L'infiniment petit
Réaliser soudainement que tout se crée et prend forme... suite souvent, à une petite pensée bien farfelue, à un petit geste instinctif ou à un simple mot qui nous accroche la pointe du coeur pour le ramener à soi... Cela est souvent toute une découverte! Mais, c'est ainsi que le GRAND PÊCHEUR lance son filet et qu'Il nous fait découvrir les merveilles de son Univers !
La samare, petit hélicoptère, nous rappelle qu'une forêt échevelée est en pousse! Un simple petit mot est l'ébauche d'un tendre poème pour faire soupirer le coeur d'un amoureux... Une bouteille jetée dans la Mer de la Vie est ESPÉRANCE pour le naufragé à la recherche d'une île plus accueillante! Un piano touché par l'enfant devient berceuse et par le musicien chevronné devient... cantate, rhapsodie ou symphonie inachevée! Un sourire devient éclat de rire... un pas devient longue promenade !
L'union de deux coeurs, la rencontre de deux corps sont des promesses d'un "petit d'homme"... Il arrive au "matin du magicien", son regard est profond comme l'océan car il est depuis neuf mois un ÊTRE EN DEVENIR... Notre planète devient la sienne et comme le Petit Prince de St-Éxupéry... il nous tend sa ROSE !
M'incliner pour admirer la fourmi... ou lever mon regard pour suivre le vol de l'aigle dans le ciel immense... sont deux actions bien différentes mais combien importantes... J'y découvre ainsi "L'INFINIMENT PETIT ET L'INFINIMENT GRAND" !
AUJOURD'HUI... je saupoudre des "grains de sel de la Vie" sur le "pain quotidien" qui m'est offert... Je sème la graine de la CONFIANCE et j'accroche un petit sourire à mon visage !
Jovette Mimeault
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Aimer la vie...
C'est d'abord apprendre
À s'aimer soi-même
À accepter ses limites, s'y adapter
À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres
Oser la vie...
C'est avoir un rêve
Assez puissant pour croire passionnément
Assez grand pour qu'il soi envahissant
Assez beau pour qu'il égaye chaque jour
C'est croire...
Croire que nous sommes une Étincelle divine
Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage
Croire que nous avons une mission
Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles
Croire en soi, en l'autrui, en la vie
C'est voir...
Voir toutes les beautés du monde
Au-delà des nuages
Voir tous les élans du coeur
Avec les yeux de l'âme
C'est créer...
À travers le geste, la parole, le regard
Créer et recréer son existence
Et tendre vers l'espoir
Créer la plénitude du moment
C'est communiquer...
Abandonner sa solitude première
S'ouvrir au regard et aux paroles des autres
Reconnaître la puissance d'un groupe
Et s'y joindre en toute confiance
C'est se libérer...
Car la vraie liberté est intérieur
Elle brise les chaînes
Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière
Cette Lumière qui nous fait...
Aimer la vie
Texte de lise Thibault
Lieutenant gouverneur du Québec
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L'Avare...
(conte africain)
Il était une fois un homme très riche. Il était sans doute l'homme le plus riche de son village. Il était également l'homme le plus avare à telle enseigne qu'on le surnommait M'bibizo signifiant " l'homme avare ".
M'bibizo était unique par son caractère avare, il n'avait ni femme ni employé, il exécutait lui-même tous les travaux domestiques et il était fier de ne rien dépenser.
Un jour, dans l'accomplissement de ses travaux, M'bibizo tomba dans un puits et poussa un cri d'appel au secours très violent :
- A l'aide, à l'aide ! ! ! hurlait-il.
Aussitôt, son voisin le plus proche accourut et lui tendit la main en s'exclamant :
- M'bibizo, donne-moi ta main que je te sorte du puits.
Mais M'bibizo détestait donner quoique se soit et c'est avec retard qu'il finit par tendre sa main. Ce long temps de réaction lui fut fatal. Sans doute aurait-il survécu si son voisin lui avait dit " prends ma main ".
Les sages du village retinrent que ce fut bien l'avarice qui finit par tuer le riche M'bibizo.
(Auteur inconnu)
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Tout le mystère de la vie est dans tes yeux...
