Du «rullepølse» contaminé fait un carnage
DANEMARK
Des cas de listériose provoqués par de la charcuterie ont entraîné la mort de 12 personnes ces derniers mois. L'entreprise incriminée a été fermée et tous ses produits rappelés.
Le département des maladies infectieuses avait fait état en juin d'une éruption de Listeria en cours, et lundi la source a été révélée. La bactérie a été décelée dans un lot de «rullepølse», une sorte de fromage de tête, retiré de la vente en mai.
Cette [size=18]charcuterie principalement constituée de morceaux de viande de porc a été produite par une société située à Hedehusene, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Copenhague.[/size]
Le premier cas de listériose lié au produit infecté a été recensé par les autorités en septembre l'an dernier. Depuis, 20 autres cas ont été reportés, dont 15 depuis le mois de juin. La listeria peut subsister durant des semaines lorsque la température est basse. Les réfrigérateurs offrant un environnement propice à sa survie.
Une personne peut tomber malade jusqu'à deux mois après avoir consommé un produit contaminé. Les symptômes les plus flagrants sont de la fièvre et des douleurs musculaires.
Le saumon d'élevage : un poison
Le poisson a l'image d'un aliment sain et naturel. En cinquante ans, sa consommation a plus que doublé en France, une évolution bénéfique pour la société. Mais la chair de l'animal renferme bien des secrets. Les équipes du magazine [size=18]"Envoyé spécial" se sont rendues en Suède, en Norvège, au Danemark et au Vietnam afin de découvrir les dessous de l’industrie mondiale du poisson d’élevage. Une enquête diffusée jeudi 7 novembre 2013 à 20h45, sur France 2.[/size]
Usage massif d'antibiotiques et de pesticides, utilisation de farines animales, pollutions au mercure et aux PCB (Polychlorobiphényles), défauts de traçabilité : que sait-on réellement du poisson qui atterrit dans nos assiettes ? La consommation de poissons d’élevage présente-t-elle un risque pour la santé ?
Selon Jérôme Ruzzin, chercheur à l’université de Bergen (Norvège), le saumon d’élevage est cinq fois plus toxique que le saumon sauvage car il contient beaucoup plus de polluants. L’universitaire a établi un lien, sur les rats de laboratoire, entre nourriture au saumon d’élevage et développement de l'obésité et du diabète. (voir video plus bas)
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Alerte rouge sur le saumon
[size=18]http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/22/alerte-rouge-sur-le-saumon_4338805_3234.html[/size]
La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé
[size=18]http://rue89.nouvelobs.com/rue89-planete/2013/06/19/norvege-reconnait-saumon-peut-etre-dangereux-sante-243465[/size]
Video :Jérôme Ruzzin, chercheur à l’université de Bergen (Norvège)
[size=18]http://www.francetvinfo.fr/sante/video-envoye-special-poissons-d-elevage-un-business-en-eaux-troubles_452510.html[/size]
Margarines & yaourts "anti-cholestérol": aucun effet ...
Margarines et yaourts "anti-cholestérol": aucun effet démontré.
Les aliments enrichis en phytostérols, comme les margarines ou yaourts "anti-cholestérol", n'ont aucun effet démontré sur les maladies cardiovasculaires, estime l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) dans[size=18]un avis rendu mercredi.
Saisie par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, l'Anses s'est penchée sur les allégations des fabricants d'aliments enrichis en phytostérols (essentiellement des margarines, des produits laitiers frais et des sauces condimentaires) qui affirment que leurs produits font baisser le taux de cholestérol.
L'agence relève dans son rapport que "si les phytostérols contribuent en effet à la réduction du cholestérol sanguin, pour autant, leur bénéfice sur la prévention des maladies cardiovasculaires n'est pas démontré".[/size]
Des composés naturels
Les phytostérols sont des composés naturels présents dans les plantes qui ont notamment pour propriété de réduire le niveau de cholestérol sanguin en diminuant son absorption intestinale.
Mais si les phytostérols contribuent à une réduction moyenne d'environ 10% du taux de cholestérol total et de la teneur en LDL-cholestérol (également connu sous le nom de "mauvais" cholestérol), l'effet peut être très variable selon les individus, relève l'Anses, qui précise que chez près d'un tiers des consommateurs, ces aliments n'induisent pas de baisse du LDL-cholestérol.
