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MessageSujet: Poèmes de différents auteurs + (autres à venir)   Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Icon_minitimeVen 26 Aoû - 11:59

Vieillir  en beauté
 
  
Vieillir  en beauté, c'est vieillir avec son  cœur;

Sans  remord, sans regret, sans regarder  l'heure;
Aller  de l'avant, arrêter d'avoir  peur;
Car,  à chaque âge, se rattache un  bonheur.
Vieillir  en beauté, c'est vieillir avec son  corps;
Le  garder sain en dedans, beau en  dehors.
Ne  jamais abdiquer devant un  effort.
L'âge  n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir  en beauté, c'est donner un coup de  pouce
À  ceux qui se sentent perdus dans la  brousse,
Qui  ne croient plus que la vie peut être  douce
Et  qu'il y a toujours quelqu'un à la  rescousse.
Vieillir  en beauté, c'est vieillir  positivement.
Ne  pas pleurer sur ses souvenirs  d'antan.
Être  fier d'avoir les cheveux blancs,
Car,  pour être heureux, on a encore le  temps.
Vieillir  en beauté, c'est vieillir avec  amour,
Savoir  donner sans rien attendre en  retour;
Car,  où que l'on soit, à l'aube du  jour,
Il  y a quelqu'un à qui dire  bonjour,
Vieillir  en beauté, c'est vieillir avec  espoir;
Être  content de soi en se couchant le  soir.
Et  lorsque viendra le point de  non-recevoir,
Se  dire qu'au fond, ce n'est qu'un au  revoir.



bonne après midi 1     Ninnenne     blog de partage  
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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs + (autres à venir)   Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Icon_minitimeLun 29 Aoû - 12:12

Poème sur la danse de Marceline-Desbordes-Valmore


La danse de nuit
Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le coeur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.
Accourez, le temps vole,
Saluez s'il-vous-plaît,
L'orchestre a la parole
Et le bal est complet.
Sous la lune étoilée
Quand brunissent les bois
Chaque fête étoilée
Jette lumières et voix.
Les [size=24]fleurs plus embaumées

Rêvent qu'il fait soleil
Et nous, plus animées
Nous n'avons pas sommeil.
Flammes et musique en tête
Enfants ouvrez les yeux
Et frappez à la fête
Vos petits pieds joyeux.
Ne renvoyez personne !
Tout passant dansera
Et bouquets ou couronne
Tout danseur choisira.
Sous la nuit et ses voiles
Que nous illuminons
Comme un cercle d'étoiles,
Tournons en choeur, tournons.
Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le coeur,
C'est la vie en cadence[/size]

 Marceline-Desbordes-Valmore.
 


La danse de nuit
 
Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le coeur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.
Accourez, le temps vole,
Saluez s'il-vous-plaît,
L'orchestre a la parole
Et le bal est complet.
Sous la lune étoilée
Quand brunissent les bois
Chaque fête étoilée
Jette lumières et voix.
Les fleurs plus embaumées
Rêvent qu'il fait soleil
Et nous, plus animées
Nous n'avons pas sommeil.
Flammes et [size=18]musique en tête[/size]
Enfants ouvrez les yeux
Et frappez à la fête
Vos petits pieds joyeux.
Ne renvoyez personne !
Tout passant dansera
Et bouquets ou couronne
Tout danseur choisira.
Sous la nuit et ses voiles
Que nous illuminons
Comme un cercle d'étoiles,
Tournons en choeur, tournons.
Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le coeur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.
 
Marceline Desbordes-Valmore. 
 
[size=18]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 2_207[/size]




Hymne au soleil
 
Je t'adore, Soleil ! ô toi dont la lumière,
Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel,
Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière,
Se divise et demeure entière
Ainsi que l'amour maternel !

Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre,
Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu
Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître,
L'humble vitre d'une fenêtre
Pour lancer ton dernier adieu !

Tu fais tourner les tournesols du presbytère,
Luire le frère d'or que j'ai sur le clocher,
Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,
Tu fais bouger des ronds par terre
Si beaux qu'on n'ose plus marcher !

Gloire à toi sur les prés!
Gloire à toi dans les vignes !
Sois béni parmi l'herbe et contre les portails !
Dans les yeux des lézards et sur l'aile des cygnes !
Ô toi qui fais les grandes lignes
Et qui fais les petits détails!

C'est toi qui, découpant la soeur jumelle et sombre
Qui se couche et s'allonge au pied de ce qui luit,
De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre,
A chaque objet donnant une ombre
Souvent plus charmante que lui !

Je t'adore, Soleil !
Tu mets dans l'air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu'elles sont !
 
Edmond Rostand.




POEMES SUR COUCHER DE SOLEIL
[size=18]Coucher de soleil

Spectacle ravissant ! ô nature immortelle ! 
L'horizon [size=18]rouge
 encor du soleil qui nous fuit 
Va blanchir au couchant.
c'est l'heure solennelle 
Qui précède la nuit.
Rentrez dans le hameau, pâtres, troupeaux, bergères, 
Moissonneurs fatigués par les travaux du jour ; 
Vous, enfants vagabonds, ne tardez plus, vos mères 
Attendent le retour.
C'est le repas du soir, c'est l'heure où l'on se couche, 
Que vous faut-il de plus ? 
Vous dormirez en paix. 
Dans ces splendeurs que j'aime il n'est rien qui vous touche : 
Vous ne rêvez jamais.
Que vous fait cette nuit, ce calme, ce silence ? 
La lune, blanche reine, est sans attraits pour vous. 
Qu'importe que les flots murmurent en cadence : 
Que l'air soit pur et doux.
La pluie et la chaleur fécondent la nature : 
C'est l'été, dites-vous, et nos fruits vont mûrir. 
Rien qu'à voir le soleil dessécher la verdure, 
Je dis : Il faut mourir.
Où vais-je ? 
Qu'ai-je fait ? 
Laissez-moi, solitaire, 
M'égarer dans vos bois quand le hameau s'endort. 
Que ne puis-je, à mon tour recevoir mon salaire, 
Et rentrer dans le port ;
Rencontrer sur le seuil des enfants, une femme ; 
Partager avec eux et le lait et le miel ; 
Puis m'endormir joyeux, et le calme dans l'âme, 
Rendre grâces au ciel !
Votre tâche est finie, et la mienne commence... 
Te verrai-je bientôt accourir à ma voix, 
Ô muse ! ainsi que moi, tu cherches le silence, 
La nuit, au fond des bois.
Quelque chose là-bas se glisse comme une ombre. 
Serait-ce elle ?
 Non, non, la muse ne vient pas. 
C'est un enfant ; il veut que dans la forêt sombre, 
Quelqu'un guide ses pas.
Il va chercher au loin pour sa mère souffrante, 
L'habile médecin qui la saura guérir... 
Tu pleures, pauvre enfant, et ta marche est trop lente ; 
Reste, je vais courir.
Muse, j'ai vu la mère et l'enfant auprès d'elle ; 
Et le bon médecin leur donnant un peu d'or. 
Et j'ai dit s'il est vrai que la muse soit belle, 
Il est plus doux encor,
Il est plus beau d'agir, de changer la souffrance, 
En doux rayon d'espoir sur un visage humain, 
De secourir la femme, et de guider l'enfance
Et toi, muse, à demain . 

