Le 08 11 2008
Les heures qui passent
Me voilà bien incrédule
Je regarde cette pendule
Qui dans la grande pièce résonne
Hélas ce tableau est bien monotone
Dans cette pièce ou tout est en vrac
Nous n'entendons que le tic-tac
Sous la lourdeur du balancier
Qui de droite à gauche se laisse bercé
Avec beaucoup de peines
Les heurs s'égraines
A coté le chat se pavane
Tout près d'un bouquet de pivoines
C'est ainsi que passe le temps
Pendant que le petit vieux attend
Patiemment l'heure du souper
Et après une dernière pipe il va fumer
Près du feu de bois qui crépite
Ou la il s'endort bien vite
Pendant toutes ces longues années
Hélas aujourd'hui son corps est usé.
Jean Claude Lemesle