contagieuse et foudroyante connue sous le nom de peste noire décima les un tiers de l’Europe. La population se réfugia alors dans les forêts profondes pour fuir les villes où gisaient les cadavres à chaque coins de rues, sans compter la puanteur des corps en décomposition et les innombrables rats envahissant les lieux. Dans les hameaux, nous ne comptions plus le nombre de portes peintes d’une croix blanche pour signaler les foyer ayant été victimes de la peste. Les gens, traumatisés et abrutis par la peur, devenaient fous, fuyaient tout contact et vivaient comme des bêtes. Lorsque l’épidémie cessa ses ravages, après trois ans de folie et de mort, la population chercha la cause de ce malheur et tout individu suspecté de pratiquer la sorcellerie était désigné comme coupable. Astronomes, astrologues, devins et guérisseurs furent brûlés au bûcher, l’église entretenait l’ignorance populaire et se faisait obéir par la peur. 
Vint ensuite la renaissance, l’émergence de l’art, de la science et de la philosophie. Les artistes et les penseurs s’inspirèrent de l’antiquité et redécouvrirent la sensualité, l’érotisme, les formes, la mythologie, la science et l’ésotérisme.
L’heure en était à la découverte de route des indes. L’église ferma les yeux sur le fait que la terre devait être plate, si quelques intrépides étaient prêts à affronter les mers pour ramener des épices et enrichir les caisses de l’état. Ainsi des caravelles partirent vers l’inconnu en 1490.


La culture Européenne

La culture Européenne est tout aussi importante que la culture Amérindienne, Africaine et Asiatique. Les Amérindiens ont réussi à conserver leur identité et enseignent aux jeunes le respect de la nature. Les Asiatiques parviennent à marier savoirs ancestraux et technologies modernes. Les Africains ont conservé la vie en communauté et l’expression corporelle. Mais les Européens ont tout perdu de ce qui constituait leur culture.
Qu’est-ce que la culture Européenne aujourd’hui ? La carte de crédit, la voiture, la télévision, le travail en entreprise, la nourriture surgelée et la boîte de nuit ? Cela sonne bien creux, et il n’est pas étonnant de voir les jeunes gens s’égarer dans une société qui ne leur offre aucun repère.
Pourtant, la culture Européenne était basé sur le respect de la nature, de la femme, des êtres vivants et le savoir alchimiste. Ils priaient dans des lieux naturels sacrés célébraient la fécondité, vénéraient les arbres et portaient des noms d’animaux comme les daces qui se nommaient entre eux « les hommes semblables aux loups ».
Il ne s’agit pas d’un retour en arrière car l’on ne doit pas idéaliser la vie rude sous l’antiquité, mais il s’agit seulement d’aider les Européens à retrouver leur culture qui était entièrement reliée à la nature et au savoir alchimiste. Les Européens ont conservé ce savoir alchimiste, mais ils s’en servent à l’encontre de la nature avec la génétique et le nucléaire. C’est pourquoi les Européens ont besoin de comprendre qui ils sont car leur culture est d’une grande richesse, ils sont le chaînon manquant de l’humanité. La prise de conscience sur l’environnement à laquelle j’assiste dans la société Européenne me réjouit, car une société qui se coupe de la nature perd tout son sens et les Européens sont en train de renouer avec la nature. Toute les cultures sont importantes, nous avons autant besoin de la science Européenne que de la médecine Asiatique, du respect Amérindien et de la simplicité Africaine.


La destruction de la culture paiènne en Europe

313 L’édit de milan proclame la liberté de culte. Le christianisme, dont les membres étaient jusqu’alors persécuté, devient religion d’état.
 
De 330 à 354, Les fêtes paîènnes sont reprises par l'église afin de mieux intégrer le paganisme au christianisme. Ainsi, Samain devient toussaint. Le solstice d'hiver devient Noel. Imbloc devient Carem. L'équinoxe du printemps devient Pâque. Beltaine devient l'Ascenssion. Le solstice d'Eté devient la saint Jean.
 
371 Saint Martin est nommé évêque de Tours. Il s’oppose avec véhémence à l’adoration des arbres et ordonne la destruction des arbres sacrés.
 
437 Saint Patrick devient le premier évêque d’Irlande. Il incorpore des principes druidiques dans le Christianisme, dont le triskel symbolisé par le trèfle, et la croix celtique dont les branches symbolisent les solstices et les équinoxes, devient la croix chrétienne.
 
De 486 à 507, Clovis conquiert la Gaule. Il se convertit au Christianisme afin de légitimer son règne aux yeux de Rome.
 
772 à 776 Charlemagne lutte contre les Anglo-saxons. Il conquiert la Germanie et fait convertir les Germains au christianisme de force le couteau sous la gorge.
 
Césaire d'Arles, IVe siècle
 
"Des misérables, ceux qui dansent sans crainte et sans rougir juste devant les églises des saints", "Car la coutume de danser reste un rite paien"
 
"Et si vous voyer quelques uns adresser leurs voeux aux fontaines ou aux arbres (...) blâmez les avec la dernière des sévérités".
 
"Ces misérables qui en l'honneur de Jupier s'abstiènnent de travailler le cinquième jour s'adonnent certainement aux mêmes travaux le dimanche, sans honte et sans inquiétude. Chatiez donc très séverement tout ceux qui à votre connaissance vivent ainsi".

[size=24]La forêt de hercynie

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La forêt de hercynie fut sans doute l'une des plus grandes forêts d'Europe, et le berceau des civilisations celtiques et germaniques. Elle était longue de 60 jours de marche. Comme dans toutes les forêts de cette époque en Gaule et en Germanie, on trouvait encore le loup et le bison bonasus qui ne vit qu'en forêt, ainsi que les autres [size=18]animaux actuels. Si Rome et la Grèce on été influencé par la Mesopotamie, la forêt de l'hercynie a vu naitre la première grande civilisation celtique avant que celle ci ne se propage dans l'ouest de l'europe. Il ne reste que peu de traces de cette forêt en Allemagne de nos jours.[/size]
 

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La médecine des druides

Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Gcd64iui
Ceci est un article rédigé par une membre d'un ordre néo-druidique. J'avais demandé l'autorisation à Caillu Brigana, alors gérante des pages francophones de druidnetwork, l'autorisation de publier un copier-coller de cet article, ce qui avait été accepté. Je suis ouvert à toute parole, et je pense que tout ce qui peut aider l'occident à réveiller sa mémoire ancestrale ne peut être que bon.

"La Médecine Des Druides

Il est impossible de comprendre ce qu’est la médecine Druidique sans comprendre ce qu’est le Druidisme lui –même. Cette spiritualité hérité du fond des âges de nos contrées ne dissocie pas l’humain de son passé, de son présent de son futur, ne le coupe pas de ses ancêtres, de ses enfants. Le Druide a les pieds profondément plantés dans le sol de sa Mère la Terre, la Tête bien face à l’horizon du présent et les bras lancés vers le Ciel tels les branches d’un arbre … Il n’est pas dissociés des autres règnes, végétal, minéral, animal. Il considère que l’ensemble des Eléments composant le cosmos, comme l’ensemble des entités l’habitant, font partie d’un ensemble indissociable. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Tout est interdépendant au sein d’une spirale cyclique qui lit dans un geste d’Amour l’Homme à la Terre, au Ciel et aux cinq éléments que sont Terre, Air, Eau, Feu et Brouillard. Une seule de ces partie est atteinte et les autres périclitent. Un seul règne souffre et les autres en écho souffrent aussi. .. Le Druide à la fois fils de la Terre et du Ciel rencontre à la fois sa propre face solaire et sa face lunaire, son coté lumineux et son coté obscur. Il y a ce que l’on voit (le corps, la matière) et ce qu’on ne voit pas (l’âme, l’esprit) le tout formant la Vie. Ainsi donc l’être humain lui –même est un ensemble. Cet ensemble fait du corps physique, mental et spirituel, est non seulement indissociable mais interdépendant. Il ne sera donc pas possible de concevoir pour lui une médecine qui dissocie les corps ou les parties du corps. La qualité des échanges entres ses différents corps va définir l’état de santé de l’humain, l’héritage physique mais aussi mental, émotionnel et spirituel tant par la lignée familiale que par l’éventuelle réincarnation qui vont marquer l’humain. Les échanges entre les différents corps et les éléments environnemental, l’Etat de la Terre, la qualité de l’eau bue etc. vont avoir tout autant d’influence

Proche des Eléments, enfant du Ciel et de la Terre, c’est en accord avec eux que le Druide va chercher la guérison. Soit en travaillant sur les corps subtils ( psychosynthèse, psychothérapie, médecine shamanique …) soit en travaillant sur les corps matériels. A ce titre il utilise essentiellement des techniques dites naturelles dans ce sens ou elles n’utilisent que des ressources issues des Mondes Naturels (phytothérapie, aromathérapie ; fleurs de Bach, Hydrothérapie , chirurgie sans intervention chimique …)

Si cette approche fait du Druidisant un adepte des médecines naturelles, il ne sera pas fermé aux besoins d’urgence, aux urgences chimiques. La différence sera dans la manière de gérer cette approche et de l’utiliser. Il est des cas, rares, mais réels de besoin d’utilisation des antibiotiques (qui à l’origine ne sont des champignons !) des cas d’urgence d’utilisation de chimiothérapie (et peut-on imaginer se faire opérer de l’appendicite sans être endormi ? ). La différence est la parcimonie de cette pratique, uniquement dans les cas extrêmes et urgents, uniquement en sachant le mal avancé et dangereux, avec si possible des thérapies complémentaires pour compenser, remplacer peu à peu.
Quelle que soit l’acte à pratiquer médicalement, le Druide ne perd jamais de vue l’appel premier à la Nature des choses, l’interdépendance des choses, leur globalité.

Qu’en était –il des Druides antiques. L’excellent ouvrage de le Scouezec sur la médecine Druidique nous décrit parfaitement les différentes médecines antiques Druidiques, plantes, magiques et chirurgicale. Les détails et extraits de texte, mythes et autres sources nous laisse facilement voir l’utilisation des plantes, et surtout des plantes dites « magiques », c’est à dire dangereuses si mal utilisées …(voir aussi l’ouvrage Magie, Médecine et Divination chez les Druides de C Guyonvarc’h ed Ouest-France)

La médecine Druidique est à la fois une médecine shamanique et magique, elle est capable de faire appel aux forces inconscientes. C’est aussi une médecine de pointe puisqu’elle sait utiliser les techniques de son époque . C’est encore une médecine respectueuse de l’homme et de son environnement puisqu’elle agira toujours dans le sens des Lois Naturelles avec des techniques naturelles.

Tout acte médicinal est dans le Druidisme un Acte Sacré, puisqu’il s’adresse à l’être humain lui-même Sacré en interdépendance dans un Univers Naturel Sacré. Le but de cette médecine est de remettre dans la Danse Universelle ceux qui se sont égarés, perdus, coupés du Monde et qui par la même souffrent …

Si l’homme n’est pas dissociable de son environnement, si son corps n’est pas dissociable de son âme, les techniques médicales ne sont pas non plus dissociables, entre magie et actes physiques le Druide Médecin agira sur tous les plans, du plus subtil au plus physique.


Nous l’avons dit les Druides anciens n’hésitaient pas à utiliser la chirurgie réparatoire c’est à dire qu’ils n’hésitent pas à intervenir physiquement et scientifiquement sur le corps (trépanation, opération, chirurgie des yeux …). Cela ne peut toutefois se faire indépendamment d’une intervention sur les modes plus subtils que sont l’esprit, l’âme, les autres mondes.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

L’intervention sur les autres mondes se fait par la pratique d’actes dit magiques et autres incantations. Qu’est ce qu’une médecine magique sinon une technique qui fait appel à ceux que certains appelleront les autres mondes et d’autres les forces inconscientes
Il est plus que jamais question de « touchers thérapeutiques », « Naturopathie holistiques » et autres nouveaux termes ou la médecine reconnaît et traite tant l’esprit que le corps, l’esprit du malade que l’esprit du mal, l’esprit du médicament (D. Grandgeorges, L’esprit du remède homéopathique). Cela est-il si différent des techniques ancestrales qui « chassent » l’esprit des maladies ? Lorsqu’on l’on fait appel aux forces inconscientes reliées à l’inconscient collectif est-on vraiment loin des demandes de guérison miraculeuses par intervention Divines ( ex-voto jetés dans les Sources de la Seine) ? A ce titre le Druide actuel pratique la même approche médicale que ses lointains ancêtres.

Techniques principales
Le respect de la vie en toutes choses, l’approche animiste, panthéiste, font que le Druidisme s’attache plus à prévenir qu’à guérir, il préconise donc avant tout une hygiène de vie digne de ce nom. : Respect de soi tant spirituel, moral que physique
Lorsque la maladie, la souffrance sont là les, outils seront principalement naturels :
La technique la plus connue (tant chez les anciens qu’aujourd’hui) est la phytothérapie.
La plante sera utilisé tant pour ses vertus connues scientifiquement que pour son profil signé.. En quelque sorte la force symbolique que recèle le végétal, (ou minéral, animal comme en homéopathie) sera tout autant utilisé que ses valeurs biochimiques. Le symbole est le langage de l’autre monde, celui des esprits. Apprendre à le décrypter, le comprendre, le ressentir, l’utiliser est partie intégrante du Shaman, du Druide, du Médecin holistique qui si il soigne le corps n’oublie pas de s’adresser à l’âme dans le langage approprié.
C’est ainsi que le Millepertuis percé de mille trous sanguinolents cicatrisera les plaies les plus coupées…….

Il est tentant de dire qu’il n’existe pas une, mais des médecines Druidiques, comme il n’existe pas un Druidisme mais une Spiritualité que chacun peut vivre en lui face à lui. Il est simplement aussi aisé de constater que tout ce qui concerne cette approche tant spirituelle que médicale tourne autour d’un seul axe, la connaissance et le respect du Vivant, du cycle des Vies/Morts, le respect des lois de la Nature. Si une intervention doit être faite , quelque soit cette intervention, chirurgicale, magique, incantatoire, elle sera toujours faites dans le sens des lois Naturelles. Ceci implique une acceptation de la mort comme mouvement descendant d’un cycle et dont la partie active/vie ne serait pas maintenue à tous prix, encore moins générée à tous prix. Les clones et autres jeux avec le vivant sont à l’opposé de la pensée Druidique qui s’attachera à servir la vie là où l’Energie ne demande qu’à éclore !

Nous sommes loin des images d’Epinal du Druide armée de sa seule potion magique et des ses grelots d’incantation pour soigner le « pôvre » peuple de barbare. Nous avons en nous, pour nous une médecine holistique et respectueuse, ancestrale et actuelle.
Si le Druide va faire appel à ses connaissances scientifiques et « magiques » il va aussi se laisser guider par l’Energie de l’inconscient collectif ou rode encore l’âme des Druides guérisseurs anciens. Il va aussi laisser Diancecht, Miach, Airmed inspirer son âme …


Syd"

Pour toute information suplémentaire:
druidnetwork.org



La terre était ronde pour les romains


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Pomonius Mela était un géographe renommé durant l'époque romaine tardive. Il nous livre une vision de la terre surprenante, sachant qu'il n'y avait point de satéllites et qu'ils n'avaient encore pas exploré les régions de l'hemisphère sud. Pour eux le monde forme une globalité comprenant l'équateur, les tropiques, les pôles nord et sud.
 
