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| La mauvaise 'bouffe" suite | |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: La mauvaise 'bouffe" suite Mar 5 Jan - 14:39 | |
| Viande cheval : un trader néerlandais écroué en FranceLa société de Jan Fasen, Draap Trading, basée à Chypre, est considérée comme celle qui avait fourni de la viande de cheval à la société Spanghero. [size=18]Le trader néerlandais Jan Fasen, dont la société est au coeur du scandale de la viande de cheval vendue pour du boeuf, a été récemment mis en examen à Paris et écroué dans cette affaire, a appris l'AFP mardi de source judiciaire. La société de Jan Fasen, Draap Trading, basée à Chypre, est considérée comme celle qui avait fourni de la viande de cheval à la société Spanghero. Cette viande avait ensuite été vendue à des industriels de l'agroalimentaire comme de la viande de boeuf. Déjà condamné aux Pays-BasSelon la même source, Jan Fasen a été placé en garde à vue le 8 avril, puis mis en examen notamment pour "tromperie aggravée", "faux et usage de faux" et "escroquerie en bande organisée" dans l'enquête conduite par deux juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris. Il a ensuite été placé en détention provisoire."Il était convoqué et s'est présenté volontairement pour être entendu. Il n'a pas cherché à fuir", a réagi son avocat en France, Jérôme Triomphe. "Sur le fond, il conteste les faits qui lui sont reprochés", a ajouté Me Triomphe, sans autre précision. En mars 2013, le ministère français de l'Agriculture avait également désigné Draap Trading comme la société ayant livré à Spanghero de la viande de mouton britannique prohibée. Jan Fasen, un sexagénaire sur lequel les informations sont rares, a aussi été condamné en appel aux Pays-Bas pour avoir vendu en France de la viande de cheval en tant que boeuf halal entre 2007 et 2009. Il avait écopé d'une amende de 50.000 euros et de six mois de prison avec sursis. "L'enquête continue"Dans le cadre de l'enquête ouverte en France, deux anciens dirigeants de l'ex-Spanghero, Jacques Poujol et Patrice Monguillon, ont déjà été mis en examen dans ce scandale aux ramifications européennes. La société, basée à Castelnaudary (Aude), a été rebaptisée La Lauragaise. Selon la direction de la répression des fraudes (DGCCRF), le trafic a concerné au niveau européen 50.000 tonnes de viande de cheval vendues pour du boeuf, dont 800 tonnes en France. Seize pays européens ont été concernés. L'arrestation de Jan Fasen "montre qu'on n'a pas abandonné et que l'enquête continue", s'est félicité Jean-Luc Angot, directeur adjoint de la Direction générale de l'alimentation (DGAL).Ce service du ministère de l'Agriculture fut en première ligne dans l'enquête sur ce scandale.Galette végétarienne[/size] [size] 6 œufs, 3 légumes, du fromage frais et des épices tout simplement. Prévoyez une grande poêle et dosez le piment. Pour 6 personnes Ingrédients : 3 pommes de terre moyennes, 3 oignons, 1 carotte, beurre, 6 œufs, 200 g de fromage frais, curry, piment fort, sel et poivre. Préparation : 15 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : râpe et grande poêle antiadhésive Pelez et râpez les pommes de terre. Pressez-les pour enlever un maximum d’amidon. Ensuite pelez et râpez les oignons et la carotte. Faites fondre une belle noix de beurre dans la poêle antiadhésive et répartissez-y les 3 légumes en les mélangeant. Saupoudrez d’une belle pincée de curry et de piment fort selon votre goût. Salez, poivrez et laissez cuire 15 minutes en remuant régulièrement. Dans un plat creux, battez les œufs et mélangez-les au fromage frais écrasé. Versez cet appareil sur les légumes, mélangez le tout à nouveau et laissez cuire comme une omelette. 5 minutes devraient suffire pour que les œufs soient cuits. Servez tel quel en accompagnement de bon pain grillé."Réduire sa portion de viande est déjà un acte énorme"Végétarisme?: "Réduire sa portion de viande est déjà un acte énorme" Comme le montre la Journée internationale sans viande qui a eu lieu au mois de mars, de plus en plus de personnes deviennent végétariennes pour le respect des animaux, la préservation de la planète et l'amélioration de la santé humaine. Alexandra de Lassus, auteur de "Etre Végétarien" nous en dit plus sur ce régime de plus en plus pratiqué. Quels sont les principes du végétarisme et combien compte-t-on [size=16]d'adeptes en France??On parle de végétarisme lorsqu'il s'agit d'une personne qui ne mange pas de chair animale, poissons inclus. En revanche, il n'y a pas de problème avec des aliments comme les produits laitiers et les oeufs. Il existe différentes familles dont la plus stricte, le véganisme, exclu tout ce que produisent les animaux (miel, produits laitiers, oeufs) et tout ce qui est issu de leur exploitation (cosmétiques, fourrure, laine). En France, nous sommes entre 3 % et 5 %. La plupart des personnes le devienne par respect pour la condition animale, notamment après avoir vu des reportages sur l'élevage industriel. Puis vient le souci de sa santé, tandis que les raisons écologiques sont minoritaires. Les scandales sanitaires comme la fraude à la viande de cheval ont-ils renforcé cette tendance??Oui, dans la mesure où l'on se renseigne beaucoup plus maintenant sur la façon dont les plats sont préparés. De plus en plus de gens se rendent compte qu'il y a quelque chose qui dérange dans la manière dont sont élevés ces animaux. Il est clair qu'en regardant de près l'élevage industriel cela ne peut que donner envie de limiter sa consommation de viande. Le mieux est de sensibiliser sans pour autant faire culpabiliser.