Le koala est arboricole mais il est lourd et peu agile ce qui ne l’empêche pas d’être adapté à son environnement. Déjà au pléistocène, le koala (Phascolarctos cinereus) dormait paisiblement dans les feuillages.
C’est probablement au milieu du Tertiaire, vers 35 millions d’années avant notre ère, qu’une branche de marsupiaux donna naissance aux koalas.
A la fin de cette période, il en existait au moins cinq espèces, notamment Phascolarctos stirtoni, un koala vingt fois plus gros que celui que l’on connaît.
Au cours du pléistocène, la faune australienne était très diversifiée et surprenante.
Parmi les prédateurs, on connaît par leurs fossiles le lion marsupial (Thylacoleo carnifex), le loup de Tasmanie ou le varan géant (Megalania prisca).
Parmi les herbivores, il y a eu des marsupiaux de la taille d’une petite voiture comme lediprotodon optatum, un wombat géant ou le kangourou géant (Sthenurus stirlingi).
Actuellement, le koala est le mammifère le plus représentatif de la faune d’Australie avec lekangourou.
Portrait du Koala
Le koala fait partie des Marsupiaux et de l'ordre des Diprotodontia . Il vit dans les forêts d’eucalyptus situées sur le long des côtes australiennes. On le trouve essentiellement dans les Etats de la Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria.
Le nom scientifique du koala signifie « ours à poche gris cendré ». Cette appellation tient seulement à une similitude avec l’ourson.
Le koala est le seul représentant de sa famille, les Phascolarctidae, car il est unique en son genre.
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Les plus grands koalas font 82 cm de long. Le poids maximum d’un mâle est de 15 kg. La femelle est plus petite que le mâle.
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Squelette d'un koala. (Elisabeth Smith)
Le koala est le seul marsupial arboricole dépourvu de queue. A l’image du kangourou et du wallaby, ce marsupial est un diprotodonte qui se caractérise par la présence d’une seule paire d’incisives à la mâchoire inférieure. Les incisives inférieures poussent vers l'avant et rejoignent les incisives supérieures pour permettre aux marsupiaux d'arracher les végétaux.
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Crâne d'un koala. (Elisabeth Smith)
Les pattes antérieures comportent cinq doigts dont deux opposables. Cela lui permet de s’agripper fermement aux branches. Les mains sont pourvues de longues griffes et d’épais coussinets rugueux.
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Image Different
Sur les pattes postérieures, les 2e et 3e orteils sont soudés entre eux, formant une sorte de peigne très utile pour la toilette. Le pouce n’a pas de griffes.
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Dessins d'Elisabeth Smith
Le nez est dépourvu de poils. L’odorat du koala est très fin et lui permet de sélectionner les feuilles d’eucalyptus jugées consommables.
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En liberté, un koala vit entre 15 et 20 ans.
Le cri du koala n’est pas très agréable à entendre. Il ressemble au grincement d’une scie. On a répertorié 8 sortes de cris.
Par exemple, une série de grondements correspond à un mâle dérangé par un autre. En cas de combat, les cris se transforment en puissantes vociférations.
Les koalas souffrent de nombreuses affections. Parmi ces pathologies, il y a la conjonctivite qui peut mener à la cécité.
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Image Schani
Ils attrapent également des pneumonies et ont des problèmes intestinaux. Un seul micro-organisme est responsable de ces problèmes : Chlamydia psittaci.
La vie sociale du koala
Vivant seul ou en groupes, le koala dort dans les fourches des arbres ou sur des branches basses. Il passe 18 h à dormir par jour.
C’est un animal paisible qui possède peu de moyens de défense.
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A force d’être en contact avec l’eucalyptus, il finit par en avoir la même odeur.
A la nuit venue, le koala s’éveille. Indolent après une si longue sieste, il doit se restaurer. Il sélectionne alors avec soin chaque feuille qu’il expertise avant de se décider à la manger ou non.
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Il ne descend à terre que si les ressources de l’arbre sont épuisées. A terre, il est maladroit et très exposé aux prédateurs.
Il évolue en se dandinant maladroitement sur ses quatre pattes, tantôt marchant, tantôt progressant par petits sauts.
Malgré tout, il peut si nécessaire parcourir d’assez longues distances.
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Image M Kuhn
Il nage très bien et longtemps s'il le faut, ce qui lui permet de s'échapper des zones inondées. Les koalas sont particulièrement sédentaires et ne quittent jamais leur territoire.
D’ailleurs, les forêts d'eucalyptus qui servent de réserve ne sont pas clôturées.
Des études scientifiques conduites sur l’île Kangaroo, sur une population d’environ un millier de koalas, ont confirmé que cet animal préfère la solitude.
Seulement 11% de cet effectif formaient des couples.