"Ce que nous appelons monde et ciel, quelle qu’en soit la nature, forme un tout unique, compris lui-même avec ce qu’il contient dans une seule et même circonférence (...) La zone du milieu est dévorée par la chaleur, tandis que les deux zones qui sont situées, l’une à l’extrémité méridionale, l’autre à l’extrémité septentrionale, sont glacées par le froid. Les autres sont habitables et ont les mêmes saisons, mais dans des temps différents: les Antichthones habitent l’une, et nous l’autre. Celle-là nous étant inconnue, à cause de la plage brûlante qui nous en sépare, je ne puis parler que de la nôtre".
 
Pline l'ancien, auteur de l'histoire naturelle, vécu au 1er siècle de notre ère. Il nous décrit également la terre comme une surface ronde avec deux pôles :
"Le monde a la forme d'un globe parfait, ce qu'indique d'abord ce nom de globe que les hommes lui ont donné unanimement; puis les faits le démontrent. En effet, non seulement une telle figure a toutes ses parties convergentes l'une vers l'autre, elle se supporte elle-même, elle se renferme et se contient, n'ayant besoin d'aucun lien, et ne présentant nulle part ni commencement ni fin : non seulement elle est la plus appropriée au mode de révolution qui, comme nous le verrons bientôt, lui appartient, mais encore les yeux en rendent témoignage; car, de quelque point qu'on le regarde, il offre une voûte dont le spectateur occupe le centre, ce qui ne peut être que dans la figure sphérique".
Il dit encore :
"D'abord, quant à sa figure, le consentement unanime en décide : nous disons le globe de la terre, et nous convenons que la circonférence en est limitée par les pôles. Ce n'est pas, il est vrai, une sphère parfaite; il y a trop de montagnes élevées et de plaines étendues; mais si l'on fait passer une courbe par les extrémités des lignes, on décrira de cette façon une surface sphérique régulière. Les lois naturelles veulent qu'elle soit ronde, mais non en vertu des mêmes causes que celles que nous avons rapportées par le ciel"
Enfin il défend l'idée de la terre spherique en décrédibilisant la théorie de la terre plate :
"Si la terre était plane, tout apparaîtrait à tous en même temps, et les nuits ne descendraient pas inégales; car ceux même qui ne sont pas placés au milieu verraient égaux les intervalles de douze heures; or, ces intervalles de jour et de nuit ne se correspondent pas en tout lieu".
 
La terre ne fut plate que lorsque le christianisme imposa cette idée en Europe, sans doute pour décourager le peuple à partir par bateau. Cependant elle autorisa Colomb à s'aventurer dans les mers à la recherche d'or et d'épices afin d'enrichire l'Europe.

[size=24]La tradition des druides[/size]




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La tradition des druides comprend un des aspects de la tradition occidentale, soit la culture celtique qui s'étendit de -800 avant notre ère à 400 de notre ère, ce qui represente une periode de plus de 1200 ans. Toutefois, la culture celte qui se répandit dans toute l'Europe fut originaire de Germanie, les germains et les celtes ayant été par la suite distingués séparément par les romains. Les daces ont aussi reçu l'influence de cultures diverses dont la culture celtique, germanique et grecque. Précisons égallement que les celtes ont eu l'influence grecque par les colonies grecques aux abords du Rhone. En effet, on ne peut considérer le monde celtique comme un monde isolé du reste du monde, sans en apprécierles courants qui ont forgé ou participé à cette culture.
La culture germanique, dont découle le monde celtique depuis les foyers de Haalstat et de la Tène, est sans doute plus ancienne et est l'une des cultures ayant déclinée la plus tardivement, en l'an 800 lorsque Charlemagne en fit une colonie, déporta la population et la christianisa par la force. Elle conservait encore un aspect animiste et originelle lorsque les observateurs de l'antiquité décrivirent cette région.
Il y eut une sévere acculturation en Europe au Vème et IXème siecle, plongeant l'Europe a la dérive car les valeurs imposées allaient à l'inverse de ce qui caracterisait la tradition occidentale. Le pouvoir romain, sous les traits faussés du chrisianisme et deformant le beau message des premiers chretiens, ont intégré des fêtes paiennes dans les fêtes chretiennes et incorporés des symbols sacrés anciens. Les premières eglises furent bâties à l'emplacement des anciens lieux sacrés. dans le meme temps, les animaux autrefois sacrés furent diabolisée, l'adoration de la nature fut elle meme diabolisée, les arbres sacrés furent détruits par saint martin de tours en 371 et cesaire d'Arles pose un décret interdisant d'adresser des voeux paiens aux sources et aux arbres. L'empereur Theodose 1er interdit officiellement le paganisme en 390 de notre ère et les idoles paiennes furent en partie détuites.
La femme fut dévalorisée, les astronomes et guerisseurs furent brulés sur le bucher.
Il en fut ainsi jusqu'a la rennaissance, avec la "decouverte" de l'Amerique et les premieres fouilles antiques qui modifièrent la vision occidentale sur le monde et l'histoire.
La redecouverte de la spiritualité druidique fut induite au XIXeme siecle par l'ecrivain philosophe John Toland et ses reflexions sur le christianisme primitif (originel) et le panthéisme (universalité) ainsi que Iolo Morganwg qui concretisa la spiritualité druidique en rites bien que ses écrits faussaires avérés et l'incorporation de principes maçoniques aient dévié la tradition occidentale de son sens originel en la rendant folklorique. De nos jours les paiens renouent avec l'ancienne tradition en évitant le folklore du XIXeme siecle et menant de serieuses recherches basées sur l'archéologie et les témoignages d'époque.
cependant, les dérives sont toujours possibles et la personne paienne telle une gardienne de la tradition doit veiller a ce que cette serieuse recherche de ses racines ne débouche pas sur un fond de commerce, une récuperation politique ou une décadense folklorique.
Beaucoup d'aspect de la tradition druidique pratiquée de nos jours s'appuient sur les récits de la mythologie irlandaise rédigée durant le haut moyen âge. Nous en retrouvons des bribes dans les recits bretons , et cela s'explique par le fait que les bretons sont originaires de grande bretagne et se sont établis en Gaule en 407 de notre ère après l'invasion des angles et des saxons qui en firent l'Angleterre. L'Irlande avait déjà été christianisée par Saint patrick au V eme siècle.
Nous retrouvons dans ces récits les quatre fêtes paiennes d'Irlande soit Samain, Imbolc, Beltaine et Lugnassad. Nous retrouvons aussi les liens entre les saisons, les elements et les symbols ainsi que le nom des dieux comme Lug et Dagda.
Du reste nous n'avons que tres peu d'éléments et s'appuyons sur l'Archeologie et les textes. Ceux-ci nous enseigne que les druides étaient vêtus de blanc (deux exemples corrobore ce fait), que les celtes savaient écrire dans leur langue en utilisant l'alphabet grec ou latin, qu'ils croyaient en la survivance des âmes dans l'au-dela revivant un nombre indeterminé d'années dans un nouveau corps, qu'ils dédiaient des lieux sacrés aux divinités et qu'ils accordaient une grande importance à l'observation des astres. Ils enseignent aussi que les germains tenaient le feminin pour sacré et tenaient compte de la parole des femmes avant de prendre une décision. Il en fut sans doute de même chez les celtes, les faits le montrent comme la bravoure de la reine Bodiacée en Irlande. Il est un travail difficile et passionnant pour une personne druidisante que la recherche de la tradition ancestrale en essayant de distinguer le vrai du faux, le cliché et le fait attesté, le romantisme du concret.
Dans la manière actuelle de pratiquer la spiritualité druidique, une personne ayant rejoint une clairière druidique peut, si elle le souhaite, devenir maminog, et par la suite devenir cheminant(e) barde ou ovate. Une personne druide doit avoir cheminé dans les deux voies barde et ovate, cette option est aussi bien ouverte aux hommes qu'aux femmes. Cela est la version moderne bien sûr. Les anciens druides enseignaient leur dissiples durant vingt années au fond des bois des des grottes, et enseignaient à la jeunesse du peuple les connaissances de base sur la nature et l'univers.
A mon sens, la tradition druidique ne devrait pas être un retranchement elitiste restreint se coupant du reste de la population, mais au contraire un moyen de permettre a la population de connaitre sa tradition ouvertement, et de veiller sur la société occidentale comme un rôle de gardien de la mémoire ancestrale.



Le cent pour cent pur celte n'existe pas




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Le français actuel n'est pas vraiment de a lignée directe celtique, et les celtes eux même n'ont pas constitué un peuple homogène. La culture celte s'est inspirée de tous les courants limitrophes, elle même tirant ses origines du sud ouest de la Germanie, dans la plaine située entre la chaine des alpes et la forêt de Hercynie pour être plus précis. Les celtes de la plaine du pô et des alpes se sont inspirés de l'écriture étrusque afin de composer l'écriture dite lépontique dont il reste des traces sur la roche en Suisse Italienne. De même, un mélange pacifiste entre les celtes et les étrusques a bien eu lieu selon les sépultures découvertes. Il est bon aussi de rappeller que les étrusques sont les ancêtres des romains.
La partie Ibérique, dans l'actuelle espagne, fut longtemps une colonie phénicienne, et l'écriture celtique conservée dans les botorrita est inspriée de l'écriture phénicienne. Rappelons aussi que le grec, le latin et l'hébreux sont toutes dérivées de l'écriture phénicienne. L'aspect physique des celtes aquitains, par ailleurs, était très différent des autres celtes selon les dires de Strabon, ce qui indique des courrant aussi culturels que génétiques diversifiés dans le monde celte. Le port de Marseille, Masilia, était très prospère et fortement inspiré de la civilisation grècque, comme l'écriture celte de la Gaule comportait aussi des lettres grècques. Enfin, la civilisation celtique formant un ensemble global entre les Ibères, la culture Irlandaise et Germanique, il n'y a rien d'étonnant que les celtes du nord-est de la Gaule furent si semblables physiquement et culturelement aux germains de la rive ouest du Rhin. Le celte lui même était une langue germanique.
Par la suite, les Anglo-saxons, plus tard les normands, envahirent l'Angleterre et les celtes la quittèrent pour débarquer dans l'actuelle [size=18]bretagne et devenir bretons. Les Huns envahirent la savoie et la haute savoie, où l'on trouve encore une forte concentration génétique hun dans la population. Le reste de la Gaule, après la pax romana qui forma la civilisation gallo-romaine, fut vite conquise par les francs formés par une coalition de tribus germaniques qui fondèrent les empires carolingines et mérovingiens.[/size]
Le monde celtique, donc, tira son influence dans les contrées même où il s'installa, et par les civilisations exterieures comme les etrusques, les romains, les grecs, les germains et les phéniciens. Ce grand mélange fut vite noyé par les invasions huns et cherusques.
Conclusion, l'unicité celtique distincte des autres peuples allentours, et sa lignée à travers le temps, sont des mythes.



Le druidisme aujourd'hui




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Le druidisme est pratiqué de nos jours, ce n'est bien sur plus le même que celui des celtes et il existe plusieurs courants différents. Certains sont très protocolaires, directement issus de la tradition de Iolo Morgwang. D'autres, par souci de justesse, s'inspirent de fouilles archéologiques et tentent de reconstituer un druidisme plus fidèle à la tradition d'origine. D'autres encore laissent exprimer la mémoire de leur cellules européennes en pratiquant un rituel précis mais plus libéral. Il convient que ces différents groupes ne sont pas toujours en accord même si les groupes druidiques éparpillés tentent de s'unifier. Pour le moment le druidisme n'est pas considéré comme une secte, la tradition officielle datant du XVIII e siècle, et la mivilude semble respecter cette tradition.
 
Les druides et druidisants officient dans des clairières, ou nemeton (temple de la nature) propre à leur ordre. Le druidisant vient partager l'office et n'est pas obligé de s'habiller en blanc, seul le druide est vetu de blanc, l'ovate en vert et le barde en bleu, les autres en jeans et thee-shirt ou peu importe le vêtement. Les rituels sont mixtes, ouverts aux hommes comme auxfemmes.
 
Le rituel est d'une grande sobriété, il manque en effet beaucoup d'éléments aux européens à retrouver leur tradition originelle. Un cercle est ouvert, les esprits des lieux sont remerciés, les portes des quatres directions sont ouverts, les prières sont dites et s'en suit divers rites symboliques par rapport aux éléments, puis viènnent les offrandes sans emballages si possible.
 
Les druides ne sont pas prétentieux et ne se prènnent pas pour des grands sages, ils ont un sens de l'humour même durant un rituel et sont assez décontracté.


Le monothéisme sous l'antiquité




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Nous croyons à tort que le monothéisme a été imposé durant l'avenement du christianisme en Europe, ou par le biais de la diaspora Juive ainsi que des premiers chrétiens trouvant refuge à Rome en 70 AD.
Des preuves écrites, et fort anciennes, démontrent que l'idée d'une seule divinité était déjà partagée par des êtres de science.
 
Ainsi, Pline l'ancien qui vécu de 23 à 79 AD, était monothéiste. Il écrivit :
"Aussi c'est, je pense, le fait de la faiblesse humaine, que de chercher l'image et la forme de Dieu. Quel que soit Dieu, si tant est que ce n'est pas le soleil, et en quelque région qu'il réside, il est tout sensation, tout oeil, tout oreille, tout âme, tout vie, tout lui-même. Croire qu'il y en a un nombre infini, et quelques-uns même imaginés d'après les vertus et les vices des hommes, tels que la Pudicité, la Concorde, l'Intelligence, l'Espérance, l'Honneur, la Clémence, la Foi, ou croire avec Démocrite qu'il n'y en a que deux, la Peine et le Bienfait, c'est passer les bornes de la stupidité.
L'humanité débile et souffrante, se souvenant de sa faiblesse, a établi ces divisions, et voulu que chacun pût adorer celle dont il avait le plus besoin. Aussi voyons-nous les noms des dieux changer avec les nations, et chacune avoir des divinités innombrables. Les divinités infernales elles-mêmes sont divisées en classes, ainsi que les maladies et beaucoup de fléaux qui épouvantent, et qu'on voudrait par là détourner. Ainsi l'État a consacré un temple à la Fièvre sur le mont Palatin, un autre à la déesse Orbona auprès de celui des dieux Lares, et un autel à la Mauvaise Fortune dans les Esquilies".
Au moment où Pline écrivit ces lignes, la diaspora Juive n'avait pas commencé et le christianisme en était à ses balbuciment à l'état de secte.
Bien plus ancien, Archytas de Tarentum, qui vécu en Grèce de 428 à 347 BC, croyait lui aussi en une seule divinité. Aussi il écrit :
"Il y a donc nécessairement trois principes, la substance des choses, la forme et le principe qui se meut soi-même, et qui est par sa puissance le premier; ce principe non seulement doit être une intelligence: il doit être au-dessus de l'intelligence, et ce qui est au-dessus de l'intelligence, nous l'appelons Dieu".
Dieu diffère de l'homme de bien en ce que Dieu, non seulement possède une vertu parfaite, pure de toute affection mortelle, mais jouit d'une vertu dont la puissance est indéfectible, indépendante, comme il convient à la majesté et à la magnificence de ses œuvres.
L'homme, au contraire, non seulement possède une vertu inférieure, à cause de la constitution mortelle de sa nature ; mais encore tantôt par l'abondance même des biens, tantôt par la force de l'habitude, par le vice de la nature, par d'autres causes encore, il est incapable d'atteindre à la vraie perfection du bien".
"A Dieu appartiennent le bonheur et la vie parfaite : l'homme ne peut posséder qu'un ensemble de la science, de la vertu et de la prospérité formant comme un seul corps".
Nottons que les hébreux n'ont été monothéistes qu'en 600 BC.
 
