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| Histoire des glacières + autres à venir??? | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Histoire des glacières + autres à venir??? Jeu 1 Juin - 10:46 | |
| Histoire des glacières Dès le XVIe siècle, se développe chez les puissants du royaume la mode et le subtil raffinement de consommer glaces et sorbets durant la période estivale. Pour ce faire, l'on recueille au plus froid de l'hiver la glace naturelle des étangs et rivières, puis on la transporte et on la stocke dans de petits édicules souterrains bien hermétiquement fermés à la manière d'une carafe isotherme. C'est ce que l'on appellera une glacière.
Ces réservoirs à glace, très courants dans les parcs de châteaux, se caractérisent par une ouverture souvent au ras du sol et située face au nord. Un court tunnel, parfois muni d'un sas, descend ensuite en pente douce vers la réserve de glace proprement dite. Celle-ci est située généralement au fond d'un grand puits circulaire que peut surmonter un joli dôme régulier. Tout cet ensemble admirablement appareillé est recouvert d'une petite butte de terre boisée pour bien conserver la fraîcheur, ce qui confère à ces petits monuments la juste appellation de glacières tumulus.
Une glacière se devait d'être absolument sèche. En cas d'infiltration quelconque, la glace ne tenait pas bien longtemps et on était obligé de démolir l'édicule pour en reconstruire un autre. Certaines personnes qui auraient pu voir dans les puits à eau une double utilisation (Goussainville) seront bien déçus. A ceux aussi qui se sont posés la question ; non la glacière du Mesnil-le-Roi avec sont puits profond n'était en fait qu'un garde-manger.
C'est l'apparition du courant électrique et la fabrication des premiers congélateurs artificiels à partir de 1850 qui sonnent le glas de ces pittoresques monuments que l'on peut redécouvrir au gré d'une simple promenade. Signalons pour l'anecdote qu'il existe encore à Paris au moins trois glaciaires en état ; l'une dans le parc de Bagatelle, fort curieuse et assez ancienne, où l'on y chargeait la glace par une trappe sommitale du dôme, une seconde dans les jardins de l'hôtel de Matignon et une troisième dans l'hôtel des Ambassadeurs de Hollande. Le château de Versailles possède une triple glacière tout à fait admirable, laquelle en cas de pénurie pouvait recourir à d'autres annexes dans les environs, ce qui démontre bien l'engouement de cette consommation à la cour des grands.Quelques images : Ninnenne blog de partage | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Histoire des glacières + autres à venir??? Jeu 1 Juin - 13:43 | |
| Combien coûte l’Elysée aux foyers français ?
Focus sur les dépenses de notre Président SOUMIS PAR [size=10]ISLEWORTH LE MAR, 05/30/2017 - 12:25[/size] image: http://www.fourchette-et-bikini.fr/sites/default/files/styles/full_670x350/public/shutterstock_648503350.jpg?itok=gNGTZm0y Le Palais de l’Elysée est un monument à part entière. A quelques pas des Champs-Elysées, il est le lieu de travail et le lieu de vie du Président de la République. Entre les somptueux diners, les dorures, le mobilier d’époque et les nombreuses personnes travaillant dans ce palais parisien, les dépenses de l’Elysée peuvent sembler extravagantes. Le sont-elles vraiment ? Combien coûte l’Elysée aux foyers français ? Essayons de répondre à cette question.Une baisse significative des dépenses de l’Elysée ces dernières annéesChaque nouveau mandat est une occasion pour le Président élu de proposer de nouvelles mesures pour faire des économies sur le budget de l’Etat. Lorsque François Hollande est arrivé au pouvoir, il a pris la décision de réduire les dépenses de l’Elysée. Cette mesure est une réussite puisque le célèbre Palais a réduit ses dépenses de 112,5 millions d’euros à 100 millions d’euros. Les dépenses de l’Elysée ont baissé de 12% depuis 2011. Elles sont aujourd’hui stabilisées puisque depuis 2014, elles sont toujours égales à 100 millions d’euros.Des dépenses maitriséesPour faire baisser les dépenses de l’Elysée, plusieurs actions ont été mises en place. La première a été de stabiliser la masse salariale et donc les dépenses relatives. La baisse atteint ici 1,4%. La politique d’achats a elle aussi changé, elle est maintenant plus économe. La gestion du parc automobile pèse lourd dans le budget de l’Elysée. Les 70 véhicules doivent être en parfait état de marche. Pour réduire les dépenses la gestion du parc automobile est optimisée grâce à l’acquisition de nouveaux véhicules écologiques.Les déplacements du Président sont une source importante de dépenses. De plus, il se déplace de plus en plus ! François Hollande a réalisé 138 déplacements en 2015 contre 90 l’année précédente. Pour réduire les coûts, l'Airbus A330 n’est utilisé que si c’est indispensable. Malgré une augmentation des déplacements, 