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Dans les populations qui ont développé un embryon de vie communautaire, chaque individu s’installant dans un arbre, maintient avec ses congénères une intense communication visuelle et vocale.
L’instinct territorial du koala se traduit alors par un système hiérarchique, avec des rapports de dominant à dominé.
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C’est notamment le cas à l’approche du rut. Si le territoire commun n’offre plus assez de ressources, le mâle dominant quitte son arbre pour chercher un autre domaine. Il est suivi, quelques jours plus tard, par les autres membres du groupe.
Alimentation du koala
Son régime alimentaire est très particulier. Il se compose de 500 grammes 1 kg de feuilles d’eucalyptus par jour.
Au cours de certaines périodes de l’année, les feuilles d’eucalyptus contiennent des substances nocives. L’estomac du koala est capable de neutraliser ce poison. Cependant, lekoala ne peut neutraliser l'effet toxique de l'acide cyanhydrique. Pour éviter de s'empoisonner, il apprend très tôt à éviter les jeunes pousses tendres de certains eucalyptus.
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Il complète ce régime alimentaire avec de la terre qui lui apporte calcium et autres minéraux.
Il dispose d’un très long intestin (caecum) qui lui permet de digérer les feuilles épaisses.
Les koalas ne consomment que 50 à 60 espèces d'eucalyptus parmi les 600 variétés recensées en Australie. Chaque individu prefère nettement deux ou trois espèces selon la région où il vit. C’est pourquoi, il est très difficile de le garder en captivité.
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Image Johncarney
Le koala ne boit pratiquement jamais. Ce sont les feuilles d'eucalyptus qui lui apportent le liquide.
C’est de cette particularité que lui vient son nom qui signifie dans la langue des Aborigènes australiens : "sans eau" ou »l’animal qui ne boit pas ».
Reproduction du koala
Le territoire d’un mâle, 2 à 3 hectares en moyenne, chevauche celui de plusieurs femelles. Les bagarres entre sexes sont fréquentes.
La saison des amours marque la trêve entre mâles et femelles territoriaux.
Des combats très violents peuvent avoir lieu entre les mâles pendant cette période.
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La période de reproduction s’étend durant le printemps austral.
Les étreintes sont brèves, 30 secondes à 2 minutes. Cet accouplement hâtif est parfois très violent. Si la femelle n'est pas pleinement consentante, le mâle la couvre sans cérémonie, s'agrippant avec ses dents à la nuque de sa partenaire.
La gestation dure au maximum 35 jours. La femelle n’engendre qu’un seul petit par an, en principe entre octobre et avril.
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Image Natmandu
Le minuscule koala ne pèse que 0,5 gramme à la naissance. Il rampe avec difficulté dans la fourrure de sa mère à la recherche d’une mamelle située dans la poche marsupiale.
Il séjourne dans cette poche pendant plus de 5 mois, fermement attaché au mamelon de sa mère.
A six mois, il possède une fourrure abondante et s’aventure de temps en temps dans les branches avec sa mère.
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A 8 ou 9 mois, il quitte définitivement la poche et s’installe sur le dos de maman.
Le lien entre mère et petit est très fort et le jeune ne quitte le giron maternel qu’une fois sevré et éduqué, vers un an environ.
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Image Johncarrey
Le mâle a, quant à lui, un petit harem de femelles sur lequel il règne avec beaucoup d’âpreté.
Il chasse d’ailleurs les petits sevrés dès que la femelle est à nouveau fécondable. Le jeune vit alors seul jusqu'à sa maturité, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'il soit à son tour capable de trouver une compagne ou un compagnon (vers 3 à 4 ans pour les mâles, 2 ou 3 ans pour les femelles).
Faut-il tuer les koalas australiens ?
En avril 2004, un débat a été amorcé sur la surpopulation des koalas de l’île Kangaroo. Trop nombreux, ils sont affamés.
Pour trouver de quoi survivre, ils dévastent la végétation de ce site très touristique.
David Paton, professeur d’écologie à l’Université d’Adélaïde, en Australie, a estimé qu’il fallait en éliminer les deux tiers ce qui reviendrait à tuer 20 000 de ces marsupiaux sur 30 000.
La Fondation australienne pour les koalas (AKF) a bien sûr aussitôt réagi en s’opposant violement à cette solution radicale.
L’AKF dénonce la mauvaise gestion des ressources naturelles de l’île. L’agriculture, l’exploitation du bois, les incendies, les maladies, ont réduit l’habitat naturel des koalas. La densité de ces animaux est donc un faux problème, selon la Fondation.
Introduit tardivement sur l’île Kangaroo, les petits marsupiaux ont prospéré. Sont-ils trop nombreux aujourd’hui ?