[/size] La viande est une source précieuse de protéines. C'est difficile de pouvoir s'en passer… C'est une idée reçue pour beaucoup de gens. On peut trouver toutes les protéines nécessaires dans d'autres aliments comme les viandes végétales. Mais aussi dans les légumes secs comme les haricots et les pois chiches ou encore le lait de soja et le quinoa. Si l'alimentation est bien équilibrée un végétarien n'est pas censée [size=16]avoir de carence en protéines. D'ailleurs, ce type de carence n'existe quasiment pas dans notre société. C'est très Français d'avoir l'impression de ne pas pouvoir se passer de viande.[/size] On parle beaucoup du végétarisme en ce moment, comme le no-gluten, et le jeûne. N'est-ce pas plutôt [size=16]un effet de mode??Si c'est le cas, cela ne me pose pas de problème. L'essentiel c'est de mobiliser. Bien sûr, j'aimerais que cela soit considéré comme une pratique durable mais même si ce n'est que pour perdre quelques kilos, cela constitue quand même une entrée pour se familiariser avec cette alimentation. Des études scientifiques ont-elles réellement montré l'amélioration de la santé humaine en devenant végétarien??L'association américaine de diététique a publié un rapport en 2009, affirmant que les régimes végétariens menés de façon appropriés ne posent aucun problème car ils sont adéquats sur le plan nutritionnel. Ils seraient même bénéfiques dans la prévention de certaines maladies?: la sclérose en plaques, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Le célèbre médecin David Servan-Schreiber allait dans ce sens, puisqu'il a affirmé que les principales molécules anti-cancer se trouvaient dans les fruits et les légumes. D'autres études abordent un angle différent?: les carnivores seraient en moins bonne santé que les autres. Ce qu'il faut comprendre c'est qu'il ne faut pas forcément s'abstenir de consommer de la viande mais réduire sa consommation est déjà un acte énorme les plans sanitaire, éthique et écologique.[/size] Être végétarien, c'est prôner un régime éthique et équilibré à base de fruits, légumes et céréales. N'est-ce pas une quête utopiste?? On pense souvent qu'il est difficile de devenir végétarien parce que cela demande de réorganiser, réinventer sa consommation de nourriture. C'est sûr, on ne peut pas prendre son assiette habituelle telle quelle et enlever la viande. Une fois ce principe acquis, on peut vraiment se faire plaisir d'autant qu'une véritable culture gastronomique s'est développée. Il y aura toujours des pesticides et des OGM mais quitte à choisir, je préfère encore cela à un animal dont la vie et la mort ont nécessité des millions de litres d'eau.Avec la mobilisation des pouvoirs publics, ne peut-on pas consommer de la viande de manière plus responsable?? Evidemment, cela permettrait de faire avancer les choses mais le problème n'est pas seulement là. Aujourd'hui, on veut manger toujours plus de viande. C'est devenu normal d'en avoir une ration à tous les repas. Et on la veut toujours moins chère. Alors pour répondre à cette demande on développe des techniques de production plus rapide et massive. Avant de parler des pouvoirs publics, chacun doit se demander s'il est prêt à en manger moins, mais de meilleure qualité. Et penser que, derrière chaque steak présent dans l'assiette, il y a tout un chemin derrière. Ce débat doit sortir du placard et devenir public. Dernièrement, l'Organisation des Nations unies (ONU) a préconisé de réduire sa consommation de viande par deux pour lutter efficacement contre le changement climatique.OMS : pas plus de 25 grammes de sucre par jour ![/size] [size] L'Organisation mondiale de la santé (OMS) va lancer une nouvelle campagne pour lutter contre l'obésité, les caries, et la surconsommation de sucres. Elle sollicitera d'abord le grand public pour ajuster le tir. Obésité, caries, surconsommation de sucre, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) monte une nouvelle fois au créneau en lançant une campagne pour combattre les méfaits du sucre. Mais avant de se lancer dans cette bataille d'enjeu sanitaire mondiale, elle propose au grand public de contribuer sur son site à la mise en place du projet. Jusqu'au 31 mars 2014, chacun pourra soumettre son avis ou ses recommandations en ligne afin d'aider les autorités sanitaires à mieux cibler leur campagne. Bon à savoir?: le tout se fait uniquement en anglais.Passer la limite à 5% de l'apport énergétique quotidienCe qu'on sait déjà, c'est que l'OMS veut revoir à la baisse ses recommandations émises en 2002. A l'époque, elle recommandait que les sucres ne devaient pas dépasser 10% de l'apport énergétique total quotidien. Cette limite devrait être abaissée à 5% pour les personnes ayant un indice de masse corporelle (IMC, rapport entre poids et taille) normale, mais moins pour ceux présentant un excès de poids (comme près d'un Français sur deux).Cinq pour cent, c'est peu?: cela représente 25 grammes de sucre par jour, soit 6 cuillères à café, détaille le communiqué de l'OMS. En comparaison, une seule canette de soda (non allégé en sucre) représente l'équivalent de 10 cuillères à thé. Or, ce sucre n'a pour l'organisme aucun intérêt nutritionnel. C'est l'autre enjeu de cette campagne?: faire la chasse aux sucres ajoutés cachés, tout comme le sel, dans de nombreux aliments. Avec des conséquences parfois dramatiques pour la santé, la plus courante et la plus grave des maladies qui en découlent étant le diabète, entre autres pathologies.De la saucisse sèche aux excréments de bébés Saucisse sèche aux selles: seriez-vous prêt à en manger?On pourrait croire qu'il s'agit