700 000€ ont été économisés. D’après la Cour des Comptes, le prix moyen d’un déplacement est de 168 752€. La baisse est ici de 30,5%.L’exception signée François HollandeFrançois Hollande était un président économe mais pas à tous les niveaux. L’Elysée dépensait une somme excessive pour rémunérer le coiffeur du président. Celui-ci était payé près de 10 000€ bruts par mois. A sa décharge, il se tenait à la disposition de François Hollande et faisait donc un nombre d’heures de travail très important. Reste à savoir combien le coiffeur de notre nouveau président, Emmanuel Macron, sera rémunéré.Le coût de l’Elysée aux FrançaisC’est la grande question que nous nous posons : combien coûte l’Elysée aux foyers français ? La réponse est 3,50€ ! Comme le précise la Cour des Comptes, l’Elysée coûte l’équivalent de 4 baguettes à chaque foyer français.Les autres dépensesPour information, l’Elysée n’est pas la principale source de dépenses. L’Assemblée Nationale coûte 517,8 millions d’euros, le Sénat 323,5 millions d’euros. Les efforts pour réduire les dépenses sont appliqués partout, y compris dans chaque cabinet ministériel. Il faudra attendre qu’Emmanuel Macron ait plus d’ancienneté pour comparer les dépenses et les économies des deux présidents. Ninnenne En savoir plus sur http://www.fourchette-et-bikini.fr/actus/combien-coute-lelysee-aux-foyers-francais-52301.html#4AiMv128z4quRQBb.99 | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Histoire des glacières + autres à venir??? Ven 2 Juin - 11:00 | |
| Histoire du bilboquet L'origine du jeu de bilboquet est assez obscure. Certaines sources disent qu'il serait apparu pour la première fois en France, à la fin du XVIe siècle mais les vêtements des plus anciennes gravures montrant des joueurs de bilboquet sont du XVIIe siècle.
Le mot lui-même a une étymologie contestée. Inventé en France, au XVIe siècle, on fait mention du mot bille boucquet, boucquet venant de bouquer (« encorner », comme le fait un bouc).
On dit qu'il serait apparu pour la première fois en français, en 1534, l'année de la première venue de Jacques C artier au Canada, et qu'il aurait été formé des mots « bille » (« petite boule », 1164, ou encore « bâtonnet », 1176) et « bouquet » (diminutif de « bouque », 1203, ou « boule ») mais on retrouve déjà, dans Chaucer (c.1340-1400) le mot bilbo, sorte de tiges servant à immobiliser les pieds de prisonniers, et Cervantès (1547-1616) affirme de son côté que les bilbos, épées à pointe et à boule, fabriquées à Bilbao (en pays Basque), auraient existé dès le XIe siècle.
Le roi de France Henri III lança la mode du bilboquet durant son règne (1574-1589). C'est grâce à lui que le jeu du bilboquet est devenu à la mode. Ninnenne blog de partage | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Histoire des glacières + autres à venir??? Jeu 15 Juin - 10:26 | |
| 11 Novembre : Hommage !! L'héroïsation de la mémoire à travers l'exemple du Soldat inconnu de la 1ère guerre mondiale
L'inhumation solennelle du Soldat inconnu sous l'Arc-de-Triomphe de l'Etoile à Paris, le 11 novembre 1920, illustre bien cette mémoire nationale érigée en mythe.
Dès le 26 novembre 1916, dans un discours prononcé au cimetière de l'Est à Rennes, François SIMON, président du Souvenir Français de cette ville, avait émis l'idée de placer un soldat inconnu au Panthéon :
Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de nos combattants ignorés, mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots : UN SOLDAT - deux dates : 1914-1917 ?
Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole ; et plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière.
En 1919, le principe en fut adopté par la Chambre des députés. Mais les associations d'anciens combattants, considérant que le soldat inconnu devait être inhumé dans un lieu spécifique, se sont mobilisés pour que ce soit sous l'Arc de Triomphe.
Le 8 novembre 1920, les députés ont voté à l'unanimité la loi suivante :
Article 1.
Les honneurs du Panthéon seront rendus aux restes d'un des soldats non identifiés au champ d'honneur au cours de la guerre 1914-1918. La translation des restes de ce soldat sera faite solennellement le 11 novembre 1920.
Article 2.
Le même jour, les restes du soldat inconnu seront inhumés sous l'Arc de Triomphe.
Il restait à choisir la dépouille du soldat inconnu. Huit corps de soldats ayant servi sous l'uniforme français mais qui n'avaient pu être identifiés ont été exhumés dans les huit régions où s'étaient déroulés les combats les plus meurtriers : en Flandres, en Artois, dans la Somme, en Ile-de-France, au Chemin des Dames, en Champagne, à Verdun et en Lorraine.
Le 9 novembre 1920, les huit cercueils de chêne ont été transférés à la citadelle de Verdun, dans une casemate où ils ont été plusieurs fois changés de place pour préserver l'anonymat de la provenance de chacun d'entre eux.