Je ne remercierai jamais assez Philipe Remacle, décédé en 2011, pour son formidble travaille colossale de traduction des auteurs grecs et latins.







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MessageSujet: Re: Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos   Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Icon_minitimeLun 31 Aoû - 13:26

Le mystère de Samonios




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Le calendrier de Coligny est un calendrier présenté sous forme de plaques de bronze datant de la periode gallo-romaine, elles ont été découvertes dans l'Ain en 1897.
Samonios est l'un des douzes mois gaulois mentionné dans le calendrier de Coligny, le nom réel est "Mid Sam" et a été attribué au mois de novembre de par son rapprochement avec la fête de Samain mentionné dans les mythologies irlandaises du haut moyen âge rédigés par des moines, faut-il trouver là un lien ? En effet, Samain est l'une des quatre fêtes celtiques mentionnées dans les contes médiévaux d'Irlande vers l'an 1000, soit pres de 600 ans apres la christianisation du pays par Saint Patrick. Les mythologies irlandaises n'ont pourtant pas donné d'indication sur la periode de l'année durant laquelle se déroulait Samain, le 1er novembre pour la fête de Samain a été fixé par les mouvements druidiques modernes. Mais la date du 1er novembre est une date moderne, les calendriers anciens se basant sur les mois lunaires, les solstices et les equinoxes.
Le mois de Samonios signifierait "le mois de l'été" car Sam en gaulois signifie été et se dit Tsamrhaidh en Irlandais. Samonios mois de l'été en novembre ? les avis sont encore partagés. Certains ont pensé qu'il pouvait s'agir de la fin de l'été ce qui donnerait une raison tangible. En 1997, deux chercheurs, Le Contel et Verdier, ont émis l'hypothèse qu'il pouvait s'agir du solstice d'été. En effet, nous trouvons à l'opposé de Samonios le mois de Giamonios qui signifie "mois de l'hiver". Or si l'on suit l'interpretation vivace du calendrier de Colygny sur la base de Samain un 1er novembre, Samonios mois de l'été se trouverait en novembre et Giamonios mois de l'hiver se trouverait en mai. Toujours dans cette logique, le mois gaulois de Edrinis signifiant chaud et ardent se trouverait en septembre, à l'opposé est Ogronios le mois du froid qui se trouverait en mars. En revanche, si l'ont suit la theorie de Le Contel et Verdier, Samonios le mois de l'été se déroule en Juin durant le solstice d'été, Giamonios se déroule en decembre durant le solstice d'hiver, Ogronios mois du froid se déroule en Octobre précédent le grand froid de l'hiver, et Edrinis mois chaud et ardent se déroule en avril annonçant les beaux jours.
Il est fait mention de la phrase "Tri nox Samon" qui a été attribué aux trois nuits de Samain dont parlent les mythologies Irlandaises, mais il peut aussi s'agir de trois nuits celebrant le solstice d'été.
Le mois de Simivisonios selon l'interpretation actuel du calendrier de Coligny se situerait en juin et signifierait le mois du printemps, analyse par laquelle le mot visona, en gaulois, signifierait printemps ou mi-printemps. Le mois exacte cependant est Simi Ue Sonnos, sonnos signifiant soleil en gaulois, ce mois semble signifier "moitié de soleil" et selon l'interpretation de Le Contel et Verdier ce mois devrait alors se situer en Janvier, juste après le mois de Giamonios qui est le mois de l'hiver.
Le calendrier de coligny comporte encore des zones d'ombres et des facteurs d'illogisme fondés sur les seuls écrits irlandais du haut moyen-âge et de l'interpretation moderne qui a voulu que, par analogie à Halloween, Samain se déroula un 1er novembre.



Le partage d'équité dans l'histoire




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Voici quelques exemples sur des modes de vie qui ont vraiment existé il y a 2000 ans.


Stabon sur les Thraces
"Car les peuples que nous nommons Hamaxoeques et Nomades vivent uniquement des produits de leurs troupeaux, ne se nourrissant que de lait et de fromage, d'hippacé surtout ou de fromage fait de lait de jument, et ils ne savent ni amasser, ni gagner de l'argent, le commerce se réduisant pour eux à un simple échange de marchandises.
Enfin qu'y a-t-il d'étonnant que la vue de tant d'injustices qui se produisent chez nous à l'occasion des contrats ait donné l'idée à Homère de représenter comme le type de la justice et de la vertu des hommes qui, loin de passer leur vie dans les contrats et les spéculations, ne possèdent rien en propre que leur coupe et leur épée, et mettent en commun tout le reste, à commencer par les femmes et les[size=18]enfants, ainsi que le rêvait Platon ?[/size]
Ephore explique comment il est naturel que des hommes, qui peuvent mener une vie si sobre et se passer de richesses, se gouvernent entre eux d'après la plus rigoureuse équité, mettant tout en commun, voire leurs femmes, leurs [size=18]enfants, leur famille, en même temps qu'ils restent vis-à-vis de l'étranger indomptables et invincibles, ne possédant rien de ce qui pourrait leur faire accepter la servitude".[/size]
 
Flavius Josephe et Phlion d'Alexandrie sur les esseniens
"Contempteurs de la richesse, ils pratiquent entre eux un merveilleux esprit de communauté. Personne chez eux qui surpasse les autres par la fortune ; car leur loi prescrit à ceux qui adhèrent à leur secte de faire abandon de leurs biens à la corporation, en sorte qu'on ne rencontre nulle part chez eux ni la détresse de la pauvreté ni la vanité de la richesse, mais la mise en commun des biens de chacun donne à tous, comme s'ils étaient frères, un [size=18]patrimoine unique.[/size]
"Ils ne changent ni de robe ni de souliers avant que les leurs ne soient complètement déchirés ou usés par le temps. Entre eux rien ne se vend ni ne s'achète : chacun donne à l'autre sur ses provisions le nécessaire et reçoit en retour ce dont il a besoin ; mais, même sans réciprocité, il leur est permis de se faire donner de quoi vivre par l'un quelconque de leurs frères".
"Ils ne sont pas servis par des esclaves, car ils pensent que posséder des serviteurs et des esclaves est chose tout à fait contraire au droit de la nature. La nature nous a tous engendrés libres; les injustices et l'avarice de quelques hommes, qui cherchaient à établir l'inégalité, source de tous maux, ont courbé les plus faibles sous le joug des plus forts".
Dans ces jours, ils ne boivent pas de vin, mais de l'eau très limpide, froide pour le plus grand nombre, tiède pour les vieillards les plus délicats.
La table est pure de mets sanglants;elle offre pour nourriture du pain, pour condiment du sel"
 
Tacite sur les germains
"On aime le grand nombre des troupeaux ; c'est la seule richesse des Germains, le bien qu'ils estiment le plus. Les dieux (dirai-je irrités ou propices ?) leur ont dénié l'or et l'argent. Je n'affirmerais pas cependant qu'aucune veine de leur terre ne recèle ces métaux : qui pensa jamais à les y chercher ? Ces peuples sont loin d'attacher à leur usage et à leur possession les mêmes idées que nous. On voit chez eux des vases d'argent donnés en présent à leurs ambassadeurs et à leurs chefs : ils les prisent aussi peu que si c'était de l'argile. Toutefois les plus voisins de nous tiennent compte de l'argent et de l'or, comme utiles au commerce".
"Fermer sa porte à un homme, quel qu'il soit, semblerait un crime. Chacun offre à l'étranger une table aussi bien servie que le permet sa fortune. Quand ses provisions sont épuisées, le premier hôte en montre un second dans la maison voisine, et s'y rend de compagnie : les arrivants n'étaient pas invités ; peu importe, ils n'en sont pas reçus avec moins d'égards".
"Frapper ses esclaves, ou les punir par les fers ou un travail forcé, est chose rare".
"Chaque tribu en masse occupe tour à tour le terrain qu'elle peut cultiver, et le partage selon les rangs. L'étendue des campagnes facilite cette répartition. Ils changent de terres tous les ans, et ils n'en manquent jamais. C'est que l'homme ne s'évertue pas à épuiser le sol et à rétrécir l'espace, pour le plaisir de planter des vergers, d'enclore des prairies, d'arroser des jardins : ils ne demandent à la terre que des moissons".
 
Strabon sur les gaulois
"Les Tarbelli qui en occupent les bords ont dans leur territoire les mines d'or les plus importantes qu'il y ait en Gaule, car il suffit d'y creuser des puits d'une faible profondeur pour trouver des lames d'or, épaisses comme le poing, dont quelques-unes ont à peine besoin d'être affinées.
Le temple de Tolossa, vénéré comme il était de toutes les populations à la ronde, leur offrait aussi un asile inviolable, et naturellement les richesses s'y étaient accumulées, la piété multipliant ses offrandes, en même temps que la superstition empêchait d'y porter la main.
Mais, comme la contrée est très riche en mines d'or, et que les habitants sont à la fois très superstitieux et très modestes dans leur manière de vivre, il s'y était formé sur différents points des trésors. Les lacs ou étangs sacrés notamment offraient des asiles sûrs où l'on jetait l'or et l'argent en barre : les Romains le savaient, et quand ils se furent rendus maîtres du pays, ils vendirent ces lacs ou étangs sacrés au profit du trésor public, et plus d'un acquéreur y trouve aujourd'hui encore des lingots d'argent battu ayant la forme de pierres meulières.
 
Diodore sur la Corse et la Sicile
 
"A trois cents stades environ de l'île Éthalie, est une autre île que les Grecs appellent Kyrnos, et les Romains et les indigènes Corsica. Les habitants de cette île se nourrissent de miel, de lait et de chair, que le pays leur fournit abondamment. Ils vivent ensemble selon les règles de la justice et de l'humanité, contrairement aux mœurs de presque tous les autres Barbares".
" L'argent et l'or monnayés ne sont point en usage chez eux, et ils s'opposent à ce que l'on en fasse entrer dans leur île".


Le phénicien et l'origine de l'alphabet




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Le phénicien est une très vieille écriture utilisée par les populations sémites vivants sur le croissant fertile du moyen orient, leur culture s'est propagée par le commerce à travers un réseau méditerrannéen allant jusqu'en Tunisie et en Espagne.
L'araméen, la langue des hebreux, fut écrite avec l'alphabet phénicienne avant d'évoluer vers une écriture dite carrée. L'écriture arabe est aussi une évolution de l'écriture phénicienne découlant de l'araméen, du nabatiyeh et du syriaque. Les grecs s'en inspirèrent et créèrent l'écriture grècque archaique dite alphabet de côme. A leur tour, les etrusques s'inspirèrent de l'écriture grècque pour créer l'écriture latine. Les celtes s'inspirèrent par la suite des écritures grècques et latine à travers l'écriture dite lépontique en Helvetie, et aussi une écriture directement inspirée par le phénicien par les celtibères en Espagne. Bien plus tard apparaitra l'écriture cyrilique qui mélange un peu tous les genres latins phéniciens et grecques.
Ainsi les écritures modernes occidentales et orientales actuels comme le russe, les langues d'Europe, l'arabe, l'hebreux, le grecque, découlent toutes de l'écriture phénicienne.



Les arabes, piliers de la science




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Les arabes, piliers de la science

Les Arabes sont issus d’une très noble civilisation. Tandis qu’en Europe les Astronomes étaient brûlés sur le bûcher, que le peuple était ignorant, illettré et vivait dans la crasse, que les femmes n’avaient aucun droit, que l’on mourrait de la grippe, les Arabes étudiaient les chiffres, les mathématiques, la médecine, autorisaient l’accès aux études pour les femmes, observaient les planètes, la terre et, entre temps, jouaient aux échecs. Les mots tels que Chiffre, Alchimie ou Algèbres proviennent de la langue Arabe, de même certaines constellations portent un nom Arabe. Ce sont les témoignages d’un passé intellectuel au moyen orient qui ont laissé leur emprunte dans le monde scientifique d’aujourd’hui.

820 Création d’un observatoire à Bagdad

821 Les femmes arabes ont accès aux études

823 Premier traité de calcul arabe par Al Kharizmi

853 Traité d’astronomie Arabe par Al Fargani

856 Traité d’astrologie par Abou Ma-achar

909 Traité d’Al Farabi sur le temps et l’espace

919 Al Battani rédige « ouvrage fondamental sur l’astronomie »

927 Ar Razi rédige l’encyclopédie de la médecine et la pharmacie

947 Les Arabes introduisent en Europe les jeux d’échecs

963 Les chiffres Arabes se répandent en Europe

1006 Ibn Younis dresse une carte des étoiles et des planètes

1030 Al Hassan étudie la réfraction et la déviation des rayons lumineux

1047 Al Birouni découvre la circonférence de la terre à environs 45 550 Km

1053 Traité de Ibn Wafid sur les herbes médicinales et les aliments

1125 Traduction en latin des travaux astrologiques d’Abou Ma-char

1145 Traduction en latin de l’arithmétique d’al Kharzimi

1170 Fondation d’une faculté de médecine à Damas

1172 Traduction en latin du grand traité de médecine de Ibn Sina

1164 Le géographe Arabe Al Idrizi dessine la carte du monde

1454 Traité d’arithmétique par l’Arabe Al Kalzadi


Les celtes, d'or et de laine




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La gaule et les gaulois décrits par Diodore
 
"La Gaule est habitée par beaucoup de tribus plus ou moins populeuses. Les plus fortes sont d'environ deux cent mille hommes, et les plus faibles de cinquante mille".
 
Un pays d'or
 
"Il n'y a absolument aucune mine d'argent dans la Gaule, mais il y a beaucoup d'or natif que les indigènes recueillent sans peine. Comme les fleuves, dans leurs cours tortueux, se brisent contre la racine des montagnes, les eaux en détachent et charrient avec elles des fragments de roche remplis de sables d'or".
 
Des êtres à l'allure irréelle
 
"Les Gaulois sont grands de taille; ils ont la chair molle et la peau blanche: leurs cheveux sont naturellement blonds, et ils cherchent par des moyens artificiels à rehausser cette couleur : ils les lavent fréquemment avec une lessive de chaux, ils les retirent du front vers le sommet de la tété et la nuque, de sorte qu'ils ont l'aspect de Satyres et de Pans".
 