Auguste Ramus.
[/size]




Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 4500556f

Un coucher de soleil
Sur la côte d’un beau pays,
Par delà les flots Pacifiques,
Deux hauts palmiers épanouis
Bercent leurs palmes magnifiques.

 
À leur ombre, tel qu’un Nabab
Qui, vers midi, rêve et repose,
Dort un grand tigre du Pendj-Ab,
Allongé sur le sable rose ;

 
Et, le long des fûts lumineux,
Comme au paradis des genèses,
Deux serpents enroulent leurs noeuds
Dans une spirale de braises.

 
Auprès, un golfe de satin,
Où le feuillage se reflète,
Baigne un vieux palais byzantin
De brique rouge et violette.

 
Puis, des cygnes noirs, par milliers,
L’aile ouverte au vent qui s’y joue,
Ourlent, au bas des escaliers,
L’eau diaphane avec leur proue.

 
L’horizon est immense et pur ;
À peine voit-on, aux cieux calmes,
Descendre et monter dans l’azur
La palpitation des palmes.

 
Mais voici qu’au couchant vermeil
L’oiseau Rok s’enlève, écarlate :
Dans son bec il tient le soleil,
Et des foudres dans chaque patte.

 
Sur le poitrail du vieil oiseau,
Qui fume, pétille et s’embrase,
L’astre coule et fait un ruisseau
Couleur d’or, d’ambre et de topaze.

 
Niagara resplendissant,
Ce fleuve s’écroule aux nuées,
Et rejaillit en y laissant
Des écumes d’éclairs trouées.

 
Soudain le géant Orion,
Ou quelque sagittaire antique,
Du côté du septentrion
Dresse sa stature athlétique.

 
Le Chasseur tend son arc de fer
Tout rouge au sortir de la forge,
Et, faisant un pas sur la mer,
Transperce le Rok à la gorge.

 
D’un coup d’aile l’oiseau sanglant
S’enfonce à travers l’étendue ;
Et le soleil tombe en brûlant,
Et brise sa masse éperdue.

 
Alors des volutes de feu
Dévorent d’immenses prairies,
S’élancent, et, du zénith bleu,
Pleuvent en flots de pierreries.

 
Sur la face du ciel mouvant
Gisent de flamboyants décombres ;
Un dernier jet exhale au vent
Des tourbillons de pourpre et d’ombres ;

 
Et, se dilantant par bonds lourds,
Muette, sinistre, profonde,
La nuit traîne son noirs velours
Sur la solitude du monde.

 
Charles Leconte de Lisle.
 




Le coucher du soleil romantique
 
Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !
 
Je me souviens !
J'ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite...
Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !
 
Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;
L'irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;
 
Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons
 
Charles Baudelaire.
 
[size=18]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Coucher-de-soleil2[/size]




[size=18]Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.

Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
 
Victor Hugo.

[size=18]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 350_11[/size]




Coucher de soleil sous l'équateur
 
C’était sous l’équateur.
Dans la vague apaisé
Le char des jours plongeait ses flamboyants essieux,
Et la nuit, s’avançant sur la voie embrasée,
D’ombre et de paix sereine enveloppait les cieux.
 
Les étoiles s’ouvraient sous un souffle invisible,
Et brillaient, fleurs de feu, dans un ciel étouffant.
L’Océan, dans son lit tiède, immense, paisible,
S’endormait fort et doux et beau comme un enfant.
 
Mais, tel qu’un fol esprit aux ailes vagabondes,
Rasant des flots émus le frissonnant azur,
Le vent des soirs courait sur les nappes profondes
Et, par instants, ridait leur sein tranquille et pur.
 
Et je suivais des yeux cette haleine indécise
Se jouant sur l’abîme où dort l’âpre ouragan ;
Et j’ai dit : « Dieu permet à la plus faible brise
De rider ton front calme, ô terrible Océan !
 
 Puissant et vaste, il faut la foudre et la tempête
Pour soulever ton sein, pour courroucer tes flots ;
Et le moindre vent peut, de son aile inquiète,
Importuner ton onde et troubler ton repos.
 
 Des passions, poète, il faut aussi l’orage
Pour soulever ta muse et ton verbe irrité ;
Un souffle peut aussi, dans la paix qui t’ombrage,
Troubler ta quiétude et ta sérénité.
 
 Toute vague a son pli, tout bonheur a sa ride.
Où trouver le repos, l’oubli, l’apaisement ?
Pour cette fleur sans prix notre cœur est aride !
L’inaltérable paix est en Dieu seulement.
 
 Pour moi, je n’irai point demander à la terre
Un bonheur qui nous trompe ou qui nous dit adieu ;
Mais toujours je mettrai, poète au rêve austère,
Mon amour dans la Muse et mon espoir en Dieu !
 
Auguste Lacaussade.
[size=18]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Chevaux-2_2





Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 3fe7e54d
Un coucher de soleil

Sur la côte d'un beau pays,
Par delà les flots Pacifiques,
Deux hauts palmiers épanouis
Bercent leurs palmes magnifiques.

À leur ombre, tel qu'un Nabab
Qui, vers midi, rêve et repose,
Dort un grand tigre du Pendj-Ab,
Allongé sur le sable rose,

Et, le long des fûts lumineux,
Comme au paradis des genèses,
Deux serpents enroulent leurs noeuds
Dans une spirale de braises.

Auprès, un golfe de satin,
Où le feuillage se reflète,
Baigne un vieux palais byzantin
De brique rouge et violette.

Puis, des cygnes noirs, par milliers,
L'aile ouverte au vent qui s'y joue,
Ourlent, au bas des escaliers,
L'eau diaphane avec leur proue.

L'horizon est immense et pur ;
À peine voit-on, aux cieux calmes,
Descendre et monter dans l'azur
La palpitation des palmes.

Mais voici qu'au couchant vermeil
L'oiseau Rok s'enlève, écarlate :
Dans son bec il tient le soleil,
Et des foudres dans chaque patte.

Sur le poitrail du vieil oiseau, 
Qui fume, pétille et s'embrase,
L'astre coule et fait un ruisseau
Couleur d'or, d'ambre et de topaze.