Une fois, je lui ai demandé : « Le sens de la vie, pour toi, c'est quoi ? »
Il a eu un grand sourire, il s'est gratté la tête, et il m'a répondu :
« C'est tellement simple qu'il n'y a rien à raconter. Tout est si naturel en vérité.
C'est un peu l'histoire d'une pomme. Elle est là, au fond de ta poche; tu la sens bien ronde et pleine de suc, tu la savoure d'avance.
Elle a le parfum de la promesse cette pomme.
Tu attends le moment sublime, tu attends d'arriver au sommet de la montagne, au bout de l'effort.
Enfin, tu la sors de ta poche, tu la lustre avec ta manche, tu la fais miroiter au soleil.
Elle exhale une senteur qui te fait venir l'eau à la bouche.
Et c'est l'instant.
L' instant où une pomme toute simple résume la saveur de la vie.
Maintenant, si tu es dans une plantation de pommiers, il y en a à bouche-que-tu-veux.
Tu peux en goûter à satiété, tu ne comprendras guère en quoi le goût de la pomme peut être divin.
Qu'y a-t-il à dire?
Mon histoire est aussi simple que l'histoire d'une pomme.
Et aucun mot ne saura jamais faire comprendre la saveur d'un fruit convoité... »
L'important, c'est le goût de vivre, c'est savourer le goût de la vie.
C'est un cadeau formidable quand on y pense !
Formidable, vraiment...
La pomme ne change pas sa réalité, mais la voilà transfigurée par une façon de voir, de goûter, de ressentir...
Tout le mystère de la vie est dans tes yeux.
Il suffit de les exercer à percer l'apparence des choses.
Et dis toi bien que lorsque l'univers te paraît s'assombrir, ce n'est pas parce que les portes se ferment devant toi, mais parce que ton regard se dérobe à la lumière...
Jade et les sacrés mystères de la vie, F. GARAGNON
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La gentillesse...
C'était un jour ensoleillé, un jour de muguet
Qu'elle est venue, sur mon cœur, se poser
Telle une plume virevoltant sur un vent qui naît
C'était un jour merveilleux, un jour de rosée
Perdu dans l'antre glacial de l'intolérance
Où les yeux se ferment aux malheurs d'autrui
J'ai découvert de verts pâturages, immenses
Où poussent les fleurs de notre conscience meurtrie
Quand s'imposent la méchanceté, les tourments, les malheurs
Tous ces mots gravés sur la misère humaine
Elle est là, telle un baume apaisant les douleurs
Elle est là, caressant l'histoire de la peine
Oui, je l'ai vu dessiner des "je t'aime"
Sur tous nos cœurs de haine
Oui, je l'ai vu donner le sourire
Sur toutes les lèvres prêtent à mourir
Ainsi bien souvent, elle donne
Pour ne jamais recevoir
Ainsi bien souvent, elle étonne
Pour ne pas paraître dérisoire
Céderic Doutrelepont
---------------------------------------------------------------------Le mot magique...
S'il nous était donné de choisir un seul mot,
Je le choisirais sans aucune hésitation !
Je pense qu'il est le plus beau, le plus intelligent que l'être humain ait pu inventer !
Il est sans aucun doute le seul qui puisse rassembler et faire vivre en harmonie la plus grande partie de gens de différentes confession ou couleur.
Il permet de faire se supporter les jeunes et les vieux, les beaux et les laids.Les forts et les faibles. Les cultivés et les ignares.
Voire même les courageux et les paresseux.
Il aplanit les idées sur les opinions et les convictions opposées.
Il évite les discordes dans les ménages et dans la vie quotidienne.
Avec lui, la vie devient facile !
Il suffit de l'appliquer dans toute la grandeur qu'il mérite de par son nom symbolique. Toujours cité. Rarement appliqué !
Mais qui est ce mot magique, que tout le monde veut s'approprier ?
Ce divin mot est tout simplement la TOLÉRANCE.
(Francis Mauro)
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Le Bisou
Le bisou d’un enfant,
Sur des rides caressées,
Par la douceur mouillée,
De petites lèvres de roses,
Qui ne s’indisposent,
De votre peau vieillissant.