La vie après la mort
 
"Car ils ont fait prévaloir chez eux l'opinion de Pythagore, d'après laquelle les âmes des hommes sont immortelles, et chacune d'elles, s'introduisant dans un autre corps, revit pendant un nombre déterminé d'années. C'est pourquoi, pendant les funérailles, ils jettent dans le bûcher des lettres adressées à leurs parents décédés, comme si les morts les liraient".
 
Des vêtements colorés
 
"Les Gaulois portent des vêtements singuliers ; ils ont des tuniques bigarrées de différentes couleurs, et des chausses qu'ils appellent bragues. Avec des agrafes, ils attachent à leurs épaules des saies rayées, d'une étoffe à petits carreaux multicolores, épaisse en hiver, et légère en été".
 
Les gaulois selon strabon
 
"Les Gaulois sont habillés de saies, ils laissent croître leurs cheveux et portent des anaxyrides ou braies larges et flottantes, et, au lieu de tuniques, des blouses à manches qui leur descendent jusqu'aux parties et au bas des reins. La laine dont ils se servent pour tisser ces épais sayons appelés laenae est rude, mais très longue de poil".
 
Ils vivent dans l'opulence
 
"Presque tous les Gaulois, aujourd'hui encore, couchent sur la dure et prennent leurs repas assis sur de la paille. Les maisons des Gaulois, bâties en planches et en claies d'osier, sont spacieuses et ont la forme de rotondes; une épaisse toiture de chaume les recouvre. La grande quantité de bétail, surtout de moutons et de porcs, qu'ils possèdent, explique comment ils peuvent approvisionner si abondamment de saies et de salaisons, non seulement Rome, mais la plupart des autres marchés de l'Italie".
 
Les druides, et leur prophétie
 
"Chez tous les peuples gaulois sans exception se retrouvent trois classes d'hommes qui sont l'objet d'honneurs extraordinaires, à savoir les Bardes, les Vatès et les Druides, les Bardes, autrement dits les chantres sacrés, les Vatés, autrement dits les devins qui président aux sacrifices et interrogent la nature, enfin les Druides, qui, indépendamment de la physiologie ou philosophie naturelle, professent l'éthique ou philosophie morale. Les Druides qui ne sont pas les seuls du reste parmi les barbares proclament l'immortalité des âmes et celle du monde, ce qui n'empêche pas qu'ils ne croient aussi que le feu et l'eau prévaudront un jour sur tout le reste".
 
Une touche de rafinement et d'élégance
 
"A leur franchise, à leur fougue naturelle les Gaulois joignent une grande légèreté et beaucoup de fanfaronnade, ainsi que la passion de la parure, car ils se couvrent de bijoux d'or, portent des colliers d'or autour du cou , des anneaux d'or autour des bras et des poignets, et leurs chefs s'habillent d'étoffes teintes de couleurs éclatantes et brochées d'or".
 
Poème de Virgile sur les gaulois


"Et ici, voletant sous les portiques d'or, une oie d'argent annonçait la présence des Gaulois sur le seuil ; les Gaulois étaient là dans les buissons et serraient la citadelle, défendus par les ténèbres et la faveur d'une nuit sombre. D'or est leur chevelure et d'or leurs vêtements, leurs sayons rayés luisent, leurs cous de lait sont entourés de cercles d'or, chacun brandit à bout de bras deux lourdes piques alpines, de longs boucliers protègent leur corps. Là il avait figuré en relief les Saliens bondissants et lès Luperques nus, leurs bonnets à la pointe de laine, les anciles tombés du ciel ; de chastes matrones, en chars suspendus, menaient par la ville des cortèges sacrés".



Les contrées barbares




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Manuscrit en couverture d'écorce, où j'ai rédigé les extraits des récits romains et grecques sur les celtes et les germains pour rendre honneur à ces derniers. J'aime voir l'Europe de cette manière, les images qui m'en viennent à l'esprit au cours de la lecture dont délicieuses.
Je l'ai appelé Barbaram Regionibus, les contrées barbares.
 
J'ai déjà fait largement mention de ces écrit dans de nombreux articles, voici le contenu du livre dont la première partie concerne la germanie et la seconde partie la Gaule, il s'agit en fait d'un même groupe culturel que seul la langue sépare, comme les sioux et les algonquins en Amerique. Il était une fois en Europe, au pays des loups et des bisons, des forêts sacrés et des nations tribales.
 
"Le sol est entrecoupé d’une multitude de fleuves, hérissé de montagnes, et en grande partie impraticable à cause des bois et des marais. Ses plus grands marais sont le Suesia, l’Estia et le Melsiagum; ses forêts les plus étendues sont l’Hercynie, et quelques autres, qui ont aussi un nom; mais, comme celle-là couvre un terrain de soixante jours de marche, et qu’elle est la plus considérable, elle est aussi la plus connue. Ses plus hautes montagnes sont le Taunus et le Rhéticon; les autres ont des noms que nous ne pouvons guère exprimer dans notre langue. La plus remarquable de ces forêts, la forêt Hercynienne, couvre de ses hautes et épaisses futaies les pentes abruptes de tout un massif de montagnes, cercle immense ayant pour centre ce canton fertile et peuplé dont nous avons parlé plus haut, qu'avoisinent les sources de l'Ister et du Rhin, le lac situé entre deux et les marais formés par les débordements du Rhin. Le circuit de ce lac est de plus de 500 stades, et sa traversée en ligne droite de près de 200. Comparés aux Celtes, les Germains offrent bien quelques petites différences, ils ont par exemple des moeurs plus sauvages, une taille plus élevée, les cheveux plus blonds, mals à cela près ils leur ressemblent fort et l'on retrouve chez eux les mêmes traits, le même caractère, le même genre de vie que nous avons précédemment décrits chez les Celtes. C'est même là, croyons-nous, ce qui leur a fait donner par les Romains le nom qu'ils portent : les Romains amont reconnu en eux les propres frères des Gaulois, et les auront appelés Germani, d'un mot de leur langue qui désigne les frères nés de même père et de même mère. Viennent ensuite les Reudignes, les Aviones, les Angles, les Marins, les Eudoses, les Suardones et les Nuithones, tous protégés par des fleuves ou par des forêts. Ces peuples, pris séparément, n'offrent rien de remarquable : un usage commun à tous, c'est l'adoration d'Ertha, c'est-à-dire la Terre Mère.
 
On sait assez que les Germains ne bâtissent point de villes ; ils ne souffrent pas même d'habitations réunies. Leurs demeures sont éparses, isolées, selon qu'une fontaine, un champ, un bocage, ont déterminé leur choix. Leurs villages ne sont pas, comme les nôtres, formés d'édifices contigus : chacun laisse un espace vide autour de sa maison, soit pour prévenir le danger des incendies, soit par ignorance dans l'art de bâtir. Ils n'emploient ni pierres ni tuiles ; ils se servent uniquement de bois brut, sans penser à la décoration ni à l'agrément. Ils se plaisent surtout à braver le froid, et vont tout nus jusqu’à l’âge de puberté, qui est, chez eux, très tardif. Devenus hommes, ils se couvrent d’une simple saie ou d’écorce d’arbre, même dans les temps les plus rigoureux de l’hiver. Nager est pour eux plus qu’un exercice, c’est une passion. Ils ont tous pour vêtement un sayon qu'ils attachent avec une agrafe, ou, à défaut d'agrafe, avec une épine. A cela près ils sont nus, et passent les journées entières auprès de leur foyer. L'habillement des femmes ne diffère pas de celui des hommes, excepté qu'elles se couvrent le plus ordinairement de tissus de lin relevés par un mélange de pourpre, et que la partie supérieure de leur vêtement ne s'étend point pour former des manches : elles ont les bras nus jusqu'à l'épaule ; leur sein même est en partie découvert. C’est une nation guerrière, libre, indomptable, et d’un caractère si dur et si barbare, que les femmes mêmes vont à la guerre avec les hommes. Tendre l’arc, monter à cheval, aller à la chasse, voilà ce qui remplace, dans leur enfance, la quenouille et le fuseau. Ils croient même qu'il y a dans ce sexe quelque chose de divin et de prophétique : aussi ne dédaignent-ils pas ses conseils, et font-ils grand cas de ses prédictions. On sait aussi, chez ces peuples, interroger le chant et le vol des oiseaux. Un usage qui leur est particulier, c'est de demander même aux chevaux des présages et des révélations. César apprit que c'était la coutume chez les Germains de faire décider par les femmes, d'après les sorts et les règles de la divination, s'il fallait ou non livrer bataille. elles ont, comme leurs époux, la vigueur de l'âge, la hauteur de la taille; et d'un couple assorti et robuste naissent des enfants également vigoureux. Très peu d'adultères se commettent dans une nation si nombreuse, et le châtiment, qui suit de près la faute, est abandonné au mari. On rase la coupable, on la dépouille, et, en présence des parents, le mari la chasse de sa maison, et la poursuit à coups de verges par toute la bourgade. Quant à celle qui prostitue publiquement son honneur, point de pardon pour elle : ni beauté, ni âge, ni richesses ne lui feraient trouver un époux. Cependant, dans le nord, dans le pays des Germains et dans ceux qui se trouvent dans le voisinage, les jeunes ephèbes, beaux de visage, remplissent auprès des hommes le rôle de femmes. Ils célèbrent aussi des cérémonies de mariage, et cela n'est pas considéré chez eux comme un déshonneur, parce que leur loi le permet ainsi.
On aime le grand nombre des troupeaux ; c'est la seule richesse des Germains, le bien qu'ils estiment le plus. Les dieux leur ont dénié l'or et l'argent. Je n'affirmerais pas cependant qu'aucune veine de leur terre ne recèle ces métaux : qui pensa jamais à les y chercher ? Ces peuples sont loin d'attacher à leur usage et à leur possession les mêmes idées que nous. On voit chez eux des vases d'argent donnés en présent à leurs ambassadeurs et à leurs chefs : ils les prisent aussi peu que si c'était de l'argile. Toutefois les plus voisins de nous tiennent compte de l'argent et de l'or, comme utiles au commerce. Chaque tribu en masse occupe tour à tour le terrain qu'elle peut cultiver, et le partage selon les rangs. L'étendue des campagnes facilite cette répartition. Ils changent de terres tous les ans, et ils n'en manquent jamais. C'est que l'homme ne s'évertue pas à épuiser le sol et à rétrécir l'espace, pour le plaisir de planter des vergers, d'enclore des prairies, d'arroser des jardins : ils ne demandent à la terre que des moissons. Aussi l'année même n'est-elle pas divisée en autant de saisons que chez nous. L'hiver, le printemps, l'été, ont un sens pour eux, et sont nommés dans leur langue. Quant à l'automne, ils en ignorent le nom et les présents. Leurs aliments sont simples : des fruits sauvages, de la venaison fraîche, du lait caillé. Fermer sa porte à un homme, quel qu'il soit, semblerait un crime. Chacun offre à l'étranger une table aussi bien servie que le permet sa fortune. Quand ses provisions sont épuisées, le premier hôte en montre un second dans la maison voisine, et s'y rend de compagnie : les arrivants n'étaient pas invités ; peu importe, ils n'en sont pas reçus avec moins d'égards. Au sortir du sommeil, qu'ils prolongent souvent jusque dans le jour, ils se baignent, ordinairement à l'eau chaude, l'hiver régnant chez eux une grande partie de l'année. Après le bain, ils prennent un repas ; chacun a son siège séparé et sa table particulière. Emprisonner les dieux dans des murailles, ou les représenter sous une forme humaine, semble aux Germains trop peu digne de la grandeur céleste. Ils consacrent des bois touffus, de sombres forêts ; et, sous les noms de divinités, leur respect adore dans ces mystérieuses solitudes ce que leurs yeux ne voient pas.
 


Toute la Gaule est divisée en trois parties, dont l'une est habitée par les Belges, l'autre par les Aquitains, la troisième par ceux qui, dans leur langue, se nomment Celtes, et dans la nôtre, Gaulois. Ces nations diffèrent entre elles par le langage, les institutions et les lois. .Tout ce pays prend le nom de Gaule Chevelue. Quant aux peuples qui l’habitent, ils sont connus sous trois grandes dénominations, et sont séparés entre eux par des fleuves considérables. Du Pyrénée à la Garonne, ce sont les Aquitains; de la Garonne à la Seine, les Celtes; de la Seine au Rhin, les Belges. Les Ausciens tiennent le premier rang dans l’Aquitaine; les Aeduens parmi les Celtes, et les Trévériens parmi les Belges. Leurs villes les plus florissantes sont Augusta chez les Trévériens, Augustodunum chez les Éduens, et Elimberrum chez les Ausciens. Je ne dis rien du nombre d'hommes dont ce pays est peuplé, ni de la grandeur et de la beauté de leur corps, ni de leur courage dans les actions de la guerre ; on en doit juger par ce qu'ils ont fait. La Gaule est habitée par beaucoup de tribus plus ou moins populeuses. Les plus fortes sont d'environ deux cent mille hommes, et les plus faibles de cinquante mille. les Aquitains diffèrent des peuples de race gauloise tant par leur constitution physique que par la langue qu'ils parlent, et ressemblent bien davantage aux Ibères. Les Gaulois sont grands de taille; ils ont la chair molle et la peau blanche: leurs cheveux sont naturellement blonds, et ils cherchent par des moyens artificiels à rehausser cette couleur : ils les lavent fréquemment avec une lessive de chaux, ils les retirent du front vers le sommet de la tété et la nuque, de sorte qu'ils ont l'aspect de Satyres et de Pans. Les Gaulois portent des vêtements singuliers ; ils ont des tuniques bigarrées de différentes couleurs, et des chausses qu'ils appellent bragues. Avec des agrafes, ils attachent à leurs épaules des saies rayées, d'une étoffe à petits carreaux multicolores, épaisse en hiver, et légère en été. A leur franchise, à leur fougue naturelle les Gaulois joignent une grande légèreté et beaucoup de fanfaronnade, ainsi que la passion de la parure, car ils se couvrent de bijoux d'or, portent des colliers d'or autour du cou , des anneaux d'or autour des bras et des poignets, et leurs chefs s'habillent d'étoffes teintes de couleurs éclatantes et brochées d'or. Il n'y a absolument aucune mine d'argent dans la Gaule, mais il y a beaucoup d'or natif que les indigènes recueillent sans peine. Comme les fleuves, dans leurs cours tortueux, se brisent contre la racine des montagnes, les eaux en détachent et charrient avec elles des fragments de roche remplis de sables d'or. C'est aussi sur les côtes d'Aquitaine que l'Océan creuse le golfe qui forme, avec le golfe Galatique du littoral de la Narbonnaise, l'isthme dont nous avons parlé : comme celui auquel il correspond, le golfe de l'Océan porte le nom de Galatique. Les Tarbelli qui en occupent les bords ont dans leur territoire les mines d'or les plus importantes qu'il y ait en Gaule, car il suffit d'y creuser des puits d'une faible profondeur pour trouver des lames d'or, épaisses comme le poing, dont quelques-unes ont à peine besoin d'être affinées. Mais en général, c'est sous la forme de paillettes et de pépites que l'or s'y présente, et, dans cet état-là même, il n'exige jamais un grand travail d'affinage. Enfin le fait suivant peut donner une idée de l'opulence et du faste de Luerius, père de ce fameux chef, Bituit, qui livra bataille à Maximus et à Domitius : pour faire montre de sa richesse aux yeux du peuple , il aimait à se promener en char dans la campagne en jetant de droite et de gauche sur son passage des pièces d'or et d'argent, que ramassait la foule empressée à le suivre. Le temple de Tolossa, vénéré comme il était de toutes les populations à la ronde, leur offrait aussi un asile inviolable, et naturellement les richesses s'y étaient accumulées, la piété multipliant ses offrandes, en même temps que la superstition empêchait d'y porter la main. Mais, comme la contrée est très riche en mines d'or, et que les habitants sont à la fois très superstitieux et très modestes dans leur manière de vivre, il s'y était formé sur différents points des trésors. Les lacs ou étangs sacrés notamment offraient des asiles sûrs où l'on jetait l'or et l'argent en barre : les Romains le savaient, et quand ils se furent rendus maîtres du pays, ils vendirent ces lacs ou étangs sacrés au profit du trésor public, et plus d'un acquéreur y trouve aujourd'hui encore des lingots d'argent battu ayant la forme de pierres meulières.
 
