Jean Bertin inventeur de l'aérotrain
Photo de la voies de l’aérotrain prise sur :
[size=13]http://galaxy.leapingtiger.org/dotclear/[/size]
Ceux qui ont emprunté le N20 entre Artenay et Orléans ont peut être aperçu se long viaduc de béton armée.
Certain se sont peut-être demandé à quoi pouvait bien servir cette construction qui, il faut bien le dire n’est pas très joli dans la nature et dont une partie à disparue pour permettre le passage de l’autoroute A19
Combien savent qu’ils sont devant une partie d’un projet futuriste et ambitieux du 20ième siècle : l’aérotrain.
Il fut le grand projet d’un homme.
Jean Bertin ou le destin tragique de l'inventeur de l'aérotrain
> Il ne fait pas toujours bon être en avance sur son temps. L'ingénieur visionnaire Jean Bertin, père de l'aérotrain, en a fait l'amère expérience dans les années 1970. Jusqu'à y laisser la vie.
L'effet de sol redécouvert.Il y a trente ans disparaissait l'ingénieur Jean Bertin. Son nom ne dira malheureusement pas grand-chose aux jeunes générations qui certainement s'interrogent sur le rail de béton qui navigue sur plusieurs kilomètres au-dessus des champs de Beauce, au sortir de Saran. Le Loiret aurait pourtant pu rendre mondialement célèbre cet inventeur génial, père de "feu" l'aérotrain. Né en 1917 à Druyes-les-Belles-Fontaines, dans l'Yonne, polytechnicien, Jean Bertin achève sa carrière au poste de directeur technique à la SNECMA où il réalise entre autres des travaux sur les pulsoréacteurs et les inverseurs de poussée.
Passionné par l'innovation et convaincu que les techniques utilisées dans l'aéronautique pouvaient être utilisées dans d'autres secteurs, il crée sa propre entreprise en 1956, la société "Bertin & Cie", avec l'objectif de réaliser lui-même ce transfert technologique. En 1957, un de ses ingénieurs redécouvre le principe de "l'effet de sol". Principe que Jean Bertin s'empresse de mettre à profit pour concevoir avec l'aide de son équipe des aéroglisseurs à jupes souples : Terraplane, Naviplace et bien sûr Aérotrain.
Un défi au goût amer.Cette dernière invention semble correspondre aux besoins de l'État qui, vers 1964, réfléchit au moyen de relier le plus efficacement et le plus rapidement possible aux aéroports parisiens les villes moyennes, comme Orléans, situées dans un rayon de 100 à 200 km. L'engin inventé par la société de Jean Bertin semble pouvoir relever ce défi. Avec le soutien de l'État, une longue ligne monorail est donc construite en Beauce à partir de 1967, entre Ruan et Saran. Des essais sont menés et en 1974 un prototype atteint la vitesse record de 417,6 km/h. Orléans n'est virtuellement plus qu'à à peine une demi-heure de Paris.
Mais les détracteurs de l'aérotrain et la concurrence de la SNCF qui au même moment travaille sur son TGV auront raison de ce projet futuriste finalement abandonné. Cet échec porte un rude coup au moral de Jean Bertin qui, très abattu, s'éteint peu après d'un cancer à Neuilly. Malgré toute son amertume, il écrit encore des mots d'espoir dans une dernière lettre à sa famille : "A mes enfants, je dis : la vie est merveilleuse, quoi qu'en disent certains. Elle comporte plus d'espoirs que de craintes. Je compte sur eux et sur l'aide de Dieu. MV
Article pris sur le site officiel du conseil général du loiret
[size=13][size=18]Jean Bertain n'est pas un Orléannais, mais il y a laissé "sa marque " et une succursale de son entreprise située pas loin de celle qui emploi mon mari[/size][/size]
Jacques Guillemeau : Chirurgien des rois.
Jacques Guillemeau, sa dernière adresse à Paris et quelques unes de ses oeuvres
Qui sait encore aujourd’hui que le plus grand des chirurgiens français du XVIème siècle est un Orléanais nommé Jacques Guillemeau, né en 1549, issu d’une famille de chirurgiens. Son grand-père et son oncle étaient chirurgien à l’Hôtel Dieu d’Orléans et son père chirurgien des rois Henri II, François II et Charles IX.
Il s’initie aux rudiments de la chirurgie au coté de son père Jacques et de son oncle Laurent.
Il suit également les cours du couvent des Cordeliers.
En 1569, au décès de son père, il poursuit ses études à Paris auprès d’Ambroise Paré, maître prestigieux.
Il affine ses connaissances en travaillant sur le De Humani Corporis fabrica de Vésale.
Après deux années, Jacques Guillemeau part pour trois ans au célèbre Collège royal de médecine de Montpellier, où il étudie la chirurgie et l’obstétrique, avant de revenir à Paris.
Et en 1574, alors qu’il reprend ses activités chirurgicales, il sort de l’anonymat en pratiquant, à 26 ans, à la demande de ses confrères conscients de ses excellentes qualités d’anatomiste, l’autopsie de Charles IX, décédé dans la nuit du 29 au 30 mai.
Quelle approche lui vaut un tel plébiscite ? Diagnostiquer les pathologies en recherchant la cause et le siège de la lésion et en se libérant du poids de la tradition et du dogme.