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L’Etat de l’Australie Méridionale, dont dépend l’île Kangaroo, a déjà fait savoir qu’il préférait une solution de stérilisation et de réimplantation à celle de l’élimination pure et simple.
D'autant plus que le koala est inscrit sur la liste rouge de l'IUCN en tant qu'espèce en grand danger d'extinction. Il serait donc vraiment aberrant de tuer des individus à cause d'une surpopulation plutôt que de les réimplanter dans les zones où l'espèce est en grand déclin.
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Souvent appelé « le sarcophile satanique », le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii) est le plus gros des marsupiaux carnivores.
Son allure n’a en fait pas grand-chose de diabolique. Unique représentant de son genre, le diable de Tasmanie est une espèce qui prospérait autrefois dans l'ensemble de l’Australie. Aujourd’hui, le diable est confiné sur la sauvage île de Tasmanie.
Le diable de Tasmanie : un bon petit diable
Ce diable ressemble plutôt à un ourson à poils ras. Ses proportions sont celles d’un petit chien. Cette référence au diable résulte de l’impressionnante mâchoire de l’animal. Le sarcophile peut ouvrir une gueule béante découvrant la formidable rangée de dents qui tapissent son palais rouge-orangé.
Diable de Tasmanie en colère. image James Laurence Stewart
L’étrange feulement poussé par l’animal ne fait qu’accentuer la peur qu’il inspire.
Le diable de Tasmanie est nocturne. Charognard terrestre, il monte facilement aux arbres. Il a la réputation de défendre avec férocité son butin.
Le diable de Tasmanie peut devenir familier.
Il peut également chasser des àpossums et des wallabies.
La légende veut qu’il soit méchant et colérique. Lors de l’installation des premiers colons en Tasmanie, les diables venaient chaparder dans les bourgs. Certains fermiers réussirent à apprivoiser des diables. Ils en firent des animaux de compagnie aussi affectueux qu’un chien. C’est l’un des rares marsupiaux carnivores à pouvoir être domestiqué. Ils se révèlent d’agréables compagnons, joueurs et fidèles. Domestiqués, ils changent totalement leurs habitudes nocturnes. Ils adorent l’eau et s’offrent volontiers des bains de soleil.
Le diable de Tasmanie s'apprivoise plutôt bien. image t3rmin4t0r
Des agriculteurs tasmaniens promenaient leurs diables en laisse à Melbourne. Aujourd’hui, l’heure est surtout à leur préservation dans des réserves naturelles.
Les marsupiaux carnivores
Herbivores ou carnivores, tous les marsupiaux se caractérisent par le marsupium. C’est cette poche externe où les jeunes embryons parachèvent leur développement.
Les doigts sont réduits et ont fusionné chez les herbivores. Chez les carnivores, ils sont en nombre et griffus.
Les kangourous sont les marsupiaux herbivores les plus connus.
Les marsupiaux carnivores sont les premiers marsupiaux qui sont arrivés en Australie. Il s’agissait sans doute de rats marsupiaux.
Wallabies.
Avec les fossiles trouvés sur la péninsule Antarctique et des études d'ADN, on a la preuve que les marsupiaux se sont répandus, il y a 65 à 100 millions d'années, depuis l'Amérique du Sud jusqu'en Australie via l'Antarctique, alors que ces continents étaient réunis.
Souris à miel, une souris marsupiale.
Les marsupiaux proliférèrent au détriment de la faune locale : les Monotrèmes qui comprènent aujourd'hui l'ornithorynque et les échnidés.
L’isolement de l’Océanie a favorisé le développement des Marsupiaux et leur diversification.
Les marsupiaux carnivores regroupent quatre familles :
Les Notorycidés : la taupe marsupiale (Notoryctes typhlops)
Les Myrmécobidés : le fourmilier marsupial ou numbat (Myrmecobius fasciatus)
Un fourmilier marsupial.
Les Thylacinidés : le Thylacine ou tigre de Tasmanie (Thylacinus Cynocephalus) qui est officiellement éteint depuis les années 30.
Tigre de Tasmanie
Les Dasyuridés qui sont réparties en 15 genres différents : souris marsupiales, rats marsupiaux, chats marsupiaux ou le diable de Tasmanie
Chat marsupial (Dasyurus maculatus).
Portrait du diable de Tasmanie
Le diable de Tasmanie mesure 60 à 75 cm de long (mâle) pour un poids de 7 à 12 kg.
Sa fourrure varie du noir profond au gris foncé. Les oreilles, en principe pâles, deviennent rouges quand ils sont excités.
Le museau est pourvu de vibrisses sensitives. La truffe, toujours humide, constitue un organe olfactif important.
Le diable de Tasmanie possède un excellent odorat. image sanjoyg
La puissance des mâchoires est phénoménale pour un animal de cette taille. Il peut broyer les barreaux d’une cage larges d'un centimètre. Cette puissance est vitale pour un charognard.