Le bisou d’un ami,
Par une étreinte d’amitié,
Sa main vous prenant par le cou,
Pour mieux vous prouver ainsi,
L’affection qu’il porte pour vous,
Par ce beau geste,vous le démontrer,
Le bisou d’amour,
Celui qu’on donne chaque jour,
A sa bien aimé,la désiré,
Par cela de lui montré,
Le désir qui est de la toucher,
D’un baiser de sensualité,
Prémices d’un moment de beauté,
D’une belle et douce nuit de volupté.
Le bisou de tendresse,
Celui qui a un certain âge,
Fait que l’on ne cesse,
Par les années accumulées,
Dans une douce vie de partage,
Les lui prodigués pour la remercier,
De son amour du passé,
Son amour du présent,
Celui qui est à venir,
Dans ce qu’il nous reste à vivre…
[size=16](auteur inconnu)[/size]
[size=18][/size]
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------La légende du papillon...
Comment les papillons apprirent à voler ...
Quand la Terre était jeune, aucun papillon ne volait ça et là dans les airs et n'illuminait les jours de printemps et d'été de leurs ailes portant les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y avait des reptiles, qui furent les ancêtres des papillons, mais ils ne savaient pas voler ; ils ne savaient que ramper par terre. Ces reptiles étaient magnifiques, mais le plus souvent les humains, lorsqu'ils se déplaçaient, ne baissaient pas les yeux vers la terre, aussi ne voyaient-ils pas leur beauté.
En ces temps-là, vivait une jeune femme qui s'appelait Fleur de Printemps et qui était une joie pour tous ceux qui la connaissaient. Elle avait toujours le sourire et un mot gentil à la bouche, et ses mains étaient semblables au printemps le plus frais pour ceux qui étaient atteints de fièvre ou de brûlures. Elle posait ses mains sur eux et la fièvre aussitôt quittait leur corps.
Quand elle atteignit l'âge adulte, son pouvoir devint encore plus fort et, grâce à la vision qu'elle avait reçue, elle devint capable de guérir les gens de la plupart des maladies qui existaient alors. Dans sa vision, d'étranges et belles créatures volantes étaient venues à elle et lui avaient donné le pouvoir de l'arc-en-ciel qu'ils portaient avec eux. Chaque couleur de l'arc-en-ciel avait un pouvoir particulier de guérison que ces êtres volants lui révélèrent. Ils lui dirent que pendant sa vie elle serait capable de guérir et qu'au moment de sa mort elle libérerait dans les airs des pouvoirs de guérison qui resteraient pour toujours avec les hommes.
Dans sa vision, il lui fut donné un nom : Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel. Tandis qu'elle avançait en âge, Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel continuait son travail de guérisseuse et dispensait sa gentillesse à tous ceux qu'elle rencontrait. Elle rencontra aussi un homme, un voyant, et elle le prit pour mari. Ils eurent ensemble deux enfants et les élevèrent pour qu'ils soient forts, sains et heureux. Les deux enfants avaient aussi certains pouvoirs de leurs parents et eux-mêmes devinrent plus tard des guérisseurs et des voyants.
Tandis qu'elle vieillissait, le pouvoir de Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel grandit encore et tous ceux qui vivaient dans les environs de la région où elle habitait vinrent à elle avec leurs malades, lui demandant d'essayer de les guérir. Elle aidait ceux qu'elle pouvait aider. Mais l'effort de laisser passer en elle tout le pouvoir finit par l'épuiser et un jour elle sut que le moment de remplir la seconde partie de sa vision approchait. Tout au long de sa vie, elle avait remarqué que des reptiles magnifiquement colorés venaient toujours près d'elle quand elle s'asseyait par terre. Ils venaient contre sa main et essayaient de se frotter contre elle. Parfois l'un deux rampait le long de son bras et se mettait près de son oreille.
Un jour qu'elle se reposait, un de ces reptiles vint jusqu'à son oreille. Elle lui parla, lui demandant si elle pourrait faire quelque chose pour lui, car elle avait remarqué que lui et ses frères et soeurs lui avaient toujours rendu service. "Ma soeur, dit Celui qui rampait, mon peuple a toujours été là pendant que tu guérissais, t'assistant grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel que nous portons sur le corps. A présent que tu vas passer au monde de l'esprit, nous ne savons comment continuer à apporter aux hommes la guérison de ces couleurs. Nous sommes liés à la terre et les gens regardent trop rarement par terre pour pouvoir nous voir. Il nous semble que si nous pouvions voler, les hommes nous remarqueraient et souriraient des belles couleurs qu'ils verraient. Nous pourrions voler autour de ceux qui auraient besoin d'être guéris et laisserions les pouvoirs de nos couleurs leur donner la guérison qu'ils peuvent accepter. Peux-tu nous aider à voler ?" Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel promit d'essayer. Elle parla de cette conversation à son mari et lui demanda si des messages pourraient lui venir dans ses rêves.