d'un complot fomenté par les végétariens de ce monde pour dégoûter les carnivores de la viande... Eh non! Ce sont bien de véritables chercheurs, de nationalité espagnole, qui sont à l'origine d'une découverte peu amène: ils ont réussi à créer dela saucisse sèche plus saine grâce à des excréments de bébé, rapporte Live Science.Pour ce faire, ils ont récolté 43 selles d'enfants en bonne santé, âgés de moins de 6 mois, pour mettre en culture deux bactéries très présentes à cet âge-là: le Lactobacillus et le Bifidobacterium, des probiotiques. En les ajoutant à la composition des aliments, en l'occurence ici du fouet catalan, les chercheurs affirment que l'organisme humain qui les consomme est mieux protégé. En revanche, ils le jurent leurs grands dieux: on ne sent aucune différence au goût. Cela ne m'étonne pas de la part d'espagnols (sourire). cela pourrait être aussi des chinois !Des produits que l'on croyait français ! 1/3Tromperie????Ces escargots de Bourgogne aux yeux bridés ![/size] [size] « Le nouveau péril jaune : les escargots de Bourgogne aux yeux bridés… »,titrais-je – alors jeune journaliste dans un quotidien alsacien -, révélant que la plupart des escargots de Bourgogne, préparés à l’alsacienne, n’étaient en fait que de flasques achatines, de vulgaires mollusques en provenance de Chine. Leur prix de revient cinq fois moins élevé avait alors provoqué la faillite d’un conserveur alsacien qui n’avait pas survécu à cette concurrence déloyale. La répression des fraudes s’en était mêlée et obligea les revendeurs d’achatines en guise d’escargots de le préciser en lettres lisibles sur leurs étiquettes. Mais l’escargot de Bourgogne étant le nom d’une variété de gastéropodes du genre Helix, non protégée, l’arnaque se poursuivit : les 16.000 tonnes d’escargots de Bourgogne que les Français engloutissent tous les ans proviennent majoritairement de Turquie, d’Afrique, d’Ukraine ou d’Indonésie. Et ce pour une simple et bonne raison : l’interdiction de leur ramassage en France pendant la période de reproduction, du 1er avril au 30 juin inclus.Cet exemple montre à l’évidence que l’arnaque au Made in France ou aux produits du terroir est monnaie courante au pays de la gastronomie française, classé au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. L’immigration y est invasive, l’exemple le plus connu étant sans doute celui du foie gras massivement importé des pays de l’Est et de leurs élevages industriels dont le gavage « inhumain » suscite, à juste titre, l’ire de nos amis britanniques. Moins connue est sans doute l’arnaque sur les champignons de Paris – encore une appellation non protégée – en provenance à 70 % de Chine et de Pologne et qui sont moins goûteux que ceux d’Île-de-France où il ne reste guère que cinq champignonnistes alors qu’ils étaient plus de 300 en 1880. Il faut se méfier comme du diable des produits dits du terroir, étalant des monceaux de saucissons et autres jambons sur les marchés ou dans les foires gastronomiques. Le magazine Politis avait révélé en 2011 que « les produits de l’île de Beauté », en particulier la charcuterie corse qui ne bénéficie d’aucune appellation d’origine protégée, étaient en fait« artificiellement brunis chimiquement et séchés en usines (pas forcement en Corse, d’ailleurs) ». Que dire encore, précisait Politis, de la tromperie sur le jambon d’Aoste,« organisée par Cochonou et Justin Bridou, saloperies industrielles bien connues et passées sous coupe d’une multinationale américaine » ? Son appellation trompeuse a pu être conservée en… « installant ses usines dans la commune d’Aoste qui se trouve en Isère et vend ses produits sous le nom de “Jambon Aoste” » ! Dans le collimateur enfin, « l’andouille dite de Guémené, et autres charcuteries de Bretagne, […] qui proviennent souvent de la Communauté européenne et d’Asie ». J’ai gardé pour la bonne bouche le camembert, l’un des symboles de notre identité nationale, tombé dans le domaine public, et pouvant par conséquent être utilisé par n’importe quel producteur de n’importe quel pays. Mes amis grecs, en revanche, ont su protéger à Bruxelles l’appellation de leur féta nationale, obligeant Salakis et autres plagiaires à changer leurs étiquettes. La féta ne peut être que grecque, qu’on se le dise ! Je viens de m’en couper une tranche : avec un filet d’huile d’olive de Kalamata et de l’origan de Céphalonie, un vrai régal !Etats-Unis: Ouverture d’un bar à Nutella[/size] [size] Tous les plats proposés sont à base de la célèbre pâte à tartiner…Nutella a réalisé le rêve de milliers de gourmands. A Chicago, les Américains vont pouvoir désormais assouvir leur gourmandise dans un bar à [size=16]Nutella. Cette boutique a été officiellement inaugurée ce lundi dans le complexe Eataly (contraction de eat-italy), une chaîne italienne de magasins de produits alimentaires. Le bar propose un menu proposant des plats à base de la mythique pâte à tartiner: beignets, paninis, cookies, brioches, crêpes, crostinis, cannolis ou encore pizzas.[/size] La France attendraC’est l’idée originale de deux chefs américains d'origine italienne, Mario Batali et Joe Bastianich. Et la nouvelle a fait fureur sur Twitter. «Le rêve devient réalité», se délecte une jeune Américaine. «Ohhh mon Dieu, merci», s'extasie Donnie sur le réseau.Les Français vont toutefois être déçus, aucune ouverture n'est pour l'instant prévue de notre côté de l’Atlantique.20 Minutes.fr Comme s'il n'y avait pas assez d'obèses en Amérique ! Nutella = graisse de palme, beurk ! De plus, [size=16]Nutella se moque bien de la déforestation et des grands singes qui perdent leur lieu de vie.