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| Autres poèmes glanés ici et là??? | |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Autres poèmes glanés ici et là??? Sam 14 Oct - 11:46 | |
| poème de Téophile Gautier[size=32]Premier sourire du printemps[/size] Tandis qu'à leurs oeuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisèle des boutons d'or.
Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier.
La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin désert, Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges, Qu'aux merles il siffle à mi-voix, Il sème aux prés les perce-neiges Et les violettes aux bois.
Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet.
Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, Il dit : " Printemps, tu peux venir ! " petit lapinPour les amoureux des lapins, des petits poèmes d'enfant [size=18]LAPIN Mon petit Lapin Se prénomme Fafouin C'est un coquin Qui adore se rouler dans le foin. Anthony, 5 ans, de St-Cléophas.[/size] [size=16]LE LAPIN Un joli petit lapin Demanda un beau matin A un autre petit lapin Est ce que je suis coquin? Non non tu n'es pas coquin Mais tu es surtout malin Au revoir et à demain Bonne nuit monsieur lapin. Chiara, 7 ans de Léognan.[/size] [size=18]LAPIN Lapin, tôt le matin Tu vas dans mon jardin Manger des carottes Et faire une petite trotte. Laetitia, 6 ans de Perpignan.[/size] [size=18]MON LAPIN COTON C'est un lapin tout petit. Plus petit que ceux de mes amis. Mais c'est déjà le plus beau. Avec ses poils blancs sur le museau. Il est rigolo avec sa queue rousse Quand il chatouille ma frimousse. Mais à force de manger des carottes. Et de faire des petites crottes. Il deviendra le plus grand Et je rendrai jaloux les autres enfants. Laurent, 8 ans de Nivillac.[/size] [size=18]JOLIE PAQUERETTE C'est une lapine très coquine Qui est toute rouquine. Quand elle grignotte son foin Elle y met beaucoup d'entrain. Quand elle veut jouer, Elle n'hésite pas à nous appeler. Elle gratte très fort dans sa cage, Car ce n'est pas une lapine sage. Notre pâquerette est très coquette, Car tous les jours elle se fait coquette C'est ainsi qu'elle est notre pâquerette, Toujours câline et très docile. Louis, 10 ans de Saint-Nabord-sur-Aube.[/size] [size=18]MON PETIT LAPIN Mon petit lapinou S'est caché Quelque part Mais on ne sait où. Où est-il donc Ce petit coquinou? Je regarde sous les groseilles Mais je vois que des orteils Ce sont ceux de la petite Mireille Qui est plongée dans un profond sommeil. Je regarde sous le pêcher Mais je ne vois que le petit René Qui dresse son araignée. Enfin je regarde au potager Et je crois entendre bouger : Ce n'est ni Mireille, Ni René Car il sont très occuppés ! Je regarde sous un chou Et je vois mon lapinou Et je lui dis : Viens vite ici petit coquinou ! Violette, 10 ans de Valence.[/size] marileine blog de partage
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| | | marileine moderateur
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| | | | marileine moderateur
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| Sujet: Re: Autres poèmes glanés ici et là??? Lun 16 Oct - 10:50 | |
| L'automne[size=13]Le tableau de l'image est une création du peintre Sylvie Pioli[/size] Mon calendrier me dit qu'aujourd'hui c'est l'automne. Avec le printemps, c'est ma saison préférée, j'aime les feuilles qui se parent de couleurs chaudes, le soleil qui se fait plus timide mais reste tout de même chaud. J’aime les écureuils qui tranquilles pendant les mois d'étés, sont repris de frénésie afin de remplir leur garde-manger pour l'hiver. Il y a un nombre certain d'année, j'ai appris à l'école, je pense en CM1, une poésie qui, bien que triste, m'a beaucoup plus. L'automne de Lamartine Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards ! Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire, J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits, C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui, Je me retourne encore, et d'un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !
Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ; L'air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !
Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel ?
Peut-être l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ? Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ? ...
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux. Né à Mâcon le 21 octobre 1790 dans une famille de petite noblesse légitimiste sans grande fortune, Alphonse de Lamartine reçut une éducation soignée chez les jésuites Il reçut une solide éducation classique et lut énormément. Il obtint une place enviée de garde du corps du roi Louis XVIII. Mais sa nature mélancolique et rêveuse le portait davantage vers la littérature que vers les honneurs de la cour. Il se mit à fréquenter les salons, s'essaya à quelques tragédies (Saül, 1818) et composa ses premières élégies. Il écrit tout en menant une brillante carrière en Italie, et est élu à l’académie française en 1830 Après la révolution de juillet 1830, il se lance dans la politique et ses écrits sont nettement marqués par ses préoccupations. Son échec face à Louis Napoléon puis le coup d’état de 1851 mettent un terme à sa carrière. Dorénavant il ne sera plus qu’un écrivain occupait à gagner l’argent pour vivre. Alphonse de Lamartine meurt le 28 février 1869, dans un oubli presque total et après avoir vendu peu à peu tous ses biens. Merci à Monsieur Biographie d'ou j'ai tiré ces quelques éléments de la vie de Lamartine marileine blog de partage
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| | | marileine moderateur
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| | | | marileine moderateur
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| Sujet: Re: Autres poèmes glanés ici et là??? Ven 20 Oct - 10:00 | |
| Chevaux sous les feuilles d'AutomneLes chevaux. Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au Soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un Coche. Femmes, Moine, Vieillards, tout était descendu. L’attelage suait, soufflait, était rendu. Une Mouche survient, et des chevaux s’approche ; Prétend les animer par son bourdonnement ; Pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment Qu’elle fait aller la machine, S’assied sur le timon, sur le nez du Cocher ; Aussitôt que le char chemine, Et qu’elle voit les gens marcher, Elle s’en attribue uniquement la gloire ; Va, vient, fait l’empressée ; il semble que ce soit Un Sergent de bataille allant en chaque endroit Faire avancer ses gens, et hâter la victoire. La Mouche en ce commun besoin Se plaint qu’elle agit seule, et qu’elle a tout le soin ; Qu’aucun n’aide aux chevaux à se tirer d’affaire. Le Moine disait son Bréviaire ; Il prenait bien son temps ! Unefemme chantait ; C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait ! Dame Mouche s’en va chanter à leurs oreilles, Et fait cent sottises pareilles. Après bien du travail, le Coche arrive au haut. Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt : J’ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine. Çà, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine. Ainsi certaines gens, faisant les empressés, S’introduisent dans les affaires : Ils font partout les nécessaires, Et, partout importuns, devraient être chassés. Jean de La Fontaine marileine blog de partage
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Autres poèmes glanés ici et là??? Jeu 26 Oct - 9:26 | |
