Pour que l'amour renaisse au monde
Pour que l'amour renaisse au monde
Il nous faut lutter ,
lutter tous les jours.
Lutter sans cesse.
Et sans s'occuper du reste.
Je veux dire :
des calculateurs et des lâches.
Faire ce que l'on peut ,
c'est trop peu.
Il faut faire davantage.
Il faut faire beaucoup plus.
Beaucoup plus
que ce qu'on peut.
Pour essayer de faire assez.
Il faut faire davantage.
Chaque jour.
Tous les jours.
Tout amour semé ,
tôt ou tard ,
fleurira.
Raoul Follereau
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L'union de deux coeurs, la rencontre de deux corps sont des promesses d'un "petit d'homme"... Il arrive au "matin du magicien", son regard est profond comme l'océan car il est depuis neuf mois un ÊTRE EN DEVENIR... Notre planète devient la sienne et comme le Petit Prince de St-Éxupéry... il nous tend sa ROSE !Vivre , pourquoi ?
Parce qu'il y a ...
tant de fleurs à cueillir et tant de pleurs à essuyer ,
tant de matins à contempler et tant de chagrins à consoler,
tant de fruits à récolter et tant de nuits à éclairer,
tant de joies à découvrir et tant de voix à écouter,
tant de sourires à offrir et tant de soupirs à effacer,
tant de pain à partager et tant de chemins à parcourir,
tant de fardeaux à alléger et tant de berceaux à cajoler,
tant de chants à entendre et tant de grisailles à dissiper,
tant de récoltes à engendrer et tant de révoltes à apaiser,
tant d'amour à donner et tant de jours à aimer,
tant de couleurs à adoucir et tant de bonheur à vivre.
(auteur inconnu)
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Aimer la vie...
C'est d'abord apprendre
À s'aimer soi-même
À accepter ses limites, s'y adapter
À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres
Oser la vie...
C'est avoir un rêve
Assez puissant pour croire passionnément
Assez grand pour qu'il soi envahissant
Assez beau pour qu'il égaye chaque jour
C'est croire...
Croire que nous sommes une Étincelle divine
Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage
Croire que nous avons une mission
Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles
Croire en soi, en l'autrui, en la vie
C'est voir...
Voir toutes les beautés du monde
Au-delà des nuages
Voir tous les élans du coeur
Avec les yeux de l'âme
C'est créer...
À travers le geste, la parole, le regard
Créer et recréer son existence
Et tendre vers l'espoir
Créer la plénitude du moment
C'est communiquer...
Abandonner sa solitude première
S'ouvrir au regard et aux paroles des autres
Reconnaître la puissance d'un groupe
Et s'y joindre en toute confiance
C'est se libérer...
Car la vraie liberté est intérieur
Elle brise les chaînes
Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière
Cette Lumière qui nous fait...
Aimer la vie
Texte de lise Thibault
Lieutenant gouverneur du Québec
L'Avare...
(conte africain)
Il était une fois un homme très riche. Il était sans doute l'homme le plus riche de son village. Il était également l'homme le plus avare à telle enseigne qu'on le surnommait M'bibizo signifiant " l'homme avare ".
M'bibizo était unique par son caractère avare, il n'avait ni femme ni employé, il exécutait lui-même tous les travaux domestiques et il était fier de ne rien dépenser.
Un jour, dans l'accomplissement de ses travaux, M'bibizo tomba dans un puits et poussa un cri d'appel au secours très violent :
- A l'aide, à l'aide ! ! ! hurlait-il.
Aussitôt, son voisin le plus proche accourut et lui tendit la main en s'exclamant :
- M'bibizo, donne-moi ta main que je te sorte du puits.
Mais M'bibizo détestait donner quoique se soit et c'est avec retard qu'il finit par tendre sa main. Ce long temps de réaction lui fut fatal. Sans doute aurait-il survécu si son voisin lui avait dit " prends ma main ".
Les sages du village retinrent que ce fut bien l'avarice qui finit par tuer le riche M'bibizo.
(Auteur inconnu)
Chatouille et le grand escalier...
Depuis qu'il est un tout petit chaton, Chatouille veut monter tout en haut de l'édifice qui domine le quartier qu'il a toujours connu.
Tous les chats devenus adultes avaient gravi les escaliers de cet édifice intrigant et mystérieux.
Un jour, sa maman lui dit qu'il était tant pour lui et ceux de son âge de gravir le premier escalier de l'édifice qui excitait depuis toujours sa curiosité.
Chatouille hésite... il a peur, mais il a le goût de savoir quelle surprise il trouvera en haut. Il décide donc de monter. La première marche est difficile, elle est haute et Chatouille n'a pas encore trouvé de trucs pour faciliter sa montée. Il a de la misère, il travaille beaucoup et il réussit à atteindre la deuxième marche. Il pense à redescendre à certains moments parce qu'il trouve cela difficile mais il décide de continuer. Il avance avec force et patience, mais même s'il a de la misère et que ça prend du temps, il continue toujours.