[/size] L'huile de palme visible sur les étiquettes dès 2016[/size] [size] SUISSELes consommateurs sont plus exigeants et veulent connaître l'origine des produits qu'ils achètent. Ce nouvel étiquetage est harmonisé avec celui de l'UE.Le consommateur saura s'il ingurgite ou non de d'huile de palme en lisant l'étiquette sur l'emballage du produit qu'il aura acheté dès 2016. Ce changement dans la législation alimentaire fait partie d'un ensemble de modifications qui entreront en vigueur au début de 2014.Aujourd'hui, l'huile de palme est comprise sous la mention «huile végétale» ou «graisse végétale», a indiqué mardi le Département fédéral de l'intérieur (DFI). Le consommateur ne sait donc pas de quelle plante est tiré le produit. A l'avenir, ce flou disparaît et les producteurs auront deux ans pour adapter leurs pratiques.L'huile de palme est extraite de la pulpe du palmier. Sa production est à l'origine de la[size=16]déforestation de vastes zones de forêt tropicale. La Malaisie et l'Indonésie sont particulièrement touchées puisqu'elles produisent les quatre cinquièmes de la production mondiale.[/size] Désormais, les consommateurs sont plus exigeants et veulent connaître l'origine des produits qu'ils achètent. Ce nouvel étiquetage est harmonisé avec celui de l'UE.Étiquette plus complèteL'étiquetage nutritionnel est aussi modifié. Les nutriments «défavorables» sont placés en haut de la liste. L'indication en valeur énergétique fait dorénavant apparaître en premier et par ordre décroissant les teneurs en lipides, en glucides et en protéines. Là aussi, la période de transition sera de deux ans.Si l'étiquetage nutritionnel comporte la teneur en sel, cet élément ne sera plus désigné par le terme sodium comme auparavant, mais par celui de sel, ce qui est plus compréhensible pour le consommateur.Les indications concernant les substances allergènes sont également plus visibles. S'il fallait jusqu'ici par exemple déclarer «arôme naturel d'arachide» au lieu d'«arôme naturel», cette indication devra désormais se démarquer du reste des indications par la taille des caractères ou la couleur de fond.Là encore, cette mise en évidence permettra aux consommateurs de voir plus facilement et plus rapidement si le produit contient un allergène déterminant pour eux.Hygiène et volailleLes mentions concernant les mesures d'hygiène à respecter en manipulant la viande de volaille fraîche étaient volontaires jusqu'ici. Elles deviennent obligatoires, notamment aussi sur les produits marinés.L'eau potable, notre denrée alimentaire la plus importante, est également concernée. Une valeur de tolérance pour les substances étrangères dans l'eau qui n'étaient pas encore réglées est introduite.Ces substances sont des contaminants provenant de l'environnement, notamment des produits de consommation, d'émissions de l'industrie et du commerce, de décharges, d'accidents chimiques et d'autres activités humaines. Pour nombre de ces substances, on ne connaît que peu ou pas la toxicité. Le défi consiste à évaluer le risque sanitaire que représentent ces nouvelles substances que les techniques d'analyse permettent aujourd'hui de déceler.La teneur maximale d'arsenic dans l'eau potable a été abaissée à 10 microgrammes par litre (contre 50 aujourd'hui). La Suisse s'aligne sur l'Union européenne sur ce point, après que l'Organisation mondiale de la santé a revu l'évaluation toxique de cette substance. Enfin, une quantité maximale d'uranium -30 microgrammes par litre- est introduite.Energy drinksLes boissons énergisantes («energy drinks») et les shots énergisants («energy shots») seront considérés en Suisse comme des boissons «normales» sans alcool et non plus comme des aliments spéciaux. L'interdiction «ne pas mélanger avec de l'alcool» devient ainsi caduque.Enfin, une nouvelle prescription apparaît concernant l'étiquetage du lait pasteurisé à durée de conservation prolongée. Depuis quelque temps, on voit apparaître au rayon frais un lait pasteurisé qui affiche une durée de conservation nettement supérieure à celle du lait pasteurisé «classique».Dans les milieux spécialisés, ce lait porte le nom de lait ESL («extended shelf life» pour «conservation plus longue à l'étal»). Pour prolonger sa conservation, le lait, avant d'être pasteurisé, est soumis à des traitements complexes comprenant entre autres l'ultrafiltration.La pasteurisation finale et le conditionnement aseptique permettent d'obtenir un lait avec une longue durée de conservation se démarquant à peine, gustativement, du lait pasteurisé classique. Pour permettre aux consommateurs de différencier ces produits, le lait ESL portera désormais la mention «filtré» ou «séparé».Suisse : Aimé Pouly se débarrasse de l’huile de palme[/size] [size] Le groupe genevois bien connu des Nyonnais, et qui fournit certains magasins vaudois, cède à la pression des consommateurs. C’est une première en [size=16]Suisse à une telle échelle, le groupe genevois Aimé Pouly SA ne propose plus aucun produit contenant de l’huile de palme depuis ce mois d’octobre. Le leader romand de la boulangerie artisanale, 800 employés et un chiffre d’affaires de 80 millions de francs, dit avoir pris une décision difficile.