Le choix de mes petits dessins ...
Vous me direz pourquoi ces dessins enfantins
Évidemment que je les affectionne bien
Mais je vous avoue qu’ils sont un peu magiciens
Et savent s’imposer à moi par tous les moyens.
Toutefois ces charmants mais malins modèles
Me fascinent souvent et aussi m’interpellent
Puisque ces mômes mon quotidien me rappellent
Même si au hasard je sélectionne eux ou elles.
Et lorsque ces chérubins d’antan je narre
Ils illustrent mes peines et mes victoires
Comme s’ils avaient un véritable regard
Sur mes pensées et mes petites histoires.
Alors que leur représentation est finie
Je devrais la ranger mais comme par magie
Voilà ces jeunes gens me dicter mes écrits
Connaissant mes états d’âme et ma vie.
Force de constater que ces poupons
S’ajustent parfaitement à ma situation
Sur ma page ils font belle décoration
Tout en m’apportant gentiment l’inspiration.
Tandis que je ne trouve pas le pourquoi
Mes angelots s’en donnent à cœur joie
Me signifiant malicieux qu’ils seront toujours là
Car c’est toujours sur eux que se porte mon choix.
[size=32]Gabrielle[/size]
Mais c'est ...
Je peux faire des voyages les plus merveilleux
Être béate devant l’océan et ses flots écumeux
Parcourir le monde charmée par ses hauts lieux
Mais c’est dans ses bras que je me sens le mieux.
Je peux cheminer vers des villages inconnus
Être admirative par une jolie et pittoresque rue
Découvrir un pays avec ses luxueuses avenues
Mais c’est dans ses yeux que j’ai la plus belle des vues.
Je peux visiter une prestigieuse capitale
M’intéresser à ses coutumes et ses annales
Et aussi à la vie des ses autochtones peu banale
Mais c’est auprès de mon tendre qu’est mon idéal.
Je peux prendre le plus confortable des avions
Et par le hublot contempler le terroir en réduction
Comme la toile d’un peintre toute en coloration
Mais c’est éblouie que je suis devant mon céladon.
Je peux sillonner toutes les routes de la terre
Découvrir ravie de magnifiques parterres
Où sous le soleil brille une végétation extraordinaire
Mais c’est sur son visage que reflète la plus douce lumière.
Alors oui je peux faire des voyages surprenants
Mais rien ne sera plus agréable ni réjouissant
Que le bonheur suprême de retrouver mon galant
Même si bien plus restreint est mon environnement.
Gabrielle
L'épouvantail ...
Poésie inspirée par un conte d’une amie blogeuse bretonne
C’était un brave homme qui s’appelait Mathurin
Il aimait cultiver des plançons dans son jardin
À la belle saison il binait sarclait celui-ci avec soin
Et espérait récolter ses légumes beaux et sains.
Toutefois c’était sans compter sur des intrus
Qui arrivèrent la nuit pour en repartir repus
Des lapins des lièvres trouvèrent leurs menus
Aux pousses tendres et délicieuses bien entendu.
Au petit matin le jardinier franchement indigné
Chercha une solution radicale afin de contrecarrer
Ces chenapans sans gêne qui venaient dévorer
Sa végétation qu’il mit tant d’ardeur à bichonner.
L’homme chercha vieux pantalon et chandail
Car il eut l’idée de fabriquer un épouvantail
Il le coiffa de son unique chapeau de paille
Pensant contre ces voleurs gagner cette bataille.
Mais la première nuitée le farfadet ne suffit point
Aussi dépité que son maître il eut bien du chagrin
Même les oiseaux sur lui faisaient leurs petits besoins
Tout en se régalant des plantations du père Mathurin.
Lorsque vinrent les suivantes ténèbres une chouette
Afin d’aider le pauvre spectre à la mine tristounette
Se dévoua aux vocalises de sa lugubre chansonnette
Et ainsi les fripons prirent la poudre d’escampette.
L’histoire se finissant heureuse enfin au grand jour
Lorsque notre bonhomme constatant dans ses labours
Qu’aucun de ces légumes n’était touché pas ces vautours
Il promit alors à son épouvantail de le garder toujours.
Gabrielle
Ninnenne blog de partage