L'agence souligne également que le LDL-cholestérol sanguin n'est qu'un des facteurs de risques des maladies cardiovasculaires qui sont "multifactorielles, impliquant un grand nombre de facteurs de risques et de facteurs protecteurs" et que diminuer ce seul risque "n'entraîne pas nécessairement la diminution du risque de maladie".
7.000 tonnes consommées par an en France
Et comme il n'existe pas d'étude portant sur les effets des phytostérols directement sur les maladies cardiovasculaires, "on ne peut pas conclure à ce jour", selon l'Anses. L'agence signale en revanche que la consommation d'aliments enrichis en phytostérols pourrait augmenter le risque cardiovasculaire, en raison d'une baisse de la concentration de bêta-carotène dans le sang.
L'UFC-Que choisir a demandé aux autorités nationales et européennes de réexaminer l'autorisation de la commercialisation de ces produits.
"Alors que les consommateurs français ingurgitent chaque année plus de 7.000 tonnes de ces produits, il est inadmissible que subsistent des doutes sur l'innocuité de produits vendus au rayon frais au milieu d'anodins yaourts ou margarines", s'est indignée l'association, qui déconseille la consommation de ces produits en attendant une réévaluation globale des bénéficies et risques éventuels par les autorités nationales et européennes.
L'Anses recommande pour sa part aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants d'éviter ces produits et demande aux personnes "soucieuses" de leur niveau de cholestérol de consulter un professionnel de santé.
Ces aliments qui allongent la vie
© thinkstock.
Si vous souhaitez vivre longtemps, ces produits doivent intégrer vos armoires et frigo!
Ce sont des aliments consommés dans les zones dites bleues, là où la longévité de certains habitants est souvent citée en exemple. "La terre des immortels", située dans l'archipel Okinawa, comporterait quatre fois plus de centenaires que le reste du monde. Leur mode de vie et leur alimentation sont passés au crible dans le livre "Alimentos que alargan la vida", d'Ana Rius.
1. Les lentilles. Ces légumes secs, riches en protéines et en fer, sont très populaires en Asie mineure et au sud de l'Europe (Grèce, Espagne...).
2. Les pois chiches. La production mondiale de ces graines avoisine les neuf tonnes. Les pois chiches étaient, ancestralement utilisés pour prévenir l'impuissance, soigner le stress, pour ses propriétés diurétiques ou éviter les infections. La graine est riches en glucides, acide folique, magnésium et en protéines.
3. L'avocat est un aliment considéré comme bon pour le coeur. Il aiderait à réguler le cholestérol. Il est également riche en vitamines B, C, D, E et K.
4. Le brocoli serait un allié contre le cancer. Cru ou cuit, le brocoli est riche en vitamines A et D. Il est riche en sulforafane. Ingéré et mastiqué, le brocoli délivre ce composé anti-cancer et anti-diabétique.
5. La tomate, qu'il convient de conserver hors du frigo pour préserver ses propriétés, est riche en eau. Pauvre en calories, cet aliment est également riche en minéraux et vitamines A, C et E.
6. Le saumon, riche en vitamines et oméga-3, est un allié indispensable du coeur et du cerveau.
7. Le kiwi est considéré comme étant un anticoagulant naturel. Il est riche en calcium, fer et vitamines (C,E et K).
8. La noix. Ce fruit à coque est l'un des préférés pour se préserver des risques cardiovasculaires. Riche en magnésium, sels minéraux, fibres et lipides polyinsaturés, elle est un atout santé.
9. La pomme, à consommer avec la peau, est un indispensable du quotidien. Elle fournit des vitamines A, C, du calcium, du fer, du magnésium, du sodium et potassium. Elle est également indiquée dans la prévention contre le cancer et les maladies coronariennes.
10. Le cacao, l'aliment longévité préféré des Mayas. Il a des effets cardioprotecteurs. Il est également riche en flavonoïdes. Ceux-ci agiraient comme antioxydants.
La culture du maïs transgénique interdite ?