Niagara resplendissant,
Ce fleuve s'écroule aux nuées,
Et rejaillit en y laissant
Des écumes d'éclairs trouées.

Soudain le géant Orion,
Ou quelque sagittaire antique,
Du côté du septentrion
Dresse sa stature athlétique.

Le Chasseur tend son arc de fer
Tout rouge au sortir de la forge,
Et, faisant un pas sur la mer,
Transperce le Rok à la gorge.

D'un coup d'aile l'oiseau sanglant
S'enfonce à travers l'étendue ;
Et le soleil tombe en brûlant,
Et brise sa masse éperdue.

Alors des volutes de feu
Dévorent d'immenses prairies,
S'élancent, et, du zénith bleu,
Pleuvent en flots de pierreries.

Sur la face du ciel mouvant
Gisent de flamboyants décombres ;
Un dernier jet exhale au vent
Des tourbillons de pourpre et d'ombres ;

Et, se dilantant par bonds lourds,
Muette, sinistre, profonde,
La nuit traîne son noirs velours
Sur la solitude du monde.



Charles-Marie Leconte De Lisle.




Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 6ded0db0


Le coucher du soleil romantique


Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour, 
Bien heureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve .

Je me souviens ! J'ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite
Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !

Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire
L'irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.


Charles Baudelaire.




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Coucher de soleil en Bretagne


Les ajoncs éclatants, parure du granit, 
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume. 
Au loin, brillante encore par sa barre d'écume, 
La mer sans fin, commence où la terre finit !
A mes pieds, c'est la nuit, le silence. Le nid 
Se tait. L'homme est rentré sous le chaume qui fume ; 
Seul l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume, 
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.
Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, 
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines 
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, 
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, 
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.

José Maria de Hérédia. 
[size][size]



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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs + (autres à venir)   Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Icon_minitimeMar 30 Aoû - 10:47

L'art d'être grand-père poème de Victor Hugo


Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) B1e39b48
 
L'art d'être grand-père
Ah ! vous voulez la lune ?
Où ? dans le [size=24]fond du puits ?
Non ; dans le ciel.[/size]
Eh bien, essayons.
Je ne puis.
Et c'est ainsi toujours.
Chers petits, il vous passe
Par l'esprit de vouloir la lune, et dans l'espace
J'étends mes mains, tâchant de prendre au vol Phoebé.
L'adorable hasard d'être aïeul est tombé
Sur ma tête, et m'a fait une douce fêlure.
Je sens en vous voyant que le sort put m'exclure
Du bonheur, sans m'avoir tout à fait abattu.
Mais causons.
Voyez-vous, vois-tu, Georges, vois-tu,
Jeanne ?
Dieu nous connaît, et sait ce qu'ose faire
Un aïeul, car il est lui-même un peu grand-père ;
Le bon [size=24]Dieu, qui toujours contre nous se défend,

Craint ceci : le vieillard qui veut plaire à l'enfant
Il sait que c'est ma loi qui sort de votre bouche,
Et que j'obéirais ; il ne veut pas qu'on touche
Aux étoiles, et c'est pour en être bien sûr
Qu'il les accroche aux clous les plus hauts de l'azur.[/size]
Victor Hugo.




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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs + (autres à venir)   Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Icon_minitimeMar 30 Aoû - 14:08

POEMES TENDRESSE & AMITIE

Une belle rose parfumée de mon jardin


La rose de l’amitié
 
Par la rose de l'amitié,
j'apprends à regarder le [size=27]monde...[/size]
Et cette rose me livre
le meilleur de la vie :
cette beauté simplement close
dans le jardin tout en [size=27]douceur,[/size]
sur la pelouse d'herbe chaude
où mes pieds nus vagabondeurs
sentent la terre en profondeur.
Émerveillée par le soleil
qui nous fait part de son été,
je cueille des regards
dont le feu est semblable
à ces pétales de velours
secrets et passionnés...
Chaleur de ce jour lourd du poids de l'amitié,
mais léger comme l'enfant qui passe, rit et va jouer 
Bonheur de la vie qui circule 
côté rue, côté jardin.
Portes ouvertes de la maison
dans le joyeux « brouhaha »
de tous les « va et vient »...
Dans ce tourbillon
de paroles d'où fusent
rires et chansons,
je vibre à cette joie
qui jaillit de la rose
au parfum délicat
et me laisse approcher
par l'Esprit de la paix.
Il gagne du terrain
en semant ses bienfaits. 
Le soir a recueilli
les traces de ce jour.
Dans l'ombre qui descend,
la rose s'est ouverte.
Belle... de la beauté
qui dit le cœur de Dieu
en sa passion d'aimer.  
Hors des murs,
hors du temps,
l'Amour fait son chemin.
L'Esprit conduit la marche
du peuple-pèlerin.
 
Christiane Gaud-Descouleurs.
 
[size=27]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 2-3_43[/size]


Très beau poème sur l'amitié d'Alexandre Marot


Un véritable ami
Il est un sentiment bien plus beau que l'amour 
Un sentiment plus pur, sentiment plus honnête, 
Une source de joie que jamais rien n'arrête ; 
Un sentiment qui ne joue pas de mauvais tour.
L'amitié est telle qu'un soleil des beaux jours, 
Gratuite et chaleureuse, elle apporte la fête ; 
Ce n'est pas un tissu à nombreuses facettes 
Cousu d'hypocrisie ; c'est un don sans retour.
Un véritable ami est toujours disponible 
Au cours des bons moments et au cours des pénibles ; 
C'est une mine d'or qui brille de bonheur.
Être avec mes [size=18]amis
 est ma plus grande joie ; 
Et même s'ils ne sont toujours auprès de moi, 
Ils sont tous à jamais bien gravés dans mon cœur. 

Alexandre Marrot.
[/size]


L'Amitié seule est le vrai bien du sage Poème


L'amitié seule est le vrai bien du sage,

L'amour trompeur,
Par l'ombre du bonheur
Dupe souvent le coeur :
L'amant le moins volage
Dit aux pieds de l'Iris,
Dont ses yeux sont épris,
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
Souvent l'amour nous conduit au naufrage
Un calme [size=18]heureux,

D'abord comble nos vœux :
Mais bientôt dans les cieux
Se forme un noir orage :
Le plaisir disparaît,
Arrive le regret ;
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
Que l'amitié soit donc notre partage ;
Dans son lien
Notre cœur sera bien ;
Nous ne craindrons plus rien :
Par un rare assemblage
Nous verrons le plaisir
Naître au sein du désir :
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
L'amour est fait pour le printemps de l'âge
C'est une fleur,
Mais qui perd sa couleur,
Dès qu'écartant l'erreur
La raison l'envisage ;
Le cœur longtemps dupé,
Reconnaît qu'il est trompé ;
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
L'amitié donne un paisible ombrage
Toujours en paix
Sous son feuillage épais,
De l'aquilon jamais
On ne craint le ravage :
Ses rameaux toujours verts
Affrontent les hivers ;
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
Que l'amitié chez nous soit l'apanage
Du sentiment.
Quand le coeur est constant,
Son lustre est plus brillant,
Rien n'en ternit l'image :
Aucun masque imposteur
Ne rend son air trompeur ;
L'amitié seule est le vrai bien du sage.