Après beaucoup d'efforts, notre ami Chatouille se retrouve au milieu de l'escalier; il regarde en bas et voit tout le trajet qu'il a fait jusqu'ici. Il se trouve haut mais il a tellement hâte de repartir qu'il se retourne rapidement pour continuer de monter. En se tournant, le pauvre Chatouille glisse et tombe sur le côté. Il dégringole l'escalier en roulant comme une boule de neige.
Pauvre Chatouille! La tête lui tourne quand il arrive sur le trottoir; il est triste et a mal partout. Il avait travaillé tellement fort pour monter aussi haut dans l'escalier ! Hélas ! Il va être obligé de recommencer.
Au début, Chatouille se tourne vers la maison; il a le goût d'y retourner et d'oublier l'escalier car il a perdu tous ses amis et il a de la peine. Mais, entre-temps, plusieurs autres chatons un peu plus jeunes que lui sont venus le rejoindre pour monter l'escalier avec lui.
Il se dit alors que s'il a réussi à monter aussi haut la première fois, il réussira encore et avec plus de facilité parce que maintenant, il connaît des trucs et il est habitué. Chatouille se remet donc à grimper l'escalier. Il monte quelques marches, il a un peu peur de tomber encore, mais il continue et devient de plus en plus sûr de lui. Il arrive à la marche où il était tombé et ne s'arrête même pas. Il monte, monte; il veut arriver en haut le plus vite possible. Chaque marche qu'il gravit devient de plus en plus facile. Chatouille fait un petit saut et hop ! Il arrive sur l'autre marche. Son cœur bat plus vite, il espère qu'il ne sera pas déçu.
Chatouille arrive enfin en haut du premier escalier. Quelle surprise ! Sa maman l'attend avec un panier plein de jouets et de ses friandises préférées. Il se retourne et regarde très très loin devant lui. Il voit la mer, les champs, et plus prés de lui, il voit sa rue et son père qui lui fait un [size=16]bonjour de la main.[/size]
Chatouille est heureux et très fier de lui.
Il retrouve beaucoup d'autres amis chats qui ont monté l'escalier aussi. Ils s'amusent tous ensemble et mangent de bonnes choses en parlant des difficultés qu'ils ont eues, eux aussi, quand ils ont monté l'escalier.
Puis notre ami décide de se reposer un certain temps avant d'entreprendre l'escalade du second escalier devant le conduire au sommet de l'édifice...
Allégories pour grandir et guérir, Michel DUFOUR
Donner en cascade...
« Il faut devenir des sources. Il faut que les autres aient envie de se désaltérer à notre source. Certaines personnes ont fait de leur vie un petit filet d’eau ; ils ouvrent le robinet doucement, ils font du goutte-à-goutte pour s’économiser.
Mon ami Raphaël est une vraie cascade. Je lui ai demandé comment il faisait pour avoir tant à dépenser et, à force de se donner, s’il n’avait pas peur d’être sec.
Il m’a tout expliqué : « Tu as déjà regardé une cascade ? C’est comme une chute et une renaissance perpétuelle. L’eau n’arrête pas de tomber à profusion. On dirait même que plus elle s’enfuit, et plus elle arrive. Plus elle dépense d’énergie et de fougue, et plus elle est généreuse. Plus l’eau s’exprime de manière impulsive et entière, et plus elle est pure. Eh bien, toi, c’est pareil. Tu as entendu parler des nappes phréatiques ? C’est de l’eau de dessous la terre qui alimente les puits et les sources. Je crois, moi, qu’on a des sortes de nappes phréatiques qui sillonnent notre être tout entier. Si on ne sait pas libérer la source, elle se tarit et on devient des cœurs secs. C’est pour cette raison qu’il faut devenir des sources pour les autres. Pour pas qu’ils meurent de soif. Bien sûr, on ne s’improvise pas source, on devient. Tu penses peut-être qu’il faut avoir beaucoup d’eau pour en donner. Tu te trompes. Saint-Éxupéry a dit : « Plus tu donnes, plus tu t’enrichis ; plus tu vas puiser à la source véritable, plus elle est généreuse ».Quand on a compris cela, on ne donne plus au goutte-à-goutte, on donne en cascade. Plus les sentiments jaillissent, plus ils arrivent en trombe. Plus tu libères ta source, et plus son flot grossit ».