Le matin suivant il se réveilla, excité par le rêve qu'il avait fait. Quand il toucha doucement Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel pour le lui raconter, elle ne répondit pas. Il s'assit pour la regarder de plus près et il vit que sa femme était passée au monde des esprits pendant la nuit. Pendant qu'il priait pour son âme et faisait des préparatifs pour son enterrement, le rêve qu'il avait eu lui revint en mémoire et cela le réconforta. Quand le moment fut venu de porter Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel à la tombe où elle serait enterrée, il regarda sur sa couche et, l'attendant, se trouvait le reptile qu'il pensait y trouver. Il le ramassa avec précaution et l'emporta.
Tandis que l'on mettait le corps de sa femme en terre et qu'on s'apprêtait à le recouvrir, il entendit le reptile qui disait : "Mets-moi sur son épaule à présent. Quand la terre sera sur nous, mon corps aussi mourra, mais mon esprit se mêlera à l'esprit de celle qui fut ta femme, et ensemble nous sortirons de terre en volant. Alors nous retournerons vers ceux de mon peuple et leur apprendrons à voler de façon à ce que se poursuive le travail de ton épouse. Elle m'attend. Pose-moi à présent." L'homme fit ce que le reptile lui avait dit et l'enterrement se poursuivit. Quand tous les autres furent partis, l'homme resta en arrière quelques instants. Il regarda la tombe, se souvenant de l'amour qu'il avait vécu. Soudain, de la tombe sortit en volant une créature qui avait sur ses ailes toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle vola vers lui et se posa sur son épaule. "Ne sois pas triste, mon époux. A présent ma vision s'est totalement réalisée, et ceux que j'aiderai désormais à enseigner apporteront toujours aux autres la bonté du coeur, la guérison et le bonheur. Quand ton heure viendra de te transformer en esprit, je t'attendrai et te rejoindrai."
Quand l'homme changea de monde, quelques années plus tard, et fut enterré, ses enfants restèrent en arrière après que tous les autres s'en furent allés. Ils remarquèrent une de ces nouvelles créatures magnifiques qu'ils appelaient papillons, voletant près de la tombe. En quelques minutes un autre papillon d'égale beauté sorti en volant de la tombe de leur père, rejoignit celui qui attendait et, ensemble, ils volèrent vers le Nord, le lieu du renouveau. Depuis ce temps-là les papillons sont toujours avec les hommes, éclairant l'air et leur vie de leur beauté.
Si vous voulez que votre souhait se réalise, vous n'avez qu'à le souffler au papillon.
N'ayant pas de voix, il ira porter votre souhait au ciel jusqu'au grand Manitou,
où il sera exaucé... La puissance que le papillon nous apporte s'apparente à l'air.
C'est l'Esprit, doublé de la capacité qu'a cet esprit de se connaître lui-même, voire de se modifier.
C'est l'art de la Transformation...
Comme le papillon vous vous trouvez toujours à un certain stade de votre vie.
Vous pouvez être à l'étape de l'oeuf : ce qui représente le commencement de toutes choses,
c'est le stade de la naissance d'une idée avant qu'elle ne devienne réalité.
Vous pouvez être à l'étape de la larve : Décision de manisfester cette idée dans le monde physique.
Vous pouvez être à l'étape du cocon : Vous réfléchissez de l'intérieur pour développer ce qui vit en vous.
Vous pouvez être à l'étape finale : La transformation...
C'est l'émergence de la chrysalide et la naissance qui permet de partager l'éclat de vos couleurs,
la joie de votre création avec le monde qui vous entoure...
Les papillons ne sont que des fleurs envolées,
Que Mère Nature créa un jour de fête...
(auteur inconnu)
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"La Beauté"
Et un poète dit, Parle-nous de la Beauté.