 Jean-Louis Bridel.[/size]
[size=18]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 1_217[/size]


Poème sur la tendresse


Rosées
Je rêve, et la pâle rosée
Dans les plaines perle sans bruit,
Sur le duvet des [size=18]fleurs posée

Par la main fraîche de la nuit.

D'où viennent ces tremblantes gouttes ?
Il ne pleut pas, le temps est clair ;
C'est qu'avant de se former, toutes,
Elles étaient déjà dans l'air.

D'où viennent mes pleurs ? Toute flamme,
Ce soir, est douce au fond des cieux ;
C'est que je les avais dans l'âme
Avant de les sentir aux yeux.

On a dans l'âme une tendresse
Où tremblent toutes les douleurs,
Et c'est parfois une caresse
Qui trouble, et fait germer les pleurs.[/size]
René-François Sully Prudhomme.
 
[size=18]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 17_44[/size]


A ma douce amie


A ma douce amie
 
Je te vis, ma douce amie, je sentis dans mon âme
De la tendre amitié naître la douce flamme ;
Ton cœur comprit le mien, tu comblas mes vœux ;
Sous son paisible abri nous rassemblant tous deux,
Le même toit couvrit notre amitié fidèle,
Et depuis protège de nos cœurs l'union mutuelle.
Ton savoir, ta douceur, ton facile entretien,
Ton esprit plus brillant, ton âge égal au mien,
De tes soins attentifs l'aimable prévenance,
D'un avenir commun la commune espérance,
Tout enfin me charme : et mon cœur attendri
Remercie chaque jour les Dieux de t'avoir pour amie.
Ah ! préservons, protégeons cette union si tendre !
Sur le même torrent, que nous devons descendre,
Contre les mêmes flots prompts à nous réunir,
Nous serons plus gaiement portés vers l'avenir ;
Oui ! crois-moi, l'amitié, ce doux présent des Dieux,
Est plus chère à mon cœur qu'un laurier glorieux.

 Adolphe Quetelet.




l'amitié seule est le vrai bien du sage poème


Poème sur l'amitié
 
L'amitié seule est le vrai bien du sage, 
L'amour trompeur, 
Par l'ombre du bonheur 
Dupe souvent le coeur : 
L'amant le moins volage 
Dit aux pieds de l'Iris, 
Dont ses yeux sont épris, 
L'amitié seule est le vrai bien du sage.

Souvent l'amour nous conduit au naufrage 
Un calme heureux, 
D'abord comble nos vœux : 
Mais bientôt dans les cieux 
Se forme un noir orage : 
Le plaisir disparaît, 
Arrive le regret ; 
L'amitié seule est le vrai bien du sage.

Que l'amitié soit donc notre partage ; 
Dans son lien 
Notre cœur sera bien ; 
Nous ne craindrons plus rien : 
Par un rare assemblage 
Nous verrons le plaisir 
Naître au sein du désir : 
L'amitié seule est le vrai bien du sage.

L'amour est fait pour le printemps de l'âge 
C'est une fleur, 
Mais qui perd sa couleur, 
Dès qu'écartant l'erreur 
La raison l'envisage ; 
Le cœur longtemps dupé, 
Reconnaît qu'il est trompé ; 
L'amitié seule est le vrai bien du sage.

L'amitié donne un paisible ombrage 
Toujours en paix 
Sous son feuillage épais, 
De l'aquilon jamais 
On ne craint le ravage : 
Ses rameaux toujours verts 
Affrontent les hivers ; 
L'amitié seule est le vrai bien du sage.

Que l'amitié chez nous soit l'apanage 
Du sentiment. 
Quand le coeur est constant, 
Son lustre est plus brillant, 
Rien n'en ternit l'image : 
Aucun masque imposteur 
Ne rend son air trompeur ; 
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
 
Jean-Louis Bridel.






Un sourire
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l'amitié,
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur
qu'à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un
qui ne sait plus sourire,
Soyez généreux donnez-lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.

Raoul Follereau.





[size=24]La Tendresse d'une Maman[/size]




La Tendresse
 
Si tu ne sais que faire de tes mains
Transforme-les en tendresse. 
La tendresse,
C’est une parole ou un silence
Devenu une offrande. 
La tendresse
C’est mon regard émerveillé
Sur ce que tu me donnes,
C’est ton regard ébloui
Sur ce que je reçois. 
Ta tendresse,
Une île émerveillée
Sertie dans l’océan de mes regards.
Permets à mon sourire
De te dire ma tendresse,
Permets à ma main
De t’apporter du doux,
Permets à mon regard
De te dire ton importance.
La tendresse,
C’est aussi savoir
Ne pas envahir l’autre de son amour
Quand il ne peut le recevoir. 
La tendresse
C’est parfois se taire pour être entendu. 
La tendresse
Ne comble jamais un vide,
Elle rejoint le germe d’un plein
Et s’agrandit ainsi pour nourrir
L’instant d’une rencontre. 
  La tendresse,
C’est la sève palpitante de la relation. 

Jacques Salomé .
 
Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 19-2_4



[size=24]Le Sourire ne coûte rien[/size]




Le Sourire
 
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit ceux qui le reçoivent,
sans appauvrir ceux qui le donnent
Il ne dure qu'un instant mais son souvenir est parfois éternel
Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer
Personne n'est trop pauvre pour ne pas le donner
Il crée le bonheur au foyer
Il est le signe sensible de l'amitié
Un sourire donne du repos à l'être fatigué
Un sourire rend du courage au plus découragé
Si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne
vous donne pas le sourire que vous méritez,
soyez généreux, donnez lui le vôtre.
Nul n'a autant besoin d'un sourire
que celui qui ne peut en donner aux autres !
 
Raoul Follereau.