En tant que charognard, il joue un rôle sanitaire non négligeable dans son environnement. Il peut également s’attaquer à des proies vivantes de la taille d’un agneau ou d’un wombat
Diable de Tasmanie en plein repas. image Pavel Sigarteu
Non territoriaux, les diables se répartissent selon des densités de 3 à 25 individus au km².
S’il le faut, ils peuvent parcourir jusqu’à 16 km par nuit pour chercher leur nourriture. Le diable a une endurance qui lui permet de courir 20 km en 2 h ½.
Un chasseur téméraire
Bien que principalement charognard, ce prédateur se nourrit également de mammifères et de serpents. Quand il réussit à surprendre une proie moyenne, il lui saute au cou et le mord avec la rage d’un pitbull.
Sa principale faiblesse réside dans sa vue médiocre. Il ne perçoit que les proies en mouvement. Mais, tout ce qui bouge l’attire y compris les poissons de surface.
Le diable de Tasmanie est un bon pêcheur. image nicolas.boullosa
Amateur d’eau, il fréquente le bord des rivières et en profite pour happer quelques grenouilles.
Ces batraciens secrètent une substance toxique au niveau de la peau. Le sarcophile a donc développé une technique appropriée. Il saisit la grenouille par les pattes, la frappe violemment contre le sol puis la frotte dans la terre pour la débarrasser du poison.
A la différence des nécrophages d’Afrique comme la hyène, il n’opère pas en groupe. Ses proies sont variées et il accepte de partager les plus grosses.
La reproduction du diable de Tasmanie
Comme tous les autres marsupiaux, le cycle de reproduction se caractérise par une très courte période de gestation, en moyenne 21 jours.
De véritables larves viennent au monde avant de rejoindre la poche maternelle.
Les partenaires se retrouvent en avril pour s’accoupler. Ils resteront ensemble une quinzaine de jours dans un terrier avant de s’unir. Peu après l’acte, la femelle devient très agressive pour chasser le mâle.
Après l'accouplement, la femelle chasse le mâle.
De la taille d’un gros haricot, 20 grammes environ, deux à quatre petits diables naissent nus. Ils resteront accrochés à une mamelle environ 4 à 6 mois.
Après 15 semaines de croissance, dotés de fourrure, ils commencent à explorer leur environnement immédiat.
Bébés diables de Tasmanie. image tearsxintherain
Le sevrage est terminé au bout de 8 mois. Les jeunes goûtent alors à leurs premières charognes.
La maturité sexuelle est atteinte vers deux ans. Mâles et femelles entreprennent alors une vie solitaire d’errance.
La longévité d’un diable de Tasmanie ne dépasse pas 8 ans.
Maladie cancéreuse du diable de Tasmanie
Depuis les années 90 les diables de Tasmanie, souffrent d'une pathologie cancéreuse transmissible. La tumeur se transmet d'un animal à l'autre par contact.
Cette maladie tumorale de la face du diable de Tasmanie (DFTD) a décimé environ 60% des effectifs.
Selon les chercheurs, sans traitement, ce marsupial pourrait disparaître d'ici cinquante ans.
En janvier 2010, dans un article publié dans la revue Science, des chercheurs australiens ont annoncé qu’ils avaient séquencé les gènes de cette maladie.
Ils espèrent pouvoir ainsi améliorer le diagnostic et le traitement de cette pathologie. En effet, qu'ils ont retrouvé dans toutes les tumeurs de la periaxine, une protéine spécifique exprimée par les cellules de Schwann. Ils annoncent que la periaxine pourrait être utilisée pour diagnostiquer la maladie et servir à la recherche d'un traitement.
D’après les études, la DFTD a depuis longtemps quitté son hôte initial et se comporte comme un parasite des marsupiaux.
La Tasmanie
Avec une superficie de 67 890 km², la Tasmanie est l’une des 30 plus grandes îles du monde. Découverte par Tasman en 1642, l’île est l’un des 6 états fédéraux australiens.
Le climat y est tempéré et humide. Les Tasmaniens natifs eurent moins de chance que leur faune. Ils furent exterminés après l’arrivée des colons. Truganina, la dernière tasmanienne, mourut en 1877.
Côtes du sud de la Tasmanie. image AdamSelwood
Cette île est toute plissée et porte les traces des dernières glaciations.
La partie inscrite au patrimoine mondial est partagée en 22 réserves. La faune y est d’une importance mondiale.
Sur les 27 espèces de mammifères, 4 sont endémiques dont le diable de Tasmanie.
Classification
Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Mammalia
Superordre: Marsupialia
Ordre: Dasyuromorphia
Famille: Dasyuridae
Genre: Sarcophilus
Espèce: Sarcophilus harrisii
Ninnenne