[size=16]François Garagnon
Extrait de " Jade et les sacrés mystères de la vie "[/size]
Le caméléon
Lorsque j'ai découvert le sud du Portugal, on m'a dit que je risquais de surprendre, sur les pierres chaudes ou les murettes ensoleillées, un drôle d'animal
aux yeux ronds et à la peau indécise. Un caméléon, véritable petit bijou préhistorique...
Ce que je ne savais pas, c'est que les caméléons parlaient. Voici ce que me dit l'un d'entre eux, sage parmi les sages, occupé à se faire dorer l'écaille sur
un rocher.
"Humain, tu veux vivre heureux? Alors observe-moi :
- Quand je prends une direction, je ne détourne jamais la tête.
Comme moi tu dois avoir un objectif précis dans la vie et rien ne doit pouvoir te faire revenir sur les choix qui te semblent importants.
- Quand je veux regarder autour de moi, c'est mon oeil qui tourne, pas ma tête.
Comme moi, tu dois t'informer où que tu te trouves, examiner sans te précipiter et comprendre que tu n'es pas le seul de ton espèce sur Terre.
- Quand j'arrive dans un endroit, je prends la couleur des lieux.
Comme moi, saches t'adapter aux hommes que tu rencontres, même à ceux qui te paraissent ridicules. C'est une question de tolérance et de savoir-vivre.
- Quand je lève le pied, je m'assure que là où je vais le poser, c'est le bon endroit.
Comme moi, sois prudent dans la marche, tu éviteras bien des problèmes.
- Quand je me déplace, je prends soin d'accrocher ma queue à quelque chose de solide pour assurer ma route. Comme moi, progresse lentement et sois certain que tu parviendras au but."
La fable dit vrai : si vous voulez vivre en harmonie avec le monde qui vous entoure, les animaux, la nature mais surtout les hommes qui peuplent cette terre, il vous faut adopter un comportement prudent, aimant, tolérant.
Rien de grand ne se fait dans la précipitation.
Faites ce que prescrit mon ami le Caméléon et vous serez surpris du résultat !
"Il y a deux façons de gérer les difficultés : les modifier ou s'adapter à elles."
Phyllis Bottome
L'art d'aimer...
Aimer... c'est....
Etre disponible, chaque fois que c'est possible.
Donner ce que l'on peut, sans attendre un retour.
Chasser l'indifférence, garder un coeur sensible,
Quand il faut choisir, le faire avec amour...
Dire la vérité, lorsqu'on sait qu'on la doit.
Connaître le prix des larmes, calmer une âme stressée,
Soutenir ses voisins lorsqu'ils n'ont plus d'emploi !
Garder un coeur tout neuf, même quand il est usé...
Aimer... c'est...
Un bouton de rose
Fragile et parfumé,
Que de toucher on n'ose,
De peur de l'abîmer.
Une chevelure d'ange
Dans une robe de velours
Fragile et sans défense
Qui a grandi un jour
Aimer... c'est...
Un parfum de femme,
Une créature de rêve ,
Un regard qui enflamme,
Une voix qui vous pénètre !
Un besoin de caresses,
Un monde de douceur,
Une soif de tendresse
Que partage l'âme soeur,
Avant que la vieillesse
Ne soit au rendez-vous
Montrez votre tendresse
A chaque instant du jour
Aimer... c'est...
C'est chanter et danser
Respirer et sentir,
Enlacer et bercer
Oublier de maudire
Voir un coucher de soleil
Entendre le bruit des flots
Voir planer dans le ciel
Les oiseaux tout là-haut
Grimper sur la montagne
Et se rouler dans l'herbe
Sentir dans nos campagnes
L'odeur fraîche de la terre
Aimer.... c'est...
C'est protéger la vie
Vivre l'un pour l'autre
Partager : joies, soucis
Se battre côte à côte
Jean Claude Brinette
Chaque geste de notre vie peut devenir Bonheur...
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?"
J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver !
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !".
Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer...
Alex, L'Âme et le Coeur
Le visage...
- Citation :
Chaque visage est un miracle
Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs
Aux cheveux crépus ou frisés, est un enfant.
Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts
Aux cheveux blonds et raides, est un enfant.
L'un et l'autre, le noir et le blanc, ont le même sourire
Quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour
Et leur parle avec tendresse.
Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie,
Si on leur fait mal.
Il n'existe pas deux visages absoluement identiques
Chaque visage est un miracle parce qu'il est unique.
Deux visages peuvent se ressembler
Mais ils ne seront jamais tout à fait les mêmes.
La vie est justement ce miracle.
Ce mouvement permanent et bougeant
Et qui ne reproduit jamais le même visage.
Vivre ensemble est une aventure où l'amour,
L'amitié est une belle rencontre avec ce qui n'est pas moi,
Ce qui est toujours différent de moi et qui m'enrichit.
Tahar Ben Jéloun
Mots et merveilles
Ninnenne