Les maisons des Gaulois, bâties en planches et en claies d'osier, sont spacieuses et ont la forme de rotondes; une épaisse toiture de chaume les recouvre. La grande quantité de bétail, surtout de moutons et de porcs, qu'ils possèdent, explique comment ils peuvent approvisionner si abondamment de saies et de salaisons, non seulement Rome, mais la plupart des autres marchés de l'Italie. En revanche, tout le reste de la Gaule produit du blé et en grande quantité, ainsi que du millet, du gland et du bétail de toute espèce, le sol n'y demeurant nulle part inactif, si ce n'est dans les parties où les marécages et les bois ont absolument interdit toute culture. Encore ces parties-là sont-elles habitées comme les autres ; mais cela tient non pas tant à l'industrie des Gaulois qu'à une vraie surabondance de population, car les femmes, dans tout le pays, sont d'une fécondité remarquable en même temps qu'excellentes nourrices. Et parmi les barbares le Celtes aussi, bien qu'ils aient de très belles femmes, apprécient davantage les garçons de sorte que certains d'entre eux ont souvent deux amoureux pour dormir dans leurs lits faits de peaux d’animaux. Presque tous les Gaulois, aujourd'hui encore, couchent sur la dure et prennent leurs repas assis sur de la paille.


Chez tous les peuples gaulois sans exception se retrouvent trois classes d'hommes qui sont l'objet d'honneurs extraordinaires, à savoir les Bardes, les Vatès et les Druides, les Bardes, autrement dits les chantres sacrés, les Vatés, autrement dits les devins qui président aux sacrifices et interrogent la nature, enfin les Druides, qui, indépendamment de la physiologie ou philosophie naturelle, professent l'éthique ou philosophie morale. Les Druides qui ne sont pas les seuls du reste parmi les barbares proclament l'immortalité des âmes et celle du monde, ce qui n'empêche pas qu'ils ne croient aussi que le feu et l'eau prévaudront un jour sur tout le reste. Les Gaulois ont une certaine érudition et des maîtres de sagesse, les Druides. Ces maîtres font profession de connaître la grandeur et la forme de la terre et du monde, les révolutions du ciel et des astres, et la volonté des dieux. Ils communiquent une foule de connaissances aux plus distingués de la nation, qu’ils instruisent secrètement et pendant vingt années au fond des cavernes ou des bois les plus retirés. Le seul dogme qu’ils enseignent publiquement, c’est l’immortalité de l’âme et l’existence d’une autre vie: sans doute, afin de rendre le peuple plus propre à la guerre. Car ils ont fait prévaloir chez eux l'opinion de Pythagore, d'après laquelle les âmes des hommes sont immortelles, et chacune d'elles, s'introduisant dans un autre corps, revit pendant un nombre déterminé d'années. C'est pourquoi, pendant les funérailles, ils jettent dans le bûcher des lettres adressées à leurs parents décédés, comme si les morts les liraient. Le mouvement des astres, l'immensité de l'univers, la grandeur de la terre, la nature des choses, la force et le pouvoir des dieux immortels, tels sont en outre les sujets de leurs discussions : ils les transmettent à la jeunesse".
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MessageSujet: Re: Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos   Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Icon_minitimeLun 31 Aoû - 13:36

Les daces, frères des loups

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Bas relief de la colonne de trajan, représentant la lutte des daces contre les romains
 
Les Daces se donnent le nom de loups ou ceux qui sont semblables aux loups.
 
Les Daces ont atteint un haut niveau de spiritualité, quand les Romains découvrent leur existence. Ils croient en deux mondes et en l'immortalité de l'âme, sous forme d'une continuation du soi après la mort dans l'autre monde : un monde où Zamolxis les attend.
 
Leur religion semble avoir été à base de divinations et d'initiations. Leur médecine était de type holistique. Leur calendrier, très précis, rythmait les travaux agricoles mais avait également des connexions avec l'astronomie et l'astrologie.
 
Herodote dira : "parmi les Thraces, les Gètes (Daces) sont les plus braves et les plus droits".
 
À l'origine, ils vivent dans des huttes de bois regroupées en villages entourés d'une palissade, puis, à une époque tardive, ils construisent des forteresses et des tours coniques en pierre
 
Source : Wikipédia

Les esseniens

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Les esseniens sont les membres d'une secte juive ayant vécu au moyen orient jusqu'au premier siècle. Ils furent torturés par les romains qui admiraient leur capacité à endurer les tortures en riant de leur boureau et restant humble jusqu'au bout. Lorsque les juifs fuent exilés de la Syrie-Palestine par les Romains, les esseniens disparurent car loin de leur plante et leur environement il ne leur était plus possible de continuer leur [size=18]mode de vie.[/size]
Flavius Josephe et Pilon d'Alexandrie nous ont laissé leur témoingnages d'époque, riches d'enseignement quand on les compare au judaisme moderne, car les esseniens priaient et chantaient avec les femmes, ne buvaient pas de vin et ne mangeaient pas de viande.
 
Voici ce qu'écrit Flavius Josephe :
"Il y a, en effet, chez les Juifs, trois écoles philosophiques : la première a pour sectateurs les Pharisiens, la deuxième les Sadducéens, la troisième, qui passe pour s’exercer à la sainteté, a pris le nom d'Esséniens".
 
"Contempteurs de la richesse, ils pratiquent entre eux un merveilleux esprit de communauté. Personne chez eux qui surpasse les autres par la fortune ; car leur loi prescrit à ceux qui adhèrent à leur secte de faire abandon de leurs biens à la corporation, en sorte qu'on ne rencontre nulle part chez eux ni la détresse de la pauvreté ni la vanité de la richesse, mais la mise en commun des biens de chacun donne à tous, comme s'ils étaient frères, un [size=18]patrimoine unique".[/size]
 
"Ils ne changent ni de robe ni de souliers avant que les leurs ne soient complètement déchirés ou usés par le temps. Entre eux rien ne se vend ni ne s'achète : chacun donne à l'autre sur ses provisions le nécessaire et reçoit en retour ce dont il a besoin ; mais, même sans réciprocité, il leur est permis de se faire donner de quoi vivre par l'un quelconque de leurs frères". "Ils s'appliquent merveilleusement à la lecture des anciens ouvrages, choisissant surtout ceux qui peuvent servir au bien de l'âme et du corps. C'est là qu'ils cherchent, pour guérir les maladies, la connaissance des racines salutaires, et des vertus des pierres".
 
"Ils atteignent un âge avancé, la plupart même passent cent ans, et ils doivent cette longévité, suivant moi, à la simplicité et à la régularité de leur vie".
 
"En effet, c'est une croyance bien affermie chez eux que le corps est corruptible et la matière qui le compose inconsistante, mais que l'âme est immortelle et impérissable, qu'elle habitait l'éther le plus subtil, qu'attirée dans le corps comme dans une prison, elle s'unit à lui par une sorte de charme naturel, que cette âme une fois détachée des liens de la chair, débarrassée pour ainsi dire d'un long esclavage, prend son vol joyeux vers les hauteurs".
 
"Les Pharisiens se montrent très dévoués les uns aux autres et cherchent à rester en communion avec la nation entière. Les Sadducéens, au contraire, sont, même entre eux, peu accueillants, et aussi rudes dans leurs relations avec leurs compatriotes qu'avec les étrangers. Voilà ce que j'avais à dire sur les sectes philosophiques des Juifs".
 
Voici ce qu'écrit Philon d'Alexandrie :

"Ils s'établissent hors des murs des cités, dans des jardins ou des lieux solitaires, recherchant la solitude, non par une misanthropie farouche, mais pour éviter le contact avec des hommes de mœurs opposées, sachant que ce contact est dangereux et nuisible".
 
"De toutes parts les Thérapeutes les plus éminents sont envoyés en colonie dans un lieu fort propice, qui paraît considéré comme la patrie de la secte; ce lieu est situé au bord du lac Maria, sur une colline peu élevée, aussi bien choisie pour la sûreté du lieu que pour la pureté de l'air".
 
"Ils ont l'habitude de prier deux fois chaque jour, le matin et le soir. Au lever du soleil, ils implorent un jour heureux, véritablement heureux, et demandent que leur intelligence s'emplisse de la lumière céleste ; au coucher du soleil, ils demandent que leur âme, entièrement affranchie des entraves des sens et du poids des choses sensibles, puisse retirée en elle-même et comme dans son conseil,[25] se livrer à la recherche de la vérité".
 
"Le Semnée commun dans lequel ils se réunissent le septième jour est formé par une double enceinte, l'une réservée aux hommes, l'autre aux femmes : car il est d'usage d'admettre à écouter ce discours les femmes qui ont embrassé le genre de vie de la secte".
 
"Ils ont deux sortes d'abris, le vêtement et l'habitation. J'ai déjà dit de leur habitation qu'elle était sans recherche, construite à la hâte et en vue de la nécessité seule; leur vêtement est de même très simple, destiné à les protéger contre le froid et la chaleur : c'est, l'hiver, un épais manteau, en place de peau de bête avec sa fourrure, et l'été, une exomide, ou une tunique de lin".
 
"Ils se réunissent d'abord après un intervalle de sept semaines ; car ils n'honorent pas seulement le nombre sept en lui-même, mais aussi son carré, qu'ils savent être pur et toujours vierge. Le jour de cette réunion arrive la veille de leur plus grande fête, laquelle tombe au cinquantième jour; il représente le plus saint et le plus naturel[51] des nombres, résultant du carré du triangle rectangle, principe de la génération et de l'agencement de l'univers".
 
"Les femmes prennent part au repas. Elles sont pour la plupart âgées et vierges ; elles conservent la chasteté, non par nécessité, comme certaines prêtresses chez les Grecs, mais volontairement, obéissant à l'attrait et au désir de la sagesse, qui les pousse à embrasser la vie des solitaires".
 
"Les places à table sont réglées de sorte que les hommes et les femmes demeurent séparés, les premiers à droite, les secondes à gauche".
 
"Ils ne sont pas servis par des esclaves, car ils pensent que posséder des serviteurs et des esclaves est chose tout à fait contraire au droit de la nature. La nature nous a tous engendrés libres; les injustices et l'avarice de quelques hommes, qui cherchaient à établir l'inégalité, source de tous maux, ont courbé les plus faibles sous le joug des plus forts".
 
"Dans ces jours, ils ne boivent pas de vin, mais de l'eau très limpide, froide pour le plus grand nombre, tiède pour les vieillards les plus délicats. La table est pure de mets sanglants; elle offre pour nourriture du pain, pour condiment du sel"
 
"quand il faut chanter les dernières paroles de l'hymne et du refrain, car alors tous, hommes et femmes, unissent leurs voix".
 
" les voix graves des hommes, mêlées aux voies aiguës des femmes, produisent un ensemble harmonieux et véritablement musical. Les pensées sont très belles, les paroles ne le sont pas moins ; les danses sont graves. Pensées, paroles et danses ont le même but, la piété".
En images, les lacs du Golan où les esseniens ont probablement vécu. Cette région est riche en herbe, en arbres, en fleur.

Les forêts sacrés

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Forêt de mousse

Les gaulois et leurs clichés stereotypes

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L'archéologie permet de remettre en cause le romantisme du XIXe siècle concernant les gauois, comme du reste elle démonte la théorie de l'humain préhistorique rustre.
Commençons tout d'abord par vercingétorix, nous pouvons admirer son visage sur une pièce de monnaie d'époque, et la comparer à la statue d'Alesia de 1865 qui a forgé l'imagination populaire. Vercingétorix n'était pas ce gaulois aux cheveux longs, à la grande moustache et à l'expression féroce, mais un garçon rasé, aux traits fins et assez bien coiffé.
Pour ce qui est de l'écriture, diodore indiquait "C'est pourquoi, pendant les funérailles, ils jettent dans le bûcher des lettres adressées à leurs parents décédés, comme si les morts les liraient" preuve que les gaulois savaient écrire. On a aussi retrouvé des inscriptions gauloises sur la roche dont la plus ancienne est l'écriture lepontique en Suisse, nous avons aussi les botorritas d'Espagne et quelques inscriptions utilisant l'alphabet grecque en [size=18]France, datant du IIIe siècle avant notre ère. J'ignore donc d'où vient cette idée répandue que les gaulois n'utilisaient aucune écriture, cette idée est fausse et n'a même pas été évoquée dans les textes de l'antiquité.[/size]
Il est égallement répandue dans la pensé populaire que les celtes étaient les gentils et les germains étaient les méchants, traversant le rhin pour attaquer les villages de la Gaule. En vérité, et même les textes antiques le disent, les gaulois et les germains sont un même peuple et une même culture. Strabon écrit "ils leur ressemblent fort et l'on retrouve chez eux les mêmes traits, le même caractère, le même genre de vie que nous avons précédemment décrits chez les Celtes". En effet, le Rhin fut une frontière administrative décrétée par Jules César afin de faciliter la gestion de ses provinces. Ici nous voyons un mur romain d'époque, orné de deux prisoniers, l'un celte et l'autre germain, pour célébrer leur victoire. Strabon note encore la différence entre les celtes et les aquitains "les Aquitains diffèrent des peuples de race gauloise tant par leur constitution physique que par la langue qu'ils parlent, et ressemblent bien davantage aux Ibères" La Galice ayant été colonisée par les phéniciens, cette différence s'explique par le brassage culturel.
Enfin venons en au Druide. Sa tunique blanche fut évoqué par Pline l'ancien "Un prêtre, vêtu de blanc, monte dans l'arbre, coupe le gui avec une serpe d'or et le reçoit sur un sayon blanc" mais tous les autres textes évoquant les druides n'en font point mention. D'ailleurs, le druide n'était pas seulement un mage, il jouait aussi un role politique, nottament d'ambassadeur comme le fit Diviciacos auprès de Cesar "Diviciacos cessa de parler, et tous ceux qui étaient présents, fondant en larmes, implorèrent le secours de César. (..) César s'étonne de cet abattement et leur en demande la cause. (...) Alors l'Héduen Diviciacos reprend la parole".
Ainsi les gaulois, nation s'étendant de l'ouest de la Gaule jusqu'à la Samartie si l'on en croit Strabon, était une [size=18]société organisée et rafinée dont nous avons encore à apprendre.[/size]

Les germains selon tacite

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Les germains n'étaient pas parfait, leur sens de l'honneur était exacerbé et l'alcool les rendait quereleurs. Ils avait aussi des escaves mais qui étaient généralement bien traités. Toutefois, ils restaient un peuple libre et interessants.
 