Et il répondit :
Où chercherez-vous la beauté et comment la trouverez-vous, si elle n'est elle-même votre chemin et votre guide ?
Et comment parlerez-vous d'elle, si elle n'est le fil qui tisse vos paroles ?
Les affligés et les stigmatisés disent, "La beauté est bonne et douce.
Comme une jeune mère intimidée par sa propre gloire, elle passe parmi nous."
Et les passionnés disent, "Non, la beauté procède de la puissance et de la terreur.
Comme la tempête elle secoue la terre sous nos pieds, et le ciel au-dessus de nos têtes."
Et les fatigués et les las disent, "La beauté est faite de doux murmures. Elle parle en notre esprit.
Sa voix cède à nos silences, comme une lumière à peine visible qui vacille dans la peur de l'ombre."
Et les impétueux disent, "Nous l'avons entendu crier à travers les montagnes,
Et avec ses cris viennent le bruit des sabots, et le battement des ailes et le rugissement des lions."
La nuit, les veilleurs de nos cités disent, "La beauté se lèvera à l'est, avec l'aurore."
Et à midi, les travailleurs et les voyageurs disent, "Nous l'avons vu se pencher sur la terre des fenêtres du couchant."
En hiver, ceux qui sont enneigés disent, "Elle viendra avec le printemps, bondissant sur les collines."
Et dans la chaleur de l'été les moissonneurs disent, "Nous l'avons aperçue dansant avec les feuilles de l'automne, avec des flocons de neige dans ses cheveux."
Toutes ces choses, vous les avez dites de la beauté,
Cependant, en vérité, vous ne parlez pas d'elle, mais de vos besoins insatisfaits,
Et la beauté n'est pas un besoin, mais une extase.
Elle n'est pas une bouche assoiffée, ni une main vide et tendue,
Mais plutôt un cœur embrasé et une âme enchantée.
Elle n'est pas l'image que vous voudriez voir ni le chant que vous voudriez entendre,
Mais plutôt une image que vous voyez bien que vous fermiez vos yeux, et un chant que vous entendez quand bien même vous bouchez vos oreilles.
Elle n'est pas la sève sous l'écorce desséchée, ni une aile attachée à une serre,
Mais plutôt un jardin pour toujours épanoui et une nuée d'anges à jamais en vol.
Peuple d'Orphalese, la beauté est la vie quand la vie dévoile sa face sacrée.
Mais vous êtes la vie et vous êtes le voile.
La beauté est l'éternité se contemplant dans un miroir.
Mais vous êtes l'éternité et vous êtes le miroir.
" Khalil Gibran - Le Prophète "
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Chatouille et le grand escalier...
Depuis qu'il est un tout petit chaton, Chatouille veut monter tout en haut de l'édifice qui domine le quartier qu'il a toujours connu.
Tous les chats devenus adultes avaient gravi les escaliers de cet édifice intrigant et mystérieux.
Un jour, sa maman lui dit qu'il était tant pour lui et ceux de son âge de gravir le premier escalier de l'édifice qui excitait depuis toujours sa curiosité.
Chatouille hésite... il a peur, mais il a le goût de savoir quelle surprise il trouvera en haut. Il décide donc de monter. La première marche est difficile, elle est haute et Chatouille n'a pas encore trouvé de trucs pour faciliter sa montée. Il a de la misère, il travaille beaucoup et il réussit à atteindre la deuxième marche. Il pense à redescendre à certains moments parce qu'il trouve cela difficile mais il décide de continuer. Il avance avec force et patience, mais même s'il a de la misère et que ça prend du temps, il continue toujours.
Après beaucoup d'efforts, notre ami Chatouille se retrouve au milieu de l'escalier; il regarde en bas et voit tout le trajet qu'il a fait jusqu'ici. Il se trouve haut mais il a tellement hâte de repartir qu'il se retourne rapidement pour continuer de monter. En se tournant, le pauvre Chatouille glisse et tombe sur le côté. Il dégringole l'escalier en roulant comme une boule de neige.
Pauvre Chatouille! La tête lui tourne quand il arrive sur le trottoir; il est triste et a mal partout. Il avait travaillé tellement fort pour monter aussi haut dans l'escalier ! Hélas ! Il va être obligé de recommencer.