| L'Automne très beau poème de Francis Vielé-GriffinL 'Automne Lâche comme le froid et la pluie, Brutal et sourd comme le vent, Louche et faux comme le ciel bas, L’automne rôde par ici ; Son bâton heurte aux contrevents ; Ouvre la porte, car il est là. Ouvre la porte et fais-lui honte… Car je le connais bien, c’est lui Qui vint l’autan avec des phrases, Avec des sourires et des grappes, Parlant du bon soleil qui luit, Du vent d’été qui bruit et jase, Du bon repos après l’étape ; Il a soupé à notre table - Je le reconnais bien, te dis-je, Il a goûté au vin nouveau, Puis on l’a couché dans l’étable Entre la jument et le veau : Le lendemain, l’eau était prise ; Les feuilles avaient plu sous la gelée. - Ferme la porte et les volets. Qu’il passe son chemin, au moins, Qu’il couche ailleurs que dans mon foin, Qu’il aille mendier plus loin. Avec des feuilles dans sa barbe Et ses yeux creux qui vous regardent Et sa voix rauque et doucereuse ; À d’autres ! [size=18]moi, je le reconnais, Qu’il s’attife d’or ou qu’il gueuse. - Rentre la cloche : s’il sonnait ! Prépare une flambée : j’attends Le vieil hiver au regard franc.[/size] Francis Vielé-Griffin. Les éléphants , poème de Charles Marie René Leconte de LisleLes éléphants Le sable [size=18]rouge est comme une mer sans limite, Et qui flambe, muette, affaissée en son lit. Une ondulation immobile remplit L'horizon aux vapeurs de cuivre où l'homme habite. Nulle vie et nul bruit. Tous les lions repus Dorment au fond de l'antre éloigné de cent lieues, Et la girafe boit dans les fontaines bleues, Là-bas, sous les dattiers des panthères connus. Pas un oiseau ne passe en fouettant de son aile L'air épais, où circule un immense soleil. Parfois quelque boa, chauffé dans son sommeil, Fait onduler son dos dont l'écaille étincelle. Tel l'espace enflammé brûle sous les cieux clairs. Mais, tandis que tout dort aux mornes solitudes, Lés éléphants rugueux, voyageurs lents et rudes Vont au pays natal à travers les déserts. D'un point de l'horizon, comme des masses brunes, Ils viennent, soulevant la poussière, et l'on voit, Pour ne point dévier du chemin le plus droit, Sous leur pied large et sûr crouler au loin les dunes. Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps Est gercé comme un tronc que le temps ronge et mine Sa tête est comme un roc, et l'arc de son échine Se voûte puissamment à ses moindres efforts. Sans ralentir jamais et sans hâter sa marche, Il guide au but certain ses compagnons poudreux. Charles Marie René Leconte de Lisle.[/size] [size=18][/size] marileine blog de partage
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| Sujet: Re: Autres poèmes glanés ici et là??? Ven 27 Oct - 10:24 | |
| Le renard déguisé , poème de Jean-Pierre Claris de FlorianLe renard déguisé Un renard plein d'esprit, d'adresse, de prudence, À la cour d'un lion servait depuis longtemps. Les succès les plus éclatants Avaient prouvé son zèle et son intelligence. Pour peu qu'on l'employât, toute affaire allait bien. On le louait beaucoup, mais sans lui donner rien ; Et l'habile renard était dans l'indigence. Lassé de servir des ingrats, De réussir toujours sans en être plus gras, Il s'enfuit de la cour ; dans un bois solitaire Il s'en va trouver son grand-père, Vieux renard retiré, qui jadis fut vizir. Là, contant ses exploits, et puis les injustices, Les dégoûts qu'il eut à souffrir, Il demande pourquoi de si nombreux services N'ont jamais pu rien obtenir. Le bon homme renard, avec sa voix cassée, Lui dit : mon cher enfant, la semaine passée, Un blaireau mon cousin est mort dans ce terrier : C'est moi qui suis son héritier, J'ai conservé sa peau : mets-la dessus la tienne, Et retourne à la cour,le renard avec peine Se soumit au conseil ; affublé de la peau De feu son cousin le blaireau, Il va se regarder dans l'eau d'une fontaine, Se trouve l'air d'un sot, tel qu'était le cousin. Tout honteux, de la cour il reprend le chemin. Mais, quelques mois après, dans un riche équipage, Entouré de valets, d'esclaves, de flatteurs, Comblé de dons et de faveurs, Il vient de sa fortune au vieillard faire hommage : Il était grand vizir. Je te l'avais bien dit, S'écrie alors le vieux grand-père : Mon ami, chez les grands quiconque voudra plaire Doit d'abord cacher son esprit. Jean-Pierre Claris de Florian. marileine blog de partage | |
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| Sujet: Re: Autres poèmes glanés ici et là??? Sam 28 Oct - 12:31 | |
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