Ainsi Tacite les présenta par écrit au premier siècle, voici quelques unes de ses citations.
 
les germains se désinteressent de l'or
 
"On aime le grand nombre des troupeaux ; c'est la seule richesse des Germains, le bien qu'ils estiment le plus.
On voit chez eux des vases d'argent donnés en présent à leurs ambassadeurs et à leurs chefs : ils les prisent aussi peu que si c'était de l'argile".
 
Les Germains ont des vêtements légers
"Ils sont nus ou couverts d'un léger sayon : ils ne font point leur gloire de la parure ; seulement ils peignent leurs boucliers de couleurs variées et choisies".
 
Ils sont féministes
"Ils croient même qu'il y a dans ce sexe (feminin) quelque chose de divin et de prophétique : aussi ne dédaignent-ils pas ses conseils, et font-ils grand cas de ses prédictions".
 
Ils prient dans la forêt
 
"Emprisonner les dieux dans des murailles, ou les représenter sous une forme humaine, semble aux Germains trop peu digne de la grandeur céleste. Ils consacrent des bois touffus, de sombres forêts ; et, sous les noms de divinités, leur respect adore dans ces mystérieuses solitudes ce que leurs yeux ne voient pas".
 
Ils parlent aux animaux
 
"on exige encore que les auspices confirment sa réponse : car on sait aussi, chez ces peuples, interroger le chant et le vol des oiseaux. Un usage qui leur est particulier, c'est de demander même aux chevaux des présages et des révélations".
 
Ils sont quereleurs
 
"Si la cité qui les vit naître languit dans l'oisiveté d'une longue paix, ces chefs de la jeunesse vont chercher la guerre chez quelque peuple étranger : tant cette nation hait le repos !"
 
Ils sont oisifs
 
"Le temps qu'ils ne donnent pas à la guerre, ils en passent un peu à chasser, beaucoup à manger et à dormir, sans s'occuper de rien".
 
Ils vivent dans des hameaux épars
 
"On sait assez que les Germains ne bâtissent point de villes ; ils ne souffrent pas même d'habitations réunies. Leurs demeures sont éparses, isolées, selon qu'une fontaine, un champ, un bocage, ont déterminé leur choix. Leurs villages ne sont pas, comme les nôtres, formés d'édifices contigus : chacun laisse un espace vide autour de sa maison, soit pour prévenir le danger des incendies, soit par ignorance dans l'art de bâtir. Ils n'emploient ni pierres ni tuiles ; ils se servent uniquement de bois brut, sans penser à la décoration ni à l'agrément".
 
Encore au sujet des vêtements
 
"Ils ont tous pour vêtement un sayon qu'ils attachent avec une agrafe, ou, à défaut d'agrafe, avec une épine. A cela près ils sont nus, et passent les journées entières auprès de leur foyer. Les plus riches se distinguent par un habillement, non pas flottant comme chez les Sarmates et les Parthes, mais serré et qui marque toutes les formes. Ils portent aussi des peaux de bêtes, plus grossières vers le Rhin, plus recherchées dans l'intérieur, où le commerce ne fournit point d'autre parure. L'habillement des femmes ne diffère pas de celui des hommes, excepté qu'elles se couvrent le plus ordinairement de tissus de lin relevés par un mélange de pourpre, et que la partie supérieure de leur vêtement ne s'étend point pour former des manches : elles ont les bras nus jusqu'à l'épaule ; leur sein même est en partie découvert".
 
Ils sont robustes
 
"elles ont, comme leurs époux, la vigueur de l'âge, la hauteur de la taille; et d'un couple assorti et robuste naissent desenfants également vigoureux".
 
Ils ont le sens de l'hospitalité
 
"Fermer sa porte à un homme, quel qu'il soit, semblerait un crime. Chacun offre à l'étranger une table aussi bien servie que le permet sa fortune. Quand ses provisions sont épuisées, le premier hôte en montre un second dans la maison voisine, et s'y rend de compagnie : les arrivants n'étaient pas invités ; peu importe, ils n'en sont pas reçus avec moins d'égards".
 
Ils font la grace mat'
 
"Au sortir du sommeil, qu'ils prolongent souvent jusque dans le jour, ils se baignent, ordinairement à l'eau chaude, l'hiver régnant chez eux une grande partie de l'année".
 
Ils mangent frugalement

"Leurs aliments sont simples : des fruits sauvages, de la venaison fraîche, du lait caillé".
 
Ils traitent bien leurs esclaves
 
"Frapper ses esclaves, ou les punir par les fers ou un travail forcé, est chose rare".
 
Ils partagent tout, pratiquent la rotation des terres et ne connaissent que trois saisons
 
"Chaque tribu en masse occupe tour à tour le terrain qu'elle peut cultiver, et le partage selon les rangs. L'étendue des campagnes facilite cette répartition. Ils changent de terres tous les ans, et ils n'en manquent jamais. C'est que l'homme ne s'évertue pas à épuiser le sol et à rétrécir l'espace, pour le plaisir de planter des vergers, d'enclore des prairies, d'arroser des jardins : ils ne demandent à la terre que des moissons. Aussi l'année même n'est-elle pas divisée en autant de saisons que chez nous. L'hiver, le printemps, l'été, ont un sens pour eux, et sont nommés dans leur langue. Quant à l'automne, ils en ignorent également le nom et les présents".
 
Ils vénèrent la terre mêre
 
"Viennent ensuite les Reudignes, les Aviones, les Angles, les Marins, les Eudoses, les Suardones et les Nuithones, tous protégés par des fleuves ou par des forêts. Ces peuples, pris séparément, n'offrent rien de remarquable : un usage commun à tous, c'est l'adoration d'Ertha, c'est-à-dire la Terre Mère".
 

Les grues sous l'antiquité

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C'est avec de telles systèmes de grues que les villes de l'antiquité ont été bâties.
http://remacle.org/bloodwolf/erudits/heron/mecaniques3.htm

Les îles de méditerranée sous l'antiquité

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Diodore nous livre une vision qui parait aujourd'hui idylique dans les îles de la mediterrannée. Quand l'on songe au caractère bien trempé des corses, à la sicile mafieuse, on a peine à croire que ces îles étaient jadis abondance, harmonie et détachement.
 
"A trois cents stades environ de l'île Éthalie, est une autre île que les Grecs appellent Kyrnos, et les Romains et les indigènes Corsica. Les habitants de cette île se nourrissent de miel, de lait et de chair, que le pays leur fournit abondamment. Ils vivent ensemble selon les règles de la justice et de l'humanité, contrairement aux mœurs de presque tous les autres Barbares".
 
"En face de l'Ibérie sont d'autres îles appelées par les Grecs Gymnèsies, parce que les habitants y vivent nus pendant tout l'été. Mais les naturels du pays et les Romains les nomment Baléares"
 
"L'une et l'autre de ces îles (sicile et sardaigne) sont très-fertiles, et ont au delà de trente mille habitants".
 
"L'argent et l'or monnayés ne sont point en usage chez eux, et ils s'opposent à ce que l'on en fasse entrer dans leur île".

Les moeurs sous l'antiquité

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Contrairement à notre époque, il n'existait pas de cases homo ou hetero pour placer l'individu sous l'antiquité. Il n'existait aucun mot pour qualifier la vie privée de quelqu'un puisque chacun faisait ce qu'il voulait. Cependant on sait peu de choses sur la manière dont elle était vécue par les femmes.
 
"« Homosexualité » et « hétérosexualité » n'était pas une dichotomie primordiale dans la vision romaine de la sexualité et aucun mot Latin pour ces concepts n'existe".
"Chez les Grecs anciens, non seulement le mot homosexuel n'existait pas, mais il n'avait pas d'équivalent. Le problème ne se posait pas. On n'était pas soit homo, soit hétéro".
 
Si la vie privée était tout de même régie par des règles punissables à Rome, les autres peuples menaient leur vie comme bon leur semble et cela était intégré dans la societe. Dans la grece archaique, il s'agissait d'une initiation sacrée, ailleurs en Celtie et Germanie il s'agissait d'un fait comme un autre, les germains organisaient même des mariages pour des gens de même genre.
 
"Cependant, dans le nord, dans le pays des Germains et dans ceux qui se trouvent dans le voisinage, les jeunes ephèbes, beaux de figure, remplissent auprès des hommes le rôle de femmes. Ils célèbrent aussi des cérémonies de mariage, et cela n'est pas considéré chez eux comme un déshonneur, parce que leur loi le permet ainsi. " Pseudo-Bardessane
"Et parmi les barbares le Celtes aussi, bien qu'ils aient de très belles femmes, apprécient davantage les ephèbes de sorte que certains d'entre eux ont souvent deux amoureux pour dormir dans leurs lits faits de peaux d’animaux". Diodore
 
Cela devint un crime sous l'inquisition, puni par le bûcher. Plus tard, tandis que la cloison des genres n'existait toujours pas dans les années 1920, ce fut durant la seconde guerre mondiale sous le nazisme que furent inventés les termes homo et hetero pour classer les individus et créer la norme. Cette particularité fut considérée comme une maladie mentale jusqu'en 1981.

Les mots français et étrangers d'origine gauloise

Le dialecte gaulois a laissé bien des traces dans notre langue et dans les langues limitrophes, non seulement car il est rattaché à la famille des langues indo-européennes, mais aussi parce que les gaulois ont eut l'influence celtique d'origine germanique.

Au bas mot je compte 45 mots français tirant ses origines dans la langue gauloise. Ici un glosaire gaulois - Français.
 
Allu - Aller, je vais
Agi - Bouger, agir
Ardu - en pente, haut (une pente ardue)
Beto - Bouleau
Balatno - Balais
Bowa - Boue
Brisu - Briser
Capanna - Cabane
Carros - Charrue (carrosse)
Carvos - cerf (cervidé)
Camino, camani - Chemin
Cabalos - Cheval d'usage (cavaler)
Clocca - Cloche
Comba - Combe
Cramum - Creme, designe aussi l'aspect de la peau
Galos - Pierre large (galet)
Garra - Jambe (gambette)
Gabalaccos - Javelot (le g devenu le j, le b devenu le v)
Ivos - If
Luxsos - Lynx
Lub - Aimer (Lubie)
Landa - terre, sol (les landes)
Moria - la mer
Mena - Mine, minerais
Monios - Mont, montagne
Moni, mon - Mon, ma
Mesga - Mixer
Novio - Nouveau
Ona - eau (O)
Porcos - Sanglier (porc sauvage)
Resco - rèche
Roudo - rouge
Rix, riga - Roi
Sna - Nager, nautique
Sapo - Savon
Seldon - Selle de cheval
Seno - vieux, âgé (sénil)
Sacro - Sacré
Silo - Graine (silo à grains)
Trogia - Truie
Uinon, vinon - Vin
Vranca - Branche
Vlana - Laine
Uasso - vaseau, servant
Billa - grand arbre (bille de bois)
 
Les mots à consonances gauloises se retrouvent dans d'autres langues, l'anglais en comporte un grand nombre dont voici en quelques uns en anglais et gaulois.
 
Mother - Matir (mêre)
Summer - Sam (été)
I - Imi (je, moi)
Young - Iouin (jeune)
Red - Roudo (rouge)
Bag - Bulga (sac, besace)
Love - Lub (Aimer, amour)
Know - Genu (Connaitre)
Bridge - Briua (Pont)
Land - Landa
 
Dans les autres langues on trouve
russe- derevo (arbre) se dit dervos en gaulois
Allemand - Tag (bon) se dit dag en gaulois
Allemand - Libe (aimer) se dit Lub en gaulois
Gec - Hippo (Cheval) se dit Epos en gaulois pour parler d'un cheval non domestiqué
Grec - Kempe (jambe) se dit Garra en gaulois et Gamba en latin
Latin du moyen âge - Hiems a été utilisé pour parler de l'hiver, mot se disant Giam en gaulois.

Les romains, et la terre mêre

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"Les Romains considéraient la terre, Tellus, comme la mère universelle de tous les êtres, c'est pourquoi ils l'appelaient "magna mater", "grande mère", ou "Alma Mater", mère nourricière. Ils l'appelaient aussi la "Bonne déesse" et la "mère des dieux"".
Source :
 
http://espacecollege.free.fr/antiquite/agriculture/agriculture0.html


les Thraces et les Gètes par Strabon

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Les Thraces et les gètes, ainsi que les daces, les mysiens, vivaient en Europe de l'est.  Strabon n'est guère porté sur les détails et ne traite a région que sur un plan historique et géologique. Voici cependant ses observations :
 
Ce peuple était végétarien selon leur coutume religieuse.
 
"ces Mysiens [d'Europe] sont des populations tranquilles et pieuses qui, par dévotion, s'abstiennent de rien manger qui ait eu vie et se privent à cause de cela de la chair même de leurs troupeaux, pour ne se nourrir que de miel, de lait et de fromage, ce qui les a fait appeler quelquefois théosèbes et capnobates".
 
Zamolxis, une sorte d'aventurier erudit, devint une sorte de prophète et leur enseigna des principes pythagoriens et egyptiens. Il leur interdit de consommer la viande.
 
"Ainsi l'histoire nous parle d'un certain Gète, nommé Zamolxis, qui, après avoir été esclave de Pythagore et avoir recueilli de la bouche de son maître quelques notions de la science des astres, complétées plus tard en Egypte, où sa vie errante l'avait amené, revint ensuite dans son pays, y attira l'attention des chefs et du peuple par les prédictions qu'il savait tirer des signes et phénomènes célestes et finit par persuader au roi d'associer à son pouvoir un homme qui, comme lui, pouvait être l'interprète des volontés des Dieux. Il s'était vu alors nommer grand prêtre du dieu que les Gètes honorent le plus, mais ce n'était là qu'un commencement, et l'on en était venu avec le temps à le considérer lui-même comme dieu. Il faut dire qu'ayant trouvé en un lieu inaccessible une caverne profonde il s'y était confiné, n'en sortant plus que rarement et ne communiquant guère qu'avec le roi et ses ministres ; ajoutons que le roi lui-même l'avait aidé à tromper les populations, voyant qu'elles étaient devenues bien plus dociles à ses ordres depuis qu'elles les croyaient dictés par l'inspiration même des Dieux. Seulement, la coutume s'en est perpétuée jusqu'à nous et depuis Zamolxis il s'est toujours trouvé quelque imposteur comme lui prêt à devenir le conseiller du prince régnant et à recevoir des Gètes ce titre de dieu (...)Enfin les Gètes ont continué dans une certaine mesure à pratiquer l'abstinence de tout aliment ayant eu vie, conformément au précepte pythagoricien introduit chez eux par Zamolxis".
 
"Car les peuples que nous nommons Hamaxoeques et Nomades vivent uniquement des produits de leurs troupeaux, ne se nourrissant que de lait et de fromage, d'hippacé surtout ou de fromage fait de lait de jument, et ils ne savent ni amasser, ni gagner de l'argent, le commerce se réduisant pour eux à un simple échange de marchandises".
 
"Enfin qu'y a-t-il d'étonnant que la vue de tant d'injustices qui se produisent chez nous à l'occasion des contrats ait donné l'idée à Homère de représenter comme le type de la justice et de la vertu des hommes qui, loin de passer leur vie dans les contrats et les spéculations, ne possèdent rien en propre que leur coupe et leur épée, et mettent en commun tout le reste, à commencer par les femmes et les enfants, ainsi que le rêvait Platon ?"
 
"«Ils vivent d'hippacé, mais possèdent des lois sages»"
 
"Ephore explique comment il est naturel que des hommes, qui peuvent mener une vie si sobre et se passer de richesses, se gouvernent entre eux d'après la plus rigoureuse équité, mettant tout en commun, voire leurs femmes, leurs enfants, leur famille, en même temps qu'ils restent vis-à-vis de l'étranger indomptables et invincibles, ne possédant rien de ce qui pourrait leur faire accepter la servitude".
 
Zamolxis, en pus d'avoir prohibé la viande, avait aussi prohibé l'alcool.
 
"Depuis quelque temps déjà, les Gètes lui avaient conféré ce titre de dieu, dont il a été question plus haut à propos de Zamolxis ; et, ce qui prouve l'ascendant qu'il exerçait sur eux, c'est qu'ils s'étaient laissé persuader par lui de couper leurs vignes et de renoncer à l'usage du vin".
 
"Il existe au reste dans le pays, et cela de toute antiquité, une autre division, la division en Daces et en Gètes, le nom de Gètes désignant les populations de l'est, celles qui avoisinent le Pont, et le nom de Daces les populations de l'ouest, celles qui habitent du côté de la Germanie et des sources de l'Ister".
 
La roulotte des nomades existait déjà, ils élevaient leur troupeau et pêchaient le poisson.
 
"Sous ce rapport, du reste, presque tous les peuples barbares leur ressemblent. Quant aux tentes des Nomades, elles sont en feutre et solidement fixées sur les chariots dans lesquels ils passent leur vie ; tout autour sont les troupeaux qui leur donnent le lait, le fromage et la viande dont ils se nourrissent et ils ne font guère eux-mêmes que les suivre de pâturage en pâturage, quittant au fur et à mesure les lieux dont l'herbe est épuisée et campant, l'hiver, dans les marais qui bordent le Maeotis, l'été, au beau milieu des plaines".
 
"Mais c'est surtout par ce qui arrive à l'embouchure du Maeotis qu'on peut juger à quel point l'hiver ici est rigoureux : les chariots, en effet, traversent aisément sur la glace de Panticapée à Phanagorie, et le canal se trouve ainsi converti en chaussée ; de plus, pour peu qu'on y creuse, on trouve des poissons pris dans la glace, notamment des antacées, poissons à peu près aussi gros que des dauphins, et qu'on en retire au moyen d'engins nommés gangamés".
 
En image, détail de la colone de Trajan représentant les daces luttant contre les romains.
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MessageSujet: Re: Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos   Il était une fois, en Europe...historique,textes,photos Icon_minitimeLun 31 Aoû - 13:45

Living in the past

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"Living in the past" fut une série documentaire de 1978 diffusant une experience de 13 mois où des volontaires tentaient de reconstituer l'âge de fer en compagnie d'historiens et de journalistes. Le lieu se situe en Angleterre et l'époque revisitée est de deux siècles avant notre ère. Malheureusement, le village fut brûlé par les organisateurs à la fin de l'experience, je ne comprends toujours pas pourquoi mais je ne suis pas étonné de la part des anglo-saxons.
Voici quelques photos interessantes, très fidèle aux récits grecques et romains, auxquels je joindrai des extraits de textes de l'antiquité.

En savoir plus : http://en.wikipedia.org/wiki/Living_in_the_Past_(TV_series)

Living in the past

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"Les maisons des Gaulois, bâties en planches et en claies d'osier, sont spacieuses et ont la forme de rotondes; une épaisse toiture de chaume les recouvre".
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"Fermer sa porte à un homme, quel qu'il soit, semblerait un crime. Chacun offre à l'étranger une table aussi bien servie que le permet sa fortune. Quand ses provisions sont épuisées, le premier hôte en montre un second dans la maison voisine, et s'y rend de compagnie : les arrivants n'étaient pas invités ; peu importe, ils n'en sont pas reçus avec moins d'égards".
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"Ils sont nus ou couverts d'un léger sayon : ils ne font point leur gloire de la parure".
"Ils ont tous pour vêtement un sayon qu'ils attachent avec une agrafe, ou, à défaut d'agrafe, avec une épine. A cela près ils sont nus, et passent les journées entières auprès de leur foyer".
"Ils se plaisent surtout à braver le froid, et vont tout nus jusqu’à l’âge de puberté, qui est, [size=18]chez eux, très tardif. Devenus hommes, ils se couvrent d’une simple saie ou d’écorce d’arbre, même dans les temps les plus rigoureux de l’hiver".[/size]

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"Au sortir du sommeil, qu'ils prolongent souvent jusque dans le jour, ils se baignent, ordinairement à l'eau chaude, l'hiver régnant [size=18]chez eux une grande partie de l'année". "Nager est pour eux plus qu’un exercice, c’est une passion".[/size]
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"On sait assez que les Germains ne bâtissent point de villes ; ils ne souffrent pas même d'habitations réunies. Leurs demeures sont éparses, isolées, selon qu'une fontaine, un champ, un bocage, ont déterminé leur choix. Leurs villages ne sont pas, comme les nôtres, formés d'édifices contigus : chacun laisse un espace vide autour de sa maison, soit pour prévenir le danger des incendies, soit par ignorance dans l'art de bâtir. Ils n'emploient ni pierres ni tuiles ; ils se servent uniquement de bois brut, sans penser à la décoration ni à l'agrément".
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"Les Gaulois portent des vêtements singuliers ; ils ont des tuniques bigarrées de différentes couleurs, et des chausses qu'ils appellent bragues. Avec des agrafes, ils attachent à leurs épaules des saies rayées, d'une étoffe à petits carreaux multicolores, épaisse en [size=18]hiver, et légère en été".[/size]
"Les Gaulois sont habillés de saies, ils laissent croître leurs cheveux et portent des anaxyrides ou braies larges et flottantes, et, au lieu de tuniques, des blouses à manches qui leur descendent jusqu'aux parties et au bas des reins. La laine dont ils se servent pour tisser ces épais sayons appelés laenae est rude, mais très longue de poil".
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"Leurs aliments sont simples : des fruits sauvages, de la venaison fraîche, du lait caillé".



[size=24]Ma tradition occidentale

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Ma tradition occidentale n'est pas exclusivement celtique, elle est europenne et comprend la sagesse germanique, celte, Dace. Elle s'accorde aux autres traditions du monde et lui est complementaire.
Ma tradition europenne est de celle des germains priants dans les bois touffus les forces de l'invisibles qu'ils ne nommaient point, selon tacite, et qui prenaient la parole des femmes pour sacré, nul homme ne prenaient de decision sans ecouter l'avis et le conseil des femmes, ils ignoraient la pudeur et se contentaient de simples huttes de bois et d'un sayon léger. Ma tradition europeenne est celle de la venus du magdalenien, du feminin sacré, de ertha la terre mere que véneraient les angles et les saxons. Ma tradition europeene est de celle des daces qui s'abstenaient de viande et d'alcool, mettaient leurs biens en commun de tel sorte qu'il n'y avait point de differences sociales, et se désignaient eux memes comme les freres des loups. Ma tradition européeene est de celle des celtes qui jetaient l'or en barre dans les lacs sacrés, selon strabon, et dont nul celte ne volait l'or des dieux placés dans les temples, dont les unions etaient respectés et pratiqués quelles qu'elles soient, et dont la croyance en l'immortalité de l'âme et sa survie dans un autre corps etait connue de tous. Ma tradition occidentale est celle des sarmates dont les filles montaient à cheval, et devenues femmes elles combattaient à l'arc aux cotés des hommes et allaient à la chasse avec les hommes car la terre froide etait inculte. Ma tradition europenne est celle du chant Joik Saami, et leur tente en forme de cones. Ma tradition occidentale est celle des vikings, ayant noués des liens pacifiques avec les inuits du labrador, avec les Saamis du nord de l'europe, et n'ayant de mépris que pour les rois et le clergé. Ma tradition europeenne est celle du Labyrinthe de Knossos en Crete, qui est gravé de la meme maniere a Mogor en Galice, et en Suede. 
 
Ma tradition européenne est reconnaissante à l'orient d'avoir apporté l'ecriture phenicienne, la science ainsi que les céréales.
 
Ma culture europeenne chante en echo avec le peuple d'Amazonie, de l'Ile de la tortue, de l'Afrique, de l'Asie et de l'Australie.
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Néandertal, le génie incompris

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Néandertal est un hominidé qui vécu en Europe avant l'arrivée de Sapiens, et dont le reigne s'étendit de 250 000 ans à 29 000 ans avant notre ère. Il n'y a aucun lien génétique entre ces deux races, ni la même origine géographique, il s'agit de deux êtres distincts. La cohabitation entre Sapiens et Néandertal dura tout de même 15 000 ans.
Longtemps, en raison de leur aspect physique, les néandertaliens furent décrits comme des êtres brutes, déficients cognitifs, à la limite de la bête. C'est l'imagerie popuaire véhiculée par les scientifiques darwinistes. Pourtant, le cerveau de Néandertal était plus volumineux, 1570 m3, contre 1450 m3 chez les Sapiens. Et outre a taille du cerveau, le mode de vie Néandertalien était déjà rafiné. Ils ont vécu en Europe et au moyen orient.
Physiquement, les Néandertalliens étaient moins hauts que les Sapiens, de 1,55 m à 1,65 m contre 1,60 m à 1,80 m chez les Sapiens, mais plus massifs, pesant jusqu'à 90 kilos bien qu'en l'absence actuel de chaire cette théorie est douteuse. Leur pigmentation était variable, allant du roux à peau clair, au brun à peau sombre selon les régions. La présence d'un os hyoide, indispensabe au language, confirme que les Néandertaliens savaient parler.
Ils étaient omnivore et se nourrissaient aussi bien de viande que de plantes, bien que la nourriture fusse très différente du biotope actuel. On retrouve au menu du bison, du palmier-datier, de l'oroch, du rizhome de nénuphare, et du saiga qui était une sorte d'antilope. Aussi ils cuisaient leur viande et faisaient bouillir leur plantes. La présence de racloire implique le tannage des peau, et donc l'utilisation du cuire pour les vêtements. Ils confectionnaient aussi des colliers et des parures finement travaillés avec des perles d'os. Il connaissaient aussi le pigment, pour la peinture sur roche et probablement la peinture. corporelle. Les néandertaliens souffraient aussi de carence alimentaire, d'où certaines maladie, fractures, cancer et arthrose. Ils pratiquaient le soin médicinal, et les fractures se ressoudaient sans conséquences. La présence de sépulture indique une conscience spirituelle et le pollen retrouvé dans ces sépultures peut indiquer que le défunt était couvert de fleurs, bien que cette hypotèse soit controversé.
45 000 ans avant notre ère, Sapiens quitta le moyen orient pour continuer son expansion sur le monde. Aussi les néandertaliens disparurent progressivent en 15 000 ans sans que la raison en soit éclaircie encore de nos jours. Les femmes néandertaliennes produisant moins d'enfant furent vite dépassées en nombre par les sapiens. Aussi, face au nombre grandissant des sapiens sur le territoire néandertalien, les ressources se firent plus rares et les néandertaliens, qui connaissaient déjà la malnutrition, auraient disparu face à l'éxpansion des sapiens.
 
Voici deux reportages sur les néandertaliens, je les trouve crédible et je les apprécie, ça change de ces reportages clichés sur la préhistoire fantasmagorique des hommes scientifiques.
 
https://www.youtube.com/watch?v=LmjeBqpgsoA&feature=related
 
https://www.youtube.com/watch?v=WmOBUqQOfOw&feature=relmfu
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origines du vocabulaire néo-druidique

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Le Neo-druidisme s'est largement inspiré des sagas médiévales irlandais du VIIIe et IXe siècle, soit trois ou quatre siècles après l'évangélisation de l'Irlande.
 
Ainsi le nom des dieux se trouvent en particulier dans ce parapraphe du tome 1 du Wooing d'etain :
"After a time Fuamnach came on a visit to Midir, and along with her as sureties came the three gods of Dana, namely Lug and the Dagda, and Ogma"
"Au bout d'un certain temps Fuamnach vint trouver Midir, et avec elle vinrent les trois divinités de Danna, nommés Lug, Dagda et Ogma"
 
Les symboles de l'épée, la lance, la pierre de Fal et le chaudron, associés à la rouelle et aux quatre directions, se trouve dans le paragraphe suivant de La deuxième bataille de Moytura :
"Out of Falias was brought the Stone of Fal, which was in Tara. It used to roar under every king that would take the realm of Ireland. Out of Gorias was brought the Spear that Lug had. No battle was ever won against it or him who held it in his hand. Out of Findias was brought the Sword of Nuada. When it was drawn from its deadly sheath, no one ever escaped from it, and it was irresistible. Out of Murias was brought the Dagda's Cauldron. No company ever went from it unthankful"
"Hors de Falias fut apporté la pierre de Fal, qui demeurait à Tara. Il était coutume de rugir contre les rois qui voulaient s'emparer du domaine d'Irlande. Hors de Gorias fut apporté la lance appartenant à Lug. Aucune battaille ne fut gagnée contre lui lorsqu'il la tenait dans sa main. Hors de Findias fut apporté l'épée de Nuada. Quand il était tiré de son fourreau, nul n'en échappait, elle était fatale. Hors de Murias fut apporté le chaudron de Dagda. Personne n'en fut venu ingrat".
 
Enfin, on trouve de nombreuses références à la fête de Samain.
Dans le Wooing d'etain.
"On the day of Samain let him go into the Brug, and let him go armed. That is a day of peace and amity among the men of Ireland, on which none is at enmity with his fellow"
"Le jour de Samain, laissez le aller à Brug, et laisser lui porter ses armes. C'est un jour de paix et d'amitié pour les hommes d'Irlande, et durant leque personne n'est en conflit avec son prochain".
Et dans La deuxième bataille de moytura :
"This was a week before Samain, and each of them separated from the other until all the men of Ireland came together on Samain"
"C'était une semaine avant Samain, et chacun d'entre eux furent séparés les uns des autres jusquà ce que tous les hommes d'Irlande viennent ensemble à Samain".
 
Il s'agit bien sûr de contes médiévaux fantastiques sans réels fondements historiques ou archéologiques. Mais nombreux sont ceux croyant que les druides du moyen âge ont laissé là les mythes de la culture celte.
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Peuples d'Europe

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Peuples d'Europe avant la chute de l'occident au IVe siècle
 
Les Romains sont les déscendants des étrusques, une civilisation déjà très avancée assez proche de la civilisation babyloniènne.
 