[size=24]L'Amitié Poème[/size]




L'Amitié
 
Comme un arbre, l'amitié grandit au fil des ans.  
Ses racines prennent de la vigueur 
et lui permettent de devenir grande et forte.  
C'est de cette façon que la nôtre s'est développée, et 
malgré nos hauts et nos bas, 
nous avons vu grandir ce partage de notre quotidien. 
 Aujourd'hui, pour s'apercevoir que l'autre
a besoin d'un peu d'attention 
ou simplement de notre présence, 
nul n'est besoin de se parler.  
Je remercie la vie de t'avoir mis sur ma route; vraiment, 
ce fut l'un des plus beaux cadeaux qu'elle m'a fait.   
Tout comme moi, 
tu es un arbre qui a essuyé bien des tempêtes et des ouragans.   
Contre vents et marées, nous avons toujours su garder le moral, 
apprécier le retour du soleil et régénérer nos forces 
dans les moments d'accalmie.
Le plus merveilleux pour moi est de voir 
que nous sommes encore côte à côte.   
Comme deux vieux arbres, nous sommes toujours empreints 
de la même vigueur et du même besoin de survie 
qui nous ont permis de rester debout jusqu'à ce jour.  
La vie nous réserve sûrement encore bien des surprises, 
mais rien ne pourra détruire ce merveilleux bien qui nous unit.  
Continuons à prendre soin des racines de notre Amitié,
de façon à ce que nous puissions encore longtemps partager 
notre quotidien et apprécier chaque jour que nous vivons.
 
Andrée Lapierre.





[size=24]Le coin de l'amitié Poème[/size]




Le coin de l'amitié
L'Amour, l'Hymen, l'Intérêt, la Folie,
Aux quatre coins se disputent nos jours.
L'Amitié vient compléter la partie,
Mais qu'on lui fait de mauvais tours !
Lorsqu'aux plaisirs l'âme se livre entière,
Notre raison ne brille qu'à moitié,
Et la Folie attaque la première
Le coin de l'Amitié.

Puis vient l'Amour, joueur malin et traître,
Qui de tromper éprouve le besoin.
En tricherie on le dit passé maître ;
Pauvre Amitié gare à ton coin !
Ce dieu jaloux, dès qu'il voit qu'on l'adore,
A tout soumettre aspire sans pitié.
Vous cédez tout ; il veut avoir encore
Le coin de l'Amitié.

L'Hymen arrive : Oh, combien on le fête !
L'Amitié seule apprête ses atours.
Mais dans les soins qu'il vient nous mettre en tête
Il nous renferme pour toujours.
Ce dieu, chez lui, calculant à toute heure,
Y laisse enfin l'Intérêt prendre pied,
Et trop souvent lui donne pour demeure
Le coin de l'Amitié.

Auprès de toi nous ne craignons, ma chère,
Ni l'Intérêt, ni les folles erreurs.
Mais, aujourd'hui, que l'Hymen et son frère,
Inspirent de crainte à nos cœurs !
Dans plus d'un coin, où de fleurs ils se parent,
Pour ton bonheur qu'ils règnent de moitié ;
Mais que jamais, jamais ils ne s'emparent
Du coin de l'Amitié.
 
Pierre-Jean de Béranger.


Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 6_48





[size=24]Tendresse & Amitié[/size]




Tendresse


Citation :
L'amour est singulier
Surtout au pluriel
Quelquefois les rosiers
Ont comme un goût de ciel
Le destin invisible
Songe impossible
Silence invincible
Cible inaccessible
Une rose au teint de lait
Une rose au cœur tendre
Est né au mois de mai
Il fallait s'y attendre
Rose de sable
Rose des vents
Rose de table
Rose de sang
Conjuguer au présent
Aujourd'hui comme hier
Oublier les absents
Etre seule sur la terre
La vie est une aquarelle
A chaque coup de pinceau
La rose devient plus belle
Le bouton sera plus beau
J'arracherai les caresses
Au vent frileux du matin
Je dénouerai mes tresses
Pour y lover mes mains
Cultiver le jardin des émotions
Pour réchauffer les mortes saisons
Dans les fleurs et sur nos âmes
Plane toujours du vague à l'âme
Pour que nos lendemains
S'appellent enfin toujours
Et que sur nos chemins
Fleurissent un peu d'amour



Arlette Février-Muzard





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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs + (autres à venir)   Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Icon_minitimeMar 30 Aoû - 14:09

A L'Amie poème




A L'Amie
 
Dans tes yeux les clartés trop brutales s’émoussent.
Ton front lisse, pareil à l’éclatant vélin,
Que l’écarlate et l’or de l’image éclaboussent,
Brûle de reflets roux ton regard opalin.
Ton visage a pour moi le charme des fleurs mortes,
Et le souffle appauvri des lys que tu m’apportes
Monte vers tes langueurs du soleil au déclin.
 
Fuyons, Sérénité de mes heures meurtries,
Au fond du crépuscule infructueux et las.
Dans l’enveloppement des vapeurs attendries,
Dans le soir énerve, je te dirai très bas.
Ce que fut la beauté de la Maîtresse unique…
Ah ! cet âpre parfum, cette amère musique
Des bonheurs accablés qui ne reviendront pas !
 
Ainsi nous troublerons longtemps la paix des cendres.
Je te dirai des mots de passion, et toi,
Le rêve ailleurs, longtemps, de tes vagues yeux tendres,
Tu suivras ton passé de souffrance et d’effroi.
Ta voix aura le chant des lentes litanies
Où sanglote l’écho des plaintes infinies,
Et ton âme, l’essor douloureux de la Foi.
 
Renée Vivien.
Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Fleur-argent_1



Poème sur l'Amitié



Amitié
 
Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.
 
Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.
 
De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit.
Qu’un hasard nous rassemble,
 
On s’approche, on sourit, la main touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.
 
Alfred de Musset.
 
Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 11_30





L'Amitié Poème




L'Amitié


On ressent l'amitié du plus profond du cœur,
C'est un beau sentiment, qu'on donne avec candeur,
Il pointe et nous ravit, comme une rose fraîche,
Mais, si vite, souvent, la rose se dessèche.

L'amitié se chérit comme les tendres fleurs,
Que cultive le cœur, pour ses mille couleurs,
C'est un très beau bouquet, si plein d'exubérance,
Qui répand dans nos coeurs une douce fragrance.

Pour garder l'amitié, pour la faire fleurir,
Il lui faut du respect, qui la fera mûrir,
Il faut la ménager, parce qu'elle est fragile,
Même avec les amis, qui ont des pieds d'argile.

Nous choisissons l'ami, pour pouvoir partager
Nos secrets, nos loisirs, et pour nous entraider,
S'il a quelques défauts, laissons passer les choses,
Les épines sont là pour protéger les roses.

L'amitié se cultive avec beaucoup de soins,
Dans un fertile sol, qui reçoit les pépins,
Et, pour l'épanouir, seule la confiance
Lui donne cet élan que nourrit l'espérance.

Lorsqu'on perd un ami, l'âme se met en deuil,
L'amitié se répand, en débris, sur l'écueil,
La déchirure saigne, et puis se putréfie ;
La suppuration dure toute la vie.
 
Christian Cally.


Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 350_51



La Tendresse




La Tendresse 
 
 
La tendresse est le premier geste d'amour.
 
La tendresse est cet élan vers l'autre,
cette énergie d'amour qui nous fait
tendre vers l'être aimé.
 
La tendresse est souvent plus parlante
que tous les discours affectueux.
 
La tendresse est l'expression
de la douceur de l'amour.
 
La tendresse est un concentré
silencieux de mots d'amour.
 
La tendresse est l'ouverture naturelle du cœur.
 
La tendresse, ce sont ces moments silencieux
de l'amour et le regard porté à l'être aimé.
 
La tendresse naît de la fusion de deux êtres
qui s'accompagnent et se soutiennent
sur un même chemin.
 
La tendresse s'entretient par l'écoute,
le respect, la générosité et l'amour.
 
La tendresse peut être douce comme
le bruissement du vent dans les arbres
et belle comme un arc-en-ciel.
 
 
Jean Gastaldi .
 
Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Chien_6





Tendresse et Amitié



Amitié
 
Peut-être existe-t-il une âme sur la terre
Pour la mienne créée, et dont elle est la sœur :
Heureuse et fortunée, ou pauvre et solitaire,
Elle me comprendrait et lirait dans mon cœur.

Elle partagerait mes secrètes pensées,
Elle aurait mon amour, j’aurais toute sa foi;
Sans cesse étroitement l’une à l’autre enlacées,
J’existerais pour elle, elle vivrait pour moi.

Nous ne nous ferions point de bruyante promesse,
Nous nous dirions beaucoup en nous parlant très peu;
Un sourire, un regard, souvent une caresse,
Quelquefois un baiser, tendre et discret aveu.

Nous porterions ensemble et la joie et la peine,
La croix serait moins lourde et le bonheur plus pur,
Et nous achèverions notre carrière humaine.
Sûres de nous revoir au delà de l’azur.

Cette félicité n’est encore qu’un rêve
Déjà cent fois détruit, cent fois recommencé,
Et l’âme que j’espère et que j’attends sans trêve
Ne s’est point révélée à mon esprit lassé.

Peut-être que je l’ai déjà vue en ce monde,
Peut-être que mes yeux ont rencontré ses yeux,
Et dans le court espace, hélas ! d’une seconde,
Nos cœurs qui s’appelaient ont palpité joyeux.

Nous nous sommes trouvés bien près de nous connaître,
Nous avons été près de nous tendre la main...
Puis avec un soupir qui montait dans notre être,
Nous avons pris chacune un différent chemin.

Nous avons poursuivi la route solitaire,
Le cœur plein de tristesse et de vague regret,
Avec le sentiment que jamais, sur la terre,
Un semblable destin ne nous réunirait.
 
Alice de Chambrier.

Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 2-4_1



Tendresse et Amitié




Amitié
 
Peut-être existe-t-il une âme sur la terre
Pour la mienne créée, et dont elle est la sœur :
Heureuse et fortunée, ou pauvre et solitaire,
Elle me comprendrait et lirait dans mon cœur.

Elle partagerait mes secrètes pensées,
Elle aurait mon amour, j’aurais toute sa foi;
Sans cesse étroitement l’une à l’autre enlacées,
J’existerais pour elle, elle vivrait pour moi.

Nous ne nous ferions point de bruyante promesse,
Nous nous dirions beaucoup en nous parlant très peu;
Un sourire, un regard, souvent une caresse,
Quelquefois un baiser, tendre et discret aveu.

Nous porterions ensemble et la joie et la peine,
La croix serait moins lourde et le bonheur plus pur,
Et nous achèverions notre carrière humaine.
Sûres de nous revoir au delà de l’azur.

Cette félicité n’est encore qu’un rêve
Déjà cent fois détruit, cent fois recommencé,
Et l’âme que j’espère et que j’attends sans trêve
Ne s’est point révélée à mon esprit lassé.

Peut-être que je l’ai déjà vue en ce monde,
Peut-être que mes yeux ont rencontré ses yeux,
Et dans le court espace, hélas ! d’une seconde,
Nos cœurs qui s’appelaient ont palpité joyeux.

Nous nous sommes trouvés bien près de nous connaître,
Nous avons été près de nous tendre la main...
Puis avec un soupir qui montait dans notre être,
Nous avons pris chacune un différent chemin.

Nous avons poursuivi la route solitaire,
Le cœur plein de tristesse et de vague regret,
Avec le sentiment que jamais, sur la terre,
Un semblable destin ne nous réunirait.

Alice de Chambrier.

Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 23_10



Le coin de l'amitié




Le coin de l'amitié
 
L'Amour, l'Hymen, l'Intérêt, la Folie,
Aux quatre coins se disputent nos jours.
L'Amitié vient compléter la partie,
Mais qu'on lui fait de mauvais tours !
Lorsqu'aux plaisirs l'âme se livre entière,
Notre raison ne brille qu'à moitié,
Et la Folie attaque la première
Le coin de l'Amitié.

Puis vient l'Amour, joueur malin et traître,
Qui de tromper éprouve le besoin.
En tricherie on le dit passé maître ;
Pauvre [size=18]Amitié gare à ton coin !

Ce dieu jaloux, dès qu'il voit qu'on l'adore,
A tout soumettre aspire sans pitié.
Vous cédez tout ; il veut avoir encore
Le coin de l'Amitié.

L'Hymen arrive : Oh, combien on le fête !
L'Amitié seule apprête ses atours.
Mais dans les soins qu'il vient nous mettre en tête
Il nous renferme pour toujours.
Ce dieu, chez lui, calculant à toute heure,
Y laisse enfin l'Intérêt prendre pied,
Et trop souvent lui donne pour demeure
Le coin de l'Amitié.

Auprès de toi nous ne craignons, ma chère,
Ni l'Intérêt, ni les folles erreurs.
Mais, aujourd'hui, que l'Hymen et son frère,
Inspirent de crainte à nos cœurs !
Dans plus d'un coin, où de fleurs ils se parent,
Pour ton bonheur qu'ils règnent de moitié ;
Mais que jamais, jamais ils ne s'emparent
Du coin de l'Amitié.

Pierre-Jean de Béranger.