Travaux Précurseurs
Au cours de 1576 et des trois années qui suivent, Guillemeau est confronté à la chirurgie de guerre… en Flandres.
L’occasion d’acquérir une expérience que l’exercice d’une seule chirurgie réglée ne saurait lui donner.
C’est donc à sa propre demande qu’il est enrôlé sous les bannières du roi d’Espagne, Philippe II, en guerre contre les Pays-Bas.
Profitant d’une »permission », il se marie en 1577, juste avant d’être nommé chirurgien du roi de France, Henri III.
A la fin de sa guerre, en 1580, il s’installe définitivement à Paris, où il exerce auprès d’Ambroise Paré, dont il traduit l’œuvre en latin, au sein de l’Hôtel Dieu.
En 1585, il devient une personnalité chirurgicale très appréciée de la maison royale et sa clientèle personnelle lui apporte une confortable aisance financière.
A la mort du roi en 1589, une rare estime personnelle lui vaut même d’être reconduit dans ses fonctions auprès de Henri IV, un Bourbon, alors qu’Henri III était un Valois ! Puis ce sera Louis XIII. En outre, en 1595, il est élevé à la dignité de prévôt du Collège de Paris, titre qu’il garde jusqu’à son décès.
Confortablement installé au, rue des Archives à partir de 1597, il y poursuivra la rédaction de nombreuses œuvres sur des sujets inédits d’obstétrique, de pédiatrie et de chirurgie, qui inspireront avec succès les praticiens plusieurs siècles plus tard !
Après sa mort survenue le 1 mars 1616, l’un de ses fils, Charles, deviendra à son tour chirurgien de Louis XIII
L.B. 5 AVEC Pierre Dubard)
Article parue dans le « reflets du Loiret », magazine du Conseil Général de janvier/février 2010
Ewilan de Pierre Bottero
Amateur de livres Fantaisy, je suis entrée de plein pied dans le monde d’Ewilan : Gwendalavir.
Lorsque l’histoire débute, Camille est une jeune surdouée de 13 ans (presque 14) lors du premier tome de la première trilogie qui a été adoptée par les Duciel, une famille peu aimante. Un jour, elle passe par hasard dans un monde parallèle nommé Gwendalavir. Elle apprend alors qu'elle est en réalité Ewilan Gil'Sayan, fille d'Elicia et Altan Gil'Sayan et qu'elle est née dans cet autre monde.
Un monde ou l’Art du dessin est essentiel et qui est pour l’heure gravement menacé.
Accompagnée dans ce monde par son ami Salim, Camille, reniant définitivement sa terre d’adoption ou elle n’a vécu que le malheur de ne pas être aimée, va se transformer peut à peu en Ewilan, une dessinatrice hors pairs. Aider de compagnons rencontrés par hasard, mais qui se révèle d’un courage et d’une amitié sans limite, elle va tout au long des 6 livres composant les deux trilogies libérés sont mondes des dangers qui le menace et tout apprendre de son passé.
Captiver par cette histoire, j’ai plongé les yeux fermés dans « Le pacte des Marchombres »
Pierre Bottéro nous livre là l’histoire d’Ellana la jeune femme Marchombre qui a accompagné Ewilan tout au long de son épopée, son enfance, sa formation pour devenir cette femme de l’ombre exceptionnelle.
Le derniers tome de cette trilogie est également une suite des deux trilogie d’Ewillan et nous permet de connaître les palpitantes aventures que vivrons tous les héros de Gwendalawir pour une fois de plus sauver le pays d’un grand péril.
[size=24]Pierre Bottero[/size]
Pierre Bottero est né le 13 février 1964 à Barcelonnette, dans les Alpes. Très jeune, il est venu habiter en Provence, une région qu’il n’a plus quittée. Il prétend d’ailleurs qu’il serait incapable de se passer du soleil, du Mistral et des cigales…
Marié et père de deux filles, il a exercé pendant longtemps et avec grand plaisir, la profession d’instituteur avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Passionné de lecture depuis toujours, c'est surtout la littérature de l'imaginaire, et plus particulièrement la trilogie du 'Seigneur des anneaux', qui donne à Pierre Bottero le goût des livres. Mais ce n'est que lorsque sa fille lui demande de l'aider à l'occasion d'un concours d'écriture qu'il rédige son premier texte. Encouragé par sa famille, il l'envoie à un éditeur, qui accepte de le publier. La carrière d'auteur jeunesse de Pierre Bottero débute ainsi
Il a publié ses premiers textes chez Flammarion avant d’éditer chez Rageot la saga d’Ewilan, une double trilogie d’heroic fantasy, genre qu’il affectionne particulièrement. Cet amour de la littérature fantastique remonte à une lointaine (il portait encore des culottes courtes) et intense (il n’en a pas dormi d’une semaine) rencontre avec l’œuvre de J R Tolkien, suivie de plongées profondes et fréquentes dans les univers de Farmer, Zélazny, Howard, Bradley, Moorcock, Leiber et bien d’autres grands maîtres magiciens (source biographie FNAC et EVENE)
Pierre Bottero est décédé le 8 novembre 2009 dans un accident de moto
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