Le 10 novembre, les cercueils ont été placés sur deux colonnes de quatre dans une chapelle ardente dont la garde d'honneur fut confiée à une compagnie du 132ème régiment d'infanterie.
André MAGINOT, ministre des Pensions, s'est avancé vers un des jeunes soldats qui assurait la garde d'honneur, Auguste THIN, engagé volontaire de la classe 1919, fils d'un combattant disparu pendant la guerre, pupille de la Nation.
Il lui tendit un bouquet d'oeillets blancs et rouges, et lui exposa le principe de la désignation : le cercueil sur lequel ce jeune soldat allait déposer ce bouquet serait transféré à Paris et inhumé sous l'Arc de Triomphe. - Il me vint une pensée simple. J'appartiens au 6ème corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132, c'est également le chiffre 6 que je retiens.
Ma décision est prise : ce sera le 6ème cercueil que je rencontrerai.
Partant par la droite, Auguste THIN a fait un tour, puis il a longé les quatre cercueils de droite, a tourné à gauche, est passé devant le 5ème et s'est arrêté devant le 6ème cercueil sur lequel il a déposé son bouquet et s'est figé au garde-à-vous ( 4 ).
Désormais le souvenir de la 1ère guerre mondiale associant patriotisme, héroïsation des combats militaires, exaltation de la victoire et deuil collectif sera associé à la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe.
Plus tard , le souvenir de la 2ème guerre mondiale viendra se greffer de façon incontournable sur celui de la guerre de 14-18 qui continuera d'exercer une sorte de prééminence dans la mémoire collective des Français. Ninnenne blog de partage | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Histoire des glacières + autres à venir??? Jeu 15 Juin - 10:46 | |
| Ce n'est pas la statue de la Liberté mais elle a son charme!!Je vais vous raconter une belle histoire. L'histoire du Schweissdissi (le type qui sue).
En 1905, nos voisins helvètes chargèrent un sculpteur, un certain Fritz Beer, de créer une statue, une allégorie du travail, destinée à être érigée à l'entrée du nouveau tunnel ferroviaire du Simplon. Mais cette oeuvre ne plut pas au commanditaire une fois l'oeuvre achevée. 4500 kg de fonte, 5,60 m de haut. Que faire de ce tas de ferraille?
En 1906, à Mulhouse, la municipalité rêvait d'une oeuvre monumentale pour décorer la place de la Réunion où se trouve situé l'Hôtel de Ville. Une grande fontaine de neuf mètres de diamètre y fut construite et pour la surmonter on fit l'acquisition de cette statue orpheline qui semblait être une bonne affaire. Un homme en sueur, vêtu de son seul pagne, le Schweissdissi (le type qui sue), ainsi que le surnomma rapidement la population.
La municipalité était contente de son achat. Elle fut donc installée place de la Réunion. Mais, aïe, la gaffe; un pagne cachait bien les attributs virils de notre bonhomme, mais ses fesses étaient nues et exposées aux pratiquants quittant le temple Saint-Étienne également situé sur cette place. D'où plaintes des utilisateurs du lieu de culte.
Qu'à cela ne tienne, le maire, conciliant, la fit tourner d'un quart de tour... Ce qui fit que la statue montra ses fesses aux élus et aux employés de l'Hôtel de Ville... On pouvait la tourner comme on voulait, elle montrait toujours ses fesses à quelqu'un. On décida donc trois ans plus tard de ne garder que la fontaine sur la place, et la statue encombrante fut exilée au jardin du Tivoli. On l'entoura de hauts bosquets sur la face arrière de façon à ne choquer personne.
L'histoire pourrait s'arrêter là, mais... les soucis continuèrent pour le brave bonhomme. En 1939 la guerre éclata et les nazis déboulonnèrent le Schweissdissi pour en récupérer la fonte. Heureusement pour le bonhomme, Mulhouse n'avait pas fait une si bonne affaire qu'elle l'avait cru. Car les tests effectués montrèrent que la fonte était de piètre qualité et ne pourrait être utilisée pour la fabrication d'armes.
On laissa donc le travailleur en paix. Il séjourna alors jusqu'en 1950 dans des ateliers municipaux avant d'être de sortie pour une foire-exposition. Et il y remporta un tel succès qu'on le replaça au jardin du Tivoli, où il se trouve encore aujourd'hui, toujours entouré de hauts bosquets.
L'histoire du Schweissdissi n'est pas encore terminée. En 1990, à l'occasion d'une animation de la ville, il retrouva sa place d'origine, sur la place. Mais pour ne choquer personne, ou pour contenter tout le monde le problème de l'orientation ne se posa pas. Le Schweissdissi fut placé sur un plateau tournant. Ce n'est pas la Statue de la Liberté, mais il a son charme le mâle. Ninnenne blog de partage | |
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