Au début, Chatouille se tourne vers la maison; il a le goût d'y retourner et d'oublier l'escalier car il a perdu tous ses amis et il a de la peine. Mais, entre-temps, plusieurs autres chatons un peu plus jeunes que lui sont venus le rejoindre pour monter l'escalier avec lui.
Il se dit alors que s'il a réussi à monter aussi haut la première fois, il réussira encore et avec plus de facilité parce que maintenant, il connaît des trucs et il est habitué. Chatouille se remet donc à grimper l'escalier. Il monte quelques marches, il a un peu peur de tomber encore, mais il continue et devient de plus en plus sûr de lui. Il arrive à la marche où il était tombé et ne s'arrête même pas. Il monte, monte; il veut arriver en haut le plus vite possible. Chaque marche qu'il gravit devient de plus en plus facile. Chatouille fait un petit saut et hop ! Il arrive sur l'autre marche. Son cœur bat plus vite, il espère qu'il ne sera pas déçu.
Chatouille arrive enfin en haut du premier escalier. Quelle surprise ! Sa maman l'attend avec un panier plein de jouets et de ses friandises préférées. Il se retourne et regarde très très loin devant lui. Il voit la mer, les champs, et plus prés de lui, il voit sa rue et son père qui lui fait un [size=16]bonjour de la main.[/size]
Chatouille est heureux et très fier de lui.
Il retrouve beaucoup d'autres amis chats qui ont monté l'escalier aussi. Ils s'amusent tous ensemble et mangent de bonnes choses en parlant des difficultés qu'ils ont eues, eux aussi, quand ils ont monté l'escalier.
Puis notre ami décide de se reposer un certain temps avant d'entreprendre l'escalade du second escalier devant le conduire au sommet de l'édifice...
Allégories pour grandir et guérir, Michel DUFOUR
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Soyez comme les enfants...
En vieillissant les années paraissent plus courtes, mais notre expérience s’allonge. Et cette précieuse expérience peut nous aider à prolonger les meilleurs moments en stimulant notre capacité à savourer davantage le présent. Vieillir nous permet de mieux évaluer le temps, particulièrement celui que nous partageons avec ceux qui nous entourent tout près ou plus loin. À l’approche de la fin, nous savons mieux le prix du présent. Si seulement nous pouvions reconnaître rapidement, qu’entre la nostalgie et le rêve, seul le présent nous permet de jouir de la vie.
Reconnaissons le bonheur d’un moment avant son entrée dans le monde des souvenirs. Le seul temps qui fuit est celui que nous laissons glisser entre nos mains. Alors saisissons, dès maintenant, tous les cadeaux du présent.
[size=16](François Gervais)[/size]
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Donner en cascade...
« Il faut devenir des sources. Il faut que les autres aient envie de se désaltérer à notre source. Certaines personnes ont fait de leur vie un petit filet d’eau ; ils ouvrent le robinet doucement, ils font du goutte-à-goutte pour s’économiser.
Mon ami Raphaël est une vraie cascade. Je lui ai demandé comment il faisait pour avoir tant à dépenser et, à force de se donner, s’il n’avait pas peur d’être sec.
Il m’a tout expliqué : « Tu as déjà regardé une cascade ? C’est comme une chute et une renaissance perpétuelle. L’eau n’arrête pas de tomber à profusion. On dirait même que plus elle s’enfuit, et plus elle arrive. Plus elle dépense d’énergie et de fougue, et plus elle est généreuse. Plus l’eau s’exprime de manière impulsive et entière, et plus elle est pure. Eh bien, toi, c’est pareil. Tu as entendu parler des nappes phréatiques ? C’est de l’eau de dessous la terre qui alimente les puits et les sources. Je crois, moi, qu’on a des sortes de nappes phréatiques qui sillonnent notre être tout entier. Si on ne sait pas libérer la source, elle se tarit et on devient des cœurs secs. C’est pour cette raison qu’il faut devenir des sources pour les autres. Pour pas qu’ils meurent de soif. Bien sûr, on ne s’improvise pas source, on devient. Tu penses peut-être qu’il faut avoir beaucoup d’eau pour en donner. Tu te trompes. Saint-Éxupéry a dit : « Plus tu donnes, plus tu t’enrichis ; plus tu vas puiser à la source véritable, plus elle est généreuse ».Quand on a compris cela, on ne donne plus au goutte-à-goutte, on donne en cascade. Plus les sentiments jaillissent, plus ils arrivent en trombe. Plus tu libères ta source, et plus son flot grossit ».
