La coccinelle est aussi connue sous le joli petit nom de "bête à bon Dieu".
Mais pourquoi ?
Parce que selon une certaine croyance, elle porte bonheur.
Prenez la coccinelle sur votre main, et au moment ou elle s'envole, faites un vœu, il sera exaucé puisque ce petit coléoptère vole très très haut dans le ciel, jusqu'au... bon Dieu.
En effet, lorsqu’elle vole, la coccinelle est capable d’utiliser l’ascendance des courants aériens et peut voler jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Ses ailes battent 9 fois par seconde, ce qui fait d’elle le Concorde des coléoptères...
De plus, elle arrive avec la belle saison, au mois de mai généralement, mois de la fête du muguet, des mamans et du printemps, annonciateur des beaux jours d'où cette légende de porte-bonheur.
Cela se passait au moyen-âge.
Un homme condamné à mort pour un crime qui n’avait pas commis, attend d’être décapité.
Comment prouver son innocence, quand tout et tous l’accusent ?
Sur le billot, il voit une coccinelle,
la recueille délicatement et la dépose plus loin.
Le bourreau s’approche pour lui lier les mains et procéder à son exécution.
Mais le Seigneur et sa Cour se récrient :
"il faut libérer cet homme, il faut lui rendre son honneur et sa vie.
Un homme qui épargne une si petite et humble bestiole ne peut avoir commis le crime horrible qui lui valait d’avoir la tête tranchée."
Et depuis ce jour,
la coccinelle s’appelle la «Bête à Bon Dieu».
Cette explication, moultes fois racontée et transformée -comme c'est l'usage dans la transmission de légendes- fait qu'au fur et à mesure des versions on ne sait plus très bien si c'est le bourreau ou le condamné qui retire la coccinelle, provoquant l'émotion des juges. Quoi qu'il en soit, il semble que l'on prête à ce petit coléoptère des propriétés pour le moins 'miraculeuses' depuis longue date.