[/size] Plus de deux ans ont été nécessaires pour gagner le pari lancé par Catherine Pouly, femme d’Aimé, en mars 2010. «Nous avons dû nous séparer de quatorze fournisseurs, ceux qui ne pouvaient faire sans cette huile, investir dans des machines et travailler avec nos partenaires sur de nouvelles recettes», explique le porte-parole Eric Maroni. L’opération a coûté 300'000?francs, selon le groupe.Pratique et peu cherDésormais, 46 sociétés (contre 60 auparavant) fournissent en beurre, chocolats, graisses, etc., les deux fournils de l’entreprise, à Satigny et au Mont-sur-Lausanne, qui ensuite distribuent la majeure partie de leurs confections à des hôtels, restaurants, cantines, EMS ou hôpitaux. Soixante-cinq magasins (et six enseignes: Pouly Tradition, Polli, Haeberli, Mon Petit Boulanger Chéri, Fabrizio Panini, Banquets et Saveurs) sont aussi desservis entre Genève, Vaud et Neuchâtel.L’huile de palme, peu chère et pratique, notamment parce qu’elle est solide et se conserve bien, est privilégiée par l’industrie alimentaire. Mais elle est aussi décriée. Le client, plus que jamais, pointe du doigt ses effets néfastes sur l’environnement et la [size=16]santé, ce qui met l’industrie dans une position inconfortable. Pas facile de trouver une alternative, qui plus est sans répercussion sur les prix. Le beurre, les huiles de tournesol et de colza, qui la remplacent désormais chez Aimé Pouly, engendrent un surcoût annuel de 40?000?francs que le groupe dit absorber sans faire payer davantage le client final.[/size] Rares sont les boulangeries indépendantes qui peuvent en dire autant. Elles ne disposent ni de la même influence auprès des fournisseurs ni de la même force de frappe.Magasins Dia retirent steaks hachés contaminés à l'E. coli[/size] [size] Les steaks hachés concernés sont ceux de la gamme «Maxi Saveur surgelés», de la marque Dia, vendus entre le 4 et le 23 octobre...Le distributeur alimentaire à bas coûts Dia a indiqué jeudi procéder au rappel et au retrait de steaks hachés vendus sous sa propre marque dans tout le Nord-Ouest de la France, après avoir détecté des traces de la bactérie E. coli dans la viande.«Un contrôle qualité, effectué par les équipes DIA, a mis en évidence, dans ces produits, la présence de Escherichia coli O157:H7», révèle le distributeur dans un communiqué.L'Escherichia coli (ou E. coli) [size=16]est une bactérie intestinale susceptible de provoquer des troubles graves (diarrhées sanglantes, douleurs abdominales, vomissements, fièvre, complications rénales) chez les clients qui consomment la viande contaminée crue ou insuffisamment cuite.[/size] 18 départementsLes steaks hachés concernés sont ceux de la gamme «Maxi Saveur surgelés», de la marque Dia, vendus entre le 4 et le 23 octobre, précise le distributeur dans son communiqué.Ils sont vendus en carton d'un kilo, composé de 10 steaks hachés, et portent tous le code «EAN 8480017677006».Le lot contaminé a été distribué dans 18 départements au total, où la vigilance est de mise : le Calvados, les Côtes-d'Armor, l'Eure, l'Eure-et-Loir, le Finistère, l'Île-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Manche, la Mayenne, le Morbihan, l'Oise, la Sarthe, la Seine-Maritime, les Yvelines, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.Certains des steaks hachés contaminés ont déjà été commercialisés. Dia demande donc «aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés».Le reste du lot contaminé a été retiré des rayons dans l'ensemble des magasins concernés.Cheval, Nestlé nouvelle victime collatérale en France[/size] [size] En raison d'un effondrement des ventes depuis le scandale de la viande de cheval,[size=16]Nestlé a décidé d'arrêter la production de lasagnes et hachis parmentier surgelés dans son usine de Beauvais.[/size] [size=16]Nestlé a décidé d'arrêté la production de lasagne et hachis parmentier surgelés dans son usine de Beauvais (Oise), en raison d'un effondrement des ventes depuis le scandale de la viande de cheval, a-t-on appris jeudi auprès de la direction de Nestlé en France.[/size] «On va arrêter les plats cuisinés» à Beauvais et «on est en train de voir avec les partenaires sociaux comment on peut transférer les quelque 120 postes de l'activité plats cuisinés sur l'autre activité de l'usine, les crèmes glacées», a expliqué une porte-parole du groupe vaudois, confirmant une information de la presse locale.Nestlé n'a pas été directement touché par cette fraude, au cours de laquelle de la viande de cheval a été introduite dans des millions de plats préparés censés contenir uniquement du bœuf. Mais la suspicion à la suite de ce scandale fut telle que les ventes de plats préparés ont chuté de 40% au plus fort de la crise, rappelle la porte-parole. Et aujourd'hui, elles sont toujours en repli de 25%, ajoute-t-elle.Déjà en mai le fabricant de lasagnes Fraisnor de Feuchy (Pas-de-Calais), qui employait une centaine de personnes, avait mis la clé sous la porte, ne résistant pas aux conséquences de cette affaire.Libre-échange UE-Canada: inquiétude & colère filière bovine[/size] [size] Paris - La conclusion imminente de l'accord de libre-échange entre le [size=16]Canada et l'Union européenne préoccupe et «scandalise» la filière bovine, qui redoute l'arrivée massive de viandes produites selon des normes sanitaire et environnementale bien moins contraignante[/size] Selon la Fédération nationale bovine (FNB), les importations de viandes canadiennes au sein de l'Union s'élèveraient après l'accord à 50.000 tonnes, contre 1.000 t environ actuellement, a indiqué vendredi à l'AFP son secrétaire général Jean-Pierre Fleury.«Nous sommes extrêmement fâchés par cet accord dans une période où l'Europe pleure des emplois tous les matins» en particulier dans des filières d'élevage «au plus bas» de l'échelle des revenus rappelle-t-il.Pour la FNB, le consommateur sera loin d'être gagnant avec des viandes principalement élevées en «feed-lot» (hors sol, sur site unique) «gavées d'activateurs de croissance» pour en augmenter le poids.