Les Deux Amis


Deux vrais amis vivaient au Monomotopa
L'un ne possédait rien qui n'appartînt à l'autre :
Les amis de ce pays-là
Valent bien dit-on ceux du nôtre.
Une nuit  que chacun s'occupait au sommeil,
Et mettait à profit l'absence du Soleil,
Un de nos deux Amis  sort du lit en alarme :
Il court chez  son intime, éveille les valets :
Morphée avait touché le seuil de ce palais.
L'Ami couché s'étonne, il prend sa bourse, il s'arme; 
Vient trouver l'autre, et dit : Il vous arrive peu
De courir quand on dort ; vous me paraissiez homme
A mieux user du temps destiné pour le somme : 
N'auriez-vous point perdu tout votre argent  au jeu 
En voici. S'il vous est venu quelque querelle,
J'ai mon épée, allons. Vous ennuyez-vous point
De coucher toujours seul ,

Une esclave assez belle
Était à mes côtés : voulez-vous qu'on l'appelle ?
- Non, dit l'ami, ce n'est ni l'un ni l'autre point :
Je vous rends grâce de ce zèle.
Vous m'êtes en dormant un peu triste apparu ;
J'ai craint qu'il ne fût vrai, je suis vite accouru.
Ce maudit songe en est la cause.
Qui d'eux aimait le mieux, que t'en semble, Lecteur ?
Cette difficulté vaut bien qu'on la propose.
Qu'un ami véritable est une douce chose.
Il cherche vos besoins au fond de votre cœur;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
Un songe, un rien, tout lui fait peur
Quand il s'agit de ce qu'on aime.




Jean  de la Fontaine.
Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 1_54






Poème sur l'Amitié


Beaucoup de gens vont entrer et sortir de votre vie

Mais seuls les vrais  amislaisseront leur
empreinte dans votre coeur.
Pour savoir comment vous y prendre avec vous-même ,
utilisez  votre tête .
Mais pour savoir comment vous y prendre avec
les autres utilisez votre coeur.
Si quelqu'un vous trahit une fois , c'est sa faute .
S'il vous trahit deux fois c'est votre faute .
Les grands esprits parlent d'idées .
Les  esprits moyens parlent évènements .
Les esprits petits parlent des gens,
Celui qui perd de l'argent perd beaucoup,
Celui qui perd un ami perd beaucoup plus,
Celui qui perd la foi , perd tout .


Eleanor Roosevelt.
Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 3_34




La voix d'un ami


Si tu n'as pas perdu cette voix grave et tendre
Qui promenait mon âne au chemin des éclairs
Où s'écoulait limpide avec les ruisseaux clairs,
Éveille un peu ta voix que je voudrais entendre.

Elle manque à ma peine, elle aiderait mes jours.
Dans leurs cent mille voix je ne l'ai pas trouvée.
Pareille à l'espérance en d'autres temps rêvée,
Ta voix ouvre une vie où l'on vivra toujours !

Souffle vers ma maison cette flamme sonore
Qui seule a su répondre aux larmes de mes yeux.
Inutile à la terre, approche-moi des cieux.
Si l'haleine est en toi, que je l'entende encore !

Elle manque à ma peine ; elle aiderait mes jours.
Dans leurs cent mille voix je ne l'ai pas trouvée.
Pareille à l'espérance en d'autres temps rêvée,
Ta voix ouvre une vie où l'on vivra toujours !


Marceline Desbordes-Valmore.
Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Chien-et-chat-2_1




Les Deux Amis


Deux vrais amis vivaient au Monomotopa

L'un ne possédait rien qui n'appartînt à l'autre :
Les amis de ce pays-là
Valent bien dit-on ceux du nôtre.
Une nuit  que chacun s'occupait au sommeil,
Et mettait à profit l'absence du Soleil,
Un de nos deux Amis  sort du lit en alarme :
Il court chez son intime, éveille les valets :
Morphée avait touché le seuil de ce palais.
L'Ami couché s'étonne, il prend sa bourse, il s'arme; 
Vient trouver l'autre, et dit : Il vous arrive peu
De courir quand on dort ; vous me paraissiez homme
A mieux user du temps destiné pour le somme : 
N'auriez-vous point perdu tout votre argent  au jeu 
En voici. S'il vous est venu quelque querelle,
J'ai mon épée, allons.

Vous ennuyez-vous point
De coucher toujours seul ,


Une esclave assez belle
Était à mes côtés : voulez-vous qu'on l'appelle ?
- Non, dit l'ami, ce n'est ni l'un ni l'autre point :
Je vous rends grâce de ce zèle.
Vous m'êtes en dormant un peu triste apparu ;
J'ai craint qu'il ne fût vrai, je suis vite accouru.
Ce maudit songe en est la cause.
Qui d'eux aimait le mieux, que t'en semble, Lecteur 
Cette difficulté vaut bien qu'on la propose.
Qu'un ami véritable est une douce chose.
Il cherche vos besoins au fond de votre cœur;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
Un songe, un rien, tout lui fait peur
Quand il s'agit de ce qu'on aime.






Jean  de La Fontaine.
[size=16]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Chien-et-chat_1[/size]


La Tendresse

Si tu ne sais que faire de tes mains
Transforme-les en tendresse. 
La tendresse,
C’est une parole ou un silence
Devenu une offrande.
La tendresse
C’est mon regard émerveillé
Sur ce que tu me donnes,
C’est ton regard ébloui
Sur ce que je reçois. 

Ta tendresse,
Une île émerveillée
Sertie dans l’océan de mes regards.
Permets à mon sourire
De te dire ma tendresse,
Permets à ma main
De t’apporter du doux,
Permets à mon regard
De te dire ton importance.

La tendresse,
C’est aussi savoir
Ne pas envahir l’autre de son amour
Quand il ne peut le recevoir. 

La tendresse


C’est parfois se taire pour être entendu.
La tendresse
Ne comble jamais un vide,
Elle rejoint le germe d’un plein
Et s’agrandit ainsi pour nourrir
L’instant d’une rencontre.

La tendresse,
C’est la sève palpitante de la relation.



Jacques Salomé.
[size=18]Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 3-2_11[/size]


[/size]
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur

Sans remords, sans regret, sans regarder l'heure,
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur,
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
à ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
être fier d'avoir les cheveux blancs,
Car, pour être
heureux,on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.


Ghislaine Delisle.






[size=16]Les deux Amitiés,[/size]
[size=16]Il est deux Amitiés comme il est deux Amours.
L'une ressemble à l'imprudence;
Faite pour l'âge heureux dont elle a l'ignorance,
C'est une enfant qui rit toujours.

Bruyante, naïve, légère,
Elle éclate en transports joyeux.
Aux préjugés du monde indocile, étrangère,
Elle confond les rangs et folâtre avec eux.

L'instinct du cœur est sa science,
Et son guide est la confiance.
L'enfance ne sait point haïr;
Elle ignore qu'on peut trahir.

Si l'ennui dans ses yeux on l'éprouve à tout âge
Fait rouler quelques pleurs,
L'Amitié les arrête, et couvre ce nuage
D'un nuage de fleurs.

On la voit s'élancer près de l'enfant qu'elle aime,
Caresser la douleur sans la comprendre encor,
Lui jeter des bouquets moins riants qu'elle-même,
L'obliger à la fuite et reprendre l'essor.