[size=16]François Garagnon
Extrait de " Jade et les sacrés mystères de la vie "[/size]
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L'art d'aimer...
Aimer... c'est....
Etre disponible, chaque fois que c'est possible.
Donner ce que l'on peut, sans attendre un retour.
Chasser l'indifférence, garder un coeur sensible,
Quand il faut choisir, le faire avec amour...
Dire la vérité, lorsqu'on sait qu'on la doit.
Connaître le prix des larmes, calmer une âme stressée,
Soutenir ses voisins lorsqu'ils n'ont plus d'emploi !
Garder un coeur tout neuf, même quand il est usé...
Aimer... c'est...
Un bouton de rose
Fragile et parfumé,
Que de toucher on n'ose,
De peur de l'abîmer.
Une chevelure d'ange
Dans une robe de velours
Fragile et sans défense
Qui a grandi un jour
Aimer... c'est...
Un parfum de femme,
Une créature de rêve ,
Un regard qui enflamme,
Une voix qui vous pénètre !
Un besoin de caresses,
Un monde de douceur,
Une soif de tendresse
Que partage l'âme soeur,
Avant que la vieillesse
Ne soit au rendez-vous
Montrez votre tendresse
A chaque instant du jour
Aimer... c'est...
C'est chanter et danser
Respirer et sentir,
Enlacer et bercer
Oublier de maudire
Voir un coucher de soleil
Entendre le bruit des flots
Voir planer dans le ciel
Les oiseaux tout là-haut
Grimper sur la montagne
Et se rouler dans l'herbe
Sentir dans nos campagnes
L'odeur fraîche de la terre
Aimer.... c'est...
C'est protéger la vie
Vivre l'un pour l'autre
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Se battre côte à côte
Jean Claude Brinette
---------------------------------------------------------------------"Donner est un plaisir plus durable que recevoir ; car celui des deux qui donne est celui qui se souvient le plus longtemps."
CHAMFORT
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LA VIE PROFONDE
Etre dans la nature ainsi qu'un arbre humain,
Etendre ses désirs comme un profond feuillage,
Et sentir, par la nuit paisible et par l'orage,
La sève universelle affluer dans ses mains !
Vivre, avoir les rayons du soleil sur la face,
Boire le sel ardent des embruns et des pleurs,
Et goûter chaudement la joie et la douleur
Qui font une buée humaine dans l'espace !
Sentir, dans son coeur vif, l'air, le feu et le sang
Tourbillonner ainsi que le vent sur la terre.
S'élever au réel et pencher au mystère,
Etre le jour qui monte et l'ombre qui descend.
Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise,
Laisser du coeur vermeil couler la flamme et l'eau,
Et comme l'aube claire appuyée au coteau
Avoir l'âme qui rêve, au bord du monde, assise.
Anna de NOAILLES
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Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu'on aime le mieux,
Les bonbons, l'Océan, le jeu, l'azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.
[size=16] Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d'adieux.
Puis le coeur s'aperçoit qu'il est devenu vieux,
Et l'effet qui s'en va nous découvre les causes.[/size]
[size=16]De ces biens passagers que l'on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit. - Qu'un hasard nous rassemble,[/size]
[size=16]On s'approche, on sourit, la main touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l'âme est immortelle, et qu'hier c'est demain.[/size]
ALFRED DE MUSSET
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[size=16]Coeur de Femme !
[/size]
[size=16]Un coeur de femme brûle, et cherche un doux sourire ;
Un mot d’amour suffit pour la mettre en délire,
Les braises de son coeur nourrissent le foyer,
De son âme et son corps, tout prêts à flamboyer.
Elle cherche l’amour, un mot plein de tendresse,
Un souffle d’amitié, la main qui la caresse,
Quand l’amant ne vient pas, pour apaiser son coeur,
Un amer désespoir la remplit de rancoeur.
Son corps gémit, se plaint, s’insurge d’être femme,
Une aveugle révolte empoisonne son âme,
Elle cherche l’amant, dans ses rêves de nuit,
Pour la faire vibrer, pendant qu’il la séduit.