«Les consommateurs européens n’auront pas avec les viandes bovines canadiennes la même garantie de traçabilité et de sécurité alimentaire» insiste la FNB dans un communiqué, dénonçant des «normes bien moins contraignantes en matière de respect de l’environnement et du bien-être animal».Cet accord est d'autant plus préoccupant que l'Europe a entamé au printemps des négociations en vue d'un accord similaire avec les Etats-Unis. Or, les coûts de production en Amérique du Nord sont inférieurs de 30 à 40%, selon M. Fleury.«On a visité l'an dernier à Denver, Colorado, une ferme de 100.000 bovins sur un même site, dans des conditions d'élevage qui n'ont rien à voir» avec les contraintes européennes, rapporte-t-il.L'UE importe actuellement un total de 350.000 tonnes de viande sur 7,5 millions de tonnes consommées dans l'Union, précise-t-il. L'accord UE-USA porterait les seules importations américaines à 200.000 tonnes.Simultanément la consommation de viande en France et en UE est en baisse d'environ 3% depuis le début de l'année.Selon la FNB, la filière bovine en France représente 100.000 éleveurs et près d'un million d'emplois jusqu'à l'étal.Vous aimez les nuggets de poulet ?[/size] [size] Une étude américaine s’est penchée sur la composition des croquettes de volaille. Dans certains cas, il y avait plus de vaisseaux sanguins et d’os que de viande.Eh bien, vous avez de la veine! Même si ces croquettes de volaille en ont sûrement plus que vous. Une étude américaine publiée dans l’American Journal of Medicine s’est penchée sur la composition de ce plat à base de viande et les résultats ne sont pas très appétissants. En effectuant une analyse microscopique d’échantillons provenant de deux célèbres chaînes de restauration rapide, des chercheurs de l’Université du Mississippi ont découvert qu’il n’y avait pas plus de 50% de chair de poulet dans les nuggets passés à la loupe. Dans le premier cas, 40% de la croquette étaient composés de blanc, le reste étant une masse indistincte de graisse, de vaisseaux sanguins et de nerfs. Le second nugget, lui, comprenait tout juste 40% de muscle pour 60% de graisse, d’os et de cartilage.Sale temps pour le poulet alors qu’on vient d’apprendre que la moitié de la viande de volaille vendue en Suisse contient des germes résistant aux antibiotiques. Pourtant, d’après un des responsables de l’étude américaine, cette viande a de nombreuses vertus. «Nous savons tous que la viande blanche de poulet est une des meilleures sources de protéines maigres, et nous encourageons nos patients à en manger, a ainsi relevé le Dr?Richard D. deShazo. Ce qui s’est passé, c’est que certaines compagnies ont choisi d’utiliser un mélange artificiel de différentes parties de poulet plutôt que du blanc pauvre en graisse, de l’entourer de pâte et de le frire tout en continuant à l’appeler poulet.» La conclusion des médecins est sans appel: les croquettes de poulet sont en majorité composées de graisse et leur appellation est inappropriée. Dans un pays où l’épidémie d’obésité est flagrante, les chercheurs conseillent de limiter la consommation de ce type d’aliments.En Suisse, un rapide coup d’œil sur les étiquettes des nuggets vendus dans le commerce ne laisse planer aucun doute. Une croquette contient rarement plus de 65% de viande de poulet. Huile, farine, sel, épices et émulsifiants composent le reste du morceau. Et quid de la qualité de la viande? De ce côté-là, les Helvètes semblent bien servis. McDonald’s Suisse, par exemple, affirme qu’il utilise pour ses nuggets exclusivement du blanc de poulets élevés au sol.Les 10 fruits les plus riches en vitamine C[/size] [size] Cassis Goyave Kiwi Litchi Papaye Fraise Orange Citron Groseille Clémentine ou Mandarine[/size] ****************** [size] Une bonne prise quotidienne de la [size=16]vitamine C, a longtemps été associée à la bonne santé. La science nous donne aujourd’hui la liste de tous les bienfaits dérivés des vitamines.[/size] La [size=16]vitamine C est un puissant antioxydant, faisant partie de votre système de défense de votre corps contre les effets délétères des radicaux libres. C’est un complément bénéfique pour votre peau.[/size] Elle est indispensable pour maintenir en bonne santé vos tissus conjonctifs. La [size=16]vitamine C est une vitamine hydrosoluble sensible à la chaleur et à la lumière jouant un rôle important dans votre métabolisme. Elle joue également un rôle dans le métabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption.[/size] La consommation de suppléments de [size=16]vitamine C peut réduire la durée des symptômes du rhume.[/size] Cette vitamine aide à la formation du collagène intercellulaire. Une carence trop importante en[size=16]vitamine C est dangereuse pour votre santé car elle peut provoquer le scorbut. Le scorbut conduit à la formation de taches brunes sur la peau, les gencives spongieuses, et des saignements de toutes les muqueuses. Une personne malade de scorbut se sent très déprimée, elle peut perdre ses dents et éventuellement mourir.[/size] Si vous fumez et si vous avez une alimentation pauvre en [size=16]vitamine C, vous avez un risque plus élevé de maladies pulmonaires et d’une autre maladie qui est à l’origine de la plupart des maladies cardio-vasculaires : l’athérosclérose, la première cause de mortalité au niveau mondial.[/size] Saviez-vous que fumer une cigarette détruit 25 mg de [size=16]vitamine C dans votre organisme ? Si vous vivez dans une grande ville vous devriez prendre d’avantage de la vitamine C, à cause de la pollution de l’air.[/size] Les recommandations européennes conseillent un apport quotidien de 90 mg pour la femme et de 75 mg pour l’homme. À titre d’exemple, une orange apporte en moyenne 53 mg de[size=16]vitamine C. Voici quelques aliments dans lesquels vous pouvez trouver de la vitamine C : Orange, Kiwi, Cerise, Goyave, Cassis, Fraise, poivrons, Persil, Navet, Citron, choux de Bruxelles, épinard, mâche etc.[/size] La [size=18]vitamine C dans certains légumes est détruite à la cuisson.[/size] Suite un autre jour!!! Ninnenne blog de partage