Les députés français ont adopté mardi une proposition de loi socialiste qui prévoit d'interdire la culture du maïs [size=18]transgénique en France. Les groupes de gauche ont voté ce texte présenté par le groupe PS. Le groupe UDI avait laissé la liberté de vote à ses membres.[/size]
Il s'agit d'une nouvelle tentative pour proscrire de façon durable le MON810 de la firme américaine Monsanto. Seul le groupe UMP a voté contre. «C'est un texte anticonstitutionnel et contraire au droit européen. C'est un texte pour faire plaisir aux Verts. On se moque du monde», a déclaré Christian Jacob, président du principal groupe de l'opposition.
Le texte dispose que la mise en culture de variétés de maïs génétiquement modifié est interdite et précise qu'en cas de non-respect, l'autorité administrative peut ordonner la destruction des cultures concernées.
Un amendement du groupe écologiste a été repoussé. Il proposait d'interdire la culture de toutes les plantes génétiquement modifiées.
Un seul OGM dans l'UE
Le MON810 est le seul OGM actuellement cultivé dans l'Union européenne. Son renouvellement d'autorisation est actuellement en cours d'examen par l'UE, avec en parallèle des discussions pour revoir le processus d'évaluation des OGM.
La réglementation européenne autorise un pays à interdire la culture d'un OGM seulement s'il présente les preuves scientifiques «d'un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement».
La proposition de loi socialiste devrait être prochainement examinée par le Sénat, où son avenir n'est pas assuré du fait d'une fragile majorité de gauche.
Un médecin propose de manger moins de fromage
Fred Paccaud, professeur à l'hôpital universitaire de Lausanne, conseille aux Suisses de consommer moins de fromages, parce qu'ils sont trop salés. Les producteurs veulent réagir.
L'Organisation mondiale de la santé recommande de manger au maximum 5 grammes de sel par jour. Mais la consommation moyenne en [size=18]Suisse est bien plus élevée: elle se situe entre 8 et 12 grammes. Selon Fred Paccaud, médecin à l'hôpital universitaire de Lausanne, cette situation doit changer au plus vite parce que la consommation de sel peut causer des maladies cardiovasculaires. Plus de 1000 décès pourraient être évités chaque année en Suisse si l'on empoignait le problème, estime-t-il.[/size]
Comme une grande partie du sel consommé dans notre pays provient du fromage, Fred Paccaud revendique la chose suivante: les Suisses doivent manger moins de ce produit laitier ou alors les producteurs doivent fabriquer des produits moins salés. «Nous remarquons que les gens ont tendance à vouloir consommer des aliments avec une teneur en sel de plus en plus faible», affirme Daniel Koller, de l'Association des producteurs suisses de lait. Selon lui, il faut s'adapter aux goûts et aux envies des consommateurs qui varient au fil des années.
Gruyère, le plus salé des fromages
«Nous sommes en contact avec les producteurs pour réduire la quantité de sel dans les fromages», confirme de son côté Kurt Schnebli, de Fromarte, l'association des artisans suisses du fromage. Seul hic: le sel agit comme un agent conservateur pour empêcher le fromage de se dégrader durant le processus de maturation. «Nous cherchons des solutions pour savoir jusqu'à quel niveau on peut baisser le taux de sel, mais nous refusons de le réduire si la sécurité du produit n'est plus assurée», souligne l'expert.
Une récente étude d'Agroscope a révélé que la teneur en sel pouvait être réduite jusqu'à 30% dans de nombreux fromages suisses. Avec une teneur allant de 1,2 à 1,7%, le Gruyère est le fromage [size=18]suisse le plus salé, selon une enquête réalisée en 2012 par la Haute Ecole des sciences agronomiques, forestières et alimentaires de Zollikofen (BE). Le Gruyère est produit à partir de lait caillé modelé et absorbé dans une solution salée tiède pendant 24 heures, avant d’être entreposé dans des caves pour une maturation qui peut durer jusqu’à 12 mois. Durant cette période, du sel additionnel est frotté sur la meule pour favoriser la formation de la croûte, écrivait en janvier 2012 «Swissinfo.ch». Malgré ces contraintes imposées par le règlement AOC, Claudine Allemann - l'une des scientifiques interrogée par le site d'information - pense que la quantité de sel présente dans le Gruyère ainsi que dans d'autres fromages tels que l'Emmental, l'Appenzell ou le Sbrinz peut être réduite.[/size]
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