Un coeur de femme veut qu’on lui dise « je t’aime »
Pour élever sa vie aux hauteurs d’un poème,
Pour que sa lyre vibre aux cordes du plaisir,
Car elle veut calmer la faim de son désir.
Pourquoi cette âme soeur n’apparaît qu’à ses rêves,
Et le matin venu, rien ne reste qu’un glaive,
Qui lui perce le coeur, le laissant plein de fiel;
Ce triste coeur meurtri cherche son arc-en-ciel.[/size]
[size=16]Christian Cally[/size]
[size=16] ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------[/size]
Les murs ne sont pas toujours au-dehors.
Dans tous les murs, il y a une lézarde,
dans toute lézarde, très vite, il y a un peu de terre,
dans cette terre la promesse d'un germe,
Dans ce germe fragile, il y a l'espoir d'une fleur
et dans cette fleur, la certitude ensoleillée d'un pétale de liberté.
Les murs les plus cachés sont souvent au-dedans
et dans ces murs aussi, il y a des lézardes...
laisse pousser les fleurs,
elles sont les germes de la vie à venir.
Jacques Salomé
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La ronde des heures
Chaque heure que l'on vient de vivre,
Heure de joie ou de tourment,
S'enlace à celle qui va suivre
Et l'entraîne insensiblement
[size=13] [size=16]Dans une ronde éternelle
Les heures tournent nuit et jour
Et l'homme en vain les rappelle,
Mais c'est un adieu sans retour...
Frais visages, regards en fleurs,
Doux sourires voilés de pleurs,
Dans une ronde éternelle
Les heures, tour à tour,
Tournent toujours !
[/size] Parfois, une heure que l'on aime
Semble vers vous tendre la main...
Ce n'est hélas ! jamais la même
Qui reviendra le lendemain.[/size]
[size=16]Henri Falk[/size]
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A l’ombre du vieux chêne
Je m’en irai dormir à l’ombre du vieux chêne,
Près de ce compagnon de ma plus jeune enfance ;
Oui, je m’endormirai avec l’âme sereine
Pour terminer mes jours ainsi que ma souffrance.
Sous son feuillage épais, je choisirai ma tombe
Pour reposer tranquille et serein à la fois,
Tandis que, sur ses bras tendus, une colombe
S’en viendra roucouler le matin, quelquefois.
Je ne sentirai plus ni le vent, la froidure,
Ni le soleil de plomb par les beaux jours d’été,
Je dormirai, enfin, parmi cette verdure
Goûtant avec délice à l’immortalité
Jack HARRIS
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L'art d'aimer
Aimer c'est :
Etre disponible, chaque fois que c'est possible.
Donner ce que l'on peut, sans attendre un retour.
Chasser l'indifférence, garder un coeur sensible,
Quand il faut choisir, le faire avec amour...
Dire la vérité, [size=18]lorsqu'on sait qu'on la doit,[/size]
Connaître le prix des larmes, calmer une âme stressée,
Soutenir ses voisins lorsqu'ils n'ont plus d'emploi !
Garder un coeur tout neuf, même quand il est usé...
Aimer c'est :
Un bouton de rose
Fragile et parfumé,
Que de toucher on n'ose,
De peur de l'abîmer.
Une chevelure d'ange
Dans une robe de velours
Fragile et sans défense
Qui a grandi un jour
Aimer c'est :
Un parfum de femme,
Une créature de rêve ,
Un regard qui enflamme,
Une voix qui vous pénètre!
Un besoin de caresses,
Un monde de douceur,
Une soif de tendresse
Que partage l'âme soeur,
Avant que la vieillesse
Ne soit au rendez-vous
Montrez votre tendresse
A chaque instant du jour
Aimer, c'est :
C'est chanter et danser
Respirer et sentir,
Enlacer et bercer
Oublier de maudire
Voir un coucher de soleil
Entendre le bruit des flots
Voir planer dans le ciel
Les oiseaux tout là-haut
Grimper sur la montagne
Et se rouler dans l'herbe
Sentir dans nos campagnes
L'odeur fraîche de la terre
Aimer c'est :
C'est protéger la vie
Vivre l'un pour l'autre
Partager : joies, soucis
Se battre côte à côte
Jean Claude Brinette
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