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: La mauvaise 'bouffe" suite Jeu 7 Jan - 14:45 | |
| Fraude alimentaire. L’huile d’olive mieux que la cocaïne L’huile d’olive mieux que la cocaïne Cette huile frelatée fait souvent son chemin jusqu’à nos rayons ; ainsi en Grande-Bretagne un haut fonctionnaire a déclaré que «les filières criminelles s’éloignent de la drogue car la contrefaçon [aux denrées alimentaires] encourent des peines de prison bien moindres. 10 ans et plus pour la contrefaçon de médicaments, contre moins de la moitié pour la fraude alimentaire». Il confirmait ce que dit Tom Mueller: «Les bénéfices [de la fraude d'huile d'olive] sont comparables à ceux dutrafic de cocaïne, sans les risques. » C’est très logiquement que l’huile d’olive frelatée se retrouve dans bien des produits : en fait des centaines de produits contiennent de l’huile d’olive qui est un produit très polyvalent. Au Québec, il a été estimé qu’environ 20% de ces produits contiennent autre chose que l’huile d’olive annoncée. Dans certains cas, le contenu en huile d’olive ne dépasse pas 40% : à la place, on a trouvé des résidus de branches, de noisettes ou de feuilles, différentes huiles végétales (tournesol, colza, soja) bien moins chères. On y a même trouvé divers produits chimiques allant du savon au solvant. De quoi faire peur car cela peut poser des problèmes d’allergie ou de santé non négligeables ! En France où la consommation d’huile d’olive dépasse très largement la production nationale (100 000 tonnes contre 4 500 tonnes), l’une des fraudes les plus fréquentes consiste en l’incorporation d’huile de grignonsd’olive à l’huile vierge. Les huiles importéesconcurrencent souvent les huiles françaises, de qualité et plus chères, et parfois en les contrefaisant, notamment sur les marchés de Provence. Heureusement, on dispose maintenant de moyens réglementaires et techniques pour déceler les huiles de pauvre qualité mélangées aux bonnes. Les vendeurs d’huile d’olive, tous pourris ? Non bien sûr. Il faut juste savoir que le marché de l’huile d’olive « manufacturée » obéit à des règles dont le consommateur doit être conscient pour savoir ce qu’il achète : Les huiles d’olive les plus courantes en grande distribution sont des huiles dont l’origine et l’année de récolte ne sont pas indiquées. Pourquoi ? 1. Les industriels mélangent différentes huiles provenant de différents pays pour en faire un “mélange” destiné à l’exportation. Un peu comme si on embouteillait un vin qui soit un mélange de 3 ou 4 vins d’origine différentes. Ce n’est pas illégal : la fraudevient du fait qu’on ne dit pas au consommateur qu’on a utilisé des huiles de qualité inférieure et qu’on fasse passer le mélange pour « un grand cru ». 2. L’huile d’olive est un produit qui vit et qui, contrairement au vin, se détériore avec le temps. Dans une huile d’olive très récente, fraîche, l’amertume est plus prononcée, ce qui lui donne souvent son ardence, c’est à dire un coté poivré et piquant synonyme de qualité. Une huile plus vieille a des arômes moins prononcés. Les industriels s’en tirent donc en mélangeant 2 années de production afin de niveler le goût de l’huile… pas toujours en le déclarant. Conclusion: pas de panique, on peut trouver des huiles d’olive de qualité en France. Il suffit de suivre quelques conseils pratiques pour la choisiren fonction des sigles et labels (IGP, AOC, AOP, DOC, Origine UE). Conso Globe Un nouveau mal s'attaque aux huîtresLes huitres, on dirait des crachats, beurk ! La surmortalité des huîtres creuses a fait flamber les cours depuis 2008 mais les prix devraient rester stables cette année, assurent les professionnels. Ils sont désormais inquiets d'un nouveau mal: une mortalité sporadique sur les huîtres adultes. Après la surmortalité des naissains (larves) qui a provoqué la crise de l'ostréiculture depuis quatre ans, les huîtres adultes sont touchées, comme dans le bassin Arcachon-Aquitaine, où certains producteurs subissent jusqu'à 20% ou 30% de mortalité. «C'est très inquiétant: toutes les manipulations, comme les mises en bassin, s'accompagnent de mortalités d'huîtres», explique Jean-Charles Mauviot, directeur du comité régional conchylicole (CRC) Arcachon-Aquitaine. Un phénomène qui a touché sporadiquement dès janvier et février les huîtres de Méditerranée, avec de «gros dégâts», selon Philippe Ortin, président du CRC Méditerranée, puis tous les bassins ostréicoles de la Manche à l'Atlantique en septembre. La mortalité des huîtres adultes intervient lors de périodes pluvieuses importantes et, selon les premiers tests réalisés, elle serait due à une bactérie, déjà mise en cause dans le cadre de la surmortalité des naissains. Les professionnels évoquent plusieurs raisons, comme la modification des équilibres des écosystèmes lors de ces précipitations. Le stock régresse chaque année De quoi inquiéter les ostréiculteurs car «la tendance lourde qui se manifeste c'est que le stock marchand, le stock final, régresse un peu plus chaque année», relève Jacques Sourbier, président du CRC Pays de la Loire. Or, tous les bassins ont déjà connu des baisses importantes de leurs tonnages marchands, jusqu'à 50% en Bretagne Sud (de 20'000 tonnes en 2008 à moins de 10'000 tonnes aujourd'hui), selon Hervé Jenot, président du CRC local. Cette baisse de la production a touché de plein fouet le portefeuille du consommateur. «Du fait des mortalités, la balance de l'offre et de la demande s'est modifiée. Les prix à la production ont augmenté et l'ensemble de la chaîne a répercuté la hausse, environ 30% depuis 2008», explique Florence Madec, secrétaire générale du CRC Bretagne Nord. Mais Florence Madec note que cette année «on va avoir une stabilité au niveau des cours», avec des tarifs équivalents à ceux de 2011. «Apparemment, il y a une stabilité des prix, on a fini l'ascension des cours et on est arrivés sur un plateau», confirme Jean-Charles Mauviot, directeur du CRC Arcachon-Aquitaine. 