horreur
Cette photographe montre l'horreur du trafic d'espèces sauvages
À travers une mise en scène habile, une photographe attire l'attention sur la demande de produits issus du trafic d'espèces sauvages.
De Alexa Keefe Photographie De Britta Jaschinski
Cette tête de zèbre empaillée confisquée par les agents du service américain U.S. Fish and Wildlife est l'un des 1,5 million d'articles stockés au National Wildlife Repository (dépôt national des espèces sauvages) de l'État du Colorado.
Une paire de tabourets fabriqués à partir de pieds d'éléphants. Un manteau accompagné d'une paire de chaussures, d'un chapeau et d'un sac à main assortis conçus à l'aide des peaux de 20 léopards. Des caisses regorgeant de centaines de sacs d'hippocampes desséchés.
Les photographies de Britta Jaschinski d'objets saisis dans les aéroports et aux frontières tentent de saisir les raisons qui poussent la psyché humaine à alimenter la demande pour les pièces d'espèces sauvages, alors même qu'elle inflige des souffrances et mènent certains animaux au bord de l'extinction.
« Le problème, à l'heure actuelle, c'est que plus l'espèce est rare, plus elle est rentable une fois morte », explique-t-elle. « Des gens veulent ce dernier rhinocéros sous prétexte qu'il coûte beaucoup plus cher. Si je ne pouvais pas prendre de photos, je trouverais un autre moyen pour témoigner. La mission que je me suis fixée transcende tout le reste. J'essaie de donner la parole aux animaux qui ne pourraient pas être entendus d'une autre manière. »
Si la photographe met volontairement en scène ces objets de manière artistique, sa véritable mission consiste à exposer le côté obscur des interactions des hommes avec la nature en nous sensibilisant à ce que nous risquons de perdre. « L'opinion publique s'est habituée aux images qui montre l'ivoire être brûlée. Il nous faut tirer la sonnette d'alarme d'une autre manière. » Un manteau, un chapeau, une paire de chaussures et un sac à main fabriqués en peau de léopard.
Selon Britta Jaschinski, bien que la nature de notre interaction avec la faune, qui consiste à tuer ou à être tué, appartient au passé, un instinct primitif demeure. Il se traduit par la chasse au trophée et des pratiques de médecine traditionnelle qui reposent sur l'idée selon laquelle les parties de certains animaux peuvent conférer aux humains leur force et leur vitalité.
« Je pense que les humains sont animés du besoin primitif de dominer », avance-t-elle. « Quand nous vivions en tribus, il était question de survie. L'évolution humaine a pris un mauvais chemin à un moment donné. » Un cendrier en pied de rhinocéros. Britta Jaschinksi a photographié les objets contre une toile de fond peinte par ses soins, qu'elle a emmenée partout avec elle, des arrière-salles de l'aéroport à Londres au National Wildlife Property Repository dans le Colorado, aux États-Unis, dépôt stockant environ 1,5 million de pièces.
Au lieu d'être détruites, elles sont conservées à des fins d'éducation, de recherches et, dans le cas du projet de la photographe, comme un moyen de délivrer un message fort. Un fœtus de tigre.
« Quel que soit l'endroit où je me suis rendue, j'ai eu le sentiment que les agents de sécurité avaient énormément de respect pour ces objets », déclare-t-elle. « Les retirer des étagères et les déballer leur demande beaucoup de temps. Pourtant, ils me disent à chaque fois qu'ils sont heureux que je sois là. »
Britta Jaschinski travaille actuellement sur un livre en collaboration avec vingt autres photographes d'espèces sauvages, dont les photographes de National Geographic Charlie Hamilton James, Klaus Nigge, Michael "Nick" Nichols, Brian Skerry, et Brent Stirton. Ils espèrent sensibiliser le public et participer à mettre un terme à la demande pour les produits liés aux espèces sauvages. « Si chaque photographe diffuse quelques-unes de ses photos, nous avons accompli ce que nous devions faire », affirme-t-elle. « Laissez votre cœur vous guider. » Un bec de calao.
Britta Jaschinski a reçu l'un des deux titres de European Wildlife Photographers of the Year décerné par la Société des photographes allemands d'espèces sauvages. Le travail du second lauréat, Erlend Haarberg, a été présenté à plusieurs reprises dans la revue National Geographic.
Arnold symbole vivant du martyre des lévriers galgos en Espagne
Je crois que personne n’a oublié Arnold, galgo martyr et qui restera à jamais le symbole vivant de ce que vivent ces chiens en Espagne. Affamés, battus, mutilés, torturés, des dizaines de milliers de lévriers galgos sont exterminés chaque année en Espagne en toute impunité et ils meurent dans d’atroces souffrances.
Les quelques rescapés sont pris en charge par les refuges espagnols dans un premier temps puis par les associations européennes, qui se chargent de leur placement.
Arnold ce fut Le comble de l’horreur ! On croit toujours avoir vu le pire, avoir touché le fond du fond de la souffrance, et non, il y a pire encore. Arnold récupéré dans une perrera, ces mouroirs pour chiens, le 20 juin par les bénévoles de la Fondation Benjamin Mehnert.
Il a mangé sa propre patte pour pouvoir se libérer de ses liens. Inimaginable, monstrueux. Quelle souffrance a dû endurer ce pauvre galgo. Qu’a-t-il subi pour en arriver à une telle mutilation ?
Lire son histoire ( lien) https://www.levriers-sans-frontieres.com/arnold-2/
Après 1 an et demi de lutte acharnée et plusieurs interventions que ce soit à la clinique de la FBM en Espagne ou à celle du Dr Baron en France, l’ostéomyélite qui rongeait sa patte a eu définitivement raison de celle-ci, et nous avons dû nous rendre à l’évidence et prendre la décision de pratiquer une amputation afin de lui rendre sa liberté et de le soulager de ce qui était devenu pour lui un trop lourd fardeau. Comble de malchance, suite à l’intervention, il y a eu quelques complications de cicatrisation, et notre Arnold a dû rester presque 3 semaines hospitalisé.
Ce fut très long pour lui, pour nous tous et pour Laurène qui l’a enfin récupéré lundi… Il s’est beaucoup ennuyé et a perdu du poids, mais le voici enfin de retour dans sa maison avec sa maman d’amour qui va le bichonner et le retaper. Dans quelques semaines tout cela ne sera plus qu’un mauvais souvenir… Belle vie à vous deux… Toutes les interventions d’Arnold ont été prises en charge par Lévriers sans Frontières, https://www.levriers-sans-frontieres.com/
… Je suis bien triste aujourd’hui de constater que tous les efforts déployés en Espagne, en France par le Docteur BARON et les vétos qui ont pris la suite se sont soldés par une amputation. C’est vraiment pas de chance ! J’ai la gorge serrée et les larmes aux yeux lorsque je pense à ce qu’il a enduré… Quel douloureux et long parcours… Ce qui me console c’est que notre bel ARNOLD est entouré d’amour et chouchouté par sa Famille. Il restera toujours dans les esprits ce Galgo magnifique et si courageux parce qu’il est exceptionnel ! Il reste au quotidien dans le cœur de toute la Famille LSF avec quatre pattes ou trois pattes, ça n’enlève rien à sa beauté ni à son tendre regard… Plein de câlins et de caresses à toi mon petit bonhomme !
marileine blog de partage