C'est elle, ô ma première amie !
Dont la chaîne s'étend pour nous unir toujours.
Elle embellit par toi l'aurore de ma vie,
Elle en doit embellir encor les derniers jours.

Oh ! que son empire est aimable !
Qu'il répand un charme ineffable
Sur la jeunesse et l'avenir,
Ce doux reflet du souvenir .

Ce rêve pur de notre enfance
En a prolongé l'innocence;
L'Amour, le temps, l'absence, le malheur,
Semblent le respecter dans le fond de mon cœur.

Il traverse avec nous la saison des orages,
Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit :
C'est, ma chère, un jour sans nuages
Qui prépare une douce nuit.

L'autre Amitié , plus grave, plus austère,
Se donne avec lenteur, choisit avec mystère;
Elle observe en silence et craint de s'avancer;
Elle écarte les fleurs, de peur de s'y blesser.

Choisissant la raison pour conseil et pour guide,
Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas :
Son abord est craintif, son regard est timide;
Elle attend, et ne prévient pas.

Marceline Desbordes-Valmore.
[/size]





[size=16]La Tendresse.[/size]


La tendresse est le premier geste d'amour.

[size=16]La tendresse est cet élan vers l'autre,

cette énergie d'amour qui nous fait
tendre vers l'être aimé.

La tendresse est souvent plus parlante
que tous les discours affectueux.

La tendresse est l'expression
de la douceur de l'amour.

La tendresse est un concentré
silencieux de mots d'amour.

La tendresse est l'ouverture naturelle du cœur.

La tendresse ce sont ces moments silencieux
de l'amour et le regard porté à l'être aimé.

La tendresse naît de la fusion de deux êtres
qui s'accompagnent et se soutiennent
sur un même chemin.

La tendresse s'entretient par l'écoute,
le respect, la générosité et l'amour.

La tendresse peut être douce comme
le bruissement du vent dans les arbres
et belle comme un arc-en-ciel.

Jean Gastaldi .
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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs + (autres à venir)   Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) Icon_minitimeMer 31 Aoû - 10:37

Poème sur les chats


Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) D8f851e6

Le chat sous la fenêtre
 
 
 
Le chat sous la fenêtre
soulève sa petite patte
pour [size=18]pouvoir
 sortir
et ses yeux grands ouverts
qui cherchent des regards
pour qu’il puisse l’ouvrir
[/size]
 
Le chat sous la fenêtre
tapote doucement
avec son coussinet
sur quelques marguerites
qui se reflètent sur la vitre
derrière une ombre bleutée
 
Le chat sous la fenêtre
observe les oiseaux,
et d’un coup sec
s’envole dans le ciel
pour attraper le papillon
qui a pu s’échapper
 
Le chat sous la fenêtre
d’un coup a disparu
 
Alors je regarde une corbeille de cerises
posée sur le vieux banc cassé
La petite patte n’est plus là
Le [size=18]papillon
 vole un peu plus loin
J’entends le son du beau ruisseau qui coule au pied de ma maison
il n’y a plus qu’un grand rayon de soleil
qui traverse la fenêtre
Et c’est bientôt l’été
[/size]
 
Elodie Santos.




La ronde du mois Septembre 


Poèmes de différents auteurs + (autres à venir) 52073b06

La ronde des mois
Septembre que j'affectionne
Septembre se nomme, le Mai de l'automne
Et ce n'est pas sans raison que je l'affectionne.
La température s'adoucit, dans nos contrées
Pour permettre à l'automne de faire son entrée
Dans un étalage de couleurs dorées et chaudes
Afin d'envoyer l'été bouler, d'une chiquenaude.
La pluie bénéfique refait son apparition,
Rafraîchissante véritable bénédiction.
On a l'impression, que la [size=18]nature
 en souffrance
Avant de s'endormir ramène l'abondance
En ajoutant diverses touches de vert,
Dans les prés et les vallons, avant l'hiver.
Et, les grappes de raisin sur les ceps de vigne, 
Arrivées à maturité, restent le signe
Que l'heure des vendanges vient de sonner
Et qu'elles sont, enfin prêtes à se donner.
Septembre se nomme, le Mai de l'automne
Et ce n'est pas sans raison que je l'affectionne. 
[/size]
 
Dominique Sagne.




Les Soleils de Septembre Poème


[size=18]Les Soleils de Septembre[/size]
 
Sous ces rayons cléments des soleils de septembre
Le ciel est doux, mais pâle, et la terre jaunit.
Dans les forêts la feuille a la couleur de l’ambre ;
L’oiseau ne chante plus sur le bord de son nid.
Du toit des laboureurs ont fui les hirondelles ;
La faucille a passé sur l’épi d’or des blés ;
On n’entend plus dans l’air des frémissements d’ailes :
Le merle siffle seul au fond des bois troublés.
La mousse est sans parfum, les herbes sans mollesse ;
Le jonc sur les étangs se penche soucieux ;
Le soleil, qui pâlit, d’une tiède tristesse
Emplit au loin la plaine et les monts et les cieux.
Les jours s’abrègent ; l’eau qui court dans la vallée
N’a plus ces joyeux bruits qui réjouissaient l’air :
Il semble que la terre, et frileuse et voilée,
Dans ses premiers frissons sente arriver l’hiver.
Ô changeantes saisons ! ô lois inexorables !
De quel deuil la nature, hélas ! va se couvrir !
Soleils des mois heureux, printemps irréparables,
Adieu ! ruisseaux et fleurs vont se taire et mourir.
Mais console-toi, terre ! ô Nature ! ô Cybèle !
L’hiver est un sommeil et n’est point le trépas :
Les printemps reviendront te faire verte et belle ;
L’homme vieillit et meurt, toi, tu ne vieillis pas !
Tu rendras aux ruisseaux, muets par la froidure,
Sous les arceaux feuillus leurs murmures chanteurs ;
Aux oiseaux tu rendras leurs nids dans la verdure ;
Aux lilas du vallon tu rendras ses senteurs.
Ah ! des germes captifs quand tu fondras les chaînes,
Quand, de la sève à flots épanchant la liqueur,
Tu feras refleurir les roses et les chênes,
Ô Nature ! avec eux fais refleurir mon cœur !
Rends à mon sein tari les poétiques sèves,
Verse en moi les chaleurs dont l’âme se nourrit,
Fais éclore à mon front les gerbes de mes rêves,
Couvre mes rameaux nus des fleurs de mon esprit.
Sans l’ivresse des chants, ma haute et chère ivresse,
Sans le bonheur d’aimer, que m’importent les jours !
Ô soleils! ô printemps ! je ne veux la jeunesse
Que pour toujours chanter, que pour aimer toujours !
Auguste Lacaussade.




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