24 Heures.ch *************** Les huîtres sont les architectes des rochers, des baies et des écosystèmes marins qui les logent et les protègent. Ce sont des mollusques bivalves reconnus comme de bons indicateurs de l'environnement des littoraux, où ils exercent une précieuse fonction de filtration des eaux. Les huîtres sont l'expression parfaite de leur terroir, qui leur confère des saveurs particulières selon la salinité et la température des eaux, les caractéristiques des fonds marins, les marées et les courants. Leur cycle naturel détermine la saisonnalité de leur consommation. On évite ainsi de les consommer l'été, pendant leur période de reproduction, parce qu'elles sont généralement grasses et laiteuses. Mais l'ostréiculture n'a pas échappé à la logique productiviste. En Bretagne, de nombreux ostréiculteurs ont cessé de travailler avec les huîtres captées de façon naturelle, et ont recours à des naissains issus de laboratoires, appelés écloseries. En mer, beaucoup ont densifié leurs élevages pour produire plus et minimiser le travail. Poursuivant les mêmes objectifs, des chercheurs ont mis au point par des méthodes de génie génétique des huîtres triploïdes, dont les chromosomes ne vont plus par paires mais par triplettes. Egalement commercialisées par les écloseries, elles sont théoriquement stériles, donc consommables toute l'année ; on parle d'huîtres « des 4 saisons ». Comme elles consacrent toute leur énergie à leur croissance, elles peuvent être commercialisées au bout de 18 mois au lieu de 3 ans et ont été largement adoptées par la profession. Ces dernières années, les huîtres de toutes origines traversent une crise très grave de mortalité des naissains, qui met en péril l'activité. Tour à tour, les établissements ostréicoles mettent la clé sous la porte. Le coupable : le virus de l'herpès de l'huître (inoffensif pour l'Homme), dont la virulence a subitement augmenté. On met en cause une nouvelle souche du virus, la dégradation de l'écosystème ou la fragilisation des populations d'huîtres liée aux conditions d'élevage intensif, à des pertes de richesse génétique ou encore aux manipulations que certaines ont subies. Slow Food Des vers dans son saumon SUISSE, Valais Manger du poisson cru peut réserver des surprises. Samedi 10 novembre dernier, la Saviésanne Sylvie Palli l’a appris à ses dépens, quand elle a découvert des vers dans le saumon frais qu’elle avait acheté à la Coop Bassin, à Conthey (VS). «C’était juste une horreur!» relate la jeune femme, avant d’ajouter: «Quand j’ai coupé mon poisson pour en faire du carpaccio, je n’ai rien repéré. Ce n’est qu’en fin de repas que j’ai vu quelque chose bouger au fond de mon assiette.» Dégoûtée et inquiète, elle attend donc lundi pour retourner au magasin manifester son mécontentement. Un mécontentement qui, dix jours plus tard, n’est pas apaisé. Car même si la marchandise lui a été remboursée, que le lot de poisson potentiellement infesté a été retiré des étals et qu’elle a eu différents contacts avec la Coop, elle ne comprend pas que le supermarché n’ait «pas fait de rappel de produit». Pour Sabine Vulic, porte-parole de Coop, cette procédure ne s’imposait pas: «La loi nous impose de rappeler un produit quand son utilisation normale est dangereuse pour le consommateur, relève-t-elle. Or le poisson en général n’est pas vendu pour être mangé cru. Si des vers avaient été trouvés dans du saumon proposé pour faire du tartare, cela aurait été différent.» Cette mésaventure n’est-elle pas révélatrice d’un problème dans le système de contrôle? N’est-on pas confronté à un problème d’hygiène ou de chaîne du froid? «Absolument pas!» Et la porte-parole de Coop d’expliquer que les procédures de contrôle sont très strictes tant au niveau des fournisseurs que dans les magasins. «L’Office vétérinaire effectue aussi des contrôles par sondage à la douane», ajoute Sabine Vulic. «C’est rarissime, mais, malgré toutes ces précautions, il peut arriver qu’un parasite ne soit pas décelé. C’est regrettable et nous nous en excusons.» Comment est-ce possible? «Ces vers infestent les poissons vivants de manière naturelle», note l’adjoint du chimiste cantonal fribourgeois, Marcel Cosandey. En d’autres termes, «il est très difficile de les détecter. Surtout quand la chaîne du froid est respectée, d’ailleurs», relève le chimiste. Qui précise que «c’est quand la chair revient à température ambiante qu’on peut voir les vers sortir»! Et côté santé, Sylvie Palli court-elle des risques, comme elle le redoute? Ces parasites, probablement des nématodes, ne se transmettent pas automatiquement à l’homme. Ils peuvent être gênants mais ne représentent généralement pas un danger majeur et se traitent assez simplement. Le Matin.ch Ninnenne blog de partage
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