Les celtes se sont pacifiquement melés aux proto-celtes par union mixtes, et plus tard aux romains avec la pax romana qui donna lieu plus tard à la culture gallo romaine. L'art celte est marqué par une grande liberté teintée de mysticisme et fort inspiré de la nature qui s'opposait au style accadémique romain et grec. La spiritualité celte était forte, ils vénéraient les arbres sacrée et voyaient une âme en toute forme de vie. Les querelle qui survinrent entre les celtes et les romains découlaient des augmentation d'împôt de Rome vis à vis des peuples celtes.
 
Les daces était un peuple des forêt vivant en hutte, ils se disaient frères des loups, hommes semblables aux loups, leur spiritualité était forte et ils furent l'une des dernières nation à être vaincu par les légions romaines. On peut les voir repésentés sur le bas relief de la colone de Trajan.
 
Les Germain croyaient en un seul dieu qu'ils appellaient wotan, la légendre de nibelungen est inspirée de l'histoire vrai de la défaite romaine face aux germains, légion menée par un germain adopté par Rome et ayant atiré les romains dans les tourbières que les germains connaissaient fort bien.
 
Les vikings étaient d'excellents navigateurs sans cesse en recherche de la terre parfaite où ils pourraient s'installer et vivre. Ils étaient en lien avec les Saamis de Lapland auprès desquels ils se fournissaient en fourrure. Leur mode de vie était communautaire et organisée. Ils allèrent de l'islande au groenland et plus tard au labrador au Canada où ils prérirent du climat. Une autre branche viking reçut en cadeau la normandie en échange de la paix suite à l'assiègement de Paris pour obtenir le passage de la seine, et les normands vivèrent paisiblement sur leur terre.
 
Les grecs sont à la base de la société occidental actuelle, ils établirent le chiffre d'or, la politique, la philosophie et presque tous les conceptes que l'on connait aujourd'hui.
 
Les Parthes, voulant le monopole du commerce asiatique, repoussèrent longtemps les romains qui voulaient acquérir un passage vers l'extrème orient. Aussi Jules Cesar fut assassiné après avoir annoncé une enième guerre contre les parthes, projet auquel les romains étaient fortement opposés.
 
Il existait aussi quelques peuples barbares dont les Angle et les saxons qui après avoir envahie la bretagne (l'angleterre) fondèrent la culture anglo-saxon. Plus à l'est de la Germanie vivaient les goths, les austrogoths, du même genre que les anglo-saxons et contre lesquels les huns se sont "cassés les dents" au XIVe siècle lorsque ces derniers voulurent envahir l'Europe.
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prononciation du gaulois

Le gaulois est une langue celtique eteinte dont le patois en a garde des toponymes et des mots derives ainsi que des traces de prononciation. Aussi certains mots gaulois sont proches du vieux francais et du latin. Le r se prononce roule, comme il en fut dans le patois et en france jusque dans les annees 1960. G devait se prononcer comme gosier, par e emple le mot jambe se dit garra en gaulois, mais il se prononce gamba en latin et kempe en grec, il est a l'origine du mot gambette. Aussi il est de nombreux mots dont le g est suivit du l comme glavo glanos gliso qu'il est plus commode de prononcer d'un ton dur. Le c devait se prononcer k, ainsi hutte se dit capana en gaulois et le mot cabane est son derive, cramum veut dire creme, ou peau, en gaulois et le mot creme est son derive. Le u devait surement se prononcer ou, le u moderne etant le seul son de la langue francaise que nul autre pays ne sait prononcer si ce n'est la chine avec le son yu. Toutes les voyelles surmontees d'une barre sont plus longues que les voyelles sans barre, ainsi viros a la voyelle i longue signifie homme et viros a la voyelle courte signifie juste et honnete. La composition gn se prononce de maniere detache, ainsi le mot fille se dit et s'ecrit gnata en gaulois mais il pouvais aussi s'ecrire genata confirmant que ces deux lettres ne sont pas le gn de montagne. Les deux lettres cc se prononcent ks et les deux lettres dd se prononcent ds Les lettres u et v sont ambigues, elles forment un son proche du w, comme uerno ou verno pour un arbre, uiro ou viro pour un homme, uinon qui signifie vin et se rapproche de l'anglais wine. Il est interessant de constater que la lettre a en gaulois se dit e dans les langues limitrophes, par exemple giam qui en gaulois est l'hiver s'est dit hiem au latin medieval, carvos qui est le cerf en gaulois se dit cervus en latin, sam qui est l'ete en gaulois s'ecrit summer en anglaiis et se prononce semer. Selon l'arbre celtique, le x pouvait aussi se prononcer g car ces deux lettres se retrouvaient pour un même mot.


quand l'Amérique fut découverte avant Colomb

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Il est des faits troublants, comme le symbole sacré de "man in the maze" dit "l'itoi" utilisé par les tribus amerindiennes hopis et Tohono o'odham, qui est le même labyrinthe que l'on retrouve à Pena de Mogor à Pontevedra en Espagne et le labyrinthe de Tibble que l'on retrouve en Suède à Vasteras, ainsi que sur des pièces retrouvées en crète à Knossos. Selon la légende amerindienne,"la terre plate a rencontré le ciel avec un bruit comme celui de chutes de pierres, et des deux est né Iitoi, le protecteur de Papagos. il avait les cheveux blonds et une barbe ...", curieuse description évoquant un vikings venu du pays des labyrinthe dessinés sur le sol. Nous savons en effet que les vikings ont découvert l'actuel terre-neuve au Canada et fondé une colonie sur place avant de mourrir de froid. Deux personnages,
Bjarni Herjólfsson et Leif Erickson, sont supposé avoir découvert l'Amerique en l'an mille.
 
Presque à la même période,en 1170, un individu nommé Madoc ab Owain Gwynedd, découvrit une terre au delà de l'atlantique. Madoc aurait été le fils de Owain Gwynedd qui fut roi d'un royaume des pays de Galles et dont l’existence est attesté. De retour de son voyage, Madoc embarqua des hommes et des femmes et repartit dans le but de fonder une colonie sur ces terres, et personne ne le revit plus.
 
Toutefois, il est un récit de Georges Catelin daté de 1844 présentant la tribu  Mandan comme héritière d'un méange antérieure avec a civiisation européenne.
Il écrit :
"j'ai été frappé de l'élégance particulière de ces personnes, ainsi que la diversité de coloris, les couleurs de leurs cheveux et les yeux, la singularité de leur langue et de leur coutumes particulières et inexplicable, que je suis pleinement convaincu qu'elles ont jailli de quelque autre origine que celle des autres tribus d'Amérique du Nord, ou qu'ils sont un amalgame des indigènes avec une race civilisée".
"Un étranger dans le village Mandan est d'abord frappé par les différentes nuances de teint, et différentes couleurs de cheveux qu'il voit dans la foule autour de lui, et il est à la fois presque disposé à s'écrier que "ce ne sont pas des indiens".
Il existe un grand nombre de ces personnes dont le teint apparaît comme la lumière que la moitié des races, et parmi les femmes en particulier, il en existe de nombreuses dont la peau est presque blanche, avec la symétrie la plus agréable, avec le teint noisette, le gris, et les yeux bleus - avec une souplesse et une douceur d'expression, et la modestie excessive de comportement, ce qui les rend très agréable et beau.
Pourquoi cette diversité de teint, je ne peux pas le dire, ni leur en demander davantage. Leurs traditions, si vaste que je n'ai pas encore tout appris, ne nous donnent aucune information sur une éventuelle connaissance des hommes blancs avant la visite de Lewis et Clarke dans leur village il y a 33 ans. Il y en a eu, mais peu de visites d'hommes blancs à cet endroit, et sûrement pas assez pour avoir changé les coloris et les coutumes d'une nation. Et je me souviens très bien que le gouverneur Clarke m'a dit, avant que je commence par cet endroit, que je trouverais les Mandans tel un peuple étrange et demi blancs.
La diversité dans la couleur des cheveux est également tout aussi grande que celle dans le teint, car dans un groupe nombreux de ces personnes (et plus particulièrement parmi les femmes, qui ne prennent jamais la peine de changer leur couleur naturelle, comme les hommes le font souvent) , on peut voir chaque nuance et la couleur des cheveux qui peut être vu dans notre propre pays, à l'exception du rouge ou auburn, qui n'a pas été trouvé."
Il note aussi une couleur de cheveux naturellement grisâtre comme du crin de cheval au toucher très répandue à tout âge et qui est due plus à un héritage génétique qu'à une maladie.
 
Il fut dit par ailleurs que certaines tribus parlaient le Gallois, nottament ce fait fut rapporté par le révérend Morgan Jones au sujet des Tuscaroras, mais ceci tient de la fable car j'ai comparé les deux langues et il n'y a pas de similitudes.
Cependant, l'aspect physique des mandans, la présence attestée des vikings en terre-neuve et le symbole de man in the maze sembable à celui de Pylos ou de Pena de Mogor, témoigne d'un contact entre blancs et amérindiens antérieur à Christophe Colomb. Certains peuples d'Amerique se disent d'ailleurs Elders brothers qui signifie grands frère, et nous appelent younger brothers qui veut dire petit frère.


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marileine
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Un groupe d'Américain amateurs de la vie sauvage, sur www.hollowtop.com

J'aime bien voir l'occidental renouer avec lui-même


Symboles sacrés européens

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Pièces de monnaies comportant swastika et roues solaires, ces pièces sont antérieures au christianisme et datent de -400 à -80 avant notre ère.
Ces symboles ont été repris par le christianisme, l'utilisation de la croix comme symbole chrétien ne datant que de l'année 380 de notre ère.

terre plate, terre ronde

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Lorsque l'église imposa l'idée de la terre plate, toutes les personnes disant que la terre était ronde se voyaient brûlés sur le bûché. Et pendant 1000 ans d'obscurantisme, de 400 à 1492, la théorie d'une terre ronde était condamnée à[size=18]mort par l'église.[/size]
 
Pourtant, voici ce qu'écrivaient les historiens du 1er siècle de notre ère :
 
Pline l'ancien, premier siècle de notre ère
"Le [size=18]monde a la forme d'un globe parfait, ce qu'indique d'abord ce nom de globe que les hommes lui ont donné unanimement; puis les faits le démontrent. En effet, non seulement une telle figure a toutes ses parties convergentes l'une vers l'autre, elle se supporte elle-même, elle se renferme et se contient, n'ayant besoin d'aucun lien, et ne présentant nulle part ni commencement ni fin".[/size]
"D'abord, quant à sa figure, le consentement unanime en décide : nous disons le globe de la terre, et nous convenons que la circonférence en est limitée par les pôles. Ce n'est pas, il est vrai, une sphère parfaite; il y a trop de montagnes élevées et de plaines étendues; mais si l'on fait passer une courbe par les extrémités des lignes (méridiens) , on décrira de cette façon une surface sphérique régulière. Les lois naturelles veulent qu'elle soit ronde, mais non en vertu des mêmes causes que celles que nous avons rapportées par le ciel"
Il démontre que la terre est ronde avec une grande logique
"Si la terre était plane, tout apparaîtrait à tous en même temps, et les nuits ne descendraient pas inégales; car ceux même qui ne sont pas placés au milieu verraient égaux les intervalles de douze heures; or, ces intervalles de jour et de nuit ne se correspondent pas en tout lieu". (fuseaux horaires)
Les anciens en savaient autant qu'au 1er siècle
"non seulement on n 'ajoute rien aux découvertes déjà faites, mais encore on ne se tient pas même au niveau des connaissances des anciens"
Bien avant Newtown, nos anciens avaient déjà remarqué les lois de la gravité terrestre : " La science prétend que les hommes sont répandus sur le pourtour de la terre, qu'ils ont les pieds à l'opposite les uns des autres, que partout le ciel est également sur leurs têtes, et que partout le point de la terre foulé par les pieds de ses habitants est le centre pour chacun. Le vulgaire demande pourquoi les hommes placés à l'opposite ne tombent pas".
 
Pomponius Mela, première moitié du premier siècle de notre ère
"Ce que nous appelons [size=18]monde et ciel, quelle qu’en soit la nature, forme un tout unique, compris lui-même avec ce qu’il contient dans une seule et même circonférence (...) La zone du milieu est dévorée par la chaleur, tandis que les deux zones qui sont situées, l’une à l’extrémité méridionale, l’autre à l’extrémité septentrionale, sont glacées par le froid. Les autres sont habitables et ont les mêmes saisons, mais dans des temps différents: les Antichthones habitent l’une, et nous l’autre. Celle-là nous étant inconnue, à cause de la plage brûlante qui nous en sépare, je ne puis parler que de la nôtre". (pôles, tropiques, equateur)[/size]
 
C'est surprenant, surtout à une époque où les satellites n'existaient pas. Cependant les anciens avaient commis une erreur, ils croyaient que la terre était au centre de l'univers et que le soleil tournait autours. Ainsi Pline l'ancien nottait : "Soit le soleil; son orbite est, il est vrai, de 360 degrés".

[size=24]toga antic face

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Un regard du passé dans l'Europe de jadis
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Usages de machines dans l'Egypte antique

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Diodore de sicile, comme Pomponius Mela et Herodote, livre des détails interessants sur l'égypte antique. Il critique d'ailleurs ses confrères "Nous laisserons de côté tous les faits invraisemblables et les fables inventées à plaisir par Hérodoteet d'autres historiens qui ont écrit sur l'Égypte".
Mais le temoignage a de surprenant que le mot "machines" apparait à deux reprises, l'une pour la construction d'une digue, l'autre se rapportant aux pyramides. Ce mot est utilisé le plus naturellement comme si cela était d'usage, sans éprouver la moindre surprise.
Il dit au sujet de la pyramide la plus grande et la plus ancienne "Elle est entièrement construite en pierres dures, difficiles à tailler, mais dont la durée est éternelle. En effet, depuis au moins mille ans (quelques-uns en admettent trois ou quatre mille), ces pierres ont conservé jusqu'à ce jour leur arrangement primitif et tout leur aspect. On les a, dit-on, fait venir d'Arabie, de bien loin, et on les a disposées au moyen de terrasses; car alors on n'avait pas encore inventé de machines. Et ce qu'il y a de plus étonnant, c'est que ce monument se trouve élevé au milieu d'un pays sablonneux, où l'on n'aperçoit aucun vestige de terrasses ou de taille de pierres ; de telle sorte qu'il ne paraît pas être un ouvrage d'hommes, et qu'on croirait qu'il a été construit par quelque divinité, au milieu d'une mer de sable".
Il ajoute encore à propos du système d'irriguation : Pour faire communiquer ce lac avec le fleuve, il construisit un canal de quatre-vingts stades de long sur trois plèthres de large. Par ce moyen, on détournait les eaux et on pouvait, en ouvrant et fermant l'entrée à l'aide de machines dispendieuses, procurer aux agriculteurs assez d'eau pour fertiliser leurs terres. Il n'en coûtait pas moins de cinquante talents pour ouvrir et fermer ce système d'écluses".
Ainsi nous avons la preuve écrite que les civilisations de l'antiquité disposaient de techniques modernes.
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visage celte

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Visage d'un jeune celte, une image de ma propre composition.

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