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 Poèmes et textes de différents auteurs

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MessageSujet: Poèmes et textes de différents auteurs   Poèmes et textes de différents auteurs Icon_minitimeJeu 8 Oct - 13:33

L'Important



-C'est quoi l'Important?
-L'Important, c'est d'accrocher des rires
Aux branches sèches de la vie…



-C'est quoi la Vie?
-La Vie, c'est chercher son étoile
Dans le fouillis du ciel…



-C'est quoi le Ciel?
-Le Ciel, c'est ce qu'on ne peut voir
Qu'en fermant les yeux…



-C'est quoi les Yeux?
-Les Yeux, ce sont des forges vives
où s'embrasent les rêves…



-C'est quoi les Rêves?
- Les Rêves…



C'est ce qui est important.



Robert Gélis
------------------------------------------------------------------
Soyez comme les enfants...
 
En vieillissant les années paraissent plus courtes, mais notre expérience s’allonge.  Et cette précieuse expérience peut nous aider à prolonger les meilleurs moments en stimulant notre capacité à savourer davantage le présent.  Vieillir nous permet de mieux évaluer le temps, particulièrement celui que nous partageons avec ceux qui nous entourent tout près ou plus loin.  À l’approche de la fin, nous savons mieux le prix du présent.  Si seulement nous pouvions reconnaître rapidement, qu’entre la nostalgie et le rêve, seul le présent nous permet de jouir de la vie.


Reconnaissons le bonheur d’un moment avant son entrée dans le monde des souvenirs.  Le seul temps qui fuit est celui que nous laissons glisser entre nos mains.  Alors saisissons, dès maintenant, tous les cadeaux du présent.
 
(François Gervais)
 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le chant de la nature me murmure qu'il faut laisser son cœur donner aux autres ses plus belles couleurs.
 
Le chant de la nature me confie que l'âme est un bouquet de fleurs immortelles et multicolores sur lesquelles se posent des papillons bleus.

Le chant de la nature me souffle que la vie est belle quand on la regarde avec émerveillement.

Le chant de la nature me révèle avec délicatesse et douceur qu'il faut écouter le bruit que fait le bonheur non quand il s'en va, mais quand il est là.

Le chant de la nature me dit que la souffrance face à un échec, face à une situation dure à vivre ne dure pas, qu'elle s'efface pour laisser place à la joie de vivre en accord avec soi, en s'aimant, en aimant les autres.
Le chant de la nature me crie que vivre c'est explorer librement le champ infini du chant des cœurs, des chants de l'âme.
Les chants des cœurs, les chants des âmes sont les chants les plus beaux, ceux qui nous amèneront à cette paix, à cette sérénité, à cette harmonie dont nous rêvons tous, chacun dans notre coin, sans savoir comment agir pour que ça devienne réalité.

Libérons nos cœurs, libérons nos âmes, écoutons-les et laissons leurs chants s'envoler vers les autres.



Fabi....
-------------------------------------------------------------------
Le Moment Présent...


 
Profitez du moment présent de votre vie,
Car ce moment ne reviendra pas.
L'avenir peut être meilleur ou pis,
Mais maintenant vous êtes là.


Voyez où vous êtes dans le cours de l'existence,
Par rapport à l'avenir au passé
Puis chaque instant, pleinement,
Au jour le jour vivez.


Regardez ce qui se passe ici
Écoutez les sons du moment.
Respirez le parfum de la vie
Et buvez-en l'enchantement.


Faites-le maintenant,
Pas plus tard, pas demain,
Car ce précieux instant 
JAMAIS NE REVIENT
 


(Blackjac)
 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Poèmes et textes de différents auteurs 184f4bab
 
L'Echec...
 
« Il est temps d'admettre que ; non seulement l’échec n'est pas un drame, mais qu'il peut bien souvent devenir un événement positif. Son premier atout, qui est loin d'être négligeable, consiste à nous remettre dans une attitude d'humilité face à la vie. Il nous contraint à accepter la vie telle qu'elle est et non pas telle que nous la voulons ou la rêvons. La vraie souffrance, comme je l'ai rappelé à la suite des philosophes stoïciens, mais aussi taoïstes, naît de notre résistance au changement, au mouvement de la vie, à son flux. Alors, réjouissons-nous quand il y a des hauts; et quand des bas se présentent, acceptons-les et faisons en sorte qu'ils nous servent de tremplin. En ce sens, je considère nos échecs comme autant de maîtres spirituels, c'est-à-dire de guides qui nous aident à rectifier notre trajectoire. Ils appartiennent à la loi de la vie, et je pense que leur présence, qui nous est naturellement désagréable sur le moment, est néanmoins indispensable à la globalité de notre parcours. Pour qu'ils soient de vrais maîtres, néanmoins nous devons transformer le regard que nous portons sur eux. Plutôt que vivre chaque échec comme un drame, entendons-le comme l’occasion d’un éveil, d’une prise de conscience. Essayons d’en tirer des leçons plutôt que de perdre notre énergie à ressasser ses causes et ses conséquences. Considérons d’emblée que la difficulté qui nous frappe n’est pas un drame, mais une occasion de réfléchir à notre vie, de l’appréhender autrement. »
 
(Extrait de « Petit traité de vie intérieure » de Frédéric Lenoir)
---------------------------------------------------------------------
Poèmes et textes de différents auteurs D2b516a3
 
 
L'arbre d'amour



Quels mots veux-tu que j'apprivoise pour toi aujourd'hui ?

Pendre, prendre, prétendre
Ils sont bien trop enferrés
Aux boulets de la vanité


Prévaloir, pouvoir, avoir
Ceux-ci vivent leur deuil
Au fond des prisons d'orgueil


Imposer, condamner, spéculer
Tous sont opprimés
Dans les étaux de la cupidité



Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots
Ecouter, respecter, partager
Et si c'est leur préférence
Je leur offrirai les fleurs de la tolérance


Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots
Apprendre, comprendre, entendre
Et si c'est leur volonté
Je leur offrirai
Les branches de l'humilité



Pour toi, j'apprivoiserai surtout les mots
S'ouvrir, sourire, offrir
Et si c'est pour toujours
Je leur offrirai l'arbre d'amour

 
(Chantal Abraham)
-----------------------------------------------------------------
La sagesse de renoncer...
 
 
Le renoncement n'est pas forcément synonyme de manque de courage. Ce peut être aussi une grande sagesse. Savoir faire la part des choses, distinguer ce qui vaut la peine d'être conquis de ce qui ne le vaut pas, accepter sans regret ce qui est…


«Un homme sage doit savoir se faire un triomphe de sa propre défaite», rappelle Gracian. Il ne s'agit pas de baisser les bras ou de démissionner devant la moindre difficulté, mais plutôt de ne pas perdre son temps et s'user dans de vains combats.
 
Ainsi faut-il savoir renoncer à sa jeunesse ou à sa beauté et accepter le conseil des années. Il faut admettre que les choses ne se passent pas toujours comme on l'avait prévu et savoir se retirer de la partie, pas forcément pour la perdre, mais pour la voir en perspective.
 
Il faut laisser passer devant soi les plus jeunes et les plus rapides, même si c'est vous, avant, qui passiez devant les autres. Mais aussi apprendre à renoncer aux mondanités et préférer s'entourer d'amis fidèles, s'arrêter de courir après l'argent pour prendre le temps de vivre…
 
Le renoncement est bien souvent une renaissance et une libération. Car en quittant une chose, on trouve forcément une autre. En acceptant, on avance. C'est le point de départ de retrouvailles avec soi-même.
 
Catherine Rambert  - Le livre de la sérénité
--------------------------------------------------------------------
Dieu a donné la vie à toutes les créatures, mais c’est à elles de faire des efforts pour devenir chaque jour plus vivantes. Devenir plus vivant signifie donner sa lumière et sa chaleur. Il est tellement agréable de rencontrer des êtres chez lesquels on sent que tout est animé, éclairé !
On aime un arbre parce qu’il a des fruits, on aime une source parce que l’eau coule, on aime les fleurs parce qu’elles ont des couleurs et des parfums. De la même façon, on aime les créatures qui s’ouvrent pour donner quelque chose de pur, de lumineux, de chaleureux. Alors, apprenez à cultiver en vous-même cette vie jaillissante. Habituez-vous à sourire, à regarder avec amour, à arracher de votre cœur quelques particules pour les envoyer aux autres. C’est vous qui vous sentirez plus riche, plus heureux.
 
Omraam Mikhaël Aïvanhov
-------------------------------------------------------------------------------------------------
La Vie...


 
La vie est un don des plus précieux.
on doit en faire un chef-d'œuvre glorieux.
Les talents que l'on possède, faisons les fructifier,
pour en faire bénéficier l'humanité.
 
 

La vie quand on l'aime, elle nous réjouit.
Quand ça va mal, elle nous enfouit.
Il faut apprendre à l'apprivoiser,
à faire de notre mieux pour la savourer.
 
 
Dans la vie, il faut prendre les plus beaux moments,
et oublier ceux qui ne sont pas importants.
Il ne faut pas vivre avec les erreurs du passé,
car tout ceci nous empêche d'avancer.

La vie, c'est comme un théâtre bien organiser,

chaque personne a son rôle à jouer.

Nous devons chaque jour nous perfectionner

si l'on ne veut pas rester sur le même palier.



Dans la vie, les verbes aimer et pardonner

ne seront jamais assez pratiqués.

Ils forment le pilier de l'amour véritable,

Sans eux, la vie serait insupportable.





Denyse Facher Rémillard.
 
[size=24]Poèmes et textes de différents auteurs 090830054433766644350769[/size]
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MessageSujet: Re: Poèmes et textes de différents auteurs   Poèmes et textes de différents auteurs Icon_minitimeJeu 8 Oct - 14:01

Un bouquet de Bonheur ...



Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs,
Une graine de paix, d'amour et d'indulgence,
Une autre de charité, d'union et de tolérance.



Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces fleurs en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d'une suave fragrance.



Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d'amour et nous serons des frères,
Un grand brin d'indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.




Un petit brin d'union, et nous serons des alliés,
Un dernier brin de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos coeurs transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer " ?




Auteur Inconnu
----------------------------------------------------------------
Prénom : Formidable


 
M. et Mme Machin souhaitaient tendrement avoir des enfants, mais les années passaient sans que leur souhait se réalisât. Puis, alors qu’ils avaient quasiment perdu tout espoir, Mme Machin fut enceinte, et donna en temps voulu naissance à un petit garçon.
 
La joie des parents fut indescriptible, et ils voulaient que le prénom de l’enfant reflétât et glorifiât cette bénédiction. Après maintes recherches et délibérations, ils décidèrent finalement de l’appeler "Formidable".
 
Il s’avéra cependant que ce nom excentrique était pour le moins mal choisi puisque le garçon restait chétif et de petite taille. Et, même adulte, il continua à être constamment la cible de plaisanteries d’une invariable bêtise, toutes inspirées de la contradiction manifeste entre son prénom et son apparence physique.
 
M. Machin (Formidable) souffrait en silence, mais, sur son lit de mort, il dit à sa femme : "Toute ma vie j’ai supporté ce prénom idiot, je ne veux pas qu’il soit perpétué sur ma tombe. Ecris dessus ce que tu voudras, mais ne mentionne pas mon nom." La femme promit de respecter sa volonté, il mourut, et, dans la mesure où leur mariage n’avait effectivement été qu’affection et harmonie, elle commanda une pierre tombale sur laquelle était inscrit : "Ci-gît un homme qui fut toujours prévenant et fidèle envers sa femme."
 
Et tout ceux qui, en passant devant sa tombe lisaient l’inscription ne manquaient pas de remarquer : "Tiens, c’est formidable."
 
 
Extrait de "Comment réussir à échouer" de Paul Watzlawick
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Cadeau d'insultes...
 
Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.
 
Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.
 
Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.
 
Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.
 
Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.
 
Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.
 
Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :
 
- Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?
 
- Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.
 
- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.
 
- Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.
 
(auteur inconnu)
---------------------------------------------------------------------
Ta vérité...
 
A des degrés divers
Nous sommes tous des aveugles,
Guidés par des aveugles,
Qui guidons des aveugles.
Et pourquoi un aveugle
Ne pourrait-il en guider un autre ?
Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,
Nous réalisons avec émerveillement
Que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure,
Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repères
Comme les bruits du monde extérieur.
Ne crois pas ce que je te dis.
Ne rejette pas ce que je te dis.
Ce qui restera sera ta vérité.
 
Bouddha
------------------------------------------------------------------
La peinture...


 
Vivre, c'est comme peindre un tableau


Tous les jours on ressort nos p'tits pinceaux
 
On en a d'abord rêvé durant des années
 
Jusqu'au jour où on est prêt à commencer
 
C'est par petites touches qu'on se réalise
 
Car la vie est toujours pleine de surprises
 
Nos erreurs, on voudrait les camoufler
 
On voudrait devenir des artistes renommés
 
Puis on se trouve des moyens d'avancer
 
Quand on échange avec d'autres passionnés
 
Souvent on est debout, devant notre chevalet
 
Et l'on s'interroge, on n'est pas satisfait
 
On voudrait faire un tableau parfait
 
Notre bonheur dépend de notre succès
 
Il faudrait nous rappeler que les plus belles toiles
 
Ne sont pas toujours celles qu'on dévoile
 
Certaines gens prononcent moins de beaux mots
 
Et ont pourtant les plus jolis tableaux
 
L'huile, l'acrylique, sont parfois magiques
 
Mais une belle vie, c'est surtout féérique
 
L'important, n'est pas d'être sur le tableau
 
Mais d'avoir réussi sa vie, avoir tenu le pinceau


 
Claude Marcel Breault
--------------------------------------------------------------------
Poèmes et textes de différents auteurs 03e4bcb7
 
 
En autant que nous le savons, nous ne passons sur cette terre
qu'une seule fois et si nos vies sont frustrées, nos espoirs déraillées
et nos rêves rendus impossibles, alors nous faisons face à une tragédie.
Il faut sourire à la Vie et la Vie nous sourira.
 

Il y a une chose pire que la solitude et c'est de ne plus avoir le
désir de vivre et avoir perdu l'espoir dans la Vie. Il serait peut-être
important de savoir ce qu'on fuit, ce qui nous fait peur et vers quoi nous
courrons. Il faut être conscient de nos actes et de notre façon de penser
pour devenir responsable de sa vie. Dans la vie, nous ne sommes pas coupable
mais bien responsable de sa vie.
 

Pour y parvenir, il faut être maître de sa vie, il faut se connaître 
intérieurement. C'est-à-dire dans sa vie personnelle et changer sa façon
de voir la vie pour rétablir un meilleur contact avec la vie qui est là
pour nous. Devant les épreuves, les difficultés, il faut toujours se référer
à soi pour trouver la cause et les moyens de s'en sortir.
 

Il serait important
de se poser des questions:


Qu'est-ce que je fais moi ici maintenant pour continuer ma route
sur la terre? Qu'est-ce que je fais pour enlever les barrières qui
m'empêchent de trouver mon droit de passage? Qu'est-ce qui
m'empêche d'être une personne heureuse et de sourire à la vie ?
 

Il serait bon de penser que chaque journée est un privilège et une
journée importante pour la vie qui m'appartient. Il faut toujours être
ravi à la perspective d'une journée nouvelle, un nouveau départ et un
nouvel effort. Avec un peu de magie et d'imagination nous parvenons à
découvrir des joies nouvelles.
 

Quand on ne fait rien dans le temps qui passe pour nous, il ne faut
pas penser que demain  nous apportera la joie de vivre. Il ne faut pas
vieillir prématurément car c'est si long vieillir, ce n'est pas le nombre
des années qui nous fait vieillir mais bien d'avoir mal vécu, d'avoir déserté
son idéal de vie, d'avoir renoncé à la Vie et d'avoir négligé de se bâtir au
jour le jour.
 

L'essentiel, c'est d'aimer la vie que Dieu nous a donnée, d'apprécier
tout ce que nous avons pour survivre et de croire dans la vie. Il faut 
aller à la recherche de la vie dans toute sa grandeur, ses richesses et
ses beautés avec notre intelligence et notre capacité de bien vivre ses
émotions qui nous rattachent à la vie et à la réalité.
 

Avec un peu de créativité, d'imagination et d'estime de soi, cela nous permettra d'emprunter le chemin de l'inconnu avec confiance pour se rendre la vie agréable et intéressante.
 

L'un des projets les plus importants que nous avons à réaliser sur
terre c'est d'arriver à
vivre et s'adapter pour survivre.
 

Pour cela, il ne faut pas nourrir nos misères, nos chagrins, il ne faut pas vivre dans le passé pour se faire souffrir, parce que tout cela nous sépare de la vie et détruit nos énergies, nous rend insécure et dépendant des autres.
 

Si le passé nous fait souffrir, il ne faut pas lui donner du pouvoir, sinon ça pourrait nous détruire physiquement, moralement et spirituellement.
 

En décidant de vivre le présent avec ses bons et mauvais côtés, nous allons développer des pouvoirs d'agir, un regain d'énergie et sentirons que la vie veut servir. Non
seulement cela pourra enrichir nos vies mais aussi celles des autres.
Alors, acceptons de vieillir en toute sécurité.
 
 
[size=16](auteur inconnu)[/size]
[size=16]------------------------------------------------------------------[/size]


De l'amitié


[...] S'il est rare de trouver des amis, n'est-il pas à peu
près aussi rare qu'on en cherche réellement.
Je vois l'intérêt ou le plaisir rompre des noeuds légers, formés pour un seul jour, et j'entends accuser l'amitié,
qui, cependant, leur était étrangère !
On aime son ami sans intérêt vulgaire, on l'aime pour
en être aimé ; il fait partie de notre famille :
un ami est un frère que nous avons choisi. [...]
Tous les échanges sont avantageux avec un être
qu'on aime et dont on est aimé.
S'il souffre, on partage ses peines ; mais la douleur
qu'on ressent est adoucie par la certitude
d'alléger la sienne,
et par cette émotion qui naît dans notre âme
aussitôt que nous remplissons un devoir.
Lorsqu'à son tour on éprouve un revers,
au lieu de se trouver seul avec le malheur, on reçoit
des consolations si tendres, si touchantes
qu'on cesse d'accuser le sort pour bénir l'amitié. [...]
Un ami est d'une autre nature que le reste des hommes. Ceux-ci nous dissimulent nos défauts, ou nous
en font apercevoir avec malignité ;
un ami nous en parle sans nous blesser ;
il nous reproche nos fautes, et,
dans le monde, il sait les excuser.
On ne sent à quel point il peut être cher qu'après
avoir été longtemps le compagnon fidèle
de sa bonne et de sa mauvaise fortune.
Que d'émotions on éprouve en se livrant au souvenir
des périls communs, si l'on a traversé avec lui
les orages d'une longue révolution !
Ce n'est jamais sans attendrissement qu'on se dit :
Nous avions mêmes pensées et mêmes espérances ;
tel événement nous pénétra de joie,
tel autre nous fit gémir.
Unissant nos efforts, un jour nous parvînmes à sauver
un infortuné ;
il nous pressa tous deux ensemble dans ses bras.
Bientôt des dangers nous menacèrent : il fallut fuir,
le sort, nous sépara ; mais nous étions toujours
présents l'un à l'autre.
Il craignait pour moi, je craignais pour lui.
Je lisais encore dans son âme ; je disais :
Telle frayeur l'agite, il forme tel projet, il conçoit
telle espérance. Enfin, nos peines ont disparu ;
et combien le repos a de charmes !
nous le goûtons ensemble.
C'est une absurdité que de s'enorgueillir de la réputation
d'un homme à qui l'on est uni par les liens du sang ;
mais on peut être fier des rares qualités de son ami.
Les noeuds qu'il a formés ne sont point l'ouvrage
du hasard ; et, puisqu'on a mérité son estime,
on lui ressemble au moins par les qualités du coeur.
Je prends une haute opinion de l'homme à qui j'entends exagérer ou les talents ou les vertus de ses amis.
Il possède les qualités dont il parle, puisqu'il a
besoin de les supposer à ceux qu'il aime. [...]
En révérant l'amitié, ne craignons point d'assigner
le rang qu'elle doit occuper dans nos coeurs.
Une femme est la véritable compagne de notre destinée,
et l'amitié ne doit être que l'auxiliaire de l'amour. [...]
On ne profane point le nom d'ami en le donnant
à plusieurs hommes, s'ils inspirent une haute estime,
un tendre intérêt, si l'on ressent toutes leurs peines,
tous leurs plaisirs, et si l'on est capable
de dévouement envers eux. [...]
Oh ! pourquoi l'amour et l'amitié peuvent-ils
cesser d'exister ?
Pourquoi ne sont-ils pas éternels dans tous les coeurs ?
Si l'on est trompé dans ses affections,
le plus sûr moyen d'adoucir sa douleur est de former
encore des résolutions généreuses pour conserver,
pour exalter l'estime de soi-même.
Si ton ami t'abandonne, si ta femme se rend indigne
de ton amour, n'ajoute pas au poids de tes chagrins
le fardeau de la haine ; qu'elle ne prenne jamais la place
des sentiments qui faisaient ton bonheur :
pardonne aux êtres dont tu fus aimé les peines
qu'ils te causent, en te souvenant des jours
qu'ils ont embellis pour toi. [...]


 
Joseph Droz, Essai sur l'art d'être heureux
-------------------------------------------------------------------
La balade en taxi...


 
Il y a vingt ans, je conduisais un taxi pour gagner ma vie.


Lorsque je suis arrivé à 2:30 a.m., l'immeuble était sombre excepté une simple lumière dans une fenêtre du rez-de chaussée. Dans ces circonstances, plusieurs chauffeurs auraient seulement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute et seraient repartis.


Mais, j'avais vu trop vu de gens démunis qui dépendaient des taxis comme de leur seul moyen de transport. À moins qu'une situation sente le danger, je suis toujours allé à la porte. Cette passagère pourrait être quelqu'un qui a besoin de mon aide. Alors, j'ai marché jusqu'à la porte et j'ai frappé.


"Juste une minute", a répondu une voix fragile d'un certain âge.

Je pouvais entendre quelque chose qui était traîné lentement sur le plancher. Après une longue pause, la porte s'est ouverte. Une petite femme dans les 80 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau sans bord avec un voile épinglé dessus, comme quelqu'un sorti d'un film de 1940. À ses côtés, il y avait une petite valise de nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tous les meubles étaient recouverts de draps. Il n'y avait pas d'horloge sur les murs, pas d'objets de décoration ou d'ustensiles sur les comptoirs. Dans le coin il y avait une boîte de carton remplie de photos et de verres.


Citation :
"Voudriez-vous porter mes bagages à l'auto ?" a-t-elle demandé.


J'ai apporté la valise jusqu'au taxi, puis je suis retourné vers la femme. Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le trottoir. Elle continuait à me remercier pour ma gentillesse.


Citation :
"C'est rien", je lui ai dit. "J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon que je voudrais que ma mère soit traitée".
Citation :


"Oh, vous êtes le genre de bon garçon", a-t-elle dit.


Quand nous sommes montés dans le taxi, elle m'a donné une adresse, puis a demandé :


Citation :
"Pourriez-vous me conduire en ville?"
Citation :


"Ce n'est pas le chemin le plus court !" lui ai-je répondu !
Citation :


"Oh, ça ne me dérange pas ; je ne suis pas pressée ; je suis en route pour un hospice".


J'ai regardé dans le rétroviseur arrière. Ses yeux scintillaient.


Citation :
"Il ne me reste pas de famille".
Le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps".


J'ai tranquilement éteint le compteur.


Citation :
"Quelle route voudriez-vous que je prenne?" lui ai-je demandé.


Pendant les deux heures suivantes, nous sommes allés dans la ville. Elle m'a montré les édifices où elle avait travaillé auparavant comme opératrice d'élévateur. Nous sommes allés dans le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient nouvellement mariés. Elle m'a fait arrêter devant un entrepôt de meubles qui avait été une salle de danse où elle avait été dansé quand elle était jeune fille. Quelquesfois elle me demandait de ralentir devant un immeuble particulier et s'assoyait en fixant la noirceur, ne disant rien.


Comme les premières lueurs du soleil se repliaient à l'horizon, elle a soudainement dit :


Citation :
"Je suis fatiguée. Allons-y maintenant !"


Nous nous sommes rendus en silence jusqu'à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un édifice bas, comme une petit foyer de convalescence, avec un stationnement qui passait sous un portique. Deux infirmiers sont sortis jusqu'au taxi, aussitôt que nous sommes arrêtés.


Ils étaient soucieux et prévoyants, surveillant chacun de ses mouvements. Ils devaient l'attendre. J'ai ouvert le coffre de la voiture et pris la petite valise pour la porter jusqu'à la porte.


La femme a été installée dès ce moment dans une chaise roulante.


Citation :
"Combien je vous dois?" elle a demandé, cherchant dans son sac ?


"Rien" !


"Vous devez gagner votre vie !" a-t-elle répondu.


"Il y aura d'autres passagers !" lui ai-je répondu !


Presque sans y penser, je me suis penché et l'ai serré dans mes bras. Elle s'est tenue étroitement contre moi .


Citation :
"Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille femme ! "' a-t-elle dit.
Citation :
"Merci."


Je lui ai serré la main, puis j'ai marché dans la faible lumière du soir.


Derrière moi, une porte s'est refermée. C'était le son de la fermeture d'une vie. Je n'ai pas pris d'autres passagers sur ce quart de travail. J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées. Pour le reste de la journée, je pouvais difficilement parler. Et si cette femme avait pris un chauffeur fâché, ou quelqu'un qui était impatient de finir son quart de travail? Et si j'avais refusé de prendre cette course, ou j'avais klaxonné une fois, puis était reparti ?


En y réfléchissant bien, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.


Nous sommes conditionnés à penser que nos vies seront traversées de grands moments. Mais les grands moments se présentent souvent par surprise, au moment où l'on s'y attend le moins !


LES GENS PEUVENT NE PAS SE RAPPELER EXACTEMENT CE QUE VOUS AVEZ FAIT,
OU CE QUE VOUS AVEZ DIT,
MAIS ILS SE RAPPELLERONT TOUJOURS
COMMENT COMMENT ILS SE SONT SENTIS, À CE MOMENT-LÀ !
 
 
(auteur inconnu)
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Poèmes et textes de différents auteurs D8c16975
 
La quête du bonheur....


Un petit tailleur de pierre vivait paisiblement au pied d’une grande montagne dont il détachait des morceaux de rocher pour construire des maisons.


Il était satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il se rendit chez un riche seigneur des environs pour honorer une commande. Il découvrit alors les merveilles d’une vie de luxe et d’abondance : somptueuse demeure, habits de soie, mets raffinés, gracieuses concubines, etc.


À partir de ce moment, les splendeurs qu’il aperçut l’empêchèrent de dormir. Sa vie lui apparut désormais sans joie. « Ah si j’étais riche, se lamenta-t-il, comme je serais heureux ! »


Le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, tailleur de pierre, sois donc riche et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Riche marchand il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit passer le roi dans son palanquin d’or, chacun se courbant sur son passage. Que valaient donc ses richesses à côté du pouvoir d’un roi et de l’admiration que tous lui vouaient ? « Ah si j’étais roi, soupira-t-il, comme je serais heureux ! »


Et le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, marchand, sois donc roi et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Roi vénéré il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il advint que le soleil imposa sur le pays ses rayons ardents et impitoyables. Tout roi qu’il était, il ne pouvait se protéger de la chaleur et s’opposer au pouvoir de ce maître du ciel.


Dépité, il s’exclama : « À quoi servent trône et richesses, si le soleil est plus puissant que moi ! Ah si j’étais soleil, comme je serais heureux ! » À nouveau le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, roi, sois donc soleil et sois donc heureux !» Aussitôt dit, aussitôt fait. Soleil tout puissant il devint. Il darda ses rayons sur tout ce qui vivait : riches et pauvres, faibles et puissants, plantes et animaux. Tous étaient soumis à son pouvoir et tous se desséchaient. Et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit que la montagne, elle, se dressait toujours. Immuable.


En colère, il s’écria : « À quoi sert la puissance si l’on peut me résister ? Ah, si j’étais la montagne, comme je serais heureux ! » Encore, le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, soleil, sois donc montagne et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Montagne immortelle il devint. Et il fut satisfait de son sort, jusqu’au jour où… il sentit quelque chose lui démanger le pied. Et c’est alors qu’il vit, là en bas, tout en bas, un tout petit tailleur de pierre occupé à détacher des morceaux de rocher pour construire les maisons…
 
Le tailleur de pierre : extrait de l'ouvrage de J. Quoidbach
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Sur le sentier de ta vie....



Sur le sentier de ta vie
Dans ta poursuite du bonheur
Rien ne te sers de courir
Car avec seulement un pas à la fois
Lentement mais sûrement
Ce bonheur que tu convoites tant
Tu le connaîtras



[size=16]Dans les jours de grande noirceur
Ou tout te paraîtra perdu
Ou tu ne verras plus la fin
de tes tourments et de tes pleurs
Lève la tète et regarde devant toi
Fais ce pas qui te sortiras
des ténèbres ou tu es enseveli
Car avec seulement un pas à la fois
Tu t'en sortiras
[/size]



Quand dans ta relation amoureuse
Plus rien ne va
Que la colère guide ton coeur
Et que tu veux te retirer
Fais un pas vers l'autre
Confie tes peines et tes peurs
Car avec seulement un pas à la fois
Tout peut être sauvé



Et si malgré tout le destin
Sépare vos chemins
Ne te lance pas dans de nouvelles conquêtes
En ayant le coeur meurtri
Ne fais surtout pas payer aux autres, ton échec
Ne sois pas si pressé de refaire ta vie
Par peur de la solitude
Prends ton temps, soigne ton coeur blessé
Car avec seulement un pas à la fois
Sois en certain(e), tu guériras



Si tu es seul(e) depuis longtemps
Et que tu as la chance si rare
De rencontrer une personne merveilleuse
Qui t'attire et te complète
Ne précipite pas les choses
Aux risques de tout gâcher
L'Amour s'apprivoise tout doucement
Car avec seulement un pas à la fois
Cet amour, tu le solidifiera



Ne cours pas après le bonheur
Ne cours pas après l'amour
La richesse et le succès
Car à trop courir
On peut très bien tomber
et quelques fois
ne plus être capable de se relever
Vaut mieux faire un pas à la fois
D'une démarche ferme et décidée
Cela peut paraître plus long
Mais cela est sûrement plus sûr
Car avec seulement un pas à la fois
On finit par arriver à destination



Mais jamais au grand jamais
Tu ne devras te décourager
Tu ne devras reculer
Car avec seulement un pas à la fois

Aie confiance
Tu y arriveras



(auteur inconnu)
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MessageSujet: Re: Poèmes et textes de différents auteurs   Poèmes et textes de différents auteurs Icon_minitimeJeu 8 Oct - 14:02

Poèmes et textes de différents auteurs 5d08ffda
 
 
 
CULTIVER SON COEUR


Vous aimez certainement les gens qui ont du cœur,

Les gens de cœur qui ne les aimerait pas ? 

Les gens de cœur sont des gens de tendresse et gens de partage. 

Ils se laissent émouvoir. Ils savent tendre la main, la tendre à quiconque. 

Ils ne comptent pas à tout instant les sous qu'ils donnent. Ils les donnent de bon cœur ! 

Les gens de cœur ne ferment pas les yeux devant la misère. 

Ils les gardent ouverts devant la souffrance. 

Ils prennent le temps de consoler les enfants et trouvent le temps d'écouter 

ceux et celles qui disent que jamais personne ne sait les entendre. 

Les gens de cœur restent de longs moments, souvent en silence, auprès des malades. 

Vous êtes-vous déjà demandé comment il se fait que, dans le monde, 

il y a des gens qui ont du cœur et à côté d'eux, des sans-cœur ? 

Question difficile, à vrai dire. Car on peut commencer sa vie avec un bon cœur 

et la finir avec un cœur dur et mauvais. Mais le contraire est possible heureusement. 

Des cœurs de pierre deviennent des cœurs de chair. 

Que faire pour être et pour demeurer homme de cœur, femme de cœur ? 

Ma réponse paraîtra trop simple et peu naïve. Je la donne quand même. 

Il faut veiller attentivement à son cœur. Il faut l'écouter battre souvent. 

Il faut aussi le soigner, le cultiver. Le cultiver comme on cultive une fleur, 

comme on cultive une rose. 

Le cœur est si fort... et si fragile !


 
[size=18][size=16](Auteur inconnu)[/size][/size]
[size=18][size=16]---------------------------------------------------------------------------------------------------[/size][/size]
[size=16]DÉCOUVRE LA FLEUR QUI EST DANS TON COEUR...[/size]


[size=16]Découvre la fleur qui est dans ton coeur


Notre monde ne manque pas de merveilles mais seulement du désir d'être émerveillé.

Tu portes en toi une fleur unique, avec ses propres couleurs et son parfum original qui se répand sur les autres et qui s'amplifie avec la chaleur humaine.

Un fleur est une merveille de Dieu qui rayonne la tendresse, la joie de vivre, l'accueil du coeur et l'amour à la façon de Dieu.

Malgré la fragilité, la fleur s'épanouit et nous invite à dépasser nos peurs.

Elle ne craint pas de se laisser bercer au gré des vents.

La fleur que tu portes dans ton coeur, prends-en bien soin.

Qu'elle s'enracine dans un bonne terre: La rencontre et la foi.

Qu'elle se nourrisse à l'eau de la parole.

Qu'elle resplendisse à la lumière de l'amour dans la prière.

Qu'elle respire l'air pur par ton témoignage dans ton milieu de vie.

Sa beauté est pure et gratuite, car elle est le don de Dieu

Elle porte fruit avec le temps et les saisons....

Le sais-tu ????
[/size]
 
[size=16](auteur inconnu)[/size]
[size=16]----------------------------------------------------------------------------------------------------[/size]
Salomon, le mouton qui bêlait en contre-ut


Il était une fois, un pré, juste avant l'été. 
Des moutons y paissent tranquillement, les petits serrés contre leur mère pour se protéger.

Eulalie, la brebis, nage dans le bonheur, Salomon, son agnelet n'est-il pas le plus beau ?

Tout est paix et harmonie.

Salomon, un instant détourné, ne voit plus sa mère, panique, l'appelle de toutes ses forces.

A ce cri, aigu, stridulent, ample, discordant, le troupeau se fige.

C'est impossible ! Un des leurs ne peut bêler ainsi : un contre-ut ! UN CONTRE-UT !

Quelle inconvenance intolérable !

Eulalie, consciente du drame, déjà s'écarte, poussant Salomon du museau pour fuir plus vite.

Trop tard ! Le grand bélier approche, toise Eulalie et Salomon : 
« Allez-vous-en ! Que plus jamais mais alors plus jamais, je n'entende cela ».
Offusqué, il tourne l'arrière-train puis s'éloigne.
« Viens, mon petit Salomon, la basse-cour nous hébergera ».

Pendant des heures les poules caquètent : « kot, kot, kot, les lois de l'hospitalité,c'est bien. 
Il y a les droits de nos poussins aussi. Ils vont être traumatisés, les pauvres petits »

« Kot, kot, kot. C'est triste mais ils doivent partir. 
Tout à l'heure, j'ai pondu un œuf vert, la peur sans doute ! »

Suivi des canes, Iskandar, le canard, derrière Salomon, renchérit : 
« Coin, coin, coin le vilain, coin, coin, coin va plus loin, coin, coin, coin. »

Nerveux, le dindon, entrecoupe ses gloussements de « Cours à Glons, cours à Glons ».

Résignée, Eulalie progresse lentement vers la prairie qu'elle aime tant. 
Déjà, elle aperçoit les buissons qui la bordent. 
Des bêlements apeurés s'élèvent du troupeau. 
Elle voit ce qui les effraye. 
Une bête sombre, la gueule béante s'apprête à bondir !

« Vite, Salomon, cache-toi » dit Eulalie en heurtant Salomon.

Poussé dans les taillis, celui-ci proteste violemment, crie son mécontentement.

A ce cri, la bête monstrueuse, se tasse, prise d'un mouvement convulsif, 
elle rabat les oreilles et poursuivie par le cri, elle fuit, fuit...

Une fois l'agresseur hors de vue, le troupeau se rassure. 
Majestueux, le grand bélier s'avance à la rencontre d'Eulalie et Salomon. 
Tous trois reçoivent alors du troupeau une ovation ovine du plus bel effet.

Il arrive qu'une singularité se révèle bénéfique.


 
[size=16](auteur inconnu)[/size]
 
[size=16][size=16]Poèmes et textes de différents auteurs Vqdxrmmp[/size][/size]
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Poèmes et textes de différents auteurs 063f4fb3
Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.

Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.

L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.

Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain – ces deux terribles éternités – s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.

Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.

À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !
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Chase...
 
C'était évident, la lèvre de Chase tremblait tandis qu'il suivait sa mère le long du trottoir en pente, vers le parking du bureau de l'orthodontiste. Ce serait le pire été de tous ceux que le garçon de onze ans avait connus. Le docteur avait été doux et gentil avec lui, mais le moment était venu de regarder la réalité en face : il devrait porter des appareils pour corriger un mauvais alignement dentaire. Le traitement serait douloureux, il ne pourraient pas manger d'aliments durs ou difficiles à mâcher et il savait d'avance que ses copains se moqueraient de lui. Sur le chemin du retour vers leur petite maison de campagne, la mère et le fils n'échangèrent pas un mot. La ferme ne comptait que dix-sept hectares, mais abritait un chien, deux chats, un lapin et une multitude d'écureuils et d'oiseaux.


La décision de corriger les dents de Chase n'avait pas été facile pour la mère, Cindy. Divorcée depuis cinq ans, elle était seule à pourvoir aux besoins de son jeune fils. Petit à petit, elle avait réussi à épargner les mille cinq cents dollars nécesssaires au traitement orthodontique.


Puis, un après-midi ensoleillé, Chase, la personne qui comptait le plus pour elle, eut un coup de foudre. Lui et sa mère était en visite chez les Raker, de vieux amis de la famille, dans leur ferme située à quatre-vingts kilomètres de là. M. Raker les conduisit vers la grange et c'est là que Chase la vit. Elle gardait la tête haute pendant que le trio approchait. Sa crinière claire et sa queue ondulaient au vent. Elle s'appelait Lady et c'était la plus belle des juments. Elle était sellée et Chase put goûter pour la première fois à l'équitation. Le coup de foudre semblait réciproque.


M. Raker avait dit à Cindy : «Elle est  à vendre, si vous voulez l'acheter. Pour mille cinq cents dollars, vous avez la jument, tous ses papiers, et la remorque pour la transporter.» Les mille cinq cents dollars économisés pouvaient servir à réparer les dents de Chase ou à acheter Lady, mais impossible de faire les deux. Finalement, elle décida que les appareils orthodontiques constituaient le meilleur choix à long terme. C'était un crève-coeur pour la mère comme pour le fils. Toutefois, Cindy promit de conduire Chase à la ferme aussi souvent que possible, pour qu'il puisse voir Lady et la monter.


Chase commença à contrecoeur sa longue série de traitements. Avec un minimum de courage et un seuil de tolérance à la douleur des plus faibles, il se soumit aux empreintes, aux réglages et aux serrages sans fin des extenseurs. Il fit la grève de la parole, pleura et supplia, mais le traitement se poursuivit malgré tout. Cet été-là, seuls les moments où sa mère l'emmena à la ferme pour monter Lady furent heureux. Là, il était libre. Le cavalier et sa monture galopaient dans les grands pâturages et faisaient partie d'un monde qui ne connaissaient ni douleur ni souffrance. Il n'y avait que le rythme régulier des sabots sur l'herbe et le vent sur son visage. Monté sur Lady, Chase devenait John Wayne, «bien haut sur sa monture», ou un brave chevalier d'antan parti libérer la belle damoiselle en détresse, ou toute autre personne que lui suggérait son imagination. Après ces longues équipées, Chase et M. Raker bouchonnaient Lady, nettoyaient sa stalle et lui donnaient à manger, et Chase avait toujours quelques morceaux de sucre pour la jument. Cindy et Mme Raker passaient leur après-midi à préparer des gâteaux et de la citronnade, et à regarder Chase monter sa nouvelle grande amie.


Les adieux de Chase à sa jument duraient aussi longtemps que Cindy le permettait. Il prenait la tête du cheval entre ses mains, caressait son encolure et passait les doigts dans sa crinière. Docile, l'animal semblait comprendre l'affection qu'on lui accordait et attendait patiemment, mordillant de temps à autre la manche du garçon. Chaque fois qu'il quittait la ferme des Raker, Chase craignait que le regard qu'il jetait à la jument ne fût le dernier. Après tout, Lady était à vendre et le marché était propice à l'achat d'une monture de cette qualité.


L'été s'écoula au rythme des serrages des extenseurs dans la bouche de Chase. On lui avait dit que tout cet inconfort en vaudrait la peine puisque cela créerait de la place pour une dent qui viendrait plus tard. Pourtant, il y avait la désagréable accumulation de particules d'aliments qui restaient concées dans l'appareil et la douleur constante des os faciaux étirés. Les  mille cinq cents dollars seraient bientôt épuisés et il ne resterait rien pour acheter la jument qu'il aimait tant. Chase interrogeait sa mère sans cesse, espérant obtenir une réponse qui lui donnerait satisfaction. Pouvaient-ils emprunter l'argent pour acheter la jument ? Grand-père les aiderait-il ? Pourrait-il trouver un petit boulot et économiser sa paie pour l'acheter ? La mère répondait de son mieux. Puis lorsque tout avait échoué, elle s'éloignait doucement pour pleurer elle aussi, triste de ne pas pouvoir combler tous les besoins de son unique fils.


L'école recommença par un matin frisquet de septembre, et l'autobus jaune roula de nouveau sur l'allée menant à la maison de Chase. Les écoliers se relayaient pour raconter tout ce qu'ils avaient fait pendant les vacances d'été. Lorsque ce fut son tour, Chase parla de tout, sauf de sa jument au pelage fauve appelé Lady. Le dernier chapitre de l'histoire n'était pas encore écrit et il en redoutait la fin. Il avait gagné la bataille sur les appareils qui garnissaient sa bouche : ceux-ci avaient cédé la place à des crochets moins encombrants.


Chase attendait avec beaucoup d'impatience le troisième samedi du mois. Sa mère lui avait promis de l'emmener chez les Raker pour monter Lady. le jour prévu, Chase se leva tôt. Il nourrit ses lapins, ses chiens et ses chats, et trouva même le temps de ratisser les feuilles de la cour. Avant de quitter la maison, il remplit ses poches de carrés de sucre à l'intention  de la jument à la crinière dorée qui, il le savait, serait là à l'attendre. Pour Chase, il fallut une éternité pour que sa mère quittât la route principale pour s'engager dans l'allée menant à la ferme des Raker. Avec anxiété, Chase regarda aux alentours, tentant d'apercevoir la jument qu'il aimait tant. Tout en s'approchant de la ferme et de la grange il cherchait, mais Lady n'était nulle part en vue. Son pouls s'accélera dans l'espoir de repérer la remorque du cheval. Aucune trace; le cheval et la remorque avaient disparu. Son pire cauchemar était devenu réalité. Quelqu'un avait sûrement acheté la jument et il ne la reverrait jamais.

Chase ressentit un vide dans son estomac, un vide qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. La mère et le fils sortirent de l'auto et coururent à la porte de la maison. Personne ne répondit. Seule la grosse chienne Daisy, était là, remuant la queue en signe de bienvenue. Alors que sa mère le regardait avec tristesse, Chase se précipita vers la grange où était gardé la jument. Sa stalle était vide; la selle et la couverture avaient aussi disparu. Le visage baigné de larmes, Chase revint à la voiture et s'assit. «Je n'ai même pas pu lui dire adieu, maman», gémit-il.


Sur le chemin du retour, Cindy et Chase restèrent silencieux, absorbés dans leurs pensées. La blessure causée par la perte de son amie serait longue à guérir. Chase espérait seulement que la jument trouverait un bon foyer où quelqu'un l'aimerait et prendrait soin d'elle. Ses prières l'accompagneraient et il n'oublierait jamais les moments de liberté qu'ils avaient connus ensemble. Chase avait la tête baissée et les yeux fermés lorsque Cindy s'engagea dans l'allée menant à la maison. Il ne vit pas la remorqe rouge  et brillante près de la grange, ni M. Raker  debout près de sa camionnette bleue. Lorque Chase regarda enfin devant lui, l'automobile était arrêtée et M. Raker ouvrait la portière. «Comment d'argent as-tu économisé, Chase ?» demanda-t-il.

Cela ne pouvait pas être vrai. Chase se frotta les yeux avec incrédulité. «Dix-sept dollars», répondit-il d'une voix hésitante.
«C'est exactement ce que je voulais pour cette jument et sa remorque», dit M. Baker en souriant. La transaction qui suivit battit tous les records de vitesse. En quelques instants, le nouveau propriétaire se hissait sur la selle avec fierté, à califourchon sur sa jument bien-aimée. Le cavalier et sa monture disparurent rapidement derrière la grange, chevauchant vers les pâturages qui s'étendaient au loin.


M. Raker n'expliqua jamais son geste, si ce n'est pour dire qu'il ne s'était pas senti aussi bien depuis des années.
 
(auteur inconnu)
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Poèmes et textes de différents auteurs Fbd62fe0
 
LES VENDANGES


Quand l'été se termine et l'automne entre en gare,
Vient le temps des vendanges et l'orchestration
Où l'on nous joue la vigne en une beauté rare :
Ces dames d'élixir sont composition.

Il faut toute une année de labeurs assidus,
Pour que chaque cépage ait bien sa place en scène,
Et prépare la danse des futurs grands crus,
Au rythme des saisons, chaque thème s'enchaîne.

De l'éveil printanier à l'ébourgeonnement,
Plus tard, aux échalas, les sarments on attache,
Puis quand s'en vient l'été, avec son agrément,
L'effeuillage des plans est musique et panache
De cette symphonie à l'accent viticole,
Après que le soleil ait chassé le crachin,
C'est le temps du final, la grande farandole,
Cueillette en concerto, dans un même dessein.

Le ballet de la troupe portant le raisin,
Bruissement de ramée, chatoiement de nuances,
Un festival des sens, prélude au futur vin,
Ronde de l'avant-scène, aux accents de romances.
 
(auteur inconnu)
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EAU DE VIE

La naissance
C'est une source qui jaillit de la montagne
Et autour de laquelle
La nature resplendit
L'enfance
C'est un filet d'eau qui bondit de toutes parts
Sans pouvoir échapper
A l'appel de la vallée
L'adolescence
C'est un ruisseau qui cherche son lit
Au milieu des rochers
Et au milieu des prairies
L'âge mûr
C'est une rivière qui grandit lentement
Mêlant parfois son flot
A celui d'une autre rivière
Pour être toutes deux plus fortes
Et pouvoir aller plus loin
La vieillesse
C'est un fleuve qui coule paisiblement
Repensant à son long périple
Depuis cette lointaine montagne
Mais
Quel que soit le fleuve
La rivière ou le ruisseau
Le filet d'eau ou la source
Ils arrivent tous
Tôt ou tard
Là où tant d'autres sont déjà allés
Là où tant d'autres se sont déjà retrouvés
Dans l'océan.

Cyprien RAPHAERE

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Le chant de la nature...


 
Le chant de la nature me murmure qu'il faut laisser son cœur donner aux autres ses plus belles couleurs.
 
Le chant de la nature me confie que l'âme est un bouquet de fleurs immortelles et multicolores sur lesquelles se posent des papillons bleus.

Le chant de la nature me souffle que la vie est belle quand on la regarde avec émerveillement.

Le chant de la nature me révèle avec délicatesse et douceur qu'il faut écouter le bruit que fait le bonheur non quand il s'en va, mais quand il est là.

Le chant de la nature me dit que la souffrance face à un échec, face à une situation dure à vivre ne dure pas, qu'elle s'efface pour laisser place à la joie de vivre en accord avec soi, en s'aimant, en aimant les autres.


Le chant de la nature me crie que vivre c'est explorer librement le champ infini du chant des cœurs, des chants de l'âme.
Les chants des cœurs, les chants des âmes sont les chants les plus beaux, ceux qui nous amèneront à cette paix, à cette sérénité, à cette harmonie dont nous rêvons tous, chacun dans notre coin, sans savoir comment agir pour que ça devienne réalité.

Libérons nos cœurs, libérons nos âmes, écoutons-les et laissons leurs chants s'envoler vers les autres.



Fabi....
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Poèmes et textes de différents auteurs B6519358
 
 
 
L'AUTOMNE

Voici venu le froid radieux de septembre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison à l'air sévère, ce matin.
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin,

Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues !
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.

Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin :
Elles iront mourir sur les étangs, demain.

Le silence est léger et calme ; par minute,
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour, qui jouait sous la bonté des cieux,

S'en revient pour chauffer, devant le feu qui flambe,
Ses mains pleines de froid et frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer,
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer.

Anna de Noailles
 
[size=16]Poèmes et textes de différents auteurs Chatbj12[/size]
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Poèmes et textes de différents auteurs B10f6440
Parabole sur la vie en entreprise
 
Il était une fois, une Fourmi heureuse et productive qui tous les jours arrivait de bonne heure à son travail. Elle passait toute sa journée à travailler dans la joie et la bonne humeur, poussant même la chansonnette. Elle était heureuse de travailler et son rendement était excellent mais, malheur !, elle n’était pas pilotée par un manager ...
 
Le Frelon, PDG de l’entreprise, considérant qu’il n’était pas possible que la situation puisse perdurer, créa un poste de manager pour lequel il recruta une Coccinelle avec beaucoup d’expérience. La première préoccupation de la Coccinelle fut d’organiser les horaires d’entrée et de sortie de la fourmi. Elle créa également un système de compte-rendu et de fiches navettes. Très vite, il fallut engager une secrétaire pour l’aider à préparer les dossiers et le reporting, si bien qu’elle recruta une Araignée qui mis sur pied un système de classement et qui fut chargée de répondre au téléphone.
 
Pendant ce temps là, la fourmi heureuse et productive continuait de travailler, travailler, travailler. Le Frelon, PDG de l’entreprise, était ravi de recevoir les rapports de la Coccinelle, si bien qu’il lui demanda des études comparatives avec graphiques, indicateurs et analyse de tendance. Il fallut donc embaucher un Cafard pour assister le manager et il fallut acheter un nouvel ordinateur avec une imprimante.
 
Assez vite, la Fourmi heureuse et productive commença à baisser de rythme et à se plaindre de toute la paperasserie qui lui est dorénavant imposée. Le Frelon, PDG de l’entreprise, considéra qu’il était temps de prendre des mesures. Il créa donc le poste de chef de service pour superviser la Fourmi heureuse et productive. Le poste fut pourvu par une Cigale qui changea tous le mobilier de son bureau et qui demanda un nouveau fauteuil ergonomique ainsi qu’un nouvel ordinateur avec écran plat.
 
Seulement, avec plusieurs ordinateurs, il fallut aussi installer un serveur réseau. Le nouveau chef de service ressentit rapidement le besoin de recruter un adjoint (qui était son assistant dans son ancienne entreprise) afin de préparer un plan stratégique de pilotage ainsi que le budget de son nouveau service.
 
Pendant ce temps-là, la Fourmi était de moins en moins heureuse et de moins en moins productive. "Il va nous falloir bientôt commander une étude sur le climat social", dit la Cigale. Mais, un jour, le Frelon, PDG de l’entreprise, en examinant les chiffres, se rendit compte que le service dans lequel la Fourmi heureuse et productive travaille n’était plus aussi rentable qu’avant. Il eut donc recours aux services d’un prestigieux consultant,M. Hibou, afin qu’il face un diagnostic et qu’il apporte des solutions.
 
Le Hibou fit une mission de trois mois dans l’entreprise à l’issue de laquelle il rendit son rapport : "il y a trop de personnel dans ce service". Le Frelon, PDG de l’entreprise, suivit ses recommandations et ... licencia la Fourmi